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  1. #341
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    Par défaut Elon Musk encaisse 6,9 milliards de dollars d'actions Tesla juste au cas où il serait forcé d'acquérir Twitter
    Elon Musk encaisse 6,9 milliards de dollars d'actions Tesla juste au cas où il serait forcé de racheter Twitter
    il détiendrait désormais un peu moins de 15 % du constructeur automobile

    Elon Musk n'écarte pas l'éventualité d'une défaite dans le cadre de la bataille juridique qui l'oppose à Twitter. Cette semaine, le PDG de Tesla a vendu pour 6,9 milliards de dollars d'actions du constructeur américain de véhicules électriques, affirmant que les fonds pourraient être utilisés pour financer une éventuelle transaction avec Twitter s'il perd le procès contre le réseau social. Au total, Musk a maintenant vendu pour 15,4 milliards de dollars d'action Tesla depuis qu'il a accepté de racheter Twitter au début de l'année. Si Musk gagne le procès, il pourra se retirer de l'accord initial, mais indemniser la plateforme d'au moins un milliard de dollars.

    « Dans l'éventualité (que nous espérons improbable) où Twitter forcerait la conclusion de cet accord et où certains partenaires financiers ne viendraient pas, il est important d'éviter une vente d'urgence d'actions Tesla », a écrit Musk dans un tweet mardi soir. Les actions de Twitter ont bondi de 3,5 % pour atteindre 44,35 dollars dans les premiers échanges, mais elles étaient toujours nettement inférieures au prix de 54,20 dollars par action proposé par Musk dans son offre. Les actions Tesla étaient en hausse de près de 4 % à 882 dollars. La nouvelle intervient alors que Musk avait déclaré auparavant qu'il ne vendrait plus les actions de Tesla.

    Des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis montrent que ses transactions ont eu lieu entre le 5 et le 9 août, après l'assemblée annuelle des actionnaires de Tesla, qui s'est tenue le 4 août à Austin, au Texas. Musk a vendu pour 6,9 milliards de dollars d'actions de son entreprise de voitures électriques. Il a obtenu en moyenne 869 dollars pour ces actions, ce qui est nettement supérieur aux 628 dollars que valait l'action Tesla fin mai. L'action avait atteint son sommet de 2022, à 1 145 dollars, le 4 avril, le lendemain de la révélation par Musk de son achat de 9,2 % des actions en circulation de Twitter.

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    Les dernières ventes d'actions Tesla effectuées par le milliardaire remontent à fin avril. À l'époque, des documents déposés auprès de la SEC ont révélé que Musk avait vendu un bloc d'actions de Tesla d'une valeur d'environ 8,4 milliards de dollars. Selon les analystes, en vendant les actions de Tesla maintenant, alors que l'action a rebondi depuis son nadir de mai, Musk évite une vente d'urgence des actions du constructeur automobile - éventuellement à un prix inférieur. Bien qu'il existe d'autres partenaires financiers, la part du prix de vente dont Musk est personnellement responsable pourrait s'élever à plus de 33 milliards de dollars.

    Le 8 juillet, Musk a annoncé à Twitter qu'il mettait fin à l'accord. Il a accusé Twitter de ne pas lui avoir donné toutes les informations dont il avait besoin pour procéder à l'acquisition, et d'avoir sous-estimé le nombre de bots, de spams et de faux comptes sur sa plateforme. Twitter n'était pas content et a intenté une action en justice pour s'assurer que l'accord de Musk soit conclu au prix promis, ce qui représenterait une aubaine pour nombre de ses actionnaires. À l'approche du procès, prévu pour octobre, bien que Musk tente de le repousser à 2023, il se prépare apparemment au pire scénario, à savoir être obligé de conclure l'accord.

    Comme Twitter l'a indiqué dans sa plainte, "les autres conditions proposées et acceptées par Musk étaient, comme il l'a dit, "favorables au vendeur". La plainte indique également qu'il n'y a pas de condition de financement ni de condition de diligence". La transaction est soutenue par des engagements étanches en matière de dette et de capitaux propres. Musk s'est personnellement engagé à hauteur de 33,5 milliards de dollars. En outre, bien qu'une indemnité de rupture d'un milliard de dollars soit prévue dans le contrat d'achat, il faut plus qu'un profond regret de la part de Musk pour se retirer de la transaction.

    Ou alors, il faut qu'il y ait un événement défavorable important chez Twitter ou qu'il soit établi que Musk a été matériellement trompé sur les activités de la plateforme de médias sociaux. Musk emprunte la seconde voie, arguant que Twitter est tellement infesté de bots spammeurs que ses financiers ne peuvent pas évaluer avec précision les perspectives commerciales de Twitter. Si Musk a déclaré qu'il ne vendrait plus des actions de Tesla, il est loin d'avoir atteint le montant de 33,5 milliards de dollars. De plus, certaines sources rapportent que Musk craint que certains des partenaires financiers de l'accord l'abandonnent avant le procès.

    Début mai, Musk avait trouvé un financement par actions auprès de 19 partenaires différents, dont le prince saoudien Alwaleed Bin Talal Bin Abdulaziz Alsaud, Qatari Holding, les sociétés de capital-risque Sequoia, le fonds de croissance DFJ, Vy Capital et la bourse de cryptomonnaies Binance. Après les actions qu'il a vendues cette semaine, Musk possèderait désormais un peu moins de 15 % du constructeur automobile.

    Et ces dernières ventes portent le total des actions de Tesla vendues par Musk à environ 32 milliards de dollars en moins d'un an. Enfin, mardi, il a confié qu'il rachèterait certaines de ses actions s'il ne devait pas aller jusqu'au bout de l'acquisition de Twitter. Il a également laissé entendre que si l'acquisition de Twitter n'a pas lieu, il envisagera de créer sa propre plateforme sociale, X.com.

    Source : Dépôts auprès de la SEC

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des ventes des actions de Tesla par Musk ?
    Ces ventes révèlent-elles que ses chances de gagner le procès sont minces ?
    Pensez-vous que la justice américaine obligera Musk à racheter Twitter ?

    Voir aussi

    Twitter a invité ses actionnaires à voter sur le rachat de la société par Elon Musk le 13 septembre et compte bien obliger le milliardaire à payer

    Elon Musk porte plainte à son tour contre Twitter pour ne pas avoir à racheter l'entreprise, l'un des arguments avancés serait que Twitter a menti sur son nombre d'utilisateurs monnayables

    Twitter manque les attentes des analystes en matière de bénéfices et impute sa baisse de revenus à Elon Musk, ainsi qu'à l'affaiblissement du marché publicitaire

    Elon Musk renonce à acheter Twitter, évoquant la violation des obligations contractuelles, Twitter ne lui aurait pas fourni toutes les informations demandées sur le nombre de comptes spam

    Les trois raisons pour lesquelles Elon Musk a annulé son acquisition de Twitter parmi lesquelles des « représentations matériellement inexactes » sur les utilisateurs actifs quotidiens monétisables

  2. #342
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    Avec ou sans Twitter dans le paysage, Tesla va perdre de la valeur dans les années qui viennent parce:

    * Que l'on se dirige vers une pénurie d'énergie électrique.
    * Que le problème des piles n'a toujours pas été résolu.
    * Qu'avec les politiciens actuel, cette récession va duré plus longtemps quel le devrait.

  3. #343
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    Est ce que ces ventes d actions n étaient pas le but réel de la manœuvre?

    Même en payant 1 milliard de compensation il est rentable de pouvoir vendre autant d actions sans modifier leur cours...

    Imaginez si il avait vendu 30 milliard d actions sans raison l État de Tesla aujourd'hui.

    Musk connait la valeur réelle de sa société et il sait que la correction viendra tôt ou tard.

  4. #344
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    Par défaut Twitter doit fournir à Musk les données d'un seul contrôleur compte bot : son ancien chef de produit.
    Twitter doit fournir à Musk les données d'un seul contrôleur compte bot : son ancien chef de produit,
    le juge donne raison à Twitter sur les 21 autres noms exigés par Musk

    Twitter a reçu l'ordre de remettre à Elon Musk les dossiers de son ancien responsable des produits grand public sur les spams et les comptes bots que le milliardaire a cités pour tenter de renoncer à l'achat de la société de médias sociaux pour 44 milliards de dollars. Mais Twitter a été épargné de la production de documents pour la plupart des employés qui, selon Musk, sont des témoins clés sur la question des bots. Musk, que Twitter a poursuivi en justice pour l'obliger à conclure l'accord, a accusé ce mois-ci l'entreprise de cacher les noms des travailleurs spécifiquement chargés d'évaluer la part de la clientèle de la plateforme constituée de spams et de comptes bots. Il a demandé au juge d'obliger Twitter à les identifier. Jusqu'à présent, Twitter a donné les noms des "conservateurs de dossiers", qui ne sont pas aussi familiers avec les données en question.

    Nom : Screenshot_2022-08-17 musk twitter 21 – Recherche Google.png
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    Lundi, la juge Kathaleen St. J. McCormick du tribunal de la chancellerie du Delaware a rejeté en grande partie la demande de Musk dans une décision d'une page, ordonnant que Twitter n'ait pas à « collecter, examiner ou produire des documents » d'aucun des 21 autres dépositaires supplémentaires demandés par Musk. L'exception est Kayvon Beykpour, ancien responsable des produits grand public, qui a été licencié en mai.

    Beykpour a été le principal responsable des produits chez Twitter pendant des années avant d'être congédié de manière inattendue par le nouveau directeur général Parag Agrawal. C'est son équipe de produits qui était le plus directement responsable de l'expansion de la base d'utilisateurs de Twitter et c'est la qualité de cette base que Musk a remise en question en cherchant à se retirer de l'accord. « Nous sommes impatients d'examiner les communications de Beykpour et nous continuerons à chercher des informations et des témoins jusqu'à ce que toute la vérité éclate », a déclaré Alex Spiro, un avocat de Musk.

