« Incompréhensible retrait des amendements du PCF. Pourquoi se précipiter à l’article 7 ? Le reste de la loi ne compte pas ?
Hâte de se faire battre ? », a lancé, sur le réseau social, l’ancien député des Bouches-du-Rhône, depuis Montpellier (Hérault) où il a défilé contre les retraites le jour même et où il tient meeting ce soir, au côté des députés insoumis du coin.
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Attablé dans un café proche de l’Assemblée, un député communiste qui en a vu d’autres soupire « Il faut être unitaire pour quatre… », mais, prévient Mélenchon à distance : «
Il a déjà perdu la moitié de son groupe et il précipite les verts et le PS avec nous, c’est embrassons-nous Folleville ! », rit-il à moitié, en terminant son café. Beaucoup constatent avec lui que la journée, commencée par le coup de Jérôme Guedj, se termine par un affaiblissement de la Nupes, à vingt-quatre heures de la fin des débats à l’Assemblée, prévue vendredi à minuit. Si les jeunes écologistes et socialistes avaient encore un espoir de faire changer d’avis leurs alliés vendredi, cet élu communiste enterrait l’affaire : « De toute façon, c’est plombé pour l’article 7. On ne l’étudiera pas. Personne n’y a intérêt ».
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