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Cloud Computing Discussion :

Comment le mouvement du logiciel libre doit-il réagir face aux logiciels propriétaires ?


Sujet :

Cloud Computing

  1. #81
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    A chaque fois que l'état se mêle d'informatique, jusqu'à présent, ça s'est terminé en berezina. Des milliards dilapidés et aucun résultat notable.
    Rappelez vous la blague de Coluche sur les technocrates : donnez leur le Sahara à gérer, dans 6 mois ils achètent du sable...

  2. #82
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    Citation Envoyé par damthemad Voir le message
    A chaque fois que l'état se mêle d'informatique, jusqu'à présent, ça s'est terminé en berezina. Des milliards dilapidés et aucun résultat notable.
    Rappelez vous la blague de Coluche sur les technocrates : donnez leur le Sahara à gérer, dans 6 mois ils achètent du sable...
    Et je lis auparavant :
    l’Europe lance à l’initiative franco-allemande, GAIA-X, un projet de développement d'une infrastructure de données efficace, compétitive, sécurisée et fiable
    Avec nos "amis" allemands en plus c'était de l'utopie pure et dure
    L'avion de défense "européen" ne sortira qu'en Allemagne (s'il sort)
    j'ai travaillé avec les gens d'outre-Rhin, inutile de discuter ! Nos administrations n'ont pas ni niveau, ni le punch, ni la ténacité nécessaires, elles y ont laissé des plumes, surtout NOS plumes ... Ce n'est pas le sujet ici, mais j'en ai gros ...depuis longtemps !

  3. #83
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    Par défaut 34 fournisseurs européens de cloud demandent à l’Europe un cadre de certification harmonisé
    34 fournisseurs européens de cloud demandent à l’Europe un cadre de certification harmonisé,
    les géants Français du cloud sont signataire, mais pas Scaleway

    Dans une lettre ouverte commune sur les « critères d’immunité aux lois extraterritoriales » dans le système de certification européen destiné aux services cloud, 34 fournisseurs européens de cloud demandent à l’Europe « un cadre de certification harmonisé ». Parmi les signataires, on retrouve les géants français du cloud computing, mais pas Scaleway.

    L’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) devrait présenter sa recommandation finale pour le système européen de certification de la cybersécurité pour les services cloud (EUCS) en septembre. Le projet actuellement discuté prévoit d’établir trois niveaux d’assurance, le plus élevé comprenant des critères garantissant l’immunité contre les lois extraterritoriales. « Nous, utilisateurs et fournisseurs européens de services cloud, sommes convaincus qu’un tel niveau d’assurance est le seul moyen d’atteindre un niveau élevé de cybersécurité et de protection des données, tout en créant la confiance dans les services cloud en Europe », déclare L’Agence.

    Nom : Commission.png
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    ENISA appelle les États membres, la Commission européenne et l’ENISA à soutenir ces critères. Pour l’organisation, il s’agit d’une occasion unique de démontrer son engagement à garantir la transparence, la confiance et la sécurité sur le marché européen du cloud et des données. « Le choix n’est pas politique : il s’agit de notre avenir », poursuit l’organisation.

    Voici, ci-dessous, les trois raisons évoquées pour ce projet tel que presenté par l’ENISA :

    Se conformer à l’architecture réglementaire applicable dans l’Union européenne

    Intégrer les dimensions juridiques et techniques de la souveraineté. La décision "Schrems II" de 2020 de la CJUE a montré la nécessité pour les organisations européennes utilisant des services cloud d’assurer la protection et le contrôle de leurs données, notamment contre le transfert de données en dehors de l’UE et l’exposition aux lois extraterritoriales. Or, la protection des données implique une protection contre les risques physiques et cybers. Le projet de schéma est le seul moyen d’englober le contrôle et la souveraineté des données, non seulement dans ses dimensions techniques mais aussi juridiques. Cela a été clairement souligné par le Conseil européen de la protection des données (EDPB) dans une lettre envoyée à l’ENISA en novembre 2021.

    Conforme aux règles du commerce international. Un tel système ne nous mettrait pas, nous, utilisateurs européens, en conflit avec les règles du commerce international. En effet, l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) de l’OMC considère comme une exception générale à l’AGCS « la protection de la vie privée des individus en ce qui concerne le traitement et la diffusion des données à caractère personnel et la protection de la confidentialité des dossiers et comptes individuels. »

    Répondre aux attentes des utilisateurs européens du cloud en matière de confiance et de sécurité dans le cloud

    Une préoccupation croissante concernant la protection des données. Lors de la consultation publique sur la loi sur le Data Act, 76 % des répondants ont estimé que l’accès des pays tiers à leurs données constituait un risque pour leur organisation, 19 % d’entre eux le considérant comme un risque élevé. Liberté de choix de l’utilisateur. Un tel système fournit un cadre pour choisir en connaissance de cause les services cloud, en fonction du niveau de sensibilité des données.

