Je ne sais pas si cette mention a été rajoutée récemment, mais je me rappelle de "l'intervention" au Kosovo parce que j'étais à la fac.
On parlait en effet dans les médias d'une purge ethnique, mais l'ONU n'avait pas autorisé l'intervention militaire Américaine, là-bas. De ce fait, il s'agissait également d'une entorse au règlement - une agression des USA (malgré la situation). L'ONU avait condamné l'attaque, mais Kofi Annan (secrétaire général de l'ONU à l'époque) n'avait pas démissionné alors même que les USA montraient que l'ONU et le droit international, ils s'en fichaient complètement. Donc bon, ils sont franchement hypocrites de ressortir ça comme ils le font maintenant.
Et oui, ce qui se passe actuellement est dégueulasse. Oui, on tire sur des civils. Et c'est la même chose dans toutes les guerres depuis la seconde guerre mondiale: bombarder les populations pour semer la terreur.
Pour ceux qui s'intéressent au problème actuel sans clivage gentils/méchants, il y a cette vidéo de Asselineau:
Je précise au passage que ce n'est pas mon candidat et que je ne partage pas tous ses points de vue, mais il a une argumentation beaucoup moins simpliste que la soupe qu'on nous sert sur le sujet depuis des jours...
Je partage ton point de vue et j'en profite pour citer également le géostratège Gérard Chaliand (88 ans !), à propos de la vision de Poutine vis-à-vis de l'Ukraine dans le contexte d'alors en 2016, le conflit en Syrie :
« Est-ce que vous diriez que le monde est entré dans une « nouvelle guerre froide », comme l’a dit Dimitri Medvedev ?
La guerre froide a été terminée en 1988, par la suite on n’a pas cessé de contenir l’URSS pour obtenir un refoulement de l’ex-URSS aux frontières de la Russie. D’où, par exemple, ce qui s’est passé en Ukraine. Le perdant c’est Vladimir Poutine en Ukraine .
Il voulait une union eurasiatique dont l’Ukraine aurait été un de ses joyaux. C’est terminé. Il vient de perdre 45 millions de slaves russophones qui ne feront plus jamais parti de l’ère de domination de la Russie. Malgré cela, on s’échine à essayer de le diaboliser alors que c’est un perdant . Alors il essaie de se rattraper en Syrie.
(.../...) »
Références :
Gérard Chaliand : "Le perdant, c’est Vladimir Poutine en Ukraine. " du 19 février 2016 - France Inter
Gérard Chaliand - Wikipedia
L'Ukraine affirme que son "armée informatique" a mis hors service des sites Web clés de la Russie
ce qui montre que la ligne de front cybernétique entre les deux pays s'intensifie
Quelques heures après le début de l'invasion russe sur son territoire, l'Ukraine a lancé un appel aux pirates informatiques pour l'aider à riposter aux cyberattaques russes qu'elle subit et des volontaires semblent avoir répondu. Ces derniers se sont réunis au sein d'un collectif que l'Ukraine appelle son "armée informatique" et ont maintenant réussi à créer d'importants dégâts dans le cyberespace russe. Des sites Web clés de la Russie et des portails d'État en ligne ont été mis hors ligne par des attaques revendiquées par l'armée informatique ukrainienne, qui se livre désormais ouvertement à la cyberguerre.
L'armée informatique ukrainienne dit avoir fait des ravages dans le cyberespace russe
Outre la confrontation militaire entre la Russie et l'Ukraine sur le sol ukrainien, les deux pays sont également engagés dans une guerre cybernétique. Bien que cela ne soit pas quelque chose de nouveau entre les deux États, cette forme d'opposition s'est intensifiée depuis le week-end dernier après que l'Ukraine a lancé un appel aux pirates informatiques désireux de l'aider à attaquer les infrastructures Internet russes. À en croire les autorités ukrainiennes, des volontaires se sont rapidement prononcés. Kiev les aurait ensuite associés à ses cyberspécialistes pour former une sorte d'unité d'élite du cyberespace appelée "armée informatique".
