L’affaiblissement des systèmes de santé publique a entraîné une « dégradation significative » des hôpitaux et des établissements pour personnes âgées dans les États membres, ce qui a coûté « davantage de vies » depuis le début de la pandémie, selon une étude publiée mercredi 27 janvier par le centre de recherche sur le lobbying Corporate Europe Observatory (CEO).
« Les réformes néolibérales qui ont affaibli les systèmes de santé publique ont été, en partie, le résultat de pressions politiques de l’UE », indique le rapport, qui avertit que le secteur privé espère, par le biais du lobbying, obtenir une part des fonds européens pour la relance.
Ces réformes ont engendré des « conséquences désastreuses » pour les systèmes de santé et d’assistance pendant la crise du coronavirus, un secteur qui a également subi des coupes lors de la précédente récession.
Le manque de ressources budgétaires s’est accompagné d’une réduction du personnel et du nombre de lits dans les hôpitaux, alors même que « le renforcement de leur privatisation va de pair avec la réduction des soins intensifs, moins rentables pour les entreprises ».
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