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Développement 2D, 3D et Jeux Discussion :

Microsoft annonce que les ventes de consoles Xbox ont chuté de 30 % au troisième trimestre 2024


Sujet :

Développement 2D, 3D et Jeux

  1. #41
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    Le métavers pour les jeux je n'y crois pas (en VR).
    Il va falloir encore du temps avant que les casques soient pratiques et ne soient pas littéralement deux écrans que l'on colle à 1cm des yeux, avec les conséquences qui vont avec.

    Par contre effectivement pour tout ce qui n'est pas des jeux, il y a un énorme intérêt (visiter un appartement sans se déplacer, ...)
    Dernière modification par Invité ; 10/02/2022 à 11h49.

  2. #42
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    Par défaut Activision Blizzard aurait envoyé un message antisyndical avant la date limite de vote
    Activision Blizzard aurait envoyé un message antisyndical avant la date limite de vote
    « S'il vous plaît, votez non », aurait demandé la direction de l'entreprise aux travailleurs dans un e-mail

    La direction de Raven Software, la filiale d'Activision Blizzard qui développe les jeux Call of Duty, aurait tenté de convaincre ses employés de voter contre la syndicalisation. Lors d'une réunion tenue le 26 avril, la direction de l'entreprise a suggéré que la syndicalisation pourrait non seulement entraver le développement du jeu, mais également affecter les promotions et les avantages.

    Activision Blizzard se prépare pour une élection syndicale. Un groupe d'environ 28 testeurs d'assurance qualité chez Raven Software, une filiale d'Activision Blizzard, propriétaire de la très populaire franchise Call of Duty, a envoyé des bulletins de vote pour voter aux élections avant la date limite du 20 mai.

    « Enfin, pouvoir voter oui a valu la peine à tout le travail acharné que nous avons accompli au cours des cinq derniers mois. Le fait qu'Activision ait essayé si fort d'arrêter notre syndicat à chaque étape du processus montre clairement qu'un syndicat est nécessaire dans cette entreprise », a déclaré un testeur d'assurance qualité de Raven, qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat par crainte de représailles.

    Le Conseil national des relations de travail a envoyé des bulletins de vote aux testeurs d'assurance qualité qui étaient avec l'entreprise pendant la période de paie se terminant le 16 avril. Le 23 mai, le bureau de Milwaukee du NLRB comptera tous les bulletins de vote par vidéoconférence.

    Alors que le nombre de testeurs d'assurance qualité Raven est resté stable à environ 30 employés, la composition de l'équipe a changé au cours des cinq mois d'efforts de syndicalisation. Douze entrepreneurs ont été licenciés en décembre dernier. Depuis lors, Activision a embauché neuf testeurs qui ont désormais le droit de voter. Cela a conduit à une certaine bousculade de la part du syndicat potentiel pour recruter les nouvelles recrues, ont déclaré les travailleurs de Raven au Washington Post.

    Contexte

    Cette saga a commencé à la fin de l'année dernière lorsque Raven a soudainement licencié environ un tiers des testeurs QA (contrôle qualité) du groupe après des mois à promettre une meilleure rémunération. Les travailleurs d'Activision Blizzard ont décidé d’entrer en grève dans la foulée, début décembre, soutenue par le mouvement ABK Workers Alliance, qui œuvre depuis des mois pour former un syndicat. Une grève qui a pris fin en janvier, suite à des événements entourant Activision-Blizzard.

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    « En attendant la reconnaissance de notre syndicat, la grève de Raven QA est terminée. Les fonds de grève inutilisés sont stockés pour de futurs efforts de syndicalisation/grève. Nous publierons ou retweeterons toutes les mises à jour de GWU ici. Nous apprécions tout le soutien de la communauté tout au long de la grève ! »

    Plus de 30 testeurs d'assurance qualité chez Raven Software, géré par Activision Blizzard, ont officiellement demandé à la direction de reconnaître leur syndicat.

    Les 34 testeurs, pour la plupart chargés de travailler sur le jeu populaire Call of Duty: Warzone, ont reçu une majorité de signatures au sein de leur département pour former un syndicat. Les travailleurs de l'aspirant syndicat ont cité les licenciements récents, les heures supplémentaires excessives, les bas salaires, les attentes de délocalisation et les allégations de culture d'entreprise toxique au sein de leur société mère comme raisons les motivant à se syndiquer.

    Activision Blizzard a déclaré dans un communiqué qu'il « examinait attentivement la demande de reconnaissance volontaire ». Il a ajouté qu'il estimait « qu'une relation directe entre l'entreprise et les membres de son équipe offre les meilleures opportunités aux collaborateurs », mais qu'il respecterait les droits des travailleurs à adhérer à un syndicat.

    Dans un dossier déposé mercredi 19 janvier auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, la société a déclaré qu'aucun de ses employés ne faisait partie d'un syndicat et qu'à sa connaissance, il n'y avait pas de grève ou d'arrêt de travail en cours. Pourtant, plusieurs dizaines de travailleurs de l'entreprise ont été engagés dans un arrêt de travail de plusieurs semaines, qui a commencé après que la direction d'Activision Blizzard a licencié 12 sous-traitants de Raven le 3 décembre. Des membres de ce groupe ont déclaré que l'entreprise avait donné des assurances sur huit mois, promis des augmentation de salaires, de sorte que les licenciements ressemblaient à une trahison. Ils ont commencé à recueillir des signatures dans le but de se syndiquer et se sont mis en grève le 6 décembre, publiant des revendications qui comprenaient la réembauche des entrepreneurs licenciés à des postes à temps plein.

    Si elle était reconnue, la Game Workers Alliance (le nom que les testeurs QA ont trouvé pour leur syndicat en devenir) serait le premier syndicat d'une entreprise de jeux vidéo à succès. À la fin de l'année dernière, Vodeo est devenue la première entreprise de jeux vidéo nord-américaine à se syndiquer. Avec un peu plus d'une douzaine de travailleurs, le studio indépendant s'est organisé dans des conditions très différentes, mais les employés d'Activision Blizzard ont déclaré avoir appris de leur exemple dans leurs efforts.

    « Immédiatement après le travail [début décembre], nous nous sommes tous réunis, des personnes sont venues chez moi et nous nous sommes réconfortés et nous avons pleuré ensemble », a déclaré aux médias Onah Rongstad, actuellement testeur d'assurance qualité de Raven Software. « Et puis au cours des prochains jours, nous nous sommes réunis et avons dit que nous ne pouvions pas rester silencieux à ce sujet, nous ne pouvions pas laisser cela se produire, puis avons finalement décidé de faire grève. Nous avons eu un vrai rassemblement chez Raven QA [Quality Assurance] après le début de la grève début décembre, et nous serions vraiment ravis de pouvoir être syndiqués à la suite de cela ».

    Activision tente de dissuader les travailleurs de former un syndicat

    La direction de Raven a envoyé des messages aux employés et organisé des réunions sur les prochaines élections, selon les employés actuels de Raven Software. Lors d'une assemblée publique le 26 avril, les dirigeants de Raven ont suggéré que la syndicalisation pourrait entraver le développement du jeu et affecter les promotions et les avantages. Ils ont envoyé un e-mail aux employés le lendemain avec un graphique en pièce jointe indiquant « S'il vous plaît, votez non ».

    Plusieurs employés de Raven ont déclaré au Post qu'ils avaient trouvé les messages antisyndicaux de la direction décevants et inefficaces, car ils avaient quand même voté oui.

    Activision Blizzard a déclaré dans un communiqué de l'entreprise qu'elle examinerait les options juridiques.

    « Bien que nous respections le processus du NLRB, nous sommes déçus qu'une décision qui pourrait avoir un impact significatif sur l'avenir de l'ensemble de notre studio soit prise par moins de 10% de nos employés », a écrit le porte-parole d'Activision Blizzard, Rich George, dans une déclaration du 22 avril. « Nous pensons qu'une relation directe avec les membres de l'équipe est le meilleur moyen d'atteindre les objectifs individuels et d'entreprise ».

    La situation qui se déroule a attiré l'attention des législateurs. En février, la sénatrice Tammy Baldwin (Démocrate - Wisconsin) a appelé le PDG d'Activision, Bobby Kotick, à cesser toutes les initiatives antisyndicales de l'entreprise.

    Le 19 avril, le représentant Mark Pocan (Démocrate - Wisconsin) a rencontré les travailleurs de Raven lors d'un appel vidéo pour discuter de leurs efforts de syndicalisation et des problèmes de travail. Matthew Handverger, porte-parole du bureau de Pocan, a déclaré que Pocan soutenait les efforts de syndicalisation de toutes les industries et voulait s'assurer que les entreprises respectent les règles et évitent les tactiques antisyndicales.

    Fin janvier, les testeurs d'assurance qualité Raven ont déposé une pétition auprès du NLRB pour une élection syndicale après que la société mère Activision Blizzard a manqué une date limite fixée par le groupe pour reconnaître volontairement le syndicat naissant, nommé Game Workers Alliance. Quelques jours après le dépôt de la pétition, la direction de Raven a déplacé les testeurs d'assurance qualité dans différents départements du studio, affirmant que l'entreprise se dirigeait vers un « modèle de testeur intégré ».

    Activision Blizzard a contesté la pétition, arguant que tout syndicat de Raven, basé au Wisconsin, devrait englober tous les quelques 230 employés du studio, et que le modèle de test intégré prouvait que l'équipe QA était intégrée à d'autres équipes. Les avocats du travail ont déclaré que demander un plus grand groupe de vote éligible était une stratégie visant à diluer le soutien des syndicats. La décision du NLRB a rejeté cet argument, concluant que l'ensemble des testeurs d'assurance qualité constituait une unité de négociation appropriée.

    Dans les mois qui ont suivi la réorganisation du modèle de testeur intégré, les testeurs d'assurance qualité de Raven ont déclaré que leurs tâches quotidiennes étaient devenues floues et incohérentes par rapport à l'époque où le service d'assurance qualité était sa propre équipe.

    « Certains jours, nous avons plus à faire que nous ne pourrons jamais accomplir en une journée, et d'autres jours, nous attendons d'entendre ce sur quoi nous devrions travailler », a déclaré un deuxième testeur d'assurance qualité Raven, qui a parlé de la condition de l'anonymat par crainte de représailles. « Nous ne sommes plus tous sur la même page ».

    Activision a déclaré dans un communiqué que « c'est un modèle qui s'est déjà avéré efficace pour améliorer le travail d'équipe, la collaboration et notre capacité à réagir aux besoins de nos équipes. Nous sommes encore très tôt dans le processus, mais nous sommes optimistes quant aux résultats alors que nous continuons à investir dans l'avenir de Raven ».

    La société continue de faire face à de multiples plaintes et enquêtes judiciaires en cours.

    La semaine dernière, Activision Blizzard a été poursuivi par le système de retraite des employés de New York et les fonds de pension des pompiers, des enseignants et de la police. Ils exigent d'inspecter les livres et registres d'Activision pour détecter d'éventuelles violations de l'obligation fiduciaire, selon une copie de la plainte. Le service juridique de la ville de New York, qui gère le litige, a refusé de commenter.

    Source : Washington Post

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de la situation ?

  3. #43
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    Je ne vois pas en quoi les autorités anti-trust ferait quelque chose. Microsoft n'a pas le monopole du marché du jeux vidéo (il y a toujours Sony et Nintendo), ni même le monopole du "Call Of Duty" (il y a toujours Battlefield).
    Sinon, il faudrait aussi parler de Tencent ou encore de THQ qui deviennent de gros acteurs/racheteurs de studio ... ce qui appui mon point du: il n'y a pas de monopole.
    Xbox n'est pas un exemple de ce que vous appelez un vente liée. Est-ce possible de vendre sur Xbox sans donné un sous à Microsoft?