« Nous sommes en train de créer une armée informatique. Nous avons besoin de talents numériques. Il y aura des tâches pour tout le monde. Nous continuons à nous battre sur le front cybernétique. La première tâche est disponible sur le canal des cyberspécialistes », a écrit le vice-premier ministre Mykhailo Fedorov dans un tweet samedi. Sur Telegram, les volontaires ont reçu des instructions leur demandant de lancer des cyberattaques contre des sites Web russes et biélorusses, un allié du Kremlin, et de coordonner des opérations pour exposer massivement les données des fonctionnaires de haut rang et des faiseurs d'opinions sur le terrain ennemi.
La liste des tâches comprend 31 organisations affiliées au Kremlin, des banques et des sociétés russes, ainsi que la Biélorussie. Les cibles comprennent également des agences gouvernementales russes, des adresses IP gouvernementales, des dispositifs de stockage et des serveurs de messagerie gouvernementaux, ainsi que le support certaines infrastructures critiques. Depuis le week-end, l'armée informatique de l'Ukraine a réussi à mettre hors ligne des dizaines de sites Web russes importants. Pendant un certain temps, le populaire moteur de recherche et portail de messagerie russe, Yandex, a également été rendu indisponible.
L'armée informatique ukrainienne a également annoncé avoir ciblé les sites Web du Comité d'enquête de la Fédération de Russie, du FSB (Service fédéral de sécurité) et de la Sberbank, la banque d'État russe. À la suite de ces cyberattaques, les sites Web suivants sont toujours indisponibles au moment de la rédaction de cet article : sberbank.ru, scrf.gov.ru, kremlin.ru, vsrf.ru, rec.gov.by, radiobelarus.by, sb.by, belarus.by, belta.by, tvr.by. La cyberpolice ukrainienne, quant à elle, a indiqué dimanche que les services informatiques travaillant pour le compte du pays avaient réussi à bloquer l'accès des internautes à une série de sites russes très connus.
Samedi, la cyberpolice ukrainienne avait annoncé la mise en place d'un nouveau système de collecte d'informations où les gens peuvent soumettre des vulnérabilités connues sur les réseaux russes, partager l'accès à des systèmes critiques, etc. En outre, alors que l'Ukraine tente de coordonner les attaques contre les intérêts russes, les groupes de pirates informatiques mènent leurs propres campagnes. Par exemple, un groupe d'activistes/hacktivistes anonymes bélarussiens connu sous le nom de "Cyber Partisans" a affirmé avoir perturbé les trains au Belarus pour contribuer à ralentir le transport et l'avancée des troupes russes.
Des groupes distincts de l'armée informatique sont aussi engagés aux côtés de l'Ukraine
Un autre groupe de pirates connu sous le nom de "AgainstTheWest" cible aussi les intérêts russes, affirmant avoir piraté un flux constant de sites Web et de sociétés russes. Le collectif de pirates informatiques appelé "Anonymous" aurait également lancé une "cyberguerre" à la Russie. Des individus prétendument liés à Anonymous ont annoncé jeudi dernier avoir attaqué de nombreux sites Web du Kremlin, du gouvernement russe et du ministère russe de la Défense. L'agence de presse RT.com a confirmé qu'elle a été attaquée, précisant qu'elle a ralenti certains sites Web et en a mis d'autres hors ligne pendant "de longues périodes".
De l'autre côté, la Russie et Roskomnadzor, le chien de garde du cyberespace du pays, ont essayé de contrôler les informations disponibles pour les Russes en imposant de nombreux blocages de sites étrangers. Le chien de garde russe fait état de multiples blocages de portails qui rapportent les résultats des combats et les pertes sur le sol ukrainien. Comme l'a noté Doug Madory, directeur de l'analyse Internet pour la société d'analyse de réseau Kentik, le plus grand fournisseur d'accès Internet russe, Rostelecom, a cessé de communiquer les routes BGP pour le portail afin de contenir un barrage ininterrompu de trafic indésirable qui l'inondait.