    Elon Musk a accusé Twitter d'avoir licencié Beykpour alors que la fusion était en cours « sans demander le consentement des parties Musk ». Le PDG Parag Agrawal « m'a demandé de partir après m'avoir fait savoir qu'il voulait emmener l'équipe dans une direction différente », a écrit Beykpour à l'époque. Dans sa réponse à l'action en justice de Twitter, Musk a déclaré que Beykpour « était à la tête de tout ce qui concernait les consommateurs chez Twitter et jouait un rôle de premier plan lors des appels aux investisseurs de Twitter. Il était donc l'un des cadres de Twitter qui, selon les parties Musk, aurait été le plus étroitement impliqué dans la manière dont Twitter calculait son mDAU, dont elle suspendait ou modérait les comptes sur sa plateforme et dont elle déterminait qu'il y avait toujours moins de 5 % de spams ou de faux comptes dans le mDAU, chaque jour de chaque mois de chaque trimestre, depuis toujours ».

    Beykpour a rejoint Twitter en 2015 lorsque la société a acquis son application de vidéo en direct, Periscope, et a rapidement gravi les échelons sous la direction de l'ancien PDG Jack Dorsey. Il poussait Twitter dans de nouveaux domaines de produits, comme les espaces audio en direct et les newsletters, avant d'être évincé.

    Les départs de Beykpour et de Bruce Falck, anciennement en charge du produit des revenus, reflètent l'état de flou dans lequel se trouve Twitter en attendant un nouveau propriétaire, un état désormais intensifié par le litige. Entre-temps, le gel des embauches et d'autres mesures de réduction des coûts ont laissé certains employés dans l'incertitude quant à la priorité qui sera accordée aux projets ou aux équipes sur lesquels ils travaillent sous la nouvelle direction.

    Les faux comptes, ou "bots", sont des comptes qui ne sont pas gérés par des personnes réelles. En raison de leur caractère automatique, ces comptes peuvent mettre à mal la valeur financière du réseau social. En effet, celle-ci se calcule principalement par le nombre d'abonnés "monétisables", c'est-à-dire qui sont susceptibles de visualiser de la publicité. Les faux comptes sont devenus un point central dans l'affaire qui oppose le réseau social à Musk. Affirmant que Twitter aurait menti sur le nombre réel de ces faux comptes, Musk en a fait l'élément principal pour justifier son choix de ne finalement pas acheter le réseau social.

    Les avocats de Twitter et de Musk ont émis une série d'assignations à comparaître à des banques, des investisseurs et des avocats impliqués dans la transaction, alors que les deux parties se préparent à un procès le 17 octobre à Wilmington. Twitter affirme que Musk, la personne la plus riche du monde et le PDG de Tesla, utilise les préoccupations concernant le spam et les comptes bots comme une excuse pour se retirer de la transaction. Musk affirme que la société n'a pas réussi à démontrer que les robots spammeurs représentent moins de 5 % de ses utilisateurs actifs, comme elle l'a déclaré dans les documents réglementaires.

    Source : Ordonnance du juge

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Elon Musk a des raisons de s'inquiéter quant au juge qui devrait statuer sur le procès de Twitter, Kathaleen McCormick a contraint un acheteur réticent à respecter l'accord de fusion en 2021

    Elon Musk renonce à acheter Twitter, évoquant la violation des obligations contractuelles. Twitter ne lui aurait pas fourni toutes les informations demandées sur le nombre de comptes spam

    Twitter va poursuivre Elon Musk en justice pour avoir essayé de se retirer de l'accord, Musk a signé un accord de fusion contraignant, mais il veut maintenant s'en retirer

    Refus d'Elon Musk d'honorer son engagement de rachat de Twitter : Twitter a un avantage juridique dans ce lourd litige, selon des experts

    Les trois raisons pour lesquelles Elon Musk a annulé son acquisition de Twitter, parmi lesquelles des « représentations matériellement inexactes » sur les utilisateurs actifs quotidiens monétisables

  5. #345
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    Par défaut Pour le créateur de Botometer, l'estimation de Musk sur la quantité de spams sur Twitter « ne veut rien dire »
    L'un des créateurs de Botometer affirme que l'estimation du pourcentage de comptes spams sur Twitter de Musk « ne veut rien dire ».
    Avec l'outil Botometer, vous pouvez « choisir n'importe quel seuil... pour obtenir le résultat souhaité »

    L'un des créateurs du Botometer, un outil Web utilisé par Elon Musk pour estimer le pourcentage de comptes spam de Twitter pour un dossier judiciaire, aurait déclaré que le calcul de Musk « ne veut rien dire ». Kai-Cheng Yang, doctorant à l'Université de l'Indiana, « a remis en question la méthodologie utilisée par l'équipe de M. Musk et a déclaré à la BBC qu'ils ne l'avaient pas approché avant d'utiliser l'outil », selon un article de la BBC.

    Un dossier du tribunal de Musk du 4 août a affirmé qu'une analyse Botometer des données de Twitter firehose au cours de la première semaine de juillet « montre que, pendant cette période, les faux comptes ou les spams représentaient 33% des comptes visibles ». Mais comme Yang l'a souligné, le Botomètre fournit des scores de 0 à 5 - 5 représentant la note la plus élevée indicatrice que le compte avait le plus de chance d'être un bot - et le dossier judiciaire de Musk n'a pas précisé où il avait fixé la limite entre l'humain et le bot.


    Le 8 juillet, le patron de Tesla et SpaceX a mis fin unilatéralement à l'accord du rachat de Twitter, au motif que la société basée à San Francisco aurait selon lui menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.

    Citation Envoyé par Avocats d'Elon Musk
    Twitter n'a pas fourni les informations demandées par M. Musk depuis près de deux mois malgré ses clarifications répétées et détaillées destinées à simplifier l'identification, la collecte et la divulgation par Twitter des informations les plus pertinentes recherchées dans les demandes initiales de M. Musk.

    Bien que Twitter ait fourni certaines informations, ces informations sont accompagnées de chaînes, de limitations d'utilisation ou d'autres fonctionnalités de formatage artificielles, ce qui a rendu certaines des informations peu utiles à M. Musk et à ses conseillers. Par exemple, lorsque Twitter a finalement fourni l'accès aux huit « API » de développeur explicitement demandées pour la première fois par M. Musk dans la lettre du 25 mai, ces API contenaient une limite de débit inférieure à celle que Twitter fournit à ses plus grandes entreprises clientes. Twitter n'a proposé de fournir à M. Musk le même niveau d'accès qu'à certains de ses clients après que nous avons expliqué que la limitation de la limite de débit empêchait M. Musk et ses conseillers d'effectuer l'analyse qu'il souhaitait effectuer dans un délai raisonnable.

    De plus, ces API contenaient un « plafond » artificiel sur le nombre de requêtes que M. Musk et son équipe peuvent exécuter, quelle que soit la limite de débit, un problème qui empêchait initialement M. Musk et ses conseillers d'effectuer une analyse des données dans n'importe quel délai raisonnable. M. Musk a soulevé cette question dès qu'il en a eu connaissance, dans le premier paragraphe de la lettre du 29 juin : « nous venons d'être informés par nos experts en données que Twitter a placé un plafond artificiel sur le nombre de recherches que nos experts peuvent effectuer avec ces données », ce qui empêche maintenant M. Musk et son équipe de faire leur analyse. Ce plafond n'a été supprimé que le 6 juillet, après que M. Musk a demandé sa suppression pour la deuxième fois.

    Sur la base du refus susmentionné de fournir les informations demandées par M. Musk depuis le 9 mai 2022, Twitter enfreint les sections 6.4 et 6.11 de l'accord de fusion.

    Malgré les spéculations publiques sur ce point, M. Musk n'a pas renoncé à son droit d'examiner les données et informations de Twitter simplement parce qu'il a choisi de ne pas rechercher ces données et informations avant de conclure l'accord de fusion. En fait, il a négocié les droits d'accès et d'information dans le cadre de l'accord de fusion précisément pour pouvoir examiner les données et les informations importantes pour les activités de Twitter avant de financer et de conclure la transaction.
    Twitter a ensuite lancé des poursuites contre le multimilliardaire, pour le forcer à honorer son engagement.

    « Ayant monté un spectacle public pour mettre Twitter en jeu, et ayant proposé puis signé un accord de fusion favorable aux vendeurs, Musk croit apparemment qu'il est libre, contrairement à toutes les autres parties soumises au droit des contrats du Delaware, de changer d'avis, de détruire l'entreprise, de perturber ses opérations, de détruire la valeur des actionnaires et de s'en aller », indique Twitter dans sa plainte déposée auprès de la Cour de chancellerie du Delaware.

    « Alors Musk veut se défaire de ses obligations contractuelles. Plutôt que de supporter le coût du ralentissement du marché, comme l'exige l'accord de fusion, Musk veut le transférer aux actionnaires de Twitter », indique la plainte. « Depuis la signature de l'accord de fusion, Musk a dénigré à plusieurs reprises Twitter et l'accord, créant un risque commercial pour Twitter et une pression à la baisse sur le cours de son action ».

    Par la suite, la juge supervisant sa bataille judiciaire avec Twitter a fixé au 17 octobre le début du procès de cinq jours pendant lequel elle va décider si oui ou non, l’entrepreneur est contraint de racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars comme il l’avait annoncé fin avril. Kathaleen McCormick, présidente d’un tribunal spécialisé en droit des affaires, a écrit plusieurs fois que les parties doivent coopérer « de bonne foi » pour s’entendre sur la façon de partager des documents ou d’organiser des dépositions.

    Quelques heures après sa décision, Elon Musk a déployé sa riposte : le milliardaire de la Tech a déposé plainte contre Twitter, dans un document juridique de 164 pages déposé de façon « confidentielle », en raison des secrets industriels et des autres informations sensibles qu'elle peut contenir, cette plainte n'est pas encore accessible au public, selon un avis de la Delaware Court of Chancery. Mais selon les règles de ce tribunal spécialisé en droit des affaires, Elon Musk devra bientôt en soumettre une version publique.