  4. #44
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    Par défaut Les employés d'Activision Blizzard remportent leur vote syndical malgré la pression de leur employeur
    Les employés d'Activision Blizzard remportent leur vote syndical malgré la pression de leur employeur,
    ce dernier estime que 19 personnes ne peuvent pas prendre une décision qui a un impact sur 350 personnes

    La Game Workers Alliance, le syndicat des travailleurs de l'assurance qualité du studio Raven Software, filiale d'Activision, a remporté son vote syndical. Les votes ont été comptés le 23 mai et le syndicat a été adopté à 19 votes sur 22 avec deux bulletins de vote contestés. L'élection fait de la Game Workers Alliance (GWA) le premier syndicat d'Activision Blizzard et seulement le deuxième syndicat officiel de l'industrie américaine du jeu vidéo.

    À la fin de l'année dernière, Raven Software, la filiale d'Activision Blizzard qui développe les jeux Call of Duty, a soudainement licencié environ un tiers des testeurs QA (contrôle qualité) du groupe après des mois à promettre une meilleure rémunération. Les travailleurs d'Activision Blizzard ont décidé d’entrer en grève dans la foulée, début décembre, soutenue par le mouvement ABK Workers Alliance, qui œuvre depuis des mois pour former un syndicat. Une grève qui a pris fin en janvier, suite à des événements entourant Activision-Blizzard.

    Plus de 30 testeurs d'assurance qualité chez Raven Software, géré par Activision Blizzard, ont officiellement demandé à la direction de reconnaître leur syndicat.

    Les 34 testeurs, pour la plupart chargés de travailler sur le jeu populaire Call of Duty: Warzone, ont reçu une majorité de signatures au sein de leur département pour former un syndicat. Les travailleurs de l'aspirant syndicat ont cité les licenciements récents, les heures supplémentaires excessives, les bas salaires, les attentes de délocalisation et les allégations de culture d'entreprise toxique au sein de leur société mère comme raisons les motivant à se syndiquer.

    Activision Blizzard a déclaré dans un communiqué qu'il « examinait attentivement la demande de reconnaissance volontaire ». Il a ajouté qu'il estimait « qu'une relation directe entre l'entreprise et les membres de son équipe offre les meilleures opportunités aux collaborateurs », mais qu'il respecterait les droits des travailleurs à adhérer à un syndicat.

    Dans un dossier déposé mercredi 19 janvier auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, la société a déclaré qu'aucun de ses employés ne faisait partie d'un syndicat et qu'à sa connaissance, il n'y avait pas de grève ou d'arrêt de travail en cours. Pourtant, plusieurs dizaines de travailleurs de l'entreprise ont été engagés dans un arrêt de travail de plusieurs semaines, qui a commencé après que la direction d'Activision Blizzard a licencié 12 sous-traitants de Raven le 3 décembre. Des membres de ce groupe ont déclaré que l'entreprise avait donné des assurances sur huit mois, promis des augmentation de salaires, de sorte que les licenciements ressemblaient à une trahison. Ils ont commencé à recueillir des signatures dans le but de se syndiquer et se sont mis en grève le 6 décembre, publiant des revendications qui comprenaient la réembauche des entrepreneurs licenciés à des postes à temps plein.

    Si elle était reconnue, la Game Workers Alliance (le nom que les testeurs QA ont trouvé pour leur syndicat en devenir) serait le premier syndicat d'une entreprise de jeux vidéo à succès. À la fin de l'année dernière, Vodeo est devenue la première entreprise de jeux vidéo nord-américaine à se syndiquer. Avec un peu plus d'une douzaine de travailleurs, le studio indépendant s'est organisé dans des conditions très différentes, mais les employés d'Activision Blizzard ont déclaré avoir appris de leur exemple dans leurs efforts.

    « Immédiatement après le travail [début décembre], nous nous sommes tous réunis, des personnes sont venues chez moi et nous nous sommes réconfortés et nous avons pleuré ensemble », a déclaré aux médias Onah Rongstad, actuellement testeur d'assurance qualité de Raven Software. « Et puis au cours des prochains jours, nous nous sommes réunis et avons dit que nous ne pouvions pas rester silencieux à ce sujet, nous ne pouvions pas laisser cela se produire, puis avons finalement décidé de faire grève. Nous avons eu un vrai rassemblement chez Raven QA [Quality Assurance] après le début de la grève début décembre, et nous serions vraiment ravis de pouvoir être syndiqués à la suite de cela ».

    Activision a tenté de dissuader les travailleurs de former un syndicat

    La direction de Raven a envoyé des messages aux employés et organisé des réunions sur les prochaines élections, selon les employés actuels de Raven Software. Lors d'une assemblée publique le 26 avril, les dirigeants de Raven ont suggéré que la syndicalisation pourrait entraver le développement du jeu et affecter les promotions et les avantages. Ils ont envoyé un e-mail aux employés le lendemain avec un graphique en pièce jointe indiquant « S'il vous plaît, votez non ».

    Plusieurs employés de Raven ont déclaré au Post qu'ils avaient trouvé les messages antisyndicaux de la direction décevants et inefficaces, car ils avaient quand même voté oui.

    Activision Blizzard a déclaré dans un communiqué de l'entreprise qu'elle examinerait les options juridiques.

    « Bien que nous respections le processus du NLRB, nous sommes déçus qu'une décision qui pourrait avoir un impact significatif sur l'avenir de l'ensemble de notre studio soit prise par moins de 10% de nos employés », a écrit le porte-parole d'Activision Blizzard, Rich George, dans une déclaration du 22 avril. « Nous pensons qu'une relation directe avec les membres de l'équipe est le meilleur moyen d'atteindre les objectifs individuels et d'entreprise ».

    La situation qui se déroule a attiré l'attention des législateurs. En février, la sénatrice Tammy Baldwin (Démocrate - Wisconsin) a appelé le PDG d'Activision, Bobby Kotick, à cesser toutes les initiatives antisyndicales de l'entreprise.

    Le 19 avril, le représentant Mark Pocan (Démocrate - Wisconsin) a rencontré les travailleurs de Raven lors d'un appel vidéo pour discuter de leurs efforts de syndicalisation et des problèmes de travail. Matthew Handverger, porte-parole du bureau de Pocan, a déclaré que Pocan soutenait les efforts de syndicalisation de toutes les industries et voulait s'assurer que les entreprises respectent les règles et évitent les tactiques antisyndicales.

    Fin janvier, les testeurs d'assurance qualité Raven ont déposé une pétition auprès du NLRB pour une élection syndicale après que la société mère Activision Blizzard a manqué une date limite fixée par le groupe pour reconnaître volontairement le syndicat naissant, nommé Game Workers Alliance. Quelques jours après le dépôt de la pétition, la direction de Raven a déplacé les testeurs d'assurance qualité dans différents départements du studio, affirmant que l'entreprise se dirigeait vers un « modèle de testeur intégré ».

    Activision Blizzard a contesté la pétition, arguant que tout syndicat de Raven, basé au Wisconsin, devrait englober tous les quelques 230 employés du studio, et que le modèle de test intégré prouvait que l'équipe QA était intégrée à d'autres équipes. Les avocats du travail ont déclaré que demander un plus grand groupe de vote éligible était une stratégie visant à diluer le soutien des syndicats. La décision du NLRB a rejeté cet argument, concluant que l'ensemble des testeurs d'assurance qualité constituait une unité de négociation appropriée.

    Dans les mois qui ont suivi la réorganisation du modèle de testeur intégré, les testeurs d'assurance qualité de Raven ont déclaré que leurs tâches quotidiennes étaient devenues floues et incohérentes par rapport à l'époque où le service d'assurance qualité était sa propre équipe.

    « Certains jours, nous avons plus à faire que nous ne pourrons jamais accomplir en une journée, et d'autres jours, nous attendons d'entendre ce sur quoi nous devrions travailler », a déclaré un deuxième testeur d'assurance qualité Raven, qui a parlé de la condition de l'anonymat par crainte de représailles. « Nous ne sommes plus tous sur la même page ».

    Activision a déclaré dans un communiqué que « c'est un modèle qui s'est déjà avéré efficace pour améliorer le travail d'équipe, la collaboration et notre capacité à réagir aux besoins de nos équipes. Nous sommes encore très tôt dans le processus, mais nous sommes optimistes quant aux résultats alors que nous continuons à investir dans l'avenir de Raven ».

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    Malgré la pression, les travailleurs ont voté pour se syndiquer

    Les employés du département d'assurance qualité de Raven Software à Middleton, Wisconsin, ont voté 19 contre 3 pour rejoindre les Communications Workers of America (CWA), selon un décompte des responsables du National Labor Relation Board (NLRB) des États-Unis lundi.

    Le syndicat doit encore négocier et parvenir à un accord sur un contrat avec Activision. Le vote n'aura pas à être re-certifié si Microsoft parvient à faire l'acquisition d'Activision, selon la CWA.

    Le Wisconsin est un État du droit au travail, ce qui signifie que tout travailleur peut choisir de ne pas être membre d'un syndicat.

    Les employés s'expriment chez Activision suite à de multiples accusations de harcèlement sexuel et d'inconduite. Ils sont sortis pour protester contre la réponse de l'entreprise aux allégations et aux licenciements de testeurs d'assurance qualité. Les employés ont fait circuler une pétition demandant la destitution du directeur général Bobby Kotick.

    Sur le marché au sens large, les travailleurs s'expriment également de plus en plus et s'activent en faveur d'une meilleure rémunération et de meilleures conditions de travail.

    « Les employés de ce secteur ont tendance à être surmenés et sous-payés et traités comme des outils jetables, ce qui va probablement à l'encontre de l'image publique que les gens ont des travailleurs de la technologie », a déclaré John Logan, professeur d'études sur le travail et l'emploi à l'Université d'État de San Francisco, ajoutant que de nombreux pense que la seule façon de se faire respecter est de se syndiquer.

    En décembre, Vodeo est devenu le premier studio de jeux vidéo en Amérique du Nord dont les travailleurs ont obtenu une représentation syndicale. Les employés d'un entrepôt Amazon à Staten Island, New York, ont récemment voté pour se syndiquer et les travailleurs d'un magasin Apple à Atlanta ont déposé une pétition pour une élection syndicale. Les travailleurs de plus de 58 cafés Starbucks aux États-Unis ont choisi de rejoindre Workers United, tandis qu'au moins quatre magasins ont voté contre le syndicat, sur plus de 262 environ qui ont cherché à organiser des élections depuis août dernier.

    « Il y a certainement une énorme quantité d'énergie et d'optimisme, en particulier parmi les jeunes travailleurs en ce moment », a déclaré Logan.

    Dans le Wisconsin, les organisateurs ont appelé à un environnement de travail plus sain avec des délais de développement réalistes, une rémunération appropriée et des opportunités de développement de carrière dans une industrie où l'assurance qualité est sous-évaluée, selon le compte Twitter officiel des organisateurs. Le nombre de bulletins de vote reçus était de 24 sur 28 électeurs éligibles. Il y a eu deux bulletins contestés, ce qui n'est pas suffisant pour changer le résultat du vote.

    « D'autres travailleurs de l'industrie du jeu vidéo seront ravis et inspirés par le succès des travailleurs de Raven Software à former leur syndicat. Nous exhortons Activision à respecter leur décision et à s'engager à négocier un contrat équitable », a déclaré la directrice des communications de CWA, Beth Allen, dans une déclaration avant le vote.

    Jessica Taylor, porte-parole d'Activision Blizzard, a déclaré : « Nous respectons et croyons au droit de tous les employés de décider de soutenir ou de voter pour un syndicat ou non. Nous pensons qu'une décision importante qui aura un impact sur l'ensemble du studio Raven Software, qui compte environ 350 personnes, ne devrait pas être prise par 19 employés de Raven ».