Ainsi, le site était indisponible pour toute personne utilisant des adresses IP attribuées en dehors de la Russie. Les exceptions incluent les points de présence Azure de Microsoft. « Ce site est probablement utilisé principalement à l'intérieur du pays, donc ce n'est probablement pas un gros problème que les étrangers ne puissent pas y accéder. Cependant, c'est une preuve que la Russie prend des mesures défensives contre les attaques sur les sites gouvernementaux. » Cependant, Roskomnadzor s'est opposé aux restrictions imposées par YouTube, Facebook et d'autres plateformes étrangères aux chaînes publiques ou soutenues par l'État, comme RBC et Sputnik.
Selon un post Facebook publié par la société énergétique russe Rosseti, les stations de recharge de véhicules électriques en Russie ont cessé de fonctionner lorsque la société ukrainienne qui fournissait des pièces pour les stations les a piratées en utilisant une porte dérobée dans les systèmes de contrôle des chargeurs. Au lieu de recharger les véhicules, les stations ont affiché un message qui disait, entre autres : "GLOIRE À L'UKRAINE / GLOIRE AUX HÉROS / POUTINE EST UNE TÊTE DE NOEUD / MORT À L'ENNEMI".
La Russie mène également des cyberattaques d'envergure contre l'Ukraine
Si l'Ukraine a ouvertement annoncé son intention de vouloir s'en prendre aux infrastructures informatiques russes, la Russie agirait dans l'ombre sans revendiquer les cyberattaques perpétrées par des groupes prétendument affiliés au Kremlin. L'Ukraine utilise des attaques DDoS pour perturber ou carrément bloquer les sites russes, mais la petite nation a été victime de piratages malveillants. La semaine dernière, des chercheurs de la société de sécurité ESET ont déclaré que leurs chercheurs avaient découvert un logiciel malveillant d'effacement de données jamais vu auparavant, installé sur des centaines d'ordinateurs en Ukraine.
Les chercheurs de Symantec ont rapidement confirmé les résultats. Ils ont également trouvé des logiciels malveillants ciblant des banques et des organisations des secteurs de la Défense, de l'aviation et des services informatiques en Ukraine. Selon une analyse technique de Juan Andrés Guerrero-Saade, chercheur principal en matière de menaces chez SentinelOne, HermeticWiper - le nom donné au nouveau logiciel malveillant - suit une "technique éprouvée" consistant à abuser d'un pilote de gestion de partition bénin pour détruire définitivement les données stockées sur les disques durs.
Des sites Web ukrainiens ont également été rendus inaccessibles lors d'attaques DDoS. Selon les enquêteurs, les opérations les plus récentes visant l'Ukraine sont les suivantes :
- des campagnes d'hameçonnage biélorusses visant le personnel militaire ukrainien ;
- un logiciel malveillant d'effacement de données (HermericWiper) a été déployé sur les réseaux ukrainiens pour faire des ravages ;
- des attaques DDoS contre des entités ukrainiennes vitales attribuées au GRU (force cybernétique spéciale russe).
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi
Le gouvernement ukrainien demande aux hackers de l'aider à se défendre contre la Russie, après que des cyberattaques ont touché les principaux sites Web du pays
L'Ukraine fait pression pour débrancher la Russie d'Internet, les experts estiment que cela pourrait être un désastre
Le collectif de pirates informatiques Anonymous déclare une "cyberguerre" contre la Russie, et désactive le site d'information de l'État
AMD et Intel auraient suspendu leurs livraisons de processeurs à usage industriel à la Russie, TSMC pourrait leur emboîter le pas dans les prochaines heures
YouTube bloque les chaînes liées aux médias russes soutenus par l'État RT et Sputnik dans toute l'Europe, une action qui fait suite à celles de Meta et Twitter
Les ukrainiens sont très sympathiques, mais ils veulent nous entrainer dans un conflit direct et majeur avec la Russie. Quelque chose se terminera par un concassé de la France sauce Satan2.
