Une déclaration « maladroite », voire « une faute politique ». Alors qu’il est particulièrement surveillé en vue de 2027, François Ruffin a été repris de volée, y compris par des membres de la France insoumise, pour avoir déclaré qu’
il ne jugeait pas prioritaire de placer « au cœur du projet » des sujets comme la gestation pour autrui et le changement de genre.
Invité de franceinfo ce jeudi 1er juin, le député de la Somme a été interrogé sur les raisons de la défaite électorale de Podemos en Espagne, un parti proche de la France Insoumise. Un revers imputé en partie par les observateurs à des lois jugées « trop clivantes » comme celle sur le changement de genre à 16 ans sans accord parental.
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« Il faut de l’apaisement, de la stabilité, reconstruire des ponts, réparer les fractures et ne pas les creuser davantage. Dans ce cadre-là, on ne devra pas faire tout ce qui nous passe par la tête, tout ce qui est peut-être même bon en soi. Il faudra chercher les chemins qui permettent de réconcilier la société actuelle », a-t-il déclaré, glissant au passage que lui « n’est pas favorable personnellement à la GPA ».
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Je pense que ce n’est pas ça qu’on doit placer au cœur de notre projet. Il y a des choses sur lesquelles on doit pouvoir avancer, avec précaution, avec sagesse, avec tendresse, avec compréhension », ajoute-t-il. Ainsi, s’il soutient l’ouverture de la réflexion sur la fin de vie et la consultation des Français « le cœur du sujet c’est le travail, le partage des richesses, la démocratie ».
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