    Il n’est donc pas surprenant que les représentants des utilisateurs européens du cloud (représentés par des associations telles que le Cigref, Voice) soutiennent ces critères : « nous considérons tous que le système est une réponse concrète à nos besoins de certitudes juridiques lorsqu’il s’agit de transfert international de données ou d’utilisation et d’accès à des données hautement sensibles. En tant que tel, il faut nous laisser décider du niveau de garantie dont nous avons besoin pour nos activités, et de la nécessité d’appliquer des critères de souveraineté et d’immunité ».

    Gaia-X, le premier jalon. L’adoption des critères de labellisation de Gaia-X en avril 2022 a été une première étape importante pour aider les utilisateurs européens à choisir des services qui maintiennent les normes les plus élevées en termes de souveraineté, de protection des données, de transparence, de sécurité et de portabilité, lorsque cela est nécessaire. Et, selon les résultats d’une enquête de Bitkom, publiée en juin 2022, près de la moitié des entreprises interrogées déclarent être intéressées par l’utilisation des services Gaia-X, les trois critères les plus importants pour l’utilisation des services conformes à Gaia-X étant : la conformité et la sécurité juridique en matière de protection des données (55 %), des normes élevées pour la sécurité informatique (51 %) et plus de souveraineté et de confiance pour le transfert des données (46 %).

    Permettre aux fournisseurs de cloud de relever les défis d’un marché du cloud en hypercroissance

    Marché déséquilibré. Le marché européen du cloud devrait atteindre jusqu’à 260 milliards d’euros d’ici 2027 - ce qui est comparable au marché actuel des télécommunications - et plus de 500 milliards d’euros d’ici 2030. Il est actuellement composé d’une constellation de divers acteurs européens de petite et moyenne taille et dominé par trois sociétés basées aux États-Unis (les "hyperscalers") qui détiennent 70 % du marché européen et captent l’essentiel de sa croissance.

    Amazon, Microsoft et Google ont capté 80 % de la croissance des dépenses françaises en Cloud public d'infrastructures en 2021, les autres fournisseurs ont réalisé ensemble 23 % de croissance.

    Sans l’adoption d’un schéma qui établit le niveau d’assurance nécessaire en matière de cybersécurité et de protection des données, la seule alternative serait d’obtenir une variété de certifications complémentaires (même au niveau national) ou de profils étendus - potentiellement concurrents - correspondant au niveau de sensibilité des données.

    Contribuer à un marché du cloud plus équitable. Un système de certification unique et harmonisé, disponible dans tous les États membres de l’UE, sera donc plus facilement adopté par nous et contribuera à un marché du cloud plus équitable, pour les raisons suivantes :

    • Tous les acteurs du cloud, en particulier les plus petits (PME), ne sont pas en mesure de se conformer à une série de certifications différentes et/ou complémentaires ;
    • Un système unique limitera les coûts de certification, en particulier pour les fournisseurs et utilisateurs de cloud disposant de peu de ressources humaines et financières ;
    • Un système unique contribuera à renforcer la compétitivité en Europe, en donnant accès à tous les marchés grâce à une seule et unique certification, sans avoir à choisir entre plusieurs certifications, toutes basées sur leur propre liste de critères.

    Solidarité́ au sein de la souveraineté

    Selon l’ENISA, il existe déjà aujourd’hui plusieurs fournisseurs de cloud européens, dont certains des signataires de la lettre, qui peuvent offrir le plus haut niveau de cybersécurité. « Comme nous sommes tous convaincus de l’importance vitale de propulser tout l’écosystème européen au sommet, ces fournisseurs de cloud sont prêts à soutenir et à accompagner les utilisateurs de cloud et les petits fournisseurs de cloud pour se conformer à ces exigences. » « C’est la solidarité au sein de la souveraineté »

    Scaleway, ne croirait pas à la solidarité au sein de la souveraineté. Début décembre, l'hébergeur Internet français et acteur majeur dans la fourniture des services cloud en France, déclare que le cloud souverain n'est pas crédible et abandonne le projet GAIA-X. Un projet de développement d'une infrastructure de données compétitive, sécurisée et fiable pour l'Union européenne.

    « Nous n'avons pas de temps à perdre à jouer aux échecs... ni l’envie de prolonger le statu quo. Les premiers mois du projet GAIA-X ont été caractérisés par une importante incompréhension quant à sa portée et ses objectifs : certains l'ont décrit comme un "Airbus du cloud", d'autres ont pensé qu'il opérerait un "cloud souverain", d'autres encore parlaient d'une ''fédération d'offres de cloud'' », indique le PDG de Scaleway, Yann Léchelle, PDG de Scaleway.