en temps normal et sûrement encore plus en tant de guerre de la propagande, désinformation..... est omniprésent
le but étant de déstabiliser l'autre...
en fait je trouve que la planète en fait beaucoup... alors qu'elle a rien fait depuis le référendum de 2014.. il y a eu quand même 14 000 morts depuis
on pourrait aussi parler de l’hypocrisie de l'occident face à l'invasion de l'irak, ils n'ont jamais été sanctionné...
sinon pourquoi autant de sanction ne sont t'il pas appliqué à Israel? le massacre aux palestiniens dure quand même depuis 70 ans... et je crois qu'il y a eu plus de mise en place de sanction en quelques jour sur la russie qu'en 70 ans sur Israel
Dont 4000 combattants pro-ukrainiens et 4000 combattants pro-russe et 2000 combattants russes (On estimait les soldats russes à plus de 10.000 dans le Donbass ONG mère russe) et 3.000 civils.
https://archive.fo/cpzfO#selection-3505.0-3508.0
Tu n'as pas vraiment donné d'arguments, il est donc difficile d'y répondre. Tu as tenté un argument d'autorité en citant Eric Zemmour. Le problème est qu'il ne s'agit pas d'une autorité : peut-être sera-t-il un jour à la tête d'un gouvernement, en attendant il n'est d'ici là toujours qu'un bouffon, une blague qui se prend trop au sérieux à qui l'on doit des perles de sagesses telles que "Je prends le pari que Poutine n'envahira pas l'Ukraine". Je ne peux pas contre-argumenter une blague.
Bonsoir,
Clairement et les pays limitrophes aussi ... Roumanie, Bulgarie, Hongrie .
Quand on entend parler de "nazis" ^^ . https://fr.timesofisrael.com/israel-...rateurs-nazis/
Pour la faire courte : https://www.rfi.fr/fr/emission/20130...l-aimes-europe , https://www.rfi.fr/fr/europe/2010082...paris-bucarest . Un pays comme la Roumanie a vu se développer un "racisme anti Roms" ... émanent d'une idéologie d’extrême droite ... et raciste .
La on a beaucoup a redire sur les pays en questions. Et une fois de plus la France se couche , ainsi que ces voisins (Italie, Belgique, ...) .
C'est comme ci la France chassait les Bretons et que la Belgique ou la Suisse devait les prendre à leur charge ... Charge à la Roumanie , Bulgarie et Hongrie de s'occuper de leur ressortissant . On connait aussi tous la problématique suite à la prolifération des bidons villes ici et la ... (problèmes socio-économique, délinquance ... )
Microsoft identifie et atténue de nouveaux logiciels malveillants ciblant l'Ukraine « en 3 heures »,
une opération qui aurait duré des semaines voire des mois il y a quelques années, selon le VP de la sécurité de Microsoft
Microsoft s'efforce depuis quelques années d'augmenter les fonctionnalités de sécurité de base des PC Windows. Nous pouvons citer : l'initiative secured-core PC lancée en 2019 était destinée à se prémunir contre les attaques au niveau du micrologiciel (une initiative lancée en partenariat avec des fabricants de puces parmi lesquels AMD) ; et le fait que la configuration système requise de Windows 11 exige la prise en charge de nombreuses fonctionnalités de sécurité prises en charge, mais facultatives de Windows 10. Microsoft a justifié ces nouvelles exigences en partie en pointant le malware d'effacement de données NotPetya, qui a été largement attribué aux pirates russes.
En ce qui concerne les cyberattaques similaires, un article récent du président et vice-président de Microsoft, Brad Smith, détaille davantage la manière dont l'entreprise réagit à l'invasion russe de l'Ukraine. Selon le message, Microsoft a pu identifier un nouveau malware de type wiper (dont l'objectif est d'effacer les données du disque dur de l'ordinateur infecté) surnommé "FoxBlade" et a fourni à la fois des stratégies d'atténuation et des définitions mises à jour de Microsoft Defender au gouvernement ukrainien « dans les trois heures » suivant sa découverte.