    Selon le Wall Street Journal, l'une des demandes d'Elon Musk porterait sur l'allégation selon laquelle Twitter aurait menti sur son nombre d'utilisateurs monnayables après avoir accepté son offre d'achat.

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    L'utilisation de Botometer


    Twitter a critiqué la réponse d'Elon Musk au procès de la société dans un dossier de 127 pages devant la Cour de la chancellerie du Delaware qui assure que les affirmations de Musk sont « contredites par les preuves et le bon sens ». Le dossier judiciaire de Twitter a également déclaré que l'analyse du spam de Musk reposait sur un outil qui qualifiait autrefois son propre compte Twitter de robot probable.

    « Selon Musk, il - le milliardaire fondateur de plusieurs sociétés, conseillé par des banquiers et des avocats de Wall Street - a été trompé par Twitter pour signer un accord de fusion de 44 milliards de dollars », a écrit Twitter. « Cette histoire est aussi invraisemblable et contraire aux faits qu'elle en a l'air. Et c'est juste cela - une histoire, imaginée dans le but d'échapper à un accord de fusion que Musk ne trouvait plus attrayant une fois en bourse - et avec elle, son énorme richesse personnelle - a diminué de valeur ».

    Le dépôt de Twitter était en réponse à la défense et aux demandes reconventionnelles de Musk, qui ont été soumises la semaine dernière, mais n'ont pas été rendues publiques immédiatement parce que Twitter a eu le temps de demander des expurgations. Twitter a apparemment choisi de ne procéder à aucune suppression.

    « Les demandes reconventionnelles de Musk, basées sur la distorsion, la fausse déclaration et la tromperie pure et simple, ne changent rien. Musk a signé et est obligé de consommer l'accord de fusion », a écrit Twitter.

    Musk a défendu sa tentative de rompre l'accord de fusion en remettant en question la divulgation publique de Twitter selon laquelle moins de 5% de ses utilisateurs actifs quotidiens monétisables (mDAU) sont des spams ou des faux. Le dossier judiciaire de Twitter a déclaré que la propre analyse de Musk a utilisé un site Web accessible au public pour découvrir « que les faux comptes ou les spams constituent au moins 10 % des utilisateurs actifs quotidiens monétisables de Twitter », mais « Musk ne mesure pas la même chose que Twitter ni même n'utilise les mêmes données que Twitter ».

    « Musk ne peut produire une estimation plus élevée qu'en exécutant un ensemble de données ni limité ni inclusif de mDAU via un outil Web générique qui a désigné son propre compte Twitter comme un "bot" probable. Le résultat est une distorsion qui, espère Musk, fera néanmoins des vagues », a déclaré Twitter.

    Plus précisément, Musk a utilisé « une application Internet appelée "Botometer" - qui applique des normes différentes de celles de Twitter et qui, plus tôt cette année, a désigné Musk lui-même comme très susceptible d'être un bot », a déclaré Twitter. Le site Web Botometer est un projet de l'Observatoire des médias sociaux et du Network Science Institute de l'Université de l'Indiana. Citant un article de Protocol de mai 2022, le dossier judiciaire de Twitter a déclaré que « Botometer a indiqué que le propre compte Twitter d'Elon Musk était probablement un bot, avec une probabilité de 4/5 ».

    Un article de Protocol en mai notait que le compte de Musk obtenait des scores Botometer extrêmement différents d'un jour à l'autre, affirmant que l'outil « mettait en évidence à quel point il est difficile d'identifier les bots, en particulier en utilisant uniquement des données publiques ».

    Comme l'a noté le dossier judiciaire de Twitter, « le propre site Web de FAQ du Botometer avertit que "la détection des bots est une tâche difficile" et que si c'était "facile à faire avec un logiciel, il n'y aurait pas de bots - Twitter les aurait déjà repérés et bannis !" »

    L'un des créateurs de Botometer donne son avis

    À l'aide de l'outil, l'équipe d'Elon Musk a estimé que 33 % des « comptes visibles » sur la plateforme de médias sociaux étaient des « comptes factices ou spam ».

    Cependant, le créateur et mainteneur de Botometer, Kaicheng Yang, a déclaré que ce pourcentage « ne veut rien dire ». Yang a remis en question la méthodologie utilisée par l'équipe de Musk et a déclaré à la BBC qu'ils ne l'avaient pas approché avant d'utiliser l'outil.

    Botometer est un outil qui utilise plusieurs indicateurs, comme quand et à quelle fréquence un compte tweete et le contenu des publications, pour créer un "score" de bot sur cinq. Un score de zéro indique qu'il est peu probable qu'un compte Twitter soit un bot, et un cinq suggère qu'il est peu probable qu'il s'agisse d'un humain.

    Cependant, les chercheurs affirment que l'outil ne donne pas de réponse définitive quant à savoir si un compte est un bot ou non.

    « Afin d'estimer la prévalence [des bots], vous devez choisir un seuil pour réduire le score », explique Yang. « Si vous changez le seuil de trois à deux, vous obtiendrez plus de bots et moins d'humains. Alors, comment choisir ce seuil est la clé pour savoir combien de bots il y a sur la plateforme ».

    Yang note que la contre-poursuite de Musk n'explique pas quel seuil il a utilisé pour atteindre son chiffre de 33 % : « Cette [contre-poursuite] ne précise pas les détails, donc il [Musk] a la liberté de faire ce qu'il veut. Donc, pour moi, ce pourcentage ne veut rien dire », a-t-il déclaré.

    « Techniquement, vous pouvez choisir n'importe quel seuil que vous voulez et obtenir n'importe quel résultat que vous voulez », a déclaré Yang dans une précédente interview avec Yahoo. Le Botometer est un projet de l'Observatoire des médias sociaux et du Network Science Institute de l'Université de l'Indiana.

    Yang surpris que Musk n'ait pas créé un meilleur outil

    Yang a également parlé à CNN récemment, exprimant sa surprise que Musk ait utilisé le Botometer au lieu de créer quelque chose de plus précis. « Pour être honnête, vous savez, Elon Musk est vraiment riche, n'est-ce pas ? J'avais supposé qu'il dépenserait de l'argent pour embaucher des gens pour construire lui-même des outils ou des méthodes sophistiqués », a déclaré Yang à CNN.

    Le Botometer est mieux utilisé « pour compléter, et non pour remplacer, votre propre jugement », indique la FAQ de l'outil, notant que « les humains et les machines ont des forces différentes en matière de reconnaissance de formes. Selon un observateur humain, certains comptes robots/humains "évidents" tromperont un algorithme d'apprentissage automatique. Par exemple, Botometer catégorise parfois les «*comptes organisationnels*» comme des comptes de robots. De même, « un algorithme peut classer en toute confiance certains comptes avec lesquels les humains ont du mal ».

    Toutefois, selon un dossier judiciaire, Musk a des plans pour une analyse plus approfondie du pourcentage de spams sur Twitter. « Les experts des accusés poursuivent leur analyse même maintenant et, en prévision de la production de données supplémentaires par Twitter (y compris des données" privées "que Twitter met à la disposition de ses examinateurs humains et affirme qu'elles sont nécessaires pour vérifier son rapport de moins de 5*% spam et taux de faux utilisateurs), ont l'intention de mener une analyse plus complète et s'attendent à présenter des estimations et des conclusions mises à jour dans des rapports d'experts et au procès », ont écrit les avocats de Musk.

    Sources : BBC, Faq Botometer

    Et vous ?

    Que pensez-vous des propos de l'un des créateurs de Botometer affirme que l'estimation du pourcentage de comptes spams sur Twitter de Musk « ne veut rien dire » ?
    Partagez-vous ses propos lorsqu'il indique qu'avec tous ses milliards, Elon Musk aurait gagné en développant un outil pour faire ce type d'analyse ?

    Voir aussi :

    Elon Musk a des raisons de s'inquiéter quant au juge qui devrait statuer sur le procès de Twitter, Kathaleen McCormick a contraint un acheteur réticent à respecter l'accord de fusion en 2021
    Elon Musk renonce à acheter Twitter, évoquant la violation des obligations contractuelles. Twitter ne lui aurait pas fourni toutes les informations demandées sur le nombre de comptes spam
    Twitter va poursuivre Elon Musk en justice pour avoir essayé de se retirer de l'accord, Musk a signé un accord de fusion contraignant, mais il veut maintenant s'en retirer
    Refus d'Elon Musk d'honorer son engagement de rachat de Twitter : Twitter a un avantage juridique dans ce lourd litige, selon des experts
    Les trois raisons pour lesquelles Elon Musk a annulé son acquisition de Twitter, parmi lesquelles des « représentations matériellement inexactes » sur les utilisateurs actifs quotidiens monétisables

  6. #346
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Que pensez-vous des propos de l'un des créateurs de Botometer affirme que l'estimation du pourcentage de comptes spams sur Twitter de Musk « ne veut rien dire » ?
    C'est une auto critique qui ne me parait pas surprenante de la part d'un chercheur. Il connait son outil, ses forces comme ses faiblesses.
    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Partagez-vous ses propos lorsqu'il indique qu'avec tous ses milliards, Elon Musk aurait gagné en développant un outil pour faire ce type d'analyse ?
    Est ce qu'il a vraiment intérêt a développer un outil pour ça? Je ne penses pas, en dehors de ce cas l'outil a peu de valeur.
    Par contre ce qui me surprend est:
    qu'il utilise un outil qui analyse les données visibles par tous alors qu'il avait accès à des données plus détaillée avec le firehose
    qu'il aurait eu les moyen de payer une analyse ponctuelle pour évaluer ce taux (en vrai je ne suis pas tant étonné, il a probablement peur que l'analyse ne fournisse pas les taux attendus sans pervertir la méthode)
    qu'il a critiqué le fait que Twitter n'expose pas sa méthode d'analyse du taux de bot alors que lui utilise un outil publique sans en comprendre (chercher à comprendre) son fonctionnement.

