Et une affaire de fraude au sein de son parti n'arrange pas les choses. En effet, ce mercredi 23 février, le journal Libération a mené une enquête à partir du ficher des encartés chez Les Républicains pour la primaire du 4 décembre dernier. Le quotidien a révélé que
certains adhérents qui ont rejoint le parti fin 2021 étaient décédés, d'autres ont été incapables d'expliquer comment ils sont entrés au parti de droite et même un chien prénommé Douglas a été inscrit par son maître pour pouvoir voter ! Ainsi selon le média, des "manoeuvres frauduleuses" visant à gonfler le corps électoral ont été mises en place afin de conférer une légitimité à la gagnante du scrutin, à savoir Valérie Pécresse. Acculé, le parti se défend en dénonçant une "tentative de déstabilisation" et les ténors de LR ont saisi la justice contre le journal.
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Quelques secondes plus tard, Maxime Switek a rétorqué : "Selon l'enquête, on ne peut pas voir qui a voté à ce scrutin...", en évoquant notamment Ton-Tona Khul, adjoint au maire de Villepinte d'origine cambodgienne, qui affirme au quotidien avoir fait adhérer 600 personnes. Remontée, Valérie Pécresse a pris à partie le journaliste en affirmant que les votants lors de la primaire sont légitimes. "Laissez-les voter parce qu'ils sont autant Français que vous !", s'est-elle exclamée. "Je n'ai absolument rien sous-entendu là-dessus. Je pense que c'est assez déplacé de m'attaquer dessus, premièrement. Deuxièmement,
ce que dit l'enquête de Libération, c'est qu'un monsieur a fait adhérer 600 personnes", a-t-il répondu dans une ambiance électrique.
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