Les rapports du New York Times fournissent des détails supplémentaires sur la façon dont Microsoft a travaillé avec les agences gouvernementales américaines pour distribuer les correctifs FoxBlade à d'autres pays européens afin de limiter ou d'empêcher sa propagation potentielle : « Je ne l'ai jamais vu fonctionner de cette façon, ou presque aussi vite », a déclaré le vice-président de la sécurité de Microsoft, Tom Burt, au Times sur les efforts d'atténuation de FoxBlade. « Nous faisons maintenant en quelques heures ce qui, même il y a quelques années, aurait pris des semaines ou des mois ».
Dans un billet, Brad Smith, President & Vice Chair, a déclaré à propos de la protection contre les cyberattaques :
« L'une de nos principales responsabilités mondiales en tant qu'entreprise est d'aider à défendre les gouvernements et les pays contre les cyberattaques. Ce rôle a rarement été plus important que la semaine dernière en Ukraine, où le gouvernement ukrainien et de nombreuses autres organisations et personnes sont nos clients.
« Plusieurs heures avant le lancement de missiles ou le mouvement de chars le 24 février, le Threat Intelligence Center (MSTIC) de Microsoft a détecté une nouvelle série de cyberattaques offensives et destructrices dirigées contre l'infrastructure numérique de l'Ukraine. Nous avons immédiatement informé le gouvernement ukrainien de la situation, y compris notre identification de l'utilisation d'un nouveau package de logiciels malveillants (que nous avons appelé FoxBlade), et fourni des conseils techniques sur les mesures à prendre pour empêcher le succès de l'attaque du logiciel malveillant. (Dans les trois heures suivant cette découverte, des signatures pour détecter ce nouvel exploit avaient été écrites et ajoutées à notre service anti-malware Defender, aidant à se défendre contre cette nouvelle menace.) Ces derniers jours, nous avons fourni des informations sur les menaces et des suggestions défensives aux responsables ukrainiens concernant des attaques contre une série de cibles, y compris des institutions et des fabricants militaires ukrainiens et plusieurs autres agences gouvernementales ukrainiennes. Ce travail est en cours.
« Ces cyberattaques récentes et en cours ont été ciblées avec précision, et nous n'avons pas vu l'utilisation de la technologie malveillante se propager dans l'économie ukrainienne et au-delà de ses frontières lors de l'attaque NotPetya de 2017. Mais nous restons particulièrement préoccupés par les récentes cyberattaques contre des cibles numériques civiles ukrainiennes, notamment le secteur financier, le secteur agricole, les services d'intervention d'urgence, les efforts d'aide humanitaire et les organisations et entreprises du secteur de l'énergie. Ces attaques contre des cibles civiles suscitent de sérieuses inquiétudes au regard de la Convention de Genève, et nous avons partagé des informations avec le gouvernement ukrainien sur chacune d'entre elles. Nous avons également informé le gouvernement ukrainien des récentes cyber-efforts visant à voler un large éventail de données, y compris des informations personnelles identifiables (IPI) liées à la santé, à l'assurance et au transport, ainsi que d'autres ensembles de données gouvernementales.
« Nous continuons également de partager des informations appropriées avec les responsables de l'OTAN en Europe et les responsables américains à Washington. Tout cela s'appuie sur notre travail des dernières semaines et des derniers mois pour faire face à l'escalade de la cyberactivité contre des cibles ukrainiennes, y compris les nouvelles formes de logiciels malveillants destructeurs dont nous avons précédemment discuté publiquement. Nous continuerons à partager publiquement des informations plus détaillées lorsque nous identifierons de nouveaux logiciels malveillants qui doivent être partagés avec la communauté mondiale de la sécurité. Nous continuerons également à mettre à jour en permanence tous les services de Microsoft, y compris notre service anti-malware Defender, pour aider à protéger contre toute propagation potentielle de logiciels malveillants à d'autres clients et pays. Nos efforts plus larges pour surveiller les cyberattaques se poursuivent et nous continuerons à conseiller les responsables ukrainiens de la cyberdéfense et à les aider dans leurs défenses ».