    Dans une déclaration, la Game Workers Alliance a indiqué : « Notre plus grand espoir est que notre syndicat serve d'inspiration au mouvement croissant de travailleurs qui s'organisent dans les studios de jeux vidéo pour créer de meilleurs jeux et construire des lieux de travail qui reflètent nos valeurs et nous responsabilisent tous. Nous sommes impatients de travailler avec la direction pour façonner positivement nos conditions de travail et l'avenir d'Activision Blizzard grâce à un contrat syndical solide ».

    Source : Game Workers Alliance

    Voir aussi

    Le président d'Activision Blizzard, J. Allen Brack, est démis de ses fonctions, près une plainte pour harcèlement sexuel
    Activision Blizzard critiqué pour un bonus de 200 millions de dollars accordé à son PDG, alors que l'entreprise a annoncé le licenciement des dizaines d'employés
    Une enquête révèle comment Activision Blizzard a placé des milliards de dollars de bénéfices dans les paradis fiscaux
    Activision Blizzard supprime 800 emplois en 2019 malgré un chiffre d'affaires record en 2018 pour se consacrer au développement de ses franchises

  5. #45
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    Par défaut Microsoft conclut un accord pour respecter le droit des employés d'Activision Blizzard à se syndiquer
    Microsoft conclut un accord pour respecter le droit des employés d'Activision Blizzard à se syndiquer,
    une fois qu'il aura clôturé le rachat

    Microsoft et le syndicat des médias Communications Workers of America ont déclaré lundi qu'ils avaient convenu d'un pacte de neutralité du travail. La décision affecterait spécifiquement les travailleurs d'Activision Blizzard, qui ont consulté le CWA pour organiser un syndicat une fois l'acquisition de la société de jeux vidéo par Microsoft terminée.

    Le nouvel accord de travail entrerait en vigueur pour les employés d'Activision Blizzard 60 jours après la finalisation de l'accord. L'accord devrait être conclu d'ici juin de l'année prochaine.

    « Nous respectons le droit de nos employés à prendre eux-mêmes des décisions éclairées », a déclaré le président des affaires juridiques de Microsoft, Brad Smith. « Cela veut dire que nous n'essayons pas de mettre le pouce sur la balance pour les influencer ou faire pression. Nous donnons aux gens la possibilité d'exercer leur droit de choisir en votant. Ce sont des décisions plus respectueuses de chacun, plus amicales qui évitent les interruptions d'activité ».


    Microsoft sera aux prises avec de nombreux problèmes chez Activision, notamment des poursuites judiciaires relatives à des injustices en matière de travail, des allégations de harcèlement sexuel et des allégations de lieu de travail toxique. Les employés de Raven Software, la filiale d'Activision qui développe de la populaire série de jeux Call of Duty, a récemment voté pour la création d'un syndicat, avec lequel Activision a entamé des négociations il y a quelques jours seulement.

    Fin mai, les employés du département d'assurance qualité de Raven Software à Middleton, Wisconsin, ont voté 19 contre 3 pour rejoindre les Communications Workers of America (CWA), selon un décompte des responsables du National Labor Relation Board (NLRB) des États-Unis.

    Une décision des employés chez Activision qui est survenue suite à de multiples accusations de harcèlement sexuel et d'inconduite. Ils sont sortis pour protester contre la réponse de l'entreprise aux allégations et aux licenciements de testeurs d'assurance qualité. Pour mémoire, à la fin de l'année dernière, Raven Software, la filiale d'Activision Blizzard qui développe les jeux Call of Duty, a soudainement licencié environ un tiers des testeurs QA (contrôle qualité) du groupe après des mois à promettre une meilleure rémunération. Les employés ont fait circuler une pétition demandant la destitution du directeur général Bobby Kotick.

    La grande enseigne du jeu vidéo a fait l'objet d'un examen minutieux pour avoir empêché les employés de se syndiquer dans le passé. En mai, le Conseil national des relations de travail a déclaré qu'Activision Blizzard avait violé la loi nationale sur les relations de travail en interférant avec les efforts de syndicalisation des employés après que l'entreprise aurait menacé le personnel et établi une politique de médias sociaux qui enfreignait les droits d'action collective de ses travailleurs.

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    Microsoft et Communication Workers of America (CWA), qui représente les employés de Raven Software, ont publié une déclaration commune indiquant que l'accord est un coup de pouce qui « bénéficiera à Microsoft et à ses employés, et créera des opportunités d'innovation dans le secteur des jeux ».

    L'accord de neutralité du travail devrait entrer en vigueur 60 jours après la clôture de l'acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft et affectera tous les employés, pas seulement ceux de Raven Software. La déclaration de CWA/Microsoft la décrit comme étant basée sur cinq dispositions, qui, selon le président de CWA, Chris Shelton, sont contraignantes :
    • Microsoft est tenu d'adopter une approche neutre lorsque les employés d'Activision Blizzard expriment leur intérêt à former un syndicat
    • Les employés d'AB doivent être autorisés à communiquer facilement avec d'autres employés et représentants syndicaux au sujet de l'adhésion « d'une manière qui encourage le partage d'informations et évite les interruptions d'activité »
    • Les employés d'AB recevront la technologie nécessaire pour rationaliser la décision d'adhérer ou non à un syndicat
    • La décision d'une personne d'adhérer au syndicat restera confidentielle
    • Les désaccords entre la CWA et Microsoft obligent les deux à résoudre rapidement les différends ou à recourir à un arbitrage accéléré si les deux ne peuvent pas s'entendre

    Brad Smith, président des affaires juridiques de Microsoft, a déclaré que l'accord reflète un ensemble de principes d'organisation du travail que Microsoft s'est fixés début juin. « Nous apprécions la collaboration de CWA dans la conclusion de cet accord, et nous considérons le partenariat d'aujourd'hui comme une avenue pour innover et grandir ensemble », a déclaré Smith.

    « Cet accord offre aux travailleurs d'Activision Blizzard une voie pour exercer leurs droits démocratiques de se syndiquer et de négocier collectivement après la clôture de l'acquisition de Microsoft et établit un cadre de grande qualité pour les employeurs de l'industrie des jeux », a déclaré le président de CWA, Chris Shelton. « Les engagements contraignants de Microsoft donneront aux employés une place à la table et garantiront que l'acquisition d'Activision Blizzard profite aux travailleurs de l'entreprise et au marché du travail du jeu vidéo au sens large. L'accord répond aux préoccupations antérieures de CWA concernant l'acquisition et, par conséquent, nous soutenons son approbation et nous nous réjouissons de travailler en collaboration avec Microsoft après la clôture de cet accord ».

    Activision Blizzard a été poursuivi par l'État de Californie l'année dernière pour avoir encouragé une culture de « fraternité » qui a conduit à la discrimination sexuelle et raciale, à un salaire médiocre pour les femmes et plus encore.

    Microsoft a annoncé son intention d'acheter Activision Blizzard en janvier pour 68,7 milliards de dollars, et bien qu'il n'ait pas directement abordé les problèmes d'Activision, le PDG de Microsoft Gaming, Phil Spencer, a déclaré à l'époque que Microsoft était « impatient d'étendre notre culture d'inclusion proactive au d'excellentes équipes à travers Activision Blizzard ».

    Microsoft lui-même n'est pas sans histoire de problèmes de travail similaires : une série de courriels divulgués en 2019 a décrit Redmond comme ayant une culture similaire, et le départ du conseil d'administration du fondateur Bill Gates en 2020 a également été frappé par des rumeurs selon lesquelles il aurait abandonné sa position suite à une affaire romantique « inappropriée » avec une employée de Microsoft.

    Une position déjà affirmée

    Plus tôt ce mois-ci, Microsoft avait déjà assuré, par le biais de Brad Smith, qu'il n'allait pas s'opposer aux efforts de syndicalisation de ses employés. Brad Smith a notamment indiqué ce qui suit :

    Deux éléments guident notre réflexion.

    Tout d'abord, bien que les relations avec les organisations syndicales ne soient pas nouvelles pour Microsoft, nous savons que nous avons beaucoup à apprendre. De nombreuses autres industries ont beaucoup plus d'expérience et de connaissances que nous. Au cours des derniers mois, nous avons discuté et travaillé dur pour apprendre d'éminents dirigeants syndicaux, commerciaux et universitaires. Nous nous sommes appuyés sur les expériences de collaboration de notre entreprise avec des comités d'entreprise et des syndicats dans d'autres pays, ce que j'ai appris sur moi-même dans les années 1990 lorsque j'étais responsable de nos affaires juridiques et d'entreprise européennes. Mais surtout, nous reconnaissons que nous avons beaucoup plus d'apprentissages devant nous que derrière nous.

    Deuxièmement, nous reconnaissons que la bonne approche pour Microsoft peut être différente de ce qui fonctionnera le mieux pour les autres. Chaque industrie et chaque entreprise est unique. Nous abordons ces questions avec une profonde appréciation du rôle vital et innovant que jouent nos employés dans le développement et l'adoption de nouvelles technologies. Cela dépend d'une culture d'entreprise commune qui est ancrée dans un état d'esprit de croissance axé sur l'écoute, l'apprentissage et l'évolution de nos approches ensemble, en particulier sur les questions importantes dans un monde en évolution rapide.

    Compte tenu de ces facteurs, nous pensons que les parties prenantes de Microsoft seront mieux servies par une approche ouverte et constructive basée sur les quatre principes suivants :
    1. Nous croyons en l'importance d'écouter les préoccupations de nos employés. Nos dirigeants ont une politique de porte ouverte et nous investissons dans des systèmes d'écoute et des groupes de ressources pour les employés qui nous aident constamment à mieux comprendre à la fois ce qui fonctionne et ce que nous devons améliorer. Mais nous reconnaissons qu'il peut arriver que certains employés de certains pays souhaitent former ou adhérer à un syndicat.
    2. Nous reconnaissons que les employés ont le droit légal de choisir de former ou d'adhérer à un syndicat. Nous respectons ce droit et ne pensons pas que nos employés ou les autres parties prenantes de l'entreprise bénéficient d'une résistance aux efforts légaux des employés pour participer à des activités protégées, y compris la formation ou l'adhésion à un syndicat.
    3. Nous nous engageons à adopter des approches créatives et collaboratives avec les syndicats lorsque les employés souhaitent exercer leurs droits et que Microsoft se voit présenter une proposition spécifique de syndicalisation. Dans de nombreux cas, les propositions de syndicalisation des employés peuvent offrir à Microsoft la possibilité de travailler avec un syndicat existant sur des processus convenus permettant aux employés d'exercer leurs droits par le biais d'un accord privé. Nous nous engageons à adopter des approches collaboratives qui rendront plus simple, plutôt que plus difficile, pour nos employés de prendre des décisions éclairées et d'exercer leur droit légal de choisir de former ou d'adhérer à un syndicat.
    4. Forts de nos expériences professionnelles mondiales, nous nous engageons à maintenir une relation étroite et un partenariat partagé avec tous nos employés, y compris ceux représentés par un syndicat. Depuis plusieurs décennies, Microsoft collabore étroitement avec des comités d'entreprise à travers l'Europe, ainsi qu'avec plusieurs syndicats dans le monde. Nous reconnaissons que le leadership et le succès continus de Microsoft exigeront que nous continuions à apprendre et à nous adapter à un environnement changeant pour les relations de travail dans les années à venir.

    Nous reconnaissons qu'il s'agit d'un voyage et que nous devrons continuer à apprendre et à changer à mesure que les attentes et les opinions des employés changent avec le monde qui nous entoure. Et nous reconnaissons que les employeurs et les employés ne seront pas toujours d'accord sur tous les sujets – et ce n'est pas grave.

    Un dénouement qui pourrait en inspirer d'autres

    En décembre, Vodeo est devenu le premier studio de jeux vidéo en Amérique du Nord dont les travailleurs ont obtenu une représentation syndicale. Les employés d'un entrepôt Amazon à Staten Island, New York, ont récemment voté pour se syndiquer et les travailleurs d'un magasin Apple à Atlanta ont déposé une pétition pour une élection syndicale. Les travailleurs de plus de 58 cafés Starbucks aux États-Unis ont choisi de rejoindre Workers United, tandis qu'au moins quatre magasins ont voté contre le syndicat, sur plus de 262 environ qui ont cherché à organiser des élections depuis août dernier.