    « Le 18 novembre 2021, nous avons annoncé que notre entreprise ne renouvellerait pas son adhésion au projet GAIA-X en 2022. Les objectifs de l’Association, quoique louables au départ, sont de plus en plus détournés et contrariés par un paradoxe de polarisation ayant pour conséquence de renforcer le statu quo, c’est-à-dire une concurrence déséquilibrée. Scaleway choisit de consacrer son temps, ses capitaux et son attention à améliorer son offre multicloud, un facteur clé pour une véritable réversibilité et ouverture », a déclaré Yann Léchelle.

    En octobre, le géant Français de la défense, Thales, et Google ont annoncé la création d'une nouvelle entreprise commune pour offrir un service de cloud souverain en France. « En adressant à la fois les aspects techniques et juridiques du label « cloud de confiance » du gouvernement français, cette approche illustre notre compréhension commune des enjeux et bénéfices du cloud pour les entreprises et institutions françaises, et la volonté de collaborer étroitement et concrètement, en France, pour créer des conditions favorables à l’innovation, de façon ouverte et autonome », avait déclaré Samuel Bonamigo, Vice President EMEA South, pour Google Cloud.

    Source : ENISA

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Le cloud souverain n'est pas crédible ? Scaleway abandonne GAIA-X, un projet de développement d'une infrastructure de données compétitive, sécurisée et fiable pour l'Union européenne

    Cloud souverain : Amazon choisi par la SNCF et promu par Orange, l'Etat-actionnaire ferait le jeu des américains, la SNCF a décidé de transférer 7000 serveurs et 250 applications chez AWS

    France : Thales et Google créent une coentreprise française de cloud souverain, une offre conçue en France et pour la France

  4. #84
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    Citation Envoyé par mermich Voir le message
    C'est quoi le soucis de google avec la securite?
    Les serveurs de goolge on etes hackes recemment ?
    Tu as une idée de la façon dont l’entreprise est financé? Et qui paie. Des organisations gouvernementales à 3 lettres ...

  5. #85
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  6. #86
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    Citation Envoyé par AoCannaille Voir le message
    De gaulle doit se retourner dans sa tombe... Lui qui avait lancé le plan numérique et l'entreprise Bull, qui en quelques années avait rattrapé IBM qui avait déjà 70 ans... Depuis ce n'est plus ou moins qu'une ESN spécialisée dans les super calculateurs...

    C'est vraiment dommage qu'on ai jamais réussi à reproduire l'exemple d'Airbus...
    Pour ce que j'en sais, Airbus est sous très forte influence Allemande et au service principalement du Bundestag (Cf. le SCAF), parlement qui préfère acheter du matériel US plutôt que d'investir dans les constructeurs Européens (F35, P8 Orion, Etc.).

  7. #87
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    Citation Envoyé par esthete Voir le message
    j'aime bien : Cloud Souverain français et de confiance avec..... Google
    Moi aussi !!!!!
    De gaulle doit se retourner dans sa tombe... Lui qui avait lancé le plan numérique et l'entreprise Bull, qui en quelques années avait rattrapé IBM qui avait déjà 70 ans... Depuis ce n'est plus ou moins qu'une ESN spécialisée dans les super calculateurs...
    Adieu....France

  8. #88
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    Par défaut çà continu.. les bataiiles perdues d'avance..
    Citation Envoyé par Argonautus Voir le message
    Pour ce que j'en sais, Airbus est sous très forte influence Allemande et au service principalement du Bundestag (Cf. le SCAF), parlement qui préfère acheter du matériel US plutôt que d'investir dans les constructeurs Européens (F35, P8 Orion, Etc.).
    Et il y une bataille sévère (à ce que je lis dans la presse) entre Dassault et la ou les sociétés allemandes (noms inconnus dans la presse que j'essaye de lire, 300 mots pour un d'utile) pour mener les études du SCARF "le nouvel" avion européen qui doit sortir un jour.

  9. #89
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    Par défaut Cloud souverain : la surprenante volte-face de l'Etat français en faveur de son écosystème cloud
    Cloud souverain : la surprenante volte-face de l'Etat français en faveur de son écosystème cloud,
    les Ministres ont annoncé la création d'un Comité Stratégique Sectoriel

    À l’occasion de l’inauguration d’un nouveau Datacenter par OVHcloud, Thierry Breton, commissaire européen chargé du Marché intérieur, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Souveraineté numérique, et Jean Noël Barrot, directeur général du ministre du Numérique et des Télécommunications, se sont réuni à Strasbourg le lundi 12 septembre.