  7. #347
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    De ce que j'en sas les bots utilisent les api's twitter, donc twitter doit pouvoir savoir de maniere certaines le nombre de bots, ou comtpe non monetisables

    Apres il y a les bots en mode "pilotage de navigateurs" qu'il ne peuvent detecter que par analyse de leur comportement, mais du coup c'est moins fiable (facon botometer).

    je pense que le 1er cas est le plus courant..

  8. #348
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    Par défaut Twitter : un lanceur d'alertes affirme que Musk avait raison au sujet des bots
    Twitter : un lanceur d'alertes affirme que Musk avait raison au sujet des bots,
    la FTC examine le rapport

    La pression exercée sur Twitter pour qu'il parle publiquement de la manière dont il surveille et supprime les comptes de spam ne cesse de croître. Des rapports de CNN et du Washington Post révèlent une plainte de 84 pages déposée par un ancien responsable de la sécurité de Twitter qui affirme que les dirigeants ont caché les risques de sécurité aux régulateurs. Selon lui, Twitter n'est pas motivé pour suivre le nombre réel de comptes de spam et a caché des failles de sécurité aux régulateurs fédéraux.

    L'ancien responsable de la sécurité de Twitter, Peiter Zatko connu sous le nom de "Mudge", a accusé Twitter et son conseil d'administration d'avoir violé les règles financières, d'avoir commis des fraudes et d'avoir grossièrement négligé ses obligations en matière de sécurité, dans une plainte déposée le mois dernier auprès de la Securities & Exchange Commission, de la Federal Trade Commission et du ministère américain de la Justice. ll affirme également avoir été licencié pour avoir poussé des dirigeants de Twitter peu enclins à s'attaquer à des problèmes de sécurité majeurs - qui, selon sa plainte, « constituent une menace » pour les informations personnelles des utilisateurs de Twitter, pour les actionnaires de l'entreprise, pour la sécurité nationale et pour la démocratie.

    Nom : twitter.png
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    Zatko allègue que les cadres de Twitter étaient plus investis dans la dissimulation de ces vulnérabilités, y compris la sélection et la présentation erronée des données sur les comptes de spam et les menaces de sécurité aux régulateurs et aux membres du conseil d'administration de Twitter. « Selon la plainte, les cadres supérieurs pouvaient gagner des primes individuelles allant jusqu'à 10 millions de dollars liées à l'augmentation du nombre d'utilisateurs quotidiens, et rien d'explicite pour la réduction du spam » rapporte le Post. Selon CNN, ces risques de sécurité « pourraient ouvrir la porte à l'espionnage ou à la manipulation étrangère, au piratage et aux campagnes de désinformation. »

    La plainte de Zatko a été déposée par le cabinet d'avocats à but non lucratif Whistleblower Aid, qui a confirmé l'authenticité du document republié. « Au cours de son emploi, Mudge a découvert des lacunes extrêmes et flagrantes de Twitter dans tous les domaines de son mandat, y compris ... la confidentialité des utilisateurs, la sécurité numérique et physique, et l'intégrité de la plateforme / la modération du contenu », indique la plainte.

    La Federal Trade Commission examine actuellement la plainte de Zatko, qui a été déposée en juillet auprès de la FTC, de la Securities and Exchange Commission et du ministère de la Justice. Une porte-parole de la commission sénatoriale du renseignement, Rachel Cohen, a déclaré que la commission prend également la plainte au sérieux et a organisé une réunion pour discuter des allégations de Zatko.

    Les affirmations de Zatko arrivent à un moment particulièrement mal choisi. Twitter est au cœur d'une bataille juridique avec le milliardaire Elon Musk, qui a fait une offre d'achat pour Twitter, puis a essayé de se retirer après que la valeur de la société ait baissé en même temps que le marché. La justification de Musk pour essayer de se dégager de son contrat de 44 milliards de dollars pour une société dont la capitalisation boursière actuelle est de 31 milliards de dollars est basée sur son affirmation que Twitter a sous-estimé son nombre de faux comptes et a donc donné une fausse image de sa valeur.

    La plainte allègue que Twitter a fait de fausses déclarations à la FTC sur la sécurité, la confidentialité et l'intégrité de la plateforme ; Twitter a violé les règles d'audit de la SEC pour les sociétés publiques ; a fait de fausses déclarations frauduleuses sur les violations de titres à son conseil d'administration ; et a fait preuve de « négligence et même de complicité en ce qui concerne les efforts des gouvernements étrangers pour infiltrer, contrôler, exploiter, surveiller et/ou censurer la plateforme, le personnel et les opérations de la société. »

    L'avocat de Zatko au sein de l'association Whistleblower Aid, John Tye, a déclaré que Zatko n'a pas été en contact avec l'acheteur potentiel de Twitter, Elon Musk. Toutefois, la plainte de Zatko offre un soutien aux allégations de Musk selon lesquelles Twitter a sous-estimé le nombre de bots opérant sur sa plateforme. Le procès de Musk s'articule en partie autour des allégations de Musk selon lesquelles la société de médias sociaux a induit le PDG de Tesla en erreur pour qu'il paie plus pour Twitter que ce qu'il vaut, en faisant de très mauvaises déclarations sur le nombre total de comptes de spam. Une grande partie de la valeur de Twitter provient des ventes de publicité basées sur l'exposition promise aux utilisateurs légitimes. Par conséquent, le nombre de comptes de spam compte autant pour Musk que pour les régulateurs qui surveillent les risques de sécurité de Twitter.

    Au début du mois, Twitter a déposé une réponse aux plaintes de Musk dans le cadre du litige au Delaware, les qualifiant d'efforts prétextuels pour éviter de remplir son obligation contractuelle d'acheter la société. Twitter s'est demandé si les motivations de Zatko étaient éthiques ou si elles reflétaient une intention malveillante. « Les allégations et le timing opportuniste de Zatko semblent conçus pour capter l'attention et infliger des dommages à Twitter, ses clients et ses actionnaires », a déclaré un porte-parole de Twitter. « La sécurité et la confidentialité sont depuis longtemps des priorités à l'échelle de l'entreprise chez Twitter et continueront de l'être ».

    Zatko, un ancien membre bien connu du groupe de pirates Cult of the Dead Cow qui a travaillé chez Google, Stripe et au ministère américain de la Défense, a de nombreux défenseurs dans la communauté de la sécurité qui ont réagi à la tentative de Twitter de blâmer son ancien responsable de la sécurité.

    L'un des avocats de Musk, Alex Spiro, a déclaré à que Musk a déjà émis une assignation à comparaître pour Zatko, notant que l'équipe juridique de Musk a trouvé le licenciement de Zatko de Twitter plus tôt cette année « curieux » lorsqu'il est considéré à la lumière de ce qu'ils ont trouvé depuis le dépôt de la plainte.

    En ce qui concerne la plainte dans son ensemble, un porte-parole de Twitter a toutefois déclaré que la plainte de Zatko mettait en avant un faux « récit sur nos pratiques en matière de confidentialité et de sécurité des données, qui est truffé d'incohérences et d'inexactitudes, et qui manque de contexte important ». « Mudge défend tout ce qu'il a divulgué, et sa carrière de dirigeant éthique et efficace parle d'elle-même », a déclaré Tye. « L'accent devrait être mis sur les faits exposés dans la divulgation, et non sur les attaques "ad hominem" contre le dénonciateur. »


    Le document de 84 pages du lanceur d'alerte décrit Twitter comme une entreprise sans vision de ses problèmes et sans leadership pour les résoudre. Il dresse un tableau désastreux des opérations informatiques de Twitter, affirmant que plus de 50 % des 500 000 serveurs du centre de données de l'entreprise utilisent des noyaux ou des systèmes d'exploitation non conformes, que plus de 30 % des appareils des employés ont désactivé les mises à jour logicielles et de sécurité, et que la gestion des appareils mobiles et la détection des menaces internes sont déficientes. Il se pourrait également qu'environ la moitié des quelque 10 000 employés de Twitter aient accès aux systèmes de production en direct et aux données des utilisateurs.

    Twitter risque des milliards de dollars d'amendes de la FTC s'il s'avère, comme le prétend Zatko, qu'il viole un accord conclu en 2010 avec la FTC pour répondre aux préoccupations des régulateurs fédéraux en matière de sécurité.

    « Prenez une plateforme technologique qui collecte des quantités massives de données sur les utilisateurs, combinez-la avec ce qui semble être une infrastructure de sécurité incroyablement faible et infusez-la avec des acteurs étatiques étrangers avec un agenda, et vous avez une recette pour un désastre », a déclaré Grassley. « Les affirmations que j'ai reçues d'un lanceur d'alerte de Twitter soulèvent de graves problèmes de sécurité nationale ainsi que des questions de confidentialité, et elles doivent faire l'objet d'une enquête plus approfondie. »

    Et vous ?

    Croyez-vous aux déclarations de l'ancien employé de Twitter contre l'entreprise ou simplement, une mauvaise fois manifeste ?

    Que pensez-vous de ce nouveau rebondissement dans l'affaire opposant Musk à Tweeter ?

    « L'accent devrait être mis sur les faits exposés dans la divulgation, et non sur les attaques "ad hominem" contre le dénonciateur. », qu'en pensez-vous ?

    Est-ce selon vous, un tournant dans l'affaire en justice ?