    « Il y a certainement une énorme quantité d'énergie et d'optimisme, en particulier parmi les jeunes travailleurs en ce moment », a déclaré Logan.

    Dans le Wisconsin, les organisateurs ont appelé à un environnement de travail plus sain avec des délais de développement réalistes, une rémunération appropriée et des opportunités de développement de carrière dans une industrie où l'assurance qualité est sous-évaluée, selon le compte Twitter officiel des organisateurs. Le nombre de bulletins de vote reçus était de 24 sur 28 électeurs éligibles. Il y a eu deux bulletins contestés, ce qui n'est pas suffisant pour changer le résultat du vote.

    « D'autres travailleurs de l'industrie du jeu vidéo seront ravis et inspirés par le succès des travailleurs de Raven Software à former leur syndicat. Nous exhortons Activision à respecter leur décision et à s'engager à négocier un contrat équitable », a déclaré la directrice des communications de CWA, Beth Allen, dans une déclaration avant le vote.

    Source : communiqué de Microsoft et du CWA

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Le président d'Activision Blizzard, J. Allen Brack, est démis de ses fonctions, près une plainte pour harcèlement sexuel
    Activision Blizzard critiqué pour un bonus de 200 millions de dollars accordé à son PDG, alors que l'entreprise a annoncé le licenciement des dizaines d'employés
    Une enquête révèle comment Activision Blizzard a placé des milliards de dollars de bénéfices dans les paradis fiscaux
    Activision Blizzard supprime 800 emplois en 2019 malgré un chiffre d'affaires record en 2018 pour se consacrer au développement de ses franchises

  6. #46
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    Par défaut Le Royaume-Uni conteste l'accord Microsoft/Activision de 69 milliards de dollars
    Le Royaume-Uni conteste l'accord Microsoft/Activision de 69 milliards de dollars,
    invoquant le préjudice potentiel pour les joueurs

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) craint que l'achat prévu d'Activision Blizzard par Microsoft ne réduise sensiblement la concurrence dans le domaine des consoles de jeux, des services d'abonnement multi-jeux et des services de jeux en cloud (streaming de jeux). L’annonce publiée par la CMA fait état de préoccupations concernant « la concurrence dans les consoles de jeux, les services d'abonnement multi-jeux et les services de jeux dans le cloud (streaming de jeux) ».

    Microsoft est l'une des trois grandes entreprises, avec Sony et Nintendo, qui ont dominé le marché des consoles de jeux au cours des 20 dernières années, avec des entrées limitées de nouveaux rivaux. Activision Blizzard possède certaines des franchises de jeux les plus vendues et les plus reconnaissables au monde, telles que Call of Duty et World of Warcraft.

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    Microsoft va acquérir Activision Blizzard au prix de 95 dollars par action, dans le cadre d'une opération entièrement en numéraire d'une valeur de 68,7 milliards de dollars, incluant la trésorerie nette d'Activision Blizzard. À la clôture de l'opération, Microsoft deviendra la troisième société de jeux vidéo au monde en termes de chiffre d'affaires, derrière Tencent et Sony.

    La CMA a également reçu des éléments de preuve concernant l'impact potentiel de la combinaison d'Activision Blizzard avec l'écosystème plus large de Microsoft. Microsoft dispose déjà d'une console de jeu de premier plan (Xbox), d'une plateforme de cloud computing de premier plan (Azure) et du premier système d'exploitation pour PC (Windows OS), autant d'éléments qui pourraient être importants pour sa réussite dans le domaine des jeux en cloud.

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés craint que Microsoft ne tire parti des jeux d'Activision Blizzard et de la puissance de Microsoft dans le domaine des consoles, du cloud computing et des systèmes d'exploitation pour PC pour nuire à la concurrence sur le marché naissant des services de cloud gaming. La CMA estime que ces préoccupations justifient une enquête approfondie de phase 2. Microsoft et Activision Blizzard ont maintenant 5 jours ouvrables pour soumettre des propositions visant à répondre aux préoccupations de la CMA. Si aucune proposition appropriée n'est soumise, l'opération fera l'objet d'une enquête de phase 2.

    Les enquêtes de phase 2 permettent à un groupe d'experts indépendants d'examiner de manière plus approfondie les risques identifiés lors de la phase 1. « À la suite de notre enquête de phase 1, nous sommes préoccupés par le fait que Microsoft pourrait utiliser son contrôle sur des jeux populaires comme Call of Duty et World of Warcraft après la fusion pour nuire à ses rivaux, y compris ses rivaux récents et futurs dans les services d'abonnement multi-jeux et le cloud gaming », a déclaré Sorcha O'Carroll, directrice principale des fusions à la CMA.

    « Si nos préoccupations actuelles ne sont pas prises en compte, nous prévoyons d'examiner cet accord dans le cadre d'une enquête approfondie de phase 2 afin de parvenir à une décision qui serve les intérêts des joueurs et des entreprises britanniques », poursuit-elle. Lors de la phase 2, la CMA nomme un groupe indépendant chargé d'examiner l'opération de manière plus approfondie et d'évaluer s'il est plus probable qu'improbable qu'une diminution substantielle de la concurrence se produise à la suite de la fusion ; un seuil plus élevé que celui de la phase 1.

    Elle s'appuie généralement sur les travaux et les éléments de preuve de la phase 1, en faisant davantage appel à des tiers par le biais de demandes d'informations et en utilisant ses pouvoirs statutaires pour recueillir des documents internes. Lors de la phase 2, la CMA procédera également à un examen plus approfondi des documents internes des parties à la concentration qui montrent comment elles envisagent la concurrence et le marché.

    Dans une autre affaire très médiatisée,la CMA a lancé une enquête de phase 2 sur un projet d'accord entre Nvidia et Arm. Les entreprises ont ensuite abandonné le projet de fusion. Dans cette affaire, la CMA avait estimé que les suggestions n'entraîneraient que « des risques considérables de spécification, de contournement, de surveillance et d'application », et n'atténueraient aucun de ses préoccupations.

    « Nous craignons que Nvidia contrôlant Arm ne crée de réels problèmes pour les concurrents de Nvidia en limitant leur accès aux technologies clefs et, en fin de compte, en étouffant l'innovation sur un certain nombre de marchés importants et en croissance. Cela pourrait finir par priver les consommateurs de nouveaux produits, ou de voir les prix augmenter », avait déclaré Andrea Coscelli, patron de la CMA.

    Microsoft est une entreprise technologique mondiale qui offre une large gamme de produits et de services et dont le chiffre d'affaires mondial a atteint près de 125 milliards de livres sterling l'année dernière. Depuis 2001, elle a vendu plusieurs générations de consoles de jeu Xbox. Les joueurs téléchargent généralement des copies numériques des jeux auxquels ils veulent jouer sur la Xbox à partir du Xbox Store de Microsoft.

    Microsoft propose également un service d'abonnement multi-jeux, Xbox Game Pass, où les joueurs paient un abonnement mensuel pour avoir accès à une bibliothèque de jeux. Activision Blizzard est un développeur et un éditeur de jeux dont le chiffre d'affaires mondial a atteint 6,3 milliards de livres sterling l'année dernière. Elle développe des contenus de jeux populaires pour les consoles, les PC et les mobiles, notamment des titres tels que Call of Duty, World of Warcraft et Candy Crush.

    En vertu de la loi sur les entreprises de 2002, la CMA a le devoir de faire un renvoi à la phase 2 si elle estime qu'il est ou peut être le cas qu'une situation de fusion pertinente a été créée, ou que des arrangements sont en cours ou envisagés qui, s'ils sont mis en œuvre, aboutiront à la création d'une situation de fusion pertinente ; et que la création de cette situation a entraîné, ou peut-être attendu, une diminution substantielle de la concurrence avec un ou plusieurs marchés au Royaume-Uni pour des biens ou des services.

    Face aux inquiétudes concernant la disponibilité des jeux d'Activision sur les plates-formes autres que la Xbox, Microsoft a déclaré en février qu'elle s'était « engagée envers Sony » à ce que « Call of Duty et d'autres titres populaires d'Activision » soient « disponibles sur PlayStation au-delà de l'accord existant et à l'avenir ». En mars, quatre sénateurs américains ont exhorté la Federal Trade Commission à examiner de près la fusion Microsoft/Activision.

    « Si nos préoccupations actuelles ne sont pas prises en compte, nous prévoyons d'explorer cette opération dans le cadre d'une enquête approfondie de phase 2 afin de parvenir à une décision qui serve les intérêts des joueurs et des entreprises britanniques », a déclaré Sorcha O'Carroll, directrice principale des fusions de la CMA.
    Microsoft avait déjà conclu l'achat de ZeniMax, la société mère de Bethesda, pour 7,5 milliards de dollars en mars 2021. En novembre, le PDG de Microsoft Gaming, Phil Spencer, a confirmé dans une interview que le jeu Elder Scrolls VI de Bethesda ne sera disponible que sur les consoles Xbox et le PC.

    Microsoft est une entreprise technologique mondiale qui offre une large gamme de produits et de services et dont le chiffre d'affaires mondial a atteint près de 125 milliards de livres sterling l'année dernière. Depuis 2001, elle a vendu plusieurs générations de consoles de jeu Xbox. Les joueurs téléchargent généralement des copies numériques des jeux auxquels ils veulent jouer sur la Xbox à partir du Xbox Store de Microsoft. Microsoft propose également un service d'abonnement multi-jeux, Xbox Game Pass, où les joueurs paient un abonnement mensuel pour avoir accès à une bibliothèque de jeux.

    Activision Blizzard est un développeur et un éditeur de jeux dont le chiffre d'affaires mondial a atteint 6,3 milliards de livres sterling l'année dernière. Elle développe des contenus de jeux populaires pour les consoles, les PC et les mobiles, notamment des titres tels que Call of Duty, World of Warcraft et Candy Crush.

    Source : CMA

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur l'accord Microsoft/Activision de 69 milliards de dollars ?

    Selon vous, la CMA a-t-elle des raisons de contester cet accord ?

    Quel pourrait être selon vous les implications de cet accord ?

    Voir aussi :

    L'UE se prépare à lancer une enquête officielle sur le rachat d'Arm par Nvidia, l'Autorité britannique CMA a estimé que cette fusion pourrait donner à Nvidia la capacité de nuire à ses concurrents

    Proposition d'acquisition d'Arm par Nvidia : l'Autorité de la concurrence britannique demande une enquête approfondie, car cette fusion pourrait donner à Nvidia la capacité de nuire à ses concurrents

    NVIDIA amorce le rachat d'Arm Holdings auprès de Softbank pour 40 milliards de dollars. L'opération devrait s'achever d'ici mars 2022, sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires

  7. #47
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    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Le Royaume-Uni conteste l'accord Microsoft/Activision de 69 milliards de dollars, invoquant le préjudice potentiel pour les joueurs.
    C'est trop tard pour se réveiller maintenant, il fallait le faire il y a des années déjà, lorsque King & Activision avaient acquis Blizzard.
    Les législateurs ne semblent pas réellement réaliser les impacts d'une fusion dans le domaine du jeu vidéo, visiblement, au grand dam des principaux concernés.

    Pour l'instant, ils devraient plancher sur un moyen s'assainir la monétisation des jeux mobiles; quitte à taper sur les doigts de Blizzard, autant le faire sur des sujets d'actualité. La définition et/ou l'interdiction des pratiques insidieuses me parait être la priorité pour le consommateur.

    Reste à savoir si la législation protège les individus, ou la valeur qu'ils créent... J'ai ma petite idée, mais pour rappel:
    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    [...] invoquant le préjudice potentiel pour les joueurs.
    ... Ce serait cocasse, non ?