Microsoft affirme qu'il continuera à travailler avec les responsables gouvernementaux américains et européens et à mettre à jour ses définitions de logiciels malveillants pour faire face aux nouvelles menaces au fur et à mesure qu'il les détecte.
Protection contre la désinformation parrainée par un État
Au-delà de la détection et de l'atténuation des logiciels malveillants, Microsoft lutte également contre la « désinformation parrainée par l'État » en supprimant le contenu des médias d'État russes (y compris RT et Sputnik) de MSN.com et d'autres services alimentés par Microsoft Start comme le menu Widgets de Windows 11. Les applications de RT ont été supprimées du Windows Store, et le contenu de RT (anciennement Russia Today) et de Sputnik est également dépriorisé dans les résultats de recherche Bing. RT et Spoutnik n'apparaissent désormais que lorsque les utilisateurs font un effort spécifique pour les rechercher.
« En tant qu'entreprise, nous nous concentrons également sur la protection contre les campagnes de désinformation parrainées par l'État, qui sont depuis longtemps monnaie courante en temps de guerre. Ces derniers jours ont vu la guerre cinétique accompagnée d'une bataille bien orchestrée dans l'écosystème de l'information où les munitions sont la désinformation, sapant la vérité et semant les graines de la discorde et de la méfiance. Cela nécessite des efforts décisifs dans l'ensemble du secteur technologique - à la fois individuellement par les entreprises et en partenariat avec d'autres - ainsi qu'avec les gouvernements, les universités et la société civile.
« Nous agissons rapidement pour prendre de nouvelles mesures afin de réduire l'exposition de la propagande d'État russe, ainsi que pour nous assurer que nos propres plateformes ne financent pas ces opérations par inadvertance. Conformément à la récente décision de l'UE, la plateforme Microsoft Start (y compris MSN.com) n'affichera aucun contenu RT et Sputnik parrainé par l'État. Nous supprimons les applications d'actualités RT de notre boutique d'applications Windows et déclassons davantage les résultats de recherche de ces sites sur Bing afin qu'il ne renvoie les liens RT et Sputnik que lorsqu'un utilisateur a clairement l'intention de naviguer vers ces pages. Enfin, nous interdisons toutes les publicités de RT et Sputnik sur notre réseau publicitaire et ne placerons aucune publicité de notre réseau publicitaire sur ces sites.
« Nous continuons à suivre de près les événements et apporterons des ajustements continus pour renforcer nos mécanismes de détection et de perturbation afin d'éviter la propagation de la désinformation et de promouvoir à la place des contenus indépendants et fiables ».
Les entreprises ne sont pas les seuls acteurs non étatiques impliqués dans l'invasion ukrainienne. Des hackers indépendants ont également supprimé une série de sites Web russes et biélorusses à la suite d'appels à la formation d'une « armée informatique » par le vice-premier ministre ukrainien.
Source : Microsoft
Voir aussi :
Microsoft s'associe à des fabricants de puces, notamment AMD, pour créer des firmwares inviolables et accroitre la sécurité des plateformes Windows 10 dans le cadre de son initiative Secured-core PC
L'Ukraine affirme que son "armée informatique" a mis hors service des sites Web clés de la Russie, ce qui montre que la ligne de front cybernétique entre les deux pays s'intensifie
Surtout que la France aussi a des groupuscules néonazis sur son sol.
Si la France était attaquée lâchement par un pays voisin, ils se battraient également contre l'agresseur, que le gouvernement soit néonazi ou non.
Le Français et l'Italien sont dérivés du Latin. Ce n'est pas pour cette raison que François Ier a voulu être Duc de Milan.
L'Anglais et le Néerlandais ont des ancêtres en commun avec l'Allemand, sans parler de l'Autrichien. Sans commentaires.
Etc...
Sinon, on a inventé l'Esperanto et le Volapük pour une raison, me semble-t-il...
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