    Voir aussi :

    Twitter a invité ses actionnaires à voter sur le rachat de la société par Elon Musk le 13 septembre et compte bien obliger le milliardaire à payer

    Elon Musk porte plainte à son tour contre Twitter pour ne pas avoir à racheter l'entreprise, l'un des arguments avancés serait que Twitter a menti sur son nombre d'utilisateurs monnayables

    Twitter manque les attentes des analystes en matière de bénéfices et impute sa baisse de revenus à Elon Musk, ainsi qu'à l'affaiblissement du marché publicitaire

    Elon Musk renonce à acheter Twitter, évoquant la violation des obligations contractuelles, Twitter ne lui aurait pas fourni toutes les informations demandées sur le nombre de comptes spam

    Les trois raisons pour lesquelles Elon Musk a annulé son acquisition de Twitter parmi lesquelles des « représentations matériellement inexactes » sur les utilisateurs actifs quotidiens monétisables

  9. #349
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    Par défaut Rachat de Twitter : le juge rejette les demandes de données « absurdement énormes » d'Elon Musk
    Rachat de Twitter : le juge rejette les demandes de données « absurdement énormes » d'Elon Musk,
    et demande à Twitter de transmettre les données de 9 000 comptes

    Après une audience sur les demandes des avocats représentant Elon Musk et Twitter, la juge Kathaleen McCormick a répondu par un "non" ferme à la demande "absurdement énorme" de l'équipe Musk et lui a accordé l'accès à un ensemble d'informations beaucoup plus restreint. Cependant, Twitter doit fournir des données supplémentaires relatives à la façon dont il calcule la statistique des "utilisateurs actifs quotidiens monétisables" (mDAU) et son estimation associée de l'activité des bots qui, selon Musk, est frauduleuse.

    Les avocats de Musk voulaient « toutes les données que Twitter pourrait éventuellement stocker pour chacun des quelque 200 millions de comptes inclus dans son décompte mDAU chaque jour pendant près de trois ans », couvrant des milliards de points de données, selon les indications de McCormick. « Le demandeur [Twitter] a du mal à quantifier le fardeau qui va découler de la réponse à cette demande, car personne de sensé n'a jamais essayé d'entreprendre un tel effort. Cela suffit pour dire que le demandeur a démontré qu'une telle demande est trop lourde.*»


    Twitter poursuit Musk pour avoir abandonné un accord d'achat de la société pour 44 milliards de dollars. Une partie de l'argument de Musk est qu'il a été induit en erreur sur la quantité de spam et de bots sur la plateforme et que, par conséquent, l'accord ne peut être conclu. Lors de l'audience du 24 août, les avocats de Musk ont affirmé que Twitter sélectionnait les documents que les avocats avaient demandés sur les mDAU. Alex Spiro, l'avocat de Musk, a déclaré au tribunal que Musk souhaitait vérifier tous les comptes Twitter.

    « Nous ne devons pas simplement les croire sur parole », a déclaré Spiro au tribunal. « Nous sommes autorisés à remettre en question leur processus ». La chancelière Kathaleen McCormick, qui supervise l'affaire devant le tribunal de la chancellerie du Delaware, a déclaré qu'elle prendrait l'affaire en délibéré avant d'ajourner l'audience.

    L'ancien responsable de la sécurité de Twitter, Peiter "Mudge" Zatko - entre autres allégations - a déclaré que la méthode de Twitter pour mesurer les bots, les faux comptes ou le spam était erronée. La plainte de Zatko suggérait que les dirigeants se voyaient offrir des bonus allant jusqu'à 10 millions de dollars pour augmenter le nombre d'utilisateurs. Et donc, c'est ce que les dirigeants ont fait au lieu de supprimer les bots.

    Il est également vrai que Twitter a admis en avril qu'il avait surévalué pendant trois ans. Ce n'était même pas la première fois que cela arrivait ! La SEC se pose maintenant des questions*!

    Pour analyser les mDAU, 9 000 comptes Twitter sont pris au hasard et sont examinés manuellement. Ils sont ensuite signalés comme spam ou bots ou utilisés pour estimer la façon dont les utilisateurs voient les publicités. Des données privées et publiques sont utilisées pour passer ces appels. Mais comme certaines données ne sont pas conservées, il est difficile de vérifier le travail de Twitter. L'avocat de Twitter a déclaré qu'un examen manuel en "force brute" pourrait être possible et que cela prendrait environ une semaine. Musk veut plus de données que cela.

    L'avocat de Musk a fait valoir que mDAU avait été inventé pour accélérer les chiffres de croissance de Twitter – ce qui n'est pas une nouvelle critique de mDAU, soit dit en passant. Il a également suggéré que lier la rémunération à la croissance du mDAU était une mauvaise incitation. Twitter indique que mDAU est la mesure préférée*; Musk dit que l'utiliser est essentiellement une fraude.

    Il y avait une faille dans les arguments des avocats de Musk, et c'était un tweet d'Elon Musk. « Si Twitter fournit simplement sa méthode d'échantillonnage de 100 comptes et comment ils sont confirmés comme étant réels, l'accord devrait se poursuivre selon les conditions d'origine », a-t-il écrit. Les avocats de Twitter ont suggéré que Twitter avait effectivement fourni cette méthode, a déclaré son avocat devant le tribunal.

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    La décision de justice

    Les deux parties s'affrontent alors qu'elles recherchent toutes deux des informations pour étayer leurs arguments respectifs quant à savoir si Musk devrait être en mesure de sortir de son accord d'achat de Twitter pour 44 milliards de dollars avant le début du procès le 17 octobre.

    Twitter doit remettre les 9 000 comptes qu'il a examinés pour son audit au quatrième trimestre 2021, a déclaré McCormick. De plus, Twitter est tenu de fournir à l'équipe de Musk des informations sur la manière dont ces 9 000 comptes ont été sélectionnés pour son examen. (L'équipe de Twitter a déclaré avant-hier qu'il faudrait environ deux semaines pour collecter ces données) Ils devront également remettre « un petit ensemble supplémentaire de données de sa base de données d'examen - des documents reflétant la discussion de toute autre mesure clé identifiée par les défendeurs, quel que soit de savoir si ces documents traitent expressément de mDAU », a écrit McCormick.

    En outre, le juge a partiellement accepté la demande de documents de Twitter du côté de Musk alors que Twitter recherche des informations sur l'analyse des données effectuée par Musk avant de tenter de se retirer de l'accord. « Au minimum, les défendeurs doivent produire les analyses », a tranché McCormick, « ainsi que l'identification des informations connexes sur un journal des privilèges afin que les avocats de Twitter puissent demander l'accès à des documents spécifiques ».

    Citation Envoyé par Décision de justice
    Pour rendre une décision rapide, je renonce à récapituler chacun des arguments soulevés par les défendeurs*; Je suppose que les lecteurs de cette lettre connaissent le différend entre les parties. Mon impression générale est que le demandeur a accepté de fournir une énorme quantité d'informations aux défendeurs, et que les informations que le demandeur a accepté de produire sont suffisamment larges pour satisfaire la plupart des obligations du demandeur. Cette lettre ordonne la production de trois catégories supplémentaires d'informations.

    Premièrement, en tant que cible principale de leur deuxième requête de découverte, les défendeurs recherchent de grandes quantités de données du demandeur. Dans leur deuxième requête de découverte, les défendeurs ont fait valoir que ces données étaient nécessaires pour tester la divulgation de 5*%. Dans leur réponse à l'appui de leur deuxième requête de découverte, les défendeurs ont fait valoir que ces documents étaient également pertinents pour leur demande reconventionnelle pour fraude, c'est-à-dire la théorie selon laquelle le demandeur a vanté de manière trompeuse mDAU sans divulguer les données d'engagement des compagnons pour présenter une image complète.

    Les demandes de données des accusés sont absurdement larges. Lue littéralement, la demande de documents des défendeurs obligerait le demandeur à produire des milliers de milliards de points de données reflétant toutes les données que Twitter pourrait éventuellement stocker pour chacun des quelque 200 millions de comptes inclus dans son décompte mDAU chaque jour pendant près de trois ans.

    Le demandeur a du mal à quantifier le fardeau de répondre à cette demande, car personne de sensé n'a jamais essayé d'entreprendre un tel effort. Il suffit de dire que le demandeur a démontré qu'une telle demande est trop lourde.

    Cela dit, certaines données supplémentaires du demandeur semblent justifiées. Le demandeur est condamné à produire un sous-ensemble de ce que les défendeurs ont demandé*: les 9*000*comptes examinés dans le cadre de l'audit du demandeur au quatrième trimestre 2021, que les parties appellent historical snapshot. Je reconnais que produire une historical snapshot n'est pas une mince affaire. Le demandeur a déclaré qu'avec des efforts considérables, ces documents pourraient être produits en moins de deux semaines, et le demandeur s'efforcera de respecter ce délai. En outre, le demandeur doit produire des documents suffisants pour montrer comment ces 9 000 comptes ont été sélectionnés pour examen.

    Les données historical snapshot que j'ai commandées sont très sensibles. À leur crédit, les défendeurs ont accepté de traiter ces données comme hautement confidentielles. Les parties doivent se concerter sur une liste des avocats et des scientifiques des données des défendeurs qui seront autorisés à accéder à ces données.

    Deuxièmement, en ce qui concerne la théorie de la fraude mDAU des défendeurs, le demandeur a déjà accepté de produire dix grandes catégories de documents traitant de mDAU, y compris des documents reflétant la dépendance du demandeur sur mDAU par rapport à d'autres mesures. Le demandeur est condamné à produire un petit ensemble supplémentaire de données à partir de sa base de données d'examen - des documents reflétant la discussion de toute autre mesure clé identifiée par les défendeurs, que ces documents qui traitent expressément de mDAU. Bien que le demandeur ne puisse pas retenir des documents dans sa base de données d'examen existante concernant ces autres mesures clés, le demandeur n'a pas besoin de s'engager dans une collecte supplémentaire pour satisfaire à cette obligation.

    Troisièmement et enfin, il est ordonné au demandeur de produire des documents en réponse à la demande de propositions 49 des défendeurs au niveau du conseil d'administration et de la direction du 1er janvier 2021 à aujourd'hui.

    Les autres demandes des défendeurs dans leur deuxième motion de découverte sont rejetées.
    Source : décision de justice
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  10. #350
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Une partie de l'argument de Musk est qu'il a été induit en erreur sur la quantité de spam et de bots sur la plateforme et que, par conséquent, l'accord ne peut être conclu.
    Comment peut il invoquer cet argument?
    La situation n'a pas changer entre avant et après sa procédure, quand tu t'apprêtes à dépenser autant d'argent tu analyses bien les choses avant. Par exemple si tu achètes une maison, tu ne remets pas en cause la surface après l'accord... Tu demandes confirmation avant.
    Ou alors Musk est un incompétent, ce qui me surprendrais au vue de sa fortune.
    Ou alors Musk se croyait au dessus des règles...