  8. #48
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    Blizzard n'a absolument rien inventer sur les méthodes utilisés pour traire les joueurs de Diablo Immortal.

    Ces méthode existent déjà depuis une bonne dizaines d'années, MMO coréen par exemple.

    En revanche avec leur talent pour faire des trucs avec un public très large, ça touche beaucoup plus de monde, et donc ça rapporte beaucoup plus.

  9. #49
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    Citation Envoyé par walfrat Voir le message
    Blizzard n'a absolument rien inventer sur les méthodes utilisés pour traire les joueurs de Diablo Immortal.
    Ces méthode existent déjà depuis une bonne dizaines d'années, MMO coréen par exemple.
    Je n'attribue pas à Blizzard la créativité pour avoir inventé ces pratiques, mais leur culot pour les avoir importées sur le marché occidental, de surcroît dans un jeu qui est une copie éhontée d'un autre.
    L'attitude du "Laissez-faire" n'a manifestement pas marché jusque là, donc je trouve ça inquiétant d'embrasser l'arrivée des pratiques malsaines avec pour seule excuse que c'est accepté en Corée du Sud. Quand on voit que la priorité actuelle des législateurs se porte sur un problème déjà fumant depuis quelques années, on peut s'attendre à ce que la questions des micro-transactions arrive en 2025. -bien trop tard donc-

    D'ailleurs, même pour étendre leur public, Blizzard n'est pas a créditer; C'est déjà bien connu que le marché sur les jeux mobiles est bien plus lucratif que les autres plateformes (Notamment dû au volume d'utilisateurs).
    Fortnite est le parfait exemple dans sa catégorie, et d'ailleurs je peux me tromper comme je ne suis pas un joueur de Fortnite, mais il ne me semble pas qu'ils aient fait une compilation des pires pratiques pour dominer le marché.

    En ce sens, je trouve ça complètement déplacé, et honteux de la part de Blizzard de proposer ceci. Ce n'est pas une startup, c'est un acteur majeur du jeu vidéo, et ses actions sont exemplaires pour d'autres éditeurs.
    Fonder un jeu entièrement sur ce principe, c'est clairement pousser la loi dans ses limites pour extirper l'argent des joueurs. Tolérer ceci c'est donner votre accord aux autres éditeurs pour produire des jeux (?) comme ça.

  10. #50
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    Le préjudice pour les joueurs, il est déjà là.
    Depuis le rachat de Blizzard par Activision, ils ont virés les meilleurs employés et ils font plus que des jeux Pay2Win.
    Avec le rachat par Microsoft, ça changera peut être un peu positivement.

  11. #51
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    Par défaut La FTC pourrait déposer une plainte antitrust pour bloquer l'offre de rachat d'Activision par Microsoft
    La FTC pourrait déposer une plainte antitrust pour bloquer l'offre de rachat d'Activision par Microsoft,
    l'autorité américaine de la concurrence examine si Microsoft va bénéficier d'un avantage déloyal sur le marché des jeux vidéo

    La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis est susceptible de déposer une plainte antitrust pour bloquer l'offre publique d'achat de 69 milliards de dollars de Microsoft Corp sur l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard Inc, selon un média qui a cité des personnes familières avec la question. Pour l'heure, il n'est pas sûr que les préoccupations de la FTC se transforme nécessairement en action en justice contestant l'accord, et les quatre commissaires de la FTC n'ont pas encore rencontré les avocats des entreprises, indique le rapport, ajoutant que le personnel de la FTC examinant l'accord est sceptique quant aux arguments des entreprises.

    L'industrie du jeu vidéo pèse aujourd'hui autour de 200 milliards de dollars. C'est aussi l'industrie culturelle qui enregistre la plus forte croissance. Selon Microsoft, la planète comptera 4,5 milliards de joueurs en 2030, contre déjà 3 milliards aujourd'hui. Ce qui peut expliquer les récentes acquisitions de Microsoft dans le domaine.

    En septembre 2020, Microsoft a annoncé qu’il se préparait à acquérir ZeniMax Media, la société mère de Bethesda SoftWorks, l’un des plus grands développeurs et éditeurs de jeux privés au monde. Avec cette déclaration, Microsoft était sur le point de s’emparer d’un grand nombre de franchises de jeu populaires et plus encore de nombreux studios connexes de premier plan, dont Arkane, iD Software, Tango Gameworks, Alpha Dog et Bethesda Game Studios. Le coût de la transaction annoncé par Microsoft et confirmé par Bethesda est de 7,5 milliards de dollars.

    Compte tenu du poids de Microsoft dans le jeu vidéo, et celui de Bethesda, les régulateurs devaient vérifier si cette acquisition n’allait pas déséquilibrer ce secteur économique et entraîner des problèmes concurrentiels. Le 5 mars 2021, la Commission européenne a validé cette opération, soit un jour après la validation de la Securities and Exchange Commission (SEC), l’organisme fédéral aux USA chargé de cadrer et contrôler les marchés financiers. Sur son site, la SEC a publié une note d'approbation concernant le rachat de Bethesda par Microsoft. La note en question porte le code S-4, qui correspond pour la Commission à une décision relative à un rachat ou à une fusion.

    Cette approbation a permis à Microsoft de devenir propriétaire de 23 équipes de studios de création de jeux vidéo, parmi lesquels Bethesda Softworks, Bethesda Game Studios, ZeniMax Online Studios, Roundhouse Studios, MachineGames, id Software, Tango Gameworks, Alpha Dog et Arkane. Microsoft a également annoncé qu’il prévoyait d'intégrer les futurs jeux de Bethesda dans son service d'abonnement mensuel Xbox appelé Game Pass au moment de son lancement sur Xbox ou PC.

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    Microsoft veut faire l'acquisition d'Activision Blizzard

    Plus tôt cette année, Microsoft a annoncé son intention d'acquérir Activision Blizzard Inc., qui évolue dans le développement de jeux et l'éditeur de contenu de divertissement interactif. Microsoft est persuadé que cette acquisition accélérera la croissance de son activité de jeu sur mobile, PC, console et cloud et fournira des éléments de base pour le métavers.

    Microsoft va faire l'acquisition d'Activision Blizzard pour 95,00 $ par action, dans le cadre d'une transaction entièrement en espèces évaluée à 68,7 milliards de dollars, y compris la trésorerie nette d'Activision Blizzard. Lorsque la transaction sera conclue, Microsoft deviendra la troisième plus grande société de jeux au monde en termes de chiffre d'affaires, derrière Tencent et Sony. L'acquisition prévue comprend des franchises emblématiques des studios Activision, Blizzard et King comme «Warcraft», «Diablo», «Overwatch», «Call of Duty» et «Candy Crush», en plus des activités mondiales d'eSport via la Major League Gaming. L'entreprise possède des studios dans le monde entier avec près de 10 000 employés.

    Bobby Kotick continuera d'occuper le poste de PDG d'Activision Blizzard, et lui et son équipe continueront de se concentrer sur les efforts visant à renforcer davantage la culture de l'entreprise et à accélérer la croissance de l'entreprise. Une fois l'accord conclu, l'activité d'Activision Blizzard rendra compte à Phil Spencer, PDG de Microsoft Gaming.

    Un rachat qui n'est pas bien vu du côté des régulateurs britanniques

    Plus d’une centaine de pays examinent actuellement le rachat d’Activision Blizzard King par Microsoft. Parmi eux, figurent la Grande-Bretagne.

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) craint que l'achat prévu d'Activision Blizzard par Microsoft ne réduise sensiblement la concurrence dans le domaine des consoles de jeux, des services d'abonnement multi-jeux et des services de jeux en cloud (streaming de jeux). L’annonce publiée par la CMA fait état de préoccupations concernant « la concurrence dans les consoles de jeux, les services d'abonnement multi-jeux et les services de jeux dans le cloud (streaming de jeux) ».

    La CMA a également reçu des éléments de preuve concernant l'impact potentiel de la combinaison d'Activision Blizzard avec l'écosystème plus large de Microsoft. Microsoft dispose déjà d'une console de jeu de premier plan (Xbox), d'une plateforme de cloud computing de premier plan (Azure) et du premier système d'exploitation pour PC (Windows OS), autant d'éléments qui pourraient être importants pour sa réussite dans le domaine des jeux en cloud.

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés craint que Microsoft ne tire parti des jeux d'Activision Blizzard et de la puissance de Microsoft dans le domaine des consoles, du cloud computing et des systèmes d'exploitation pour PC pour nuire à la concurrence sur le marché naissant des services de cloud gaming. La CMA estime que ces préoccupations justifient une enquête approfondie de phase 2.

    Les enquêtes de phase 2 permettent à un groupe d'experts indépendants d'examiner de manière plus approfondie les risques identifiés lors de la phase 1. « À la suite de notre enquête de phase 1, nous sommes préoccupés par le fait que Microsoft pourrait utiliser son contrôle sur des jeux populaires comme Call of Duty et World of Warcraft après la fusion pour nuire à ses rivaux, y compris ses rivaux récents et futurs dans les services d'abonnement multi-jeux et le cloud gaming », a déclaré Sorcha O'Carroll, directrice principale des fusions à la CMA.

    « Si nos préoccupations actuelles ne sont pas prises en compte, nous prévoyons d'examiner cet accord dans le cadre d'une enquête approfondie de phase 2 afin de parvenir à une décision qui serve les intérêts des joueurs et des entreprises britanniques », poursuit-elle. Lors de la phase 2, la CMA nomme un groupe indépendant chargé d'examiner l'opération de manière plus approfondie et d'évaluer s'il est plus probable qu'improbable qu'une diminution substantielle de la concurrence se produise à la suite de la fusion ; un seuil plus élevé que celui de la phase 1.

    La FTC pourrait bloquer le rachat de Microsoft

    Le rôle de la FTC est de voir si l’acquisition d’Activision donnerait à Microsoft un avantage déloyal sur le marché des jeux vidéo. Sony a largement contribué à faire capoter le projet de rachat en évoquant à maintes reprises la possibilité que Call of Duty devienne un jour une exclusivité Xbox.

    En mettant la main sur la fameuse licence, Microsoft a la possibilité de priver l’écosystème PlayStation de ces jeux en les rendant exclusifs à ses modèles Xbox. Cette stratégie n’est pourtant pas à l’ordre du jour. A plusieurs reprises depuis l’annonce du rachat en janvier, le groupe américain a assuré que les titres Call of Duty resteraient disponibles sur les consoles de son concurrent japonais « au moins quelques années », selon les mots de Phil Spencer, le patron de Xbox. Plus récemment, nous avons appris que Microsoft avait proposé à Sony un accord contractualisé pour que Call of Duty continue de sortir sur PlayStation pendant 10 ans, mais on ne sait pas si tout ceci a été acté.

    Les préoccupations de la FTC vont toutefois au-delà de Call of Duty, et les enquêteurs tentent de déterminer comment Microsoft pourrait tirer parti de futurs titres non annoncés pour stimuler son activité de jeux, selon deux personnes ayant connaissance du dossier.

    Selon trois personnes proches du dossier que Politico ne peut pas citer, la Commission Fédérale du Commerce va probablement engager une action antitrust pour bloquer le rachat par Microsoft d’Activision Blizzard. Comme le précise le quotidien, une action en justice serait la plus grande mesure prise par la FTC sous la présidence de Lina Khan pour limiter le pouvoir des plus grandes entreprises technologiques du monde.

    Cependant, nous ne savons pas exactement sur quoi l'agence s'appuie, mais le quotidien souligne que le personnel de la FTC chargé d’examiner l’accord est sceptique quant aux arguments avancé par Microsoft et Activision. Il ajoute toutefois qu’une action en justice pour contester l’accord n’est pas garantie à ce jour, et que les quatre commissaires de la FTC n’ont pas encore voté de plainte ni rencontré les avocats des entreprises.