    Ce fut l’occasion pour le gouvernement français de réaffirmer sa stratégie nationale pour le cloud confiance. Annoncée en mai 2021, cette stratégie aurait commencé à produire des résultats avec les cloud de confiance Bleu de Capgemini et Orange avec Microsoft, et S3NS de Thales avec Google, et un plan d’investissement de 1,8 milliard d’euros dans le cadre de France 2030, dont 667 millions d’euros de financement public. Dans ce cadre, une vingtaine de projets de développement sont déjà financés, pour un montant de 380 millions d’euros. Une stratégie que le gouvernement veut accélérer avec cinq nouvelles mesures.

    Nom : MinistreB.png
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    Le gouvernement français a déclaré que les données les plus sensibles de l'État et des entreprises du pays pourraient être stockées dans le cloud en utilisant les technologies de Google et de Microsoft si elles sont concédées à des entreprises françaises. « Certaines des données les plus sensibles de l'État français et des entreprises peuvent être stockées en toute sécurité en utilisant la technologie cloud développée par Google et Microsoft, si elle est concédée à des entreprises françaises », avait déclaré le Gouvernement français.

    Rappelons qu’à l’occasion de la conférence Criteo IA Labs qui s’était tenue à Paris le 3 octobre 2019, le ministre des Finances Bruno Le Maire avait annoncé que la France a engagé les sociétés Dassault Systemes et OVH pour élaborer des plans visant à briser la domination des entreprises américaines en matière de cloud computing. « Sur la base de ces résultats, nous voulons construire un cloud digne de confiance pour stocker les données les plus sensibles de nos entreprises », avait-il alors déclaré, ajoutant que le projet serait réalisé au niveau franco-allemand dans un premier temps et éventuellement au niveau européen.

    En début de l'année, Capgemini et Orange ont annoncé leur intention de créer une nouvelle société d'informatique dématérialisée, baptisée Bleu, afin de répondre aux exigences strictes de souveraineté de l'État français et des infrastructures critiques et de revendre des services Microsoft.

    En partenariat avec Microsoft, Bleu met à disposition de ses clients les solutions sécurisées cloud du géant Américain, en l'occurrence les suites de collaboration et de productivité Microsoft 365 ainsi que l'ensemble des services de la plateforme cloud Microsoft Azure. « Bleu fournira ses solutions aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), aux Opérateurs de Services Essentiels (OSE), à l’État français, à la fonction publique, aux hôpitaux et aux collectivités territoriales requérant la mise en place d’un cloud de confiance adapté au degré de sensibilité de leurs données et à leur charge de travail », précise le communiqué produit à cet effet.

    Microsoft a indiqué que c'était une bonne nouvelle pour la transformation numérique de la France « en toute indépendance ». « Voiture autonome, chaînes de production automatisées, robots pour les blocs opératoires : le cloud a investi tous les pans de notre économie et il est plus que jamais nécessaire d’assoir notre souveraineté technologique. En accompagnant la construction de nouveaux outils cloud au niveau français et européen, c’est toute l’industrie française que nous renforçons », explique Bruno Le Maire.

    Cependant, il faut rester prudent. « Il faut éviter que les données des Français, surtout si elles sont sensibles, se trouvent par inadvertance aux États Unis, en Chine ou attaquées par des cybercriminels », a déclaré la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. Le gouvernement compte s'appuyer sur ce label pour offrir de nouveaux services numériques. « Dès le 1er janvier 2022, grâce au cloud, nous aurons un système dématérialisé des permis de construire. Actuellement, c'est un dossier papier en 5 exemplaires. Ce ne sera plus qu'un seul dossier », a-t-elle ajouté.

    Avec ce partenariat, Capgemini et Orange ont l’intention de créer une nouvelle société, baptisée « Bleu », qui fournira un « cloud de confiance ; » conçu pour répondre aux besoins de souveraineté de l’État français, des administrations publiques et des entreprises dotées d’infrastructures critiques soumises à des exigences particulières en termes de confidentialité, de sécurité et de résilience, telles que définies par l’État français. « Bleu vise à proposer à ses clients un nouveau cloud de confiance indépendant doté d’un riche catalogue de solutions numériques et les meilleurs outils collaboratifs. Ce partenariat contribuera à accélérer la transformation numérique de la France », indique le communiqué.

    Le géant Français de la défense, Thales, et Google ont annoncé la création d'une nouvelle entreprise commune pour offrir un service de cloud souverain en France. « En adressant à la fois les aspects techniques et juridiques du label « cloud de confiance » du gouvernement français, cette approche illustre notre compréhension commune des enjeux et bénéfices du cloud pour les entreprises et institutions françaises, et la volonté de collaborer étroitement et concrètement, en France, pour créer des conditions favorables à l’innovation, de façon ouverte et autonome », a déclaré Samuel Bonamigo, Vice President EMEA South, pour Google Cloud.