  11. #351
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Comment peut il invoquer cet argument?
    La situation n'a pas changer entre avant et après sa procédure, quand tu t'apprêtes à dépenser autant d'argent tu analyses bien les choses avant. Par exemple si tu achètes une maison, tu ne remets pas en cause la surface après l'accord... Tu demandes confirmation avant.
    :
    J'ignore ce qui en est en Europe. Mais en Amérique, il existe le concept de "vices cachés". Et les révélations d'un anciens chargé de sécurité rentre très bien dans ce cas de figure.

    La démarche normale pour ce genre d'acquisition est de détenir des actions de cette entreprise afin d'avoir accès à toutes les informations financières. Si les actionnaires n'avait pas accès à la vérité comme c'est le cas, c'est définitivement un vice caché.

  12. #352
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    Par défaut Elon Musk fait pression pour retarder le procès de Twitter tout en citant un témoignage
    Elon Musk fait pression pour retarder le procès de Twitter tout en citant le témoignage d'un lanceur d'alertes,
    le nouveau calendrier proposé repousse le procès d'au moins un mois

    Elon Musk cherche à retarder jusqu'en novembre un procès sur son intention de se retirer de l'accord de 44 milliards de dollars pour acheter Twitter et de modifier sa plainte contre la société de médias sociaux, selon des documents judiciaires, après qu'un lanceur d'alertes lui a fourni de nouvelles munitions. Les documents judiciaires ont été déposés après que l'avocat de Musk a envoyé, hier, une nouvelle lettre à Twitter afin d'inclure la plainte d'un dénonciateur comme une autre raison d'annuler l'accord.

    Nom : Screenshot_2022-08-17 musk twitter 21 – Recherche Google.png
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    Après qu'Elon Musk a tenté de se dégager de l'accord de 44 milliards de dollars qu'il a conclu pour acheter Twitter et que l'entreprise ait intenté un procès pour le faire respecter, ses avocats ont tenté en vain de repousser le procès à l'année prochaine, et ils font maintenant pression pour un nouveau report. L'équipe de Musk propose un nouveau calendrier qui repousse le début du procès d'une semaine, actuellement prévu le 17 octobre, à la mi-novembre ou à la fin novembre.

    Cette fois, ils citent le témoignage de l'ancien responsable de la sécurité de Twitter, Peiter "Mudge" Zatko, qui a déposé une plainte contre l'entreprise, l'accusant de failles de sécurité, de faire des « déclarations fausses et trompeuses » aux utilisateurs et à la FTC, et d'engager des agents de gouvernements étrangers. Ses avocats ont également soumis un dossier modifié ajoutant d'autres plaintes contre Twitter. Le dossier a été soumis sous scellé, mais la documentation relative à la dénonciation soumise par Zatko, qui doit faire une déposition le 9 septembre, y est jointe.

    En juillet, le PDG de Tesla a envoyé sa première lettre de résiliation à Twitter, l'accusant de l'avoir trompé sur le nombre de faux comptes sur sa plateforme. Aujourd'hui, il affirme que les problèmes vont au-delà des faux comptes, et incluent la sécurité des données et d'autres préoccupations soulevées par le dénonciateur, créant ainsi un nouveau front de bataille avec Twitter.

    Une deuxième lettre de résiliation adressée par les avocats de Musk à Twitter, qui a été remise hier et déposée auprès de la SEC, expose les raisons de ce retard. Selon les avocats de Musk, les preuves fournies par Zatko constituent des raisons supplémentaires, en plus des revendications exposées dans la lettre de résiliation initiale qu'il a envoyée le 8 juillet, pour déterminer que c'est Twitter qui est en violation de leur accord de rachat.

    La semaine dernière, Peiter Zatko, l'ancien responsable de la sécurité de Twitter, a déclaré dans une plainte déposée auprès des régulateurs américains que Twitter avait donné la priorité à l'augmentation du nombre d'utilisateurs plutôt qu'à la réduction du spam et avait faussement prétendu disposer d'un plan de sécurité solide.

    Si ces allégations sont vraies, alors Twitter a enfreint certaines des dispositions de l'accord de fusion, ont déclaré Musk et son équipe juridique dans une lettre datée du 29 août. Twitter, cependant, a déclaré dans son dépôt réglementaire que la nouvelle notification de résiliation était invalide et injustifiée selon les termes de l'accord. Musk a également assigné Zatko à comparaître, afin d'obtenir des informations concernant principalement la manière dont le site de microblogging mesure les comptes de spam. Musk a décidé de mettre fin à l'accord en juillet, affirmant que la société l'avait trompé, ainsi que les autorités de régulation, sur le nombre réel de comptes de spam ou de robots sur la plateforme de microblogging.

    Mardi, Musk a demandé au juge de permettre aux deux parties de continuer à présenter leurs dossiers jusqu'au 10 novembre, puis de tenir une conférence pour discuter des preuves qu'elles peuvent présenter au procès Musk a déclaré qu'un procès pourrait commencer plus tard dans le mois « sous réserve de la disponibilité du tribunal ». La juge Kathaleen McCormick de la Cour de chancellerie du Delaware n'a pas encore rendu de décision sur la demande ni proposé de nouveau calendrier.

    Source : documents de justice

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Elon Musk veut que le procès de Twitter attende jusqu'en février 2023, son équipe juridique a qualifié de « vitesse de croisière » la volonté de Twitter d'ouvrir un procès

    Elon Musk veut un débat public avec le PDG de Twitter au lieu du procès qui se tiendra en août « qu'il prouve au public que Twitter compte moins de 5% de comptes spams »

    Jack Dorsey dit qu'il est d'accord avec l'annulation du bannissement de Trump sur Twitter, soutenant ainsi les efforts d'Elon Musk visant à remodeler la modération de Twitter après son rachat

    Elon Musk porte plainte à son tour contre Twitter pour ne pas avoir à racheter l'entreprise, l'un des arguments avancés serait que Twitter a menti sur son nombre d'utilisateurs monnayables

  13. #353
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    T'a voulu acheter, mon petit Elon ? HÉ BIEN T'ACHÈTE ET TU LA FERMES.

    Le souci mon petit Elon, c'est que tu as voulu acheter sur un coup de tête, en l’occurrence, quelqu'un sur Twitter te l'a suggéré et sans réfléchir tu t'es dit que c'était une bonne idée. Puis tu t'es rendu compte que c'est du grand n'importe quoi d'acheter ça alors que tu as Tesla et SpaceX. Mais le souci c'est que tu passes ton temps à remuer ciel et terre, à poster sur Twitter la couleur de ton dentifrice, et qu'à chaque fois que tu éternues, tu influes de manière majeure les bourses mondiales. Donc à un moment il va falloir assumer tes conneries.

  14. #354
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    C'est quand même incroyable que les gens les plus riches de cette planète soient les derniers qui mériterais de l'être.

    Ils sont totalement irresponsables et agissent sur des coups de tête alors qu'ils auraient de quoi financer des centres de recherche par centaines pour sortir l'humain de l'idiocratie ambiante à l'échelle planétaire et permettre qu'avoir un bac + 5 ne soit plus réservé à l'élite, mais une chose des plus banales.

    Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre : Homme / Femme / Autre.

    Et ce qui est encore plus incroyable, c'est que pour arriver à avoir une telle fortune, il faut être la bonne personne au bon moment et sûrement pas le génie hors norme que l'on nous vends.

    Je ne suis pas communiste et donc l'idée de donner son argent me débecte, mais arriver à un tel niveau de richesse et continuer de passer devant un clodo sans sourciller pendant que sa rentre dans une villa de 10km2 et que ça va donner à des associations toutes plus infâmes les unes que les autres pour donner l'illusion d'être à minima pas trop bête, on est quand même à un niveau que même les plus grands auteurs de SF n'auraient pas imaginé !

    Et pendant ce temps, tu as des vrais génies, qui mériteraient que leurs idées soient confrontées au reste du monde, qui vivent avec à peine de quoi se nourrir, car la notion de rentabilité et d'être un vicelard profitant des autres pour se faire une fortune n'est pas compatible avec leur cerveau.

    Il faut des Elon Musk, c'est indéniable, il faut des gens qui mettent des coups de pieds au cul à l'humanité qui a la fâcheuse tendance à se laisser aller à la moindre occasion et serait toujours à l'âge de pierre si quelques énergumènes ne l'avaient pas bousculés, mais de nos jours il faut des Elon Musk Adulte, pas des pré ados qui agissent sur des coups de tête.

  15. #355
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    Par défaut Elon Musk ne pourra pas retarder l'ouverture du procès contre Twitter, selon une décision de la juge
    Elon Musk ne pourra pas retarder l'ouverture du procès contre Twitter, selon une décision de la juge chargée de l'affaire.
    Il peut cependant tirer parti de la plainte du lanceur d'alerte Mudge

    Elon Musk peut utiliser les allégations d'un lanceur d'alerte dans son action en justice contre Twitter Inc, mais le milliardaire ne peut pas retarder le procès pour sa tentative de renoncer à son accord de 44 milliards de dollars pour l'entreprise, a déclaré mercredi la juge chargée de l'affaire. « Je suis convaincue que même un retard de quatre semaines risquerait de nuire davantage à Twitter », a écrit la chancelière Kathaleen McCormick de la Cour de la chancellerie du Delaware, en affirmant que le procès commencera le mois prochain.

    « Nous espérons que gagner la motion d'amendement nous rapprochera un peu plus de la vérité qui sortira dans cette salle d'audience », a déclaré Alex Spiro, avocat de Musk, dans un communiqué. L'équipe juridique de Musk a fait valoir mardi que la justice avait exigé le report du procès de cinq jours afin que Musk puisse enquêter sur les allégations du lanceur d'alerte Peiter Zatko, connu sous le nom de "Mudge", selon lesquelles Twitter cachait des faiblesses dans sa sécurité et la confidentialité des données.