    Alors que l’accord a été approuvé par les autorités en Arabie saoudite et au Brésil, Microsoft s’attend à ce que la Serbie le valide sous peu et la Commission Européenne a lancé son enquête approfondie début novembre. Le verdict de l’Europe est attendu au plus tard en mars 2023, tout comme celui des autorités britanniques.

    Les dépositions du directeur général de Microsoft, Satya Nadella, et du directeur d’Activision, Bobby Kotick, ont déjà été étudiées. Les sources de Politico ont indiqué au média "être sceptiques" quant aux arguments avancés. Mais si une action judiciaire est enclenchée, elle pourrait se faire dès le mois prochain.

    Et vous ?

    Quelles seraient, selon vous, les raisons qui poussent la FTC à envisager de bloquer le rachat de Microsoft ?

  12. #52
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    Par défaut La FTC dépose une plainte pour bloquer le rachat par Microsoft d'Activision Blizzard pour 69 Mds $
    La FTC dépose une plainte administrative pour bloquer le rachat par Microsoft d'Activision Blizzard pour 69 Mds $,
    estimant que Microsoft gagnerait « des moyens et un motif pour nuire à la concurrence »

    La Federal Trade Commission cherche à bloquer l'acquisition par Microsoft pour 69 milliards de dollars du développeur de jeux vidéo Activision Blizzard. La commission a voté 3 contre 1, la commissaire républicaine Christine Wilson ayant voté non, pour déposer une plainte administrative visant à bloquer la fusion. La FTC allègue dans sa plainte que l'accord permettrait à Microsoft « de supprimer les concurrents de ses consoles de jeux Xbox et de son contenu d'abonnement et de ses activités de jeux sur le cloud en croissance rapide ». Si la FTC parvient à ses fins, ce sera un coup dur pour la plus grande tentative d'accord de l'histoire du jeu. Et la plainte elle-même est un autre signal clair de l'agence que toute grande entreprise de technologie qui cherche à en acheter une plus petite doit se méfier.

    La plainte de la FTC était largement attendu, notamment suite à des rapports d'initiés fin novembre décrivant son dépôt comme « probable ». Un groupe de quatre sénateurs américains a écrit une lettre ouverte exhortant vivement la FTC à examiner de près l'accord en avril, trois mois après l'annonce officielle des plans de Microsoft.


    L'industrie du jeu vidéo pèse aujourd'hui autour de 200 milliards de dollars. C'est aussi l'industrie culturelle qui enregistre la plus forte croissance. Selon Microsoft, la planète comptera 4,5 milliards de joueurs en 2030, contre déjà 3 milliards aujourd'hui. Ce qui peut expliquer les récentes acquisitions de Microsoft dans le domaine.

    En septembre 2020, Microsoft a annoncé qu’il se préparait à acquérir ZeniMax Media, la société mère de Bethesda SoftWorks, l’un des plus grands développeurs et éditeurs de jeux privés au monde. Avec cette déclaration, Microsoft était sur le point de s’emparer d’un grand nombre de franchises de jeu populaires et plus encore de nombreux studios connexes de premier plan, dont Arkane, iD Software, Tango Gameworks, Alpha Dog et Bethesda Game Studios. Le coût de la transaction annoncé par Microsoft et confirmé par Bethesda est de 7,5 milliards de dollars.

    Compte tenu du poids de Microsoft dans le jeu vidéo, et celui de Bethesda, les régulateurs devaient vérifier si cette acquisition n’allait pas déséquilibrer ce secteur économique et entraîner des problèmes concurrentiels. Le 5 mars 2021, la Commission européenne a validé cette opération, soit un jour après la validation de la Securities and Exchange Commission (SEC), l’organisme fédéral aux USA chargé de cadrer et contrôler les marchés financiers. Sur son site, la SEC a publié une note d'approbation concernant le rachat de Bethesda par Microsoft. La note en question porte le code S-4, qui correspond pour la Commission à une décision relative à un rachat ou à une fusion.

    Cette approbation a permis à Microsoft de devenir propriétaire de 23 équipes de studios de création de jeux vidéo, parmi lesquels Bethesda Softworks, Bethesda Game Studios, ZeniMax Online Studios, Roundhouse Studios, MachineGames, id Software, Tango Gameworks, Alpha Dog et Arkane. Microsoft a également annoncé qu’il prévoyait d'intégrer les futurs jeux de Bethesda dans son service d'abonnement mensuel Xbox appelé Game Pass au moment de son lancement sur Xbox ou PC.

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    Microsoft veut faire l'acquisition d'Activision Blizzard

    Plus tôt cette année, Microsoft a annoncé son intention d'acquérir Activision Blizzard Inc., qui évolue dans le développement de jeux et l'éditeur de contenu de divertissement interactif. Microsoft est persuadé que cette acquisition accélérera la croissance de son activité de jeu sur mobile, PC, console et cloud et fournira des éléments de base pour le métavers.

    Microsoft va faire l'acquisition d'Activision Blizzard pour 95,00 $ par action, dans le cadre d'une transaction entièrement en espèces évaluée à 68,7 milliards de dollars, y compris la trésorerie nette d'Activision Blizzard. Lorsque la transaction sera conclue, Microsoft deviendra la troisième plus grande société de jeux au monde en termes de chiffre d'affaires, derrière Tencent et Sony. L'acquisition prévue comprend des franchises emblématiques des studios Activision, Blizzard et King comme «Warcraft», «Diablo», «Overwatch», «Call of Duty» et «Candy Crush», en plus des activités mondiales d'eSport via la Major League Gaming. L'entreprise possède des studios dans le monde entier avec près de 10 000 employés.

    Bobby Kotick continuera d'occuper le poste de PDG d'Activision Blizzard, et lui et son équipe continueront de se concentrer sur les efforts visant à renforcer davantage la culture de l'entreprise et à accélérer la croissance de l'entreprise. Une fois l'accord conclu, l'activité d'Activision Blizzard rendra compte à Phil Spencer, PDG de Microsoft Gaming.

    Mais la FTC ne l'entend pas de cette oreille

    Dans une plainte déposée jeudi, la FTC a souligné le bilan de Microsoft en matière d'acquisition et d'utilisation de contenu de jeu précieux pour supprimer la concurrence des consoles rivales, y compris son acquisition de ZeniMax, société mère de Bethesda Softworks (un développeur de jeux bien connu). Microsoft a décidé de faire plusieurs des titres de Bethesda, y compris Starfield et Redfall, des exclusivités Microsoft malgré les assurances qu'il avait données aux autorités antitrust européennes qu'il n'avait aucune incitation à retenir les jeux des consoles rivales.

    « Microsoft a déjà montré qu'il peut et va retenir le contenu de ses rivaux de jeu », a déclaré Holly Vedova, directrice du Bureau de la concurrence de la FTC. « Aujourd'hui, nous cherchons à empêcher Microsoft de prendre le contrôle d'un studio de jeux indépendant de premier plan et de l'utiliser pour nuire à la concurrence sur plusieurs marchés de jeux dynamiques et à croissance rapide ».

    Les Xbox Series S et Series X de Microsoft sont l'un des deux seuls types de consoles de jeux vidéo hautes performances. Il est important de noter que Microsoft propose également un service d'abonnement au contenu de jeux vidéo de premier plan appelé Xbox Game Pass, ainsi qu'un service de streaming de jeux vidéo de pointe basé sur le cloud, selon la plainte.

    Activision est l'un des très rares développeurs de jeux vidéo au monde à créer et publier des jeux vidéo de haute qualité pour plusieurs appareils, y compris les consoles de jeux vidéo, les PC et les appareils mobiles. Il produit certains des titres de jeux vidéo les plus emblématiques et les plus populaires, notamment Call of Duty, World of Warcraft, Diablo et Overwatch, et compte des millions d'utilisateurs actifs par mois dans le monde, selon la plainte de la FTC. Activision a actuellement pour stratégie de proposer ses jeux sur de nombreux appareils quel que soit le producteur.

    Mais cela pourrait changer si l'accord est autorisé. Avec le contrôle des franchises à succès d'Activision, Microsoft aurait à la fois les moyens et le motif de nuire à la concurrence en manipulant les prix d'Activision, en dégradant la qualité des jeux d'Activision ou l'expérience des joueurs sur les consoles et les services de jeux concurrents, en modifiant les conditions et le moment de l'accès au contenu d'Activision, ou en retenant entièrement du contenu des concurrents, ce qui cause un préjudice aux consommateurs.

    La Commission a rappelé qu'elle dépose une plainte administrative lorsqu'elle a « des raisons de croire » que la loi a été ou est en train d'être violée et qu'il lui semble qu'une procédure est dans l'intérêt public. L'émission de la plainte administrative marque le début d'une procédure dans laquelle les allégations seront jugées lors d'une audience formelle devant un juge de droit administratif.

    La réaction de Microsoft

    Microsoft a déclaré qu'il était tout à fait prêt à défendre son acquisition devant les tribunaux. « Nous nous sommes engagés depuis le premier jour à résoudre les problèmes de concurrence, notamment en proposant plus tôt cette semaine des propositions de concessions à la FTC », a tweeté le Vice Chair and President Microsoft, Brad Smith, à la suite de l'annonce du procès. « Bien que nous croyions qu'il faut donner une chance à la paix, nous avons une confiance totale dans notre cas et nous nous félicitons de l'opportunité de le présenter devant un tribunal ».

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    Dans un éditorial du Wall Street Journal publié cette semaine, Smith a souligné que Microsoft occupe actuellement la troisième place derrière Sony et Nintendo dans le secteur des consoles de jeux et qu'il n'a « aucune présence significative dans l'industrie du jeu mobile ». Les fortes objections de Sony à l'accord s'apparentent à « l'essor de Netflix » dans le domaine, estime Smith.

    Dans un message envoyé aux employés d'Activision Blizzard, le PDG Bobby Kotick a reconnu que le procès « semble alarmant » mais a exprimé « la confiance que cet accord sera conclu. L'allégation selon laquelle cet accord est anticoncurrentiel ne correspond pas à des faits, et nous croyons que nous allons gagner ce défi... malgré un environnement réglementaire axé sur l'idéologie et les idées fausses sur l'industrie technologique ».

    Une acquisition qui pourrait être mise en péril par d'autres gouvernements

    L'acquisition de Microsoft est également confrontée à des vents contraires potentiels de la part d'autres gouvernements. Alors que l’accord a été approuvé par les autorités en Arabie saoudite et au Brésil, Microsoft s’attend à ce que la Serbie le valide sous peu. Mais la Commission Européenne a lancé son enquête approfondie début novembre. Le verdict de l’Europe est attendu au plus tard en mars 2023, tout comme celui des autorités britanniques.

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) craint que l'achat prévu d'Activision Blizzard par Microsoft ne réduise sensiblement la concurrence dans le domaine des consoles de jeux, des services d'abonnement multi-jeux et des services de jeux en cloud (streaming de jeux). L’annonce publiée par la CMA fait état de préoccupations concernant « la concurrence dans les consoles de jeux, les services d'abonnement multi-jeux et les services de jeux dans le cloud (streaming de jeux) ».

    La CMA a également reçu des éléments de preuve concernant l'impact potentiel de la combinaison d'Activision Blizzard avec l'écosystème plus large de Microsoft. Microsoft dispose déjà d'une console de jeu de premier plan (Xbox), d'une plateforme de cloud computing de premier plan (Azure) et du premier système d'exploitation pour PC (Windows OS), autant d'éléments qui pourraient être importants pour sa réussite dans le domaine des jeux en cloud.

    L'autorité britannique de la concurrence et des marchés craint que Microsoft ne tire parti des jeux d'Activision Blizzard et de la puissance de Microsoft dans le domaine des consoles, du cloud computing et des systèmes d'exploitation pour PC pour nuire à la concurrence sur le marché naissant des services de cloud gaming. La CMA estime que ces préoccupations justifient une enquête approfondie de phase 2.