    Thales annonce une nouvelle collaboration avec Google Cloud qui accélérera la capacité des entreprises à migrer en toute sécurité des données sensibles entre des infrastructures informatiques à base de clouds publics, hybrides et privés. Ensemble, les deux sociétés offriront de nouvelles fonctionnalités permettant aux équipes de sécurité des entreprises de posséder et de contrôler leurs clés de chiffrement tout en contribuant à répondre aux exigences réglementaires accrues, le tout en supportant des environnements de travail de plus en plus répartis, a indiqué l’entreprise française sur son Site officiel.

    « Innover et fournir de nouvelles capacités est essentiel pour la migration et la sécurité dans le cloud, surtout avec une telle accélération de la croissance dans ce domaine », avait déclaré Sunil Potti, vice-président et directeur général de Google Cloud Security. « Fidèles à notre mission, nous avons établi cette relation plus étroite avec Thales afin de mieux protéger les informations les plus sensibles de nos clients. Les entreprises de tous types et tailles sont confrontées à un environnement business extrêmement instable et dynamique où même les meilleures lignes de défense sont constamment mises à l'épreuve. Tout comme Thales, nous sommes conscients du panorama actuel et restons vigilants pour fournir à nos clients les solutions les plus avancées et capables de répondre aux besoins d'aujourd'hui et de demain en matière de cybersécurité. »

    La nouvelle société offrira des services de cloud aux entreprises publiques et privées locales qui répondent aux exigences françaises de « cloud de confiance » définies par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).

    « Grâce à cette collaboration unique avec Google Cloud, nous pourrons contribuer à alimenter la transformation numérique des organisations de toutes tailles et de tous secteurs qui souhaitent garder le contrôle et la souveraineté sur leurs données et celles de leurs clients. Ensemble, nous répondrons aux critères définis par le gouvernement pour un cloud de confiance, ainsi qu'aux objectifs environnementaux avec une approche durable pour l'infrastructure que nous construirons », a déclaré Marc Darmon, EVP, Responsable de la communications sécurisées et systèmes d'information chez Thales.

    Rassemblé derrière OVHCloud, le gouvernement français a démontré son soutien massif et clair à la filière française du cloud. Les Ministres ont annoncé la création du Comité Stratégique Sectoriel (CSF) provisoirement présidé par Michelle Paulin, Directrice Générale d'OVHCloud. Si le gouvernement présente ces annonces comme une réaffirmation de la stratégie cloud nationale, et revendique donc une forme de cohérence depuis l’annonce de la stratégie cloud en mai 2021, en réalité ce n’est pas le cas.

    Le virage stratégique annoncé par Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot est majeur et spectaculaire. En mai 2021, Bruno Le Maire et le secrétaire d’Etat au Numérique de l’époque, Cédric O, n’avaient pas de mot pour le secteur français du cloud, si ce n’est pour le dénigrer. Cédric O a même affirmé que l’offre des Gafam” les meilleurs services cloud » et assumé le discours selon lequel les Français ne sont pas « pas au niveau » et « ne proposent pas toutes les briques cloud indispensables à la transformation digitale des entreprises et de l’Etat ».

    Dix-huit mois plus tard, son successeur, Jean-Noël Barrot, dit exactement le contraire. ” Les acteurs français du cloud et de la data maîtrisent toutes les briques technologiques indispensables pour proposer des solutions souveraines à tous les acteurs stratégiques “, il dit. Le nouveau ministre du Numérique appelle même l’État à « compter sur eux » verser « gagner la bataille de la souveraineté numérique face aux champions américains – Amazon, Microsoft, Google – dont il dresse un portrait peu flatteur. Selon lui, la force des Américains était d’offrir "solutions globale", répondant à tous les besoins des clients sur une seule plateforme, ce qui leur a permis d’obtenir un ” domination économique qui conduit à la dépendance technologique », avec son lot de « risques extraterritoriaux pour la sécurité de nos données ».

    De son côté, le même Bruno Le Maire qui affirmait que les offres américaines peuvent être souveraines si elles sont vendues par des joint-ventures de droit français (Bleu pour Microsoft avec Orange et Capgemini, S3ns pour Google avec Thales), déclare : « Je suis opposé au principe d’extraterritorialité américaine. Je ne vois pas au nom de quoi ils pourraient saisir des données essentielles pour notre souveraineté et notre indépendance. Personne, même nos alliés, ne peut avoir le droit de saisir nos données ».