    La chancelière Kathaleen McCormick de la Cour de la chancellerie du Delaware a rejeté la demande d'Elon Musk de retarder son procès avec Twitter.

    Cela dit, l'équipe juridique du milliardaire a été autorisée à inclure dans son dossier les allégations de l'ancien responsable de la sécurité et lanceur d'alerte de l'entreprise, Peiter "Mudge" Zatko.

    Twitter a poursuivi Musk en juillet pour avoir tenté d'annuler l'offre de 44 milliards de dollars qu'il avait faite en avril pour acheter le site Web.

    Le magnat de Tesla est revenu sur sa promesse de reprendre l'entreprise dans le cadre d'un accord entièrement en cash, accusant Twitter de ne pas divulguer le nombre réel de faux comptes de robots comme raison principale de l'échec des négociations. Twitter, quant à lui, veut qu'il finalise l'acquisition comme promis ou paye des frais de rupture de 1 milliard de dollars et le traîne en justice dans le Delaware, aux États-Unis, pour obtenir ce qu'il veut.

    Les comptes "bots" sont des comptes qui ne sont pas gérés par des personnes réelles. En raison de leur caractère automatique, ces comptes peuvent mettre à mal la valeur financière du réseau social. En effet, celle-ci se calcule principalement par le nombre d'abonnés "monétisables", c'est-à-dire qui sont susceptibles de visualiser de la publicité. Les faux comptes sont devenus un point central dans l'affaire qui oppose le réseau social à Musk. Affirmant que Twitter aurait menti sur le nombre réel de ces faux comptes, Musk en a fait l'élément principal pour justifier son choix de ne finalement pas acheter le réseau social.

    Musk a tenté de repousser la procédure à deux reprises maintenant. Premièrement, il a fait valoir que son équipe juridique avait besoin de plus de temps pour préparer son dossier contre Twitter.

    Puis, après que Zatko a affirmé dans une plainte de lanceur d'alerte que, entre autres, l'entreprise n'avait pas réussi à sécuriser les données privées des utilisateurs, Musk a demandé de reporter à nouveau le procès pour donner à ses avocats plus de temps pour passer au peigne fin les allégations à utiliser comme justification pour mettre fin à l'accord de reprise.

    Le procès est prévu le 17 octobre.

    La plainte de Zatko

    L'ancien responsable de la sécurité de Twitter, Peiter Zatko connu sous le nom de "Mudge", a accusé Twitter et son conseil d'administration d'avoir violé les règles financières, d'avoir commis des fraudes et d'avoir grossièrement négligé ses obligations en matière de sécurité, dans une plainte déposée en juillet auprès de la Securities & Exchange Commission, de la Federal Trade Commission et du ministère américain de la Justice. Il affirme également avoir été licencié pour avoir poussé des dirigeants de Twitter peu enclins à s'attaquer à des problèmes de sécurité majeurs - qui, selon sa plainte, « constituent une menace » pour les informations personnelles des utilisateurs de Twitter, pour les actionnaires de l'entreprise, pour la sécurité nationale et pour la démocratie.

    Zatko allègue que les cadres de Twitter étaient plus investis dans la dissimulation de ces vulnérabilités, y compris la sélection et la présentation erronée des données sur les comptes de spam et les menaces de sécurité aux régulateurs et aux membres du conseil d'administration de Twitter. « Selon la plainte, les cadres supérieurs pouvaient gagner des primes individuelles allant jusqu'à 10 millions de dollars et liées à l'augmentation du nombre d'utilisateurs quotidiens, et rien d'explicite pour la réduction du spam » rapporte le Post. Selon CNN, ces risques de sécurité « pourraient ouvrir la porte à l'espionnage ou à la manipulation étrangère, au piratage et aux campagnes de désinformation. »

    La plainte de Zatko a été déposée par le cabinet d'avocats à but non lucratif Whistleblower Aid, qui a confirmé l'authenticité du document republié. « Au cours de son emploi, Mudge a découvert des lacunes extrêmes et flagrantes de Twitter dans tous les domaines de son mandat, y compris ... la confidentialité des utilisateurs, la sécurité numérique et physique, et l'intégrité de la plateforme / la modération du contenu », indique la plainte.

    La Federal Trade Commission examine actuellement la plainte de Zatko, qui a été déposée en juillet auprès de la FTC, de la Securities and Exchange Commission et du ministère de la Justice. Une porte-parole de la commission sénatoriale du renseignement, Rachel Cohen, a déclaré que la commission prend également la plainte au sérieux et a organisé une réunion pour discuter des allégations de Zatko.

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    Pas de report d'audience, mais une demande d'Elon Musk a été accordée

    Notons que le mois dernier, la juge a rejeté en grande partie la demande de Musk dans une décision d'une page, ordonnant que Twitter n'ait pas à « collecter, examiner ou produire des documents » d'aucun des 21 autres dépositaires supplémentaires demandés par Musk. L'exception est Kayvon Beykpour, ancien responsable des produits grand public, qui a été licencié en mai.

    Beykpour a été le principal responsable des produits chez Twitter pendant des années avant d'être congédié de manière inattendue par le nouveau directeur général Parag Agrawal. C'est son équipe de produits qui était le plus directement responsable de l'expansion de la base d'utilisateurs de Twitter et c'est la qualité de cette base que Musk a remise en question en cherchant à se retirer de l'accord. « Nous sommes impatients d'examiner les communications de Beykpour et nous continuerons à chercher des informations et des témoins jusqu'à ce que toute la vérité éclate », a déclaré Alex Spiro, un avocat de Musk.

    Elon Musk a accusé Twitter d'avoir licencié Beykpour alors que la fusion était en cours « sans demander le consentement des parties Musk ». Le PDG Parag Agrawal « m'a demandé de partir après m'avoir fait savoir qu'il voulait emmener l'équipe dans une direction différente », a écrit Beykpour à l'époque. Dans sa réponse à l'action en justice de Twitter, Musk a déclaré que Beykpour « était à la tête de tout ce qui concernait les consommateurs chez Twitter et jouait un rôle de premier plan lors des appels aux investisseurs de Twitter. Il était donc l'un des cadres de Twitter qui, selon les parties Musk, aurait été le plus étroitement impliqué dans la manière dont Twitter calculait son mDAU, dont elle suspendait ou modérait les comptes sur sa plateforme et dont elle déterminait qu'il y avait toujours moins de 5 % de spams ou de faux comptes dans le mDAU, chaque jour de chaque mois de chaque trimestre, depuis toujours ».

    Beykpour a rejoint Twitter en 2015 lorsque la société a acquis son application de vidéo en direct, Periscope, et a rapidement gravi les échelons sous la direction de l'ancien PDG Jack Dorsey. Il poussait Twitter dans de nouveaux domaines de produits, comme les espaces audio en direct et les newsletters, avant d'être évincé.

    Les départs de Beykpour et de Bruce Falck, anciennement en charge du produit des revenus, reflètent l'état de flou dans lequel se trouve Twitter en attendant un nouveau propriétaire, un état désormais intensifié par le litige. Entre-temps, le gel des embauches et d'autres mesures de réduction des coûts ont laissé certains employés dans l'incertitude quant à la priorité qui sera accordée aux projets ou aux équipes sur lesquels ils travaillent sous la nouvelle direction.

    Cette fois-ci, la juge a rejeté la demande de report du procès. Elle s'est rangée du côté de Twitter et a convenu que l'extension de l'affaire nuirait financièrement à l'entreprise.

    « Twitter a subi une augmentation de l'attrition des employés, ce qui sape la capacité de l'entreprise à poursuivre ses objectifs opérationnels. L'entreprise a été forcée pendant des mois de gérer sous les contraintes d'un accord de fusion révoqué. Je suis convaincue que même quatre semaines de retard risqueraient de nuire davantage à Twitter », a-t-elle écrit.

    Elle va cependant autoriser Musk à inclure les allégations de Zatko dans ses demandes reconventionnelles contre Twitter. « Je suis réticente à en dire plus sur le bien-fondé des demandes reconventionnelles dans cette position avant qu'elles n'aient été pleinement plaidées. Le monde devra attendre la décision après le procès », est-il noté dans sa décision.

    Twitter, quant à lui, a minimisé ou carrément nié les affirmations de Zatko.

    Le PDG Parag Agrawal a affirmé que Zatko – un vétéran respecté et bien informé de la sécurité de l'information – avait été licencié pour un motif valable et a déclaré que sa plainte était « truffée d'incohérences et d'inexactitudes », selon une note interne.

    Les messages texte révélés lors d'une audience préliminaire cette semaine montrent que Musk avait des doutes sur l'achat de Twitter en mai, citant des inquiétudes concernant l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il a envoyé un SMS à ses banquiers les exhortant à « ralentir » et a déclaré « cela n'aurait aucun sens d'acheter Twitter si nous nous dirigeons vers la Troisième Guerre mondiale ».

    Source : décision de justice

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la décision de la juge de ne pas repousser l'ouverture des audiences en s'appuyant sur l'argument selon lequel cela nuirait aux activités de Twitter ?
    Que pensez-vous de la décision de la juge d'autoriser Elon Musk à introduire la plainte du lanceur d'alerte dans son dossier contre Twitter ?
    Quelle lecture faites-vous de la situation ?
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  16. #356
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    Par défaut Twitter a accepté de payer environ 7 millions de dollars à son ancien responsable de sécurité
    Twitter a accepté de payer environ 7 millions de dollars à son ancien responsable de sécurité devenu lanceur d'alerte,
    dont les allégations feront partie du dossier d'Elon Musk contre la société

    Twitter a conclu un règlement de 7 millions de dollars avec son ancien haut responsable de la sécurité, Peiter Zatko, en juin, après avoir été licencié de l'entreprise et avoir fait part de ses inquiétudes quant à ses pratiques de sécurité.

    Les avocats d'Elon Musk, qui tente de se retirer d'un accord de 44 milliards de dollars pour acheter Twitter, ont révélé le règlement lors d'une audience mardi. Au cours de l'audience, les avocats de Musk ont fait valoir avec succès que les accusations de Zatko selon lesquelles Twitter avait déformé ses pratiques de sécurité devaient être incluses dans l'affaire relative à l'accord.