    Les enquêtes de phase 2 permettent à un groupe d'experts indépendants d'examiner de manière plus approfondie les risques identifiés lors de la phase 1. « À la suite de notre enquête de phase 1, nous sommes préoccupés par le fait que Microsoft pourrait utiliser son contrôle sur des jeux populaires comme Call of Duty et World of Warcraft après la fusion pour nuire à ses rivaux, y compris ses rivaux récents et futurs dans les services d'abonnement multi-jeux et le cloud gaming », a déclaré Sorcha O'Carroll, directrice principale des fusions à la CMA.

    Sources : plainte de la FTC (au format PDF), communiqué de presse de la FTC, lettre du PDG Bobby Koticks aux employés d'Activision Blizzard, Brad Smith

    Et vous ?

    Que pensez-vous des arguments avancés par la FTC pour justifier sa plainte administrative ? Que pensez-vous de ceux avancés par Microsoft pour défendre ce rachat ? Vers quel camp penchez-vous le plus ?
    Que pensez-vous du rachat en lui-même ?
    Microsoft a dépensé une énergie considérable en faisant valoir qu'il n'empêcherait pas Call of Duty soit disponible sur des consoles rivales, comme la PlayStation de Sony, si l'accord venait à être conclu. Au vu du précédent soulevé par la FTC, cela vous semble-t-il crédible ? Dans quelle mesure ?
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  13. #53
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    Je comprends pas Activision c'est quasiment que Call of, Blizzard c'est que Pc il me semble.

    Je vois pas en quoi le rachat met en difficulté les autres consoles. C'est pas pire que Nintendo qui est en monopole aussi sur son marché.

  14. #54
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    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    Je vois pas en quoi le rachat met en difficulté les autres consoles.
    J'ai déjà lu ceci dans les commentaires du site; Le rachat d'Activision par Microsoft, c'est juste la pointe émergée de l'iceberg. Il fallait vérifier l'industrie avant lorsque EA pratiquement fait un génocide des petits studios ou au courant de la dernière décennie puisqu'Activision liquide littéralement les licences qu'ils possèdent à coup de microtransactions (Diablo Immortal, WoW, Overwatch 2), depuis que le rachat était prévu. Donc quelque part, on peut se réjouir de la décision de la FTC qui vient contrecarrer le sabordage de Blizzard.
    Je pense que l'excuse donnée ici est en fait un simple prétexte pour pallier à leur incompétence passée.

    Citation Envoyé par Erviewthink Voir le message
    C'est pas pire que Nintendo qui est en monopole aussi sur son marché.
    Est-ce qu'on peut bien reprocher à Nintendo d'être en monopole sur un marché qu'ils ont créé ? Microsoft et Sony se sont réfugiés dans la sécurité, avec les consoles Xbox et PS qui ne sont que des PCs discounts, alors que Nintendo tente d'innover sur quelque chose de différent, avec toutes les tares qui viennent avec certes. S'ils sont les seuls a faire ceci, est-ce qu'on peut le leur reprocher ?

    Cela dit, depuis la mort de Satoru Iwata, on voit clairement un changement de direction de l'entreprise, qui se dirige désormais vers des marchés plus lucratifs comme le marché du téléphone mobile. J'ai également l'impression que les jeux phares sont réalisés avec moins de vigueur, et sont dans des états qui auraient été intolérables à leur sortie du temps de M. Iwata.

  15. #55
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    Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
    Cela dit, depuis la mort de Satoru Iwata, on voit clairement un changement de direction de l'entreprise, qui se dirige désormais vers des marchés plus lucratifs comme le marché du téléphone mobile. J'ai également l'impression que les jeux phares sont réalisés avec moins de vigueur, et sont dans des états qui auraient été intolérables à leur sortie du temps de M. Iwata.
    Si on peut décrié Nintendo pour leur politique financière de plus en plus hostiles a juste titre, leur titres principaux sont tous d'excellente qualité. Et non Pokemon (car de qui d'autre peut on parler en terme d’échec technique?) bien qu'étant une exclusivité de Nintendo n'est pas produit par eux mais par Game Freak qui se borne a rester un "petit studio" et ça se voit beaucoup quand Breath of the Wild sortit sur la console d'avant enfume les Pokemon récent techniquement. Mario, Zelda, smash reste des franchise extrêmement forte avec des jeux toujours impeccable. Il reste dommage que les derniers pokemon qui ne sont pas sous leur contrôle laisse une tache sur un bilan de jeux bien réalisé.

  16. #56
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    Je donne pas cher de l'équipe Blizzard si le rachat ne se fait pas.
    Adieu StarCraft et WarCraft, Microsoft aurait pu relancer ces 2 licences

  17. #57
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    Par défaut Microsoft est poursuivi par des joueurs de Call of Duty s'opposant à la fusion avec Activision
    Microsoft est poursuivi par des joueurs de Call of Duty s'opposant à la fusion avec Activision
    « l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options », indique Microsoft

    Environ deux semaines après que la Federal Trade Commission a intenté une action en justice pour bloquer l'acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft, dix joueurs de Californie, du New Jersey et du Nouveau-Mexique se sont regroupés pour intenter un procès à Microsoft. Si l'acquisition est autorisée, le public pourrait subir des pertes et des dommages parce que Microsoft exercerait un pouvoir de marché plus important que celui qu'elle détient déjà. Microsoft a fait valoir que l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options.

    Microsoft est l'une des trois grandes entreprises, avec Sony et Nintendo, qui ont dominé le marché des consoles de jeux au cours des 20 dernières années, avec des entrées limitées de nouveaux rivaux. Activision Blizzard possède certaines des franchises de jeux les plus vendues et les plus reconnaissables au monde, telles que Call of Duty et World of Warcraft.

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    Faisant écho à de nombreuses préoccupations de la FTC, les joueurs espèrent faire pression sur Microsoft et l'empêcher de conclure « la plus grande transaction technologique jamais réalisée sur le marché des jeux vidéo » et, ainsi, d'avaler son plus grand concurrent dans le secteur des jeux. L'acquisition de Microsoft pourrait menacer l'accès des propriétaires de PlayStation à des jeux développés par Activision Blizzard, de Diablo à Overwatch en passant par Spyro et Tony Hawk. Même Crash Bandicoot, qui était autrefois synonyme de la marque PlayStation, serait une propriété de Microsoft après la conclusion de l'accord.

    Dans leur plainte, les plaignants décrivent Activision Blizzard comme un rival crucial qui stimule l'innovation et la concurrence par les prix à l'échelle du secteur. Si l'acquisition est autorisée, le public pourrait subir des pertes et des dommages parce que Microsoft exercerait un pouvoir de marché plus important que celui qu'elle détient déjà - ce qui lui donnerait soudainement « la capacité d'évincer des rivaux, de limiter la production, de réduire le choix des consommateurs, d'augmenter les prix et d'inhiber davantage la concurrence ».

    La commission a voté 3 contre 1, la commissaire républicaine Christine Wilson ayant voté non, pour déposer une plainte administrative visant à bloquer la fusion. La FTC allègue dans sa plainte que l'accord permettrait à Microsoft « de supprimer les concurrents de ses consoles de jeux Xbox et de son contenu d'abonnement et de ses activités de jeux sur le cloud en croissance rapide ». Si la FTC parvient à ses fins, ce sera un coup dur pour la plus grande tentative d'accord de l'histoire du jeu. Et la plainte elle-même est un autre signal clair de l'agence que toute grande entreprise de technologie qui cherche à en acheter une plus petite doit se méfier.

    Dans sa plainte, la FTC a souligné le bilan de Microsoft en matière d'acquisition et d'utilisation de contenu de jeu précieux pour supprimer la concurrence des consoles rivales, y compris son acquisition de ZeniMax, société mère de Bethesda Softworks (un développeur de jeux bien connu). Microsoft a décidé de faire plusieurs des titres de Bethesda, y compris Starfield et Redfall, des exclusivités Microsoft malgré les assurances qu'il avait données aux autorités antitrust européennes qu'il n'avait aucune incitation à retenir les jeux des consoles rivales.

    « Microsoft a déjà montré qu'il peut et va retenir le contenu de ses rivaux de jeu », a déclaré Holly Vedova, directrice du Bureau de la concurrence de la FTC. « Aujourd'hui, nous cherchons à empêcher Microsoft de prendre le contrôle d'un studio de jeux indépendant de premier plan et de l'utiliser pour nuire à la concurrence sur plusieurs marchés de jeux dynamiques et à croissance rapide ».

    La plainte de la FTC était largement attendu, notamment suite à des rapports d'initiés fin novembre décrivant son dépôt comme « probable ». Un groupe de quatre sénateurs américains a écrit une lettre ouverte exhortant vivement la FTC à examiner de près l'accord en avril, trois mois après l'annonce officielle des plans de Microsoft.

    Microsoft a annoncé qu'il comptait plus de 25 millions d'abonnés au Game Pass et « offrira autant de jeux Activision Blizzard que possible dans Xbox Game Pass et PC Game Pass », couvrant à la fois les titres existants et nouveaux, selon le PDG de Microsoft Gaming, Phil Spencer. Call of Duty, Diablo et World of Warcraft font partie de plusieurs franchises très réussies développées sous l'égide d'Activision Blizzard. « Les joueurs du monde entier adorent les jeux Activision Blizzard, et nous pensons que les équipes créatives ont leur meilleur travail devant elles », a indiqué Phil Spencer. « Ensemble, nous construirons un avenir où les gens pourront jouer aux jeux qu'ils veulent, pratiquement partout où ils veulent ».

    Sony a commenté la proposition de Microsoft d'acheter Activision Blizzard en soulignant ce que cela pourrait impliquer pour les futurs jeux comme Call of Duty sur les consoles PlayStation. « Nous nous attendons à ce que Microsoft respecte les accords contractuels et continue de garantir que les jeux Activision sont multiplateformes », a déclaré un porte-parole au Wall Street Journal.

    En septembre, l'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) avait déjà manifester son désintérêt pour un tel accord. Elle dit également craindre que l'achat prévu d'Activision Blizzard par Microsoft ne réduise sensiblement la concurrence dans le domaine des consoles de jeux, des services d'abonnement multi-jeux et des services de jeux en cloud (streaming de jeux). L’annonce qu’avait publiée la CMA faisait état de préoccupations concernant « la concurrence dans les consoles de jeux, les services d'abonnement multi-jeux et les services de jeux dans le cloud (streaming de jeux) ».

    La CMA a également reçu des éléments de preuve concernant l'impact potentiel de la combinaison d'Activision Blizzard avec l'écosystème plus large de Microsoft. Microsoft dispose déjà d'une console de jeu de premier plan (Xbox), d'une plateforme de cloud computing de premier plan (Azure) et du premier système d'exploitation pour PC (Windows OS), autant d'éléments qui pourraient être importants pour sa réussite dans le domaine des jeux en cloud.

    La CMA estime que ces préoccupations justifient une enquête approfondie de phase 2. « Si nos préoccupations actuelles ne sont pas prises en compte, nous prévoyons d'examiner cet accord dans le cadre d'une enquête approfondie de phase 2 afin de parvenir à une décision qui serve les intérêts des joueurs et des entreprises britanniques », CMA.

    Au États-Unis, en vertu de la loi antitrust Clayton, les consommateurs ont des droits similaires à ceux des concurrents de l'industrie pour s'opposer à des acquisitions comme celle que prévoit de faire Microsoft, ce qui permet aux tribunaux d'évaluer les préjudices anticoncurrentiels soulevés par les consommateurs. Les joueurs poursuivent Microsoft pour violation présumée de la loi antitrust et craignent que leurs jeux préférés ne connaissent bientôt une flambée des prix, tandis que la qualité globale des jeux pourrait diminuer. Si l'accord est conclu, ils allèguent que Microsoft serait en mesure d'accumuler les meilleurs talents et les jeux les plus populaires afin d'acquérir potentiellement un « pouvoir de marché largement surdimensionné ».

