La philosophie des candidats de droite est tout autre. Parmi les cinq concurrents de la primaire des Républicains, aucun ne propose de hausse du smic. Ils veulent plutôt agir sur le salaire net en baissant les cotisations sociales. Valérie Pécresse promet ainsi d’augmenter les salaires de 10 % via une baisse des cotisations retraites salariales, compensée en partie par l’État. Michel Barnier et Eric Ciotti évoquent, de manière plus floue, des baisses de cotisations sociales non chiffrées. Xavier Bertrand défend dans son programme le versement par l’employeur de primes, défiscalisées mais facultatives.
Un point commun avec Emmanuel Macron. Le quinquennat actuel s’achève sans coup de pouce au smic – les revalorisations entre 2017 et 2021 ont suivi l’inflation. Toutefois l’exécutif a actionné plusieurs dispositifs pour augmenter le niveau du smic net, notamment des primes et des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, ce qui est bien différent.
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