    Cependant, de plus en plus d’experts juridiques préviennent que les offres Cloud de confiance avec les Gafam seront soumises à la loi FISA extraterritoriale et que les Américains pourraient également considérer qu’elles relèvent du Cloud Act, nécessitant de créer une véritable barrière juridique à la fois coûteuse et incertaine. que le label SecNumCloud est censé valider.

    Le cloud act pour Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act est une loi américaine de 2018 clarifiant l’utilisation légale des données à l’étranger et permet aux autorités américaines de disposer des outils juridiques adéquats pour obliger les entreprises aux États-Unis de fournir les données stockées sur leurs serveurs, y compris ceux situés à l’étranger, en cas de mandat ou d’assignation en justice.

    Les résultats d’une étude commandée à un cabinet d'avocats américain par le ministère néerlandais de la justice et de la sécurité sur le Cloud Act, indique que les entités de l'UE peuvent être soumises au cloud act, même si elles sont situées en dehors des États-Unis. Elle précise même que le Cloud Act s'applique aussi quand un fournisseur de cloud européen utilise du hardware ou un logiciel américain, ce qui est le principe même des futures offres de « Cloud de confiance » Bleu (les technologies de Microsoft proposées par Orange et Capgemini) et S3ns (celles de Google avec Thales).

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur la question du « cloud de confiance » ?

    Voir aussi :

    France : Thales et Google créent une coentreprise française de cloud souverain, une offre conçue en France et pour la France

    La France choisit Google et Microsoft pour la protection des données sensibles, Bruno Le Maire, Amélie de Montchalin et Cédric O ont présenté la stratégie nationale pour le cloud

    Capgemini et Orange annoncent le projet de créer « Bleu », une société qui fournira un « Cloud de Confiance » en France

  10. #90
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    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Le gouvernement compte s'appuyer sur ce label pour offrir de nouveaux services numériques. « Dès le 1er janvier 2022, grâce au cloud, nous aurons un système dématérialisé des permis de construire. Actuellement, c'est un dossier papier en 5 exemplaires. Ce ne sera plus qu'un seul dossier », a-t-elle ajouté.
    Ça commence bien… donc dans quelques mois quelqu'un chouinera, « On a perdu les dossiers, on a détruit les sauvegardes papier, et il n'y a pas de sauvegarde numérique ».

  11. #91
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    Quelle bande de guignols...

    En dix ans ils ont du changer de feuille de route 5 fois, dépenser des centaines de millions d'euros et on en est la... C'est à dire pas loin du point de départ...

    Dix-huit mois plus tard, son successeur, Jean-Noël Barrot, dit exactement le contraire. ” Les acteurs français du cloud et de la data maîtrisent toutes les briques technologiques indispensables pour proposer des solutions souveraines à tous les acteurs stratégiques “, il dit. Le nouveau ministre du Numérique appelle même l’État à « compter sur eux » verser « gagner la bataille de la souveraineté numérique face aux champions américains – Amazon, Microsoft, Google – dont il dresse un portrait peu flatteur. Selon lui, la force des Américains était d’offrir "solutions globale", répondant à tous les besoins des clients sur une seule plateforme, ce qui leur a permis d’obtenir un ” domination économique qui conduit à la dépendance technologique », avec son lot de « risques extraterritoriaux pour la sécurité de nos données ».

    De son côté, le même Bruno Le Maire qui affirmait que les offres américaines peuvent être souveraines si elles sont vendues par des joint-ventures de droit français (Bleu pour Microsoft avec Orange et Capgemini, S3ns pour Google avec Thales), déclare : « Je suis opposé au principe d’extraterritorialité américaine. Je ne vois pas au nom de quoi ils pourraient saisir des données essentielles pour notre souveraineté et notre indépendance. Personne, même nos alliés, ne peut avoir le droit de saisir nos données ».
    Pourquoi ces corsaires du services publics, ces fossoyeurs de finance publique, retournent leurs vestes comme ça ??!!

    Petit indice : Stanislas Guérini le ministre de la fonction publique est marié avec Marie-Luce Conrard. Elle travaille chez Google. Hasard me direz vous !! Celle-ci travaille à Google Cloud France en tant que «directrice de la stratégie et des opérations, à l’exclusion du secteur public» !!!! . Celui qui voudrait dépouiller les Français de leurs souveraineté numérique ne pourrait pas mieux s'y prendre. Ils ont quand même eu la présence d'esprit de rajouter "à l'exclusion du secteur public" dans son intitulé de poste

    On a un autre ministre, JEAN-NOËL BARROT, lui à la transition numérique et souveraineté industrielle. Lui il n'a pas le droit de traiter avec UBER... , autre fleuron américain. Porque ? Sa soeur et chargé de communication pour le groupe en Europe !!! Le monde des affaires américaines et du gouvernement français est donc vraiment petit !!