    Mais la FTC semble plutôt d'accord avec les joueurs, indiquant dans un communiqué de presse « le bilan de Microsoft en matière d'acquisition et d'utilisation de contenus de jeux de valeur pour supprimer la concurrence des consoles rivales ». La plainte affirme également que les employés de l'industrie du jeu vidéo seraient lésés par la fusion parce que Microsoft aurait également « un pouvoir de marché surdimensionné dans le recrutement et la rétention des employés dans le domaine du jeu vidéo, qui nécessite des talents spécialisés ».

    Compte tenu des récentes poursuites judiciaires dont Microsoft a fait l'objet en raison d'allégations de harcèlement sexuel, et des problèmes d'Activision Blizzard dans le même domaine, la plainte indique que le tribunal devrait s'inquiéter de l'octroi d'un tel pouvoir de recrutement à des entreprises ayant des antécédents similaires. Sans parler des entreprises technologiques qui s'entendent pour faire baisser les salaires et embaucher du personnel clé. Tout cela, bien sûr, dépend de l'issue de l'action en justice récemment intentée par la FTC pour stopper la fusion, ou du bien-fondé de l'enquête de l'Union européenne sur la fusion pour y mettre un terme définitif.

    Les actions de la FTC et de l'UE ont toutes deux été justifiées par des motifs antitrust similaires à ceux déployés par le groupe de joueurs mécontents. Comme on pouvait s'y attendre, Microsoft a fait valoir que l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options, mais cela ne semble pas avoir eu beaucoup d'effet sur la FTC. Un porte-parole de Microsoft aurait déclaré que les pires craintes des joueurs ne sont pas justifiées. « Cet accord va étendre la concurrence et créer plus d'opportunités pour les joueurs et les développeurs de jeux, car nous cherchons à apporter plus de jeux à plus de gens », a déclaré un porte-parole de Microsoft.

    Source : Plainte pour interdire l'acquisition acquisition d'activision blizzard par microsoft

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur cette plainte provenant des joueurs ?

    Êtes-vous pour ou contre l'acquisition d'activision blizzard par Microsoft ?

    Êtes-vous d'avis avec Microsoft que, l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options ?

    Voir aussi :

    Microsoft confirme qu'il honorera les engagements multiplateformes d'Activision Blizzard, suite à des inquiétudes soulevées par Sony concernant la franchise Call of Duty

    Le Royaume-Uni conteste l'accord Microsoft/Activision de 69 milliards de dollars, invoquant le préjudice potentiel pour les joueurs
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  18. #58
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    Par défaut Réponse de Microsoft à l'action en justice d'Activision Blizzard intentée par la FTC
    Réponse de Microsoft à la plainte déposée par la FTC pour bloquer le rachat par Microsoft d'Activision Blizzard,
    dans un document de 37 pages, Microsoft explique ses motivations son acquisition

    Microsoft a déposé sa réponse à l'action en justice intentée par la Federal Trade Commission (FTC) pour bloquer l'acquisition d'Activision Blizzard par la société. Dans un document de 37 pages, Microsoft explique pourquoi son acquisition, d'un montant de 68,7 milliards de dollars, doit se faire. L'entreprise défend également son acquisition de ZeniMax, propriétaire de Bethesda, tout en asseyant de se dépeindre comme un acteur relativement faible dans l'espace de jeu par rapport à ses concurrents.

    Le dépôt de Microsoft s'oppose aux préoccupations de la FTC en général, et répond également aux arguments spécifiques de l'organisme de réglementation. La FTC fait valoir que l'acquisition d'Activision Blizzard « permettrait à Microsoft de supprimer les concurrents de ses consoles de jeu Xbox et de son activité en pleine expansion de contenu par abonnement et de jeux en nuage ».

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    Microsoft est l'une des trois grandes entreprises, avec Sony et Nintendo, qui ont dominé le marché des consoles de jeux au cours des 20 dernières années, avec des entrées limitées de nouveaux rivaux. Activision Blizzard possède certaines des franchises de jeux les plus vendues et les plus reconnaissables au monde, telles que Call of Duty et World of Warcraft.

    La FTC allègue dans sa plainte que l'accord permettrait à Microsoft « de supprimer les concurrents de ses consoles de jeux Xbox et de son contenu d'abonnement et de ses activités de jeux sur le cloud en croissance rapide ». Si la FTC parvient à ses fins, ce sera un coup dur pour la plus grande tentative d'accord de l'histoire du jeu. Et la plainte elle-même est un autre signal clair de l'agence que toute grande entreprise de technologie qui cherche à en acheter une plus petite doit se méfier.

    Dans sa plainte, la FTC a souligné le bilan de Microsoft en matière d'acquisition et d'utilisation de contenu de jeu précieux pour supprimer la concurrence des consoles rivales, y compris son acquisition de ZeniMax, société mère de Bethesda Softworks (un développeur de jeux bien connu). Microsoft a décidé de faire plusieurs des titres de Bethesda, y compris Starfield et Redfall, des exclusivités Microsoft malgré les assurances qu'il avait données aux autorités antitrust européennes qu'il n'avait aucune incitation à retenir les jeux des consoles rivales.

    « Microsoft a déjà montré qu'il peut et va retenir le contenu de ses rivaux de jeu », a déclaré Holly Vedova, directrice du Bureau de la concurrence de la FTC. « Aujourd'hui, nous cherchons à empêcher Microsoft de prendre le contrôle d'un studio de jeux indépendant de premier plan et de l'utiliser pour nuire à la concurrence sur plusieurs marchés de jeux dynamiques et à croissance rapide ».

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    L'avenir de Call of Duty a également suscité de nombreuses inquiétudes, au point que Phil Spencer, le patron de Xbox, a publiquement promis que la franchise serait disponible sur PlayStation tant que les PlayStation existeraient. Dans sa réponse à la FTC, Microsoft cite sa promesse d'élargir, et non de limiter, la disponibilité de la série phare d'Activision en la portant sur la Nintendo Switch.

    Environ deux semaines après que la Federal Trade Commission a intenté une action en justice pour bloquer l'acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft, dix joueurs de Californie, du New Jersey et du Nouveau-Mexique se sont regroupés pour intenter un procès à Microsoft. Si l'acquisition est autorisée, le public pourrait subir des pertes et des dommages parce que Microsoft exercerait un pouvoir de marché plus important que celui qu'elle détient déjà. Microsoft a fait valoir que l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options.

    Faisant écho à de nombreuses préoccupations de la FTC, les joueurs espèrent faire pression sur Microsoft et l'empêcher de conclure « la plus grande transaction technologique jamais réalisée sur le marché des jeux vidéo » et, ainsi, d'avaler son plus grand concurrent dans le secteur des jeux. L'acquisition de Microsoft pourrait menacer l'accès des propriétaires de PlayStation à des jeux développés par Activision Blizzard, de Diablo à Overwatch en passant par Spyro et Tony Hawk. Même Crash Bandicoot, qui était autrefois synonyme de la marque PlayStation, serait une propriété de Microsoft après la conclusion de l'accord.

    Dans leur plainte, les plaignants décrivent Activision Blizzard comme un rival crucial qui stimule l'innovation et la concurrence par les prix à l'échelle du secteur. Si l'acquisition est autorisée, le public pourrait subir des pertes et des dommages parce que Microsoft exercerait un pouvoir de marché plus important que celui qu'elle détient déjà - ce qui lui donnerait soudainement « la capacité d'évincer des rivaux, de limiter la production, de réduire le choix des consommateurs, d'augmenter les prix et d'inhiber davantage la concurrence ».

    Dans une de ses sorties, le PDG d'Activision Blizzard, Bobby Kotick, a également plaidé en faveur de la conclusion de l'accord, en disant :

    « Il n'y a aucune raison raisonnable et légitime d'empêcher la conclusion de notre transaction. Notre secteur connaît une concurrence énorme et peu de barrières à l'entrée. Le nombre d'appareils n'a jamais été aussi élevé, ce qui permet aux joueurs de disposer d'un large éventail de choix pour jouer. Les moteurs et les outils sont librement disponibles pour les développeurs, grands et petits. L'étendue des options de distribution des jeux n'a jamais été aussi vaste. Nous pensons que nous allons l'emporter sur le fond de l'affaire. »

    Voici une déclaration directe du président de Microsoft, Brad Smith :

    « Même si nous sommes confiants dans notre dossier, nous restons déterminés à trouver des solutions créatives avec les régulateurs qui protégeront la concurrence, les consommateurs et les travailleurs du secteur technologique. Comme nous l'avons appris de nos procès dans le passé, la porte ne se ferme jamais sur l'opportunité de trouver un accord qui peut bénéficier à tous. »

    Microsoft a fait valoir que l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options, mais cela ne semble pas avoir eu beaucoup d'effet sur la FTC. Un porte-parole de Microsoft aurait déclaré que les pires craintes des joueurs ne sont pas justifiées. « Cet accord va étendre la concurrence et créer plus d'opportunités pour les joueurs et les développeurs de jeux, car nous cherchons à apporter plus de jeux à plus de gens », a déclaré un porte-parole de Microsoft.

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la réponde de Microsoft à l'action en justice intentée par la FTC ? Que pensez-vous des arguments avancés par la FTC pour justifier sa plainte administrative ?

    Quel est votre avis sur cette plainte provenant des joueurs ?

    Êtes-vous pour ou contre l'acquisition d'activision blizzard par Microsoft ?

    Êtes-vous d'avis avec Microsoft que, l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options ?

    Voir aussi :

    La FTC dépose une plainte administrative pour bloquer le rachat par Microsoft d'Activision Blizzard pour 69 Mds $, estimant que Microsoft gagnerait « des moyens et un motif pour nuire à la concurrence

    Microsoft est poursuivi par des joueurs de Call of Duty s'opposant à la fusion avec Activision, « l'acquisition donnerait aux joueurs davantage d'options », indique Microsoft

  19. #59
    Invité
    Invité(e)
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    Dans leur plainte, les plaignants décrivent Activision Blizzard comme un rival crucial qui stimule l'innovation et la concurrence par les prix à l'échelle du secteur.


    On en parle de call of 70 boules voir plus pour un "nouveau" jeu copié collé du dernier ?

    Et de Wow avec maintenant une extension par an avec un moteur qui commence à dater ?

    Ils stimulent quoi à par le porte monnaie des pigeons qui achètent ces jeux plein pot chaque année ?

  20. #60
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    On en parle de call of 70 boules voir plus pour un "nouveau" jeu copié collé du dernier ?

    Et de Wow avec maintenant une extension par an avec un moteur qui commence à dater ?

    Ils stimulent quoi à par le porte monnaie des pigeons qui achètent ces jeux plein pot chaque année ?
    le moteur de call of duty aussi est très daté... on voit encore des polygon degeulasse, de la physique aux fraise.

    Mais leurs jeux (cod, wow, overwatch) tourne bien meme sur de vielle config et c'est ce que les gens aiment visiblement. Sur steam les gpu les plus populaire sont des nvidia xx60/xx50.
    Bref des gpu bas de gamme pas puissant.


    Je joue pas à leurs jeux, mais comme d'autres jeux auquel je ne joue pas (FIFA, BF, Far Cry...), ca se vends très bien sans que je comprenne pourquoi (jeux tres cher et qui sont des copier/coller de l'année d'avant).

    On est des informaticiens ici, on est plus passionné par la techniques/ l'innovation que les gens lambda,voila pourquoi un call of tu vois direct que c'est de la merde en sachant d'avance la ou regarder (physique, IA, en analysant les shaders...)
    Alors que des jeux innovant comme red faction sont pas très connu.


    C'est la meme chose partous, les gens achete une marque pas forcément de la qualité.
    Dans une boutique de smartphones, la populace veut du samsung, meme si xiaomi propose mieux moins cher. Ca pourraient etre pire, il pourraient prendre du Wiko...
    Les néophyte en audio veulent du Bose en audio meme si on trouve mieux moins cher.
    etc.

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