    « Ils payent 7 millions de dollars au gars et s'assurent qu'il se taise », a déclaré Alex Spiro, un avocat de Musk, lors de l'audience.

    Mercredi, la juge chargée de l'affaire a décidé que Musk pourrait discuter des problèmes de sécurité soulevés par Zatko lors d'un procès en octobre sur l'accord devant le Delaware Chancery Court. Le procès déterminera si Musk doit poursuivre son offre d'achat de la société de médias sociaux.

    Zatko a déclaré aux régulateurs dans un rapport en juillet que Twitter les avait induits en erreur, ainsi que le public, sur sa sécurité en déformant la façon dont il combat le spam et les pirates. Cela violait un accord de 2011 que Twitter avait conclu avec la Federal Trade Commission, qui avait interdit à l'entreprise de tromper les utilisateurs sur ses mesures de sécurité et de confidentialité, a-t-il soutenu.


    La chancelière Kathaleen McCormick de la Cour de la chancellerie du Delaware a rejeté la demande d'Elon Musk de retarder son procès avec Twitter. Cela dit, l'équipe juridique du milliardaire a été autorisée à inclure dans son dossier les allégations de l'ancien responsable de la sécurité et lanceur d'alerte de l'entreprise, Peiter "Mudge" Zatko.

    Twitter a poursuivi Musk en juillet pour avoir tenté d'annuler l'offre de 44 milliards de dollars qu'il avait faite en avril pour acheter le site Web.

    Le magnat de Tesla est revenu sur sa promesse de reprendre l'entreprise dans le cadre d'un accord entièrement en cash, accusant Twitter de ne pas divulguer le nombre réel de faux comptes de robots comme raison principale de l'échec des négociations. Twitter, quant à lui, veut qu'il finalise l'acquisition comme promis ou paye des frais de rupture de 1 milliard de dollars et le traîne en justice dans le Delaware, aux États-Unis, pour obtenir ce qu'il veut.

    Les comptes "bots" sont des comptes qui ne sont pas gérés par des personnes réelles. En raison de leur caractère automatique, ces comptes peuvent mettre à mal la valeur financière du réseau social. En effet, celle-ci se calcule principalement par le nombre d'abonnés "monétisables", c'est-à-dire qui sont susceptibles de visualiser de la publicité. Les faux comptes sont devenus un point central dans l'affaire qui oppose le réseau social à Musk. Affirmant que Twitter aurait menti sur le nombre réel de ces faux comptes, Musk en a fait l'élément principal pour justifier son choix de ne finalement pas acheter le réseau social.

    Musk a tenté de repousser la procédure à deux reprises maintenant. Premièrement, il a fait valoir que son équipe juridique avait besoin de plus de temps pour préparer son dossier contre Twitter.

    Puis, après que Zatko a affirmé dans une plainte de lanceur d'alerte que, entre autres, l'entreprise n'avait pas réussi à sécuriser les données privées des utilisateurs, Musk a demandé de reporter à nouveau le procès pour donner à ses avocats plus de temps pour passer au peigne fin les allégations à utiliser comme justification pour mettre fin à l'accord de reprise.

    Le procès est prévu le 17 octobre.

    La plainte de Zatko

    L'ancien responsable de la sécurité de Twitter, Peiter Zatko connu sous le nom de "Mudge", a accusé Twitter et son conseil d'administration d'avoir violé les règles financières, d'avoir commis des fraudes et d'avoir grossièrement négligé ses obligations en matière de sécurité, dans une plainte déposée en juillet auprès de la Securities & Exchange Commission, de la Federal Trade Commission et du ministère américain de la Justice. Il affirme également avoir été licencié pour avoir poussé des dirigeants de Twitter peu enclins à s'attaquer à des problèmes de sécurité majeurs - qui, selon sa plainte, « constituent une menace » pour les informations personnelles des utilisateurs de Twitter, pour les actionnaires de l'entreprise, pour la sécurité nationale et pour la démocratie.

    Zatko allègue que les cadres de Twitter étaient plus investis dans la dissimulation de ces vulnérabilités, y compris la sélection et la présentation erronée des données sur les comptes de spam et les menaces de sécurité aux régulateurs et aux membres du conseil d'administration de Twitter. « Selon la plainte, les cadres supérieurs pouvaient gagner des primes individuelles allant jusqu'à 10 millions de dollars et liées à l'augmentation du nombre d'utilisateurs quotidiens, et rien d'explicite pour la réduction du spam » rapporte le Post. Selon CNN, ces risques de sécurité « pourraient ouvrir la porte à l'espionnage ou à la manipulation étrangère, au piratage et aux campagnes de désinformation. »

    La plainte de Zatko a été déposée par le cabinet d'avocats à but non lucratif Whistleblower Aid, qui a confirmé l'authenticité du document republié. « Au cours de son emploi, Mudge a découvert des lacunes extrêmes et flagrantes de Twitter dans tous les domaines de son mandat, y compris ... la confidentialité des utilisateurs, la sécurité numérique et physique, et l'intégrité de la plateforme / la modération du contenu », indique la plainte.

    La Federal Trade Commission examine actuellement la plainte de Zatko, qui a été déposée en juillet auprès de la FTC, de la Securities and Exchange Commission et du ministère de la Justice. Une porte-parole de la commission sénatoriale du renseignement, Rachel Cohen, a déclaré que la commission prend également la plainte au sérieux et a organisé une réunion pour discuter des allégations de Zatko.

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    Le contexte de l'arrivée de Zatko dans l'entreprise

    Twitter était confronté à de nombreux défis en matière de sécurité. En 2019, le gouvernement américain a accusé deux hommes d'espionnage pour l'Arabie saoudite alors qu'ils travaillaient sur Twitter des années auparavant, disant qu'ils avaient transmis des informations privées sur les critiques du royaume. Selon des documents judiciaires, l'un des participants au stratagème est l'associé du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, qui, selon la CIA, a probablement ordonné l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul en 2018.

    L'affaire a mis en lumière la question des puissances étrangères exploitant les plateformes américaines de médias sociaux pour identifier les critiques et réprimer leurs voix. Et cela soulève des inquiétudes quant à la capacité de la Silicon Valley à protéger les informations privées des dissidents et autres utilisateurs contre les gouvernements répressifs. En 2020, Twitter a été victime d'un piratage au cours duquel de jeunes hackers ont ciblé les employés via une attaque d'hameçonnage par téléphone pour exploiter les vulnérabilités humaines afin d'accéder aux systèmes internes de l'entreprise.

    Cela a permis aux pirates informatiques de détourner plus de 130 comptes Twitter dans le cadre d'une escroquerie de cryptomonnaie au début du mois de juillet. Selon un mémo interne de Twitter, les pirates ont utilisé un processus en plusieurs étapes, piratant les différents niveaux d'accès-employés pour obtenir les identifiants de connexion au réseau interne de l'entreprise, puis s'emparant des identifiants de niveau administrateur nécessaires pour accéder aux outils de support interne disponibles pour quelques employés seulement.

    Cette attaque a également permis aux hackers de modifier les paramètres des comptes et de tweeter à partir des comptes du candidat à la présidence de l'époque, Joe Biden, du fondateur de Microsoft, Bill Gates, et du PDG de Tesla, Elon Musk. Début août 2020, la FTC a ouvert une enquête sur Twitter, accusant la société d'avoir utilisé les numéros de téléphone de ses utilisateurs à des fins publicitaires, alors qu'ils lui étaient communiqués pour l'authentification à deux facteurs. Dans un communiqué, Twitter a indiqué que l'usage des numéros de téléphone et des adresses e-mail à des fins publicitaires était « involontaire ».

    « Nous avons récemment découvert que lorsque vous avez fourni une adresse e-mail ou un numéro de téléphone à des fins de sécurité (dans le cadre de l'authentification à deux facteurs, par exemple), ces données peuvent avoir été utilisées par mégarde à des fins publicitaires, en particulier avec nos fonctionnalités d'audiences personnalisées et d'audiences tierces », a déclaré l'entreprise. En dehors de ces inquiétudes, la société est également confrontée à d'autres problèmes liés à la sécurité, dont la désinformation.

    Sujet à des problèmes de sécurité de plus en plus récurrents, Twitter a décidé de nommer fin 2020 Peiter Zatko, l'un des hackers informatiques les plus réputés au monde, au poste de responsable de la sécurité pour l'aider à améliorer et à renforcer ses pratiques en matière de sécurité.

    Le parcours de Zatko

    Peiter Zatko a déjà fait ses preuves en tant que hacker particulier et en travaillant pour Google et le gouvernement américain. En effet, la carrière colorée de Zatko a commencé dans les années 1990, lorsqu'il a simultanément mené des travaux classifiés pour un entrepreneur du gouvernement et a été parmi les dirigeants du Cult of the Dead Cow, un groupe de hacking connu pour avoir développé des outils de hacking de Windows afin d'inciter Microsoft à améliorer la sécurité.

    Mieux connu sous le pseudonyme de "Mudge", Zatko est développeur open source, expert en sécurité réseau, écrivain et hacker. Il est né le 1er décembre 1970 à Boston dans le Massachusetts et est diplômé du Berklee College of Music. Il fut directeur général et chercheur en chef de "L0pht Heavy Industries", un fameux groupe de hackers spécialiste en sécurité informatique. Il est l'un des sept membres du L0pht qui ont témoigné devant une commission du Sénat en 1998 sur les graves vulnérabilités de l'Internet à cette époque.

    Le L0pht est devenu le cabinet de conseil en sécurité informatique "@stake" en 1999, et Mudge est devenu vice-président de la recherche et du développement, puis responsable scientifique. Entretemps, il est responsable des premières recherches sur un type de vulnérabilité de sécurité connu sous le nom de débordement de la mémoire tampon. Il a publié en 1995 "How to Write Buffer Overflows", l'un des premiers articles sur le sