« En 1997, il met en évidence une faille dans le système de sécurité des cartes bancaires. En pratiquant de la rétro-ingénierie sur un terminal de paiement qu'il rachète à un commerçant, il analyse chaque étape de la procédure de paiement par carte à puce et casse la clé privée gérant l'authentification des cartes par le lecteur. Cette faille permet de créer des cartes acceptées par les terminaux, mais non liées à un compte bancaire.
Dès l'été 1998, il mandate un avocat spécialiste de droit industriel et deux experts en propriété industrielle pour tenter – sans succès – de négocier son « savoir-faire » auprès du GIE des cartes bancaires en les avertissant de la vulnérabilité découverte. Pour démontrer la faisabilité de cette technique, il effectue une démonstration publique de la vulnérabilité des cartes en retirant onze carnets de tickets de métro, assortis de dix facturettes, au moyen de dix cartes de sa fabrication à partir de distributeurs automatiques disposés dans les stations Balard et Charles Michels. Cette tentative lui vaut une perquisition, la saisie de son matériel et une mise en garde à vue.
Il est jugé le 25 février 2000, « coupable de falsification de cartes bancaires et d'introduction frauduleuse dans un système automatisé de traitement ». Et cela, malgré de nombreux soutiens envers son geste, qui a mis en évidence des failles techniques et de conception à corriger dans ces cartes bancaires. Il est condamné à 10 mois de prison avec sursis et s'est ensuite désisté de la procédure d'appel qu'il avait lui-même engagée. À l'issue de cette condamnation, il écrit un livre,
Le cerveau bleu, pour relater sa version de l'affaire, en guise d'appel « devant tous ». Pendant ce temps, le parquet a fait appel et la confirmation du jugement du TGI est établi par la cour d’appel de Paris, le 6 décembre 2000.
Licencié de l'entreprise GFI pour faute grave suite à la médiatisation de son affaire, il fonde une entreprise aux États-Unis et quelques années plus tard, revient en France où il travaille pour la société
Bearstech. »
Source Wikipedia :
Serge Humpich
[Edit]
Et décidemment, la culture américaine au sens états-unien est en perdition :
« Francis William Abagnale, Jr., né le 27 avril 1948 à Bronxville, est un ancien imposteur franco-américain reconverti consultant en sécurité.
Dans les années 1960, dès l’âge de 16 ans, il utilise des chèques falsifiés avec l'aide de Sarah L'intermy, afin de voyager aux frais de la
Pan American World Airways. Il voyage ainsi à travers 26 pays avant d'avoir atteint ses 19 ans. En seulement cinq années, il travaille sous huit identités différentes — bien qu'il ait également utilisé d'autres méthodes pour collecter les chèques — et utilise de faux chèques pour une valeur totale de 2,5 millions de dollars dans 26 pays.
Il travaille ensuite comme consultant en matière de lutte contre la fraude au sein de sa compagnie, la
Abagnale and Associates.
Son histoire inspire le film
Arrête-moi si tu peux, ainsi qu'une comédie musicale du même nom . Ces œuvres ne constituent pas à proprement parler une biographie relatant des faits authentiques mais seraient plutôt une narration fantaisiste de ses principales fraudes de jeunesse. »
Source Wikipedia :
Frank Abagnale, Jr.
Partager