    Ce n'est pas pour déplaire à notre champion national de l'activité de corsaire des services publics, Macron, qui, pris la main dans le sac pour avoir intercéder en faveur du groupe américain UBER pour truster les taxis nationaux, se défend ainsi :
    « Je l’assume à fond. […] J’ai fait venir des entreprises, j’ai aidé des entrepreneurs français, j’ai surtout aidé des jeunes, à qui on n’offrait pas d’emplois, qui venaient de quartiers difficiles », avait-il déclaré.
    En plus il faut le remercier...

    On parle de champions de l'évasion fiscale, tout ce qu'ils racontent sur ces entreprises est faux. Ils viennent, prennent l'argent sans payer de taxe, paient tout le monde au salaire minimum et basta ! En quoi cela aide la France ??!! En quoi le fait qu'UBER paye une misère ses chauffeurs auto entrepreneur et partent à l'étranger avec l'argent aide les jeunes ? Est ce que ce ne serait pas plutôt le contraire qui se produit ?!

    Depuis le début de l'année ils se sont fait prendre la main dans le sac à répétition !! Voila la raison de leurs retournement de veste, jusqu'à ce qu'ils redisent le contraire. Comme les amendes records que la commission européenne inflige aux grandes boîtes qui s'évadent fiscalement et qui sont toujours revue à la baisse une fois que les mecs se sont bien gargarisés d'avoir rétablis la justice sociale alors que ce n'est que...

    de la poudre de perlinpinpin

  12. #92
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    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Quelle bande de guignols...

    En dix ans ils ont du changer de feuille de route 5 fois, dépenser des centaines de millions d'euros et on en est la... C'est à dire pas loin du point de départ...
    ....................................

    une fois que les mecs se sont bien gargarisés d'avoir rétablis la justice sociale alors que ce n'est que...

    de la poudre de perlinpinpin

    Merci Jules !

  13. #93
    Membre éclairé Avatar de laloune
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    Le gouvernement compte s'appuyer sur ce label pour offrir de nouveaux services numériques. « Dès le 1er janvier 2022, grâce au cloud, nous aurons un système dématérialisé des permis de construire. Actuellement, c'est un dossier papier en 5 exemplaires. Ce ne sera plus qu'un seul dossier », a-t-elle ajouté.
    ce n'était pas possible avant ? je veux dire, en quoi le Cloud permet monter un tel système dématérialisé plus facilement ? (ce n'est pas une question rhétorique hein, c'est une vraie question de néophyte )

  14. #94
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    Mon avis sur le "cloud de confiance" ? Je n'ai pas confiance. Tous ces gens cités dans l'article ne font que mentir ou tordre la signification des mots. Comment peut-on parler de "souveraineté" lorsqu'on ne peut se passer de logiciels américains en guise de suite bureautique, et de routeurs chinois dont on ne connaît rien du firmware ? Comment peut-on parler de "toute indépendance" lorsqu'on dépend à 100% d'acteurs étrangers ? Et comment peut-on parler de "dématérialisé" lorsqu'il faut mettre en œuvre des milliers de matériels et d'équipements pour des réseaux, datacenters (bâtiments + serveurs) etc... ?

    Le gouvernement français parle de "technologie cloud développée par Google et Microsoft": ignorent-ils que 99% des solutions cloud proposées par ces 2 acteurs sont basées sur des logiciels libres dont le développement a commencé bien avant qu'ils ne s'y intéressent ?

    Bref, mon impression c'est qu'avec cette succession de gouvernements français et la CNIL, le pays semble être au même niveau que les pays du tiers monde en ce qui concerne la protection des données de citoyens et des entreprises du pays. Même s'il existe déjà une réglementation comme le RGDP, son application semble encore être de la pure science fiction. Quand on a des ministres qui installent TikTok sur leurs téléphones pro, il ne faut pas s'étonner de la situation désastreuse...

  15. #95
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    Andmax,

    Je suis d'accord avec toi sur la première partie de ton message.
    Mais je nuancerais quand-même pour les routeurs, si le dialogue vers l’extérieur est correctement crypté via SSL notamment, le risque est limité mais pas inexistant. Idem pour le cloud, si on utilise une infra Google mais que les données sont cryptés, le risque est limité.
    Mais bien sûr mon postulat ne tient que si les cryptages utilisés sont fiables.
    Et en sécurité il faut applique le zéro confiance, donc il faudrait éviter cette situation et avoir notre propre infra de A à Z. Quid si on se fâche avec les états-unis et qu'en sanction ils coupent tout ?

    Pour la CNIL, je suis moins d'accord. En France on a la chance d'avoir la CNIL et on est précurseur, elle existe depuis 1978. Les actions de la CNIL ne sont pas de la science fiction. La dernière sanction concerne d'ailleurs Infogreffe qui fait partie du service public : amende de 250000 €. Les plus grosses amendes concernent les GAFAS. totalenergies a écopé d'1 million d'euros en juin.

  16. #96
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    Andmax,
    Pour la CNIL, je suis moins d'accord. En France on a la chance d'avoir la CNIL et on est précurseur, elle existe depuis 1978. Les actions de la CNIL ne sont pas de la science fiction. La dernière sanction concerne d'ailleurs Infogreffe qui fait partie du service public : amende de 250000 €. Les plus grosses amendes concernent les GAFAS. totalenergies a écopé d'1 million d'euros en juin.
    C'est pas mal, le chien qui se mord la queue :'l'Administration qui s'inflige une amende, l'Etat qui s'auto-détruit, le service public qui doit payer une amende à un service publique ! Voilà un flux financier bien inutile et si je suis un fonctionnaire de ces "tribus" je rentre chez moi bien tranquillement le soir, pas comme un auto-entrepreneur qui perd son job !
    Et oui, le judiciaire s'auto-détruira comme tout corps constitué.

  17. #97
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    Citation Envoyé par AndMax Voir le message
    Mon avis sur le "cloud de confiance" ? Je n'ai pas confiance. Tous ces gens cités dans l'article ne font que mentir ou tordre la signification des mots. Comment peut-on parler de "souveraineté" lorsqu'on ne peut se passer de logiciels américains en guise de suite bureautique, et de routeurs chinois dont on ne connaît rien du firmware ? Comment peut-on parler de "toute indépendance" lorsqu'on dépend à 100% d'acteurs étrangers ? Et comment peut-on parler de "dématérialisé" lorsqu'il faut mettre en œuvre des milliers de matériels et d'équipements pour des réseaux, datacenters (bâtiments + serveurs) etc... ?

    Le gouvernement français parle de "technologie cloud développée par Google et Microsoft": ignorent-ils que 99% des solutions cloud proposées par ces 2 acteurs sont basées sur des logiciels libres dont le développement a commencé bien avant qu'ils ne s'y intéressent ?

    Bref, mon impression c'est qu'avec cette succession de gouvernements français et la CNIL, le pays semble être au même niveau que les pays du tiers monde en ce qui concerne la protection des données de citoyens et des entreprises du pays. Même s'il existe déjà une réglementation comme le RGDP, son application semble encore être de la pure science fiction.
    Quand on a des ministres qui installent TikTok sur leurs téléphones pro, il ne faut pas s'étonner de la situation désastreuse...
    Bien d'accord, il n'y a rien à dire de plus, hélas !

  18. #98
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    C'est nous !
    Un intervenant précédent a souligné le fait que les technologies des GAFAMs sont très largement basées sur l'open source.
    Effectivement, après avoir échoué à imposer à l'Europe le système de brevets anglo-saxon sur les logiciels, ce qui aurait lourdement impacté le monde du logiciel libre, ils ont tourné casaque, Microsoft en tête, et utilisent à leur profit les fruits du travail de la communauté. Reconnaissons toutefois qu'ils reversent leurs propres développements, quand ils ne peuvent échapper aux licences des logiciels originaux : Microsoft serait par exemple un des principaux acteurs de l'évolution du noyau Linux...
    Ces technologies libres sont autant de briques de base permettant de construire les offres cloud. Elles sont à la portée de l'Europe.
    Elle est belle et grande l'Europe. Il suffirait qu'il lui pousse des coucougnettes ! Par exemple en commençant par déployer des mesures qui neutralisent les effets de la loi extraterritoriale américaine...

  19. #99
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    Mon avis, on prend un loup on le met dans la bergerie et on lui dit "On te fait confiance tu n'y touche pas"

    ouarfff ouarf

    Changement à 360° et avec le même parti politique.

    C'est le même Macron qui a laissé vendre Alstom turbine aux USA.
    Et à chaque fois des français qui profitent pour toucher un gros chèques en tirant contre leur camp

  20. #100
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    outre cet acharnement stérile à tout vouloir mettre sur le cloud il y a ce besoin de le rendre sûr alors qu'il est par essence connecté de partout donc a le fondamental du truc pas sûr.

    Perso ça me fait penser à celui qui construit sur le lit de la rivière et qui cherche un super moyen technologique pour protéger sa maison de la crue. Même ici il y a toujours un commercial pour montrer à quel point c'est pratique d'avoir l'eau courante à tous les étages de la maison.

    Et après il y a la technique ; à l'instant t (et depuis 2jours) OVH n'est pas fichu de faire fonctionner ma boite mail alors des trucs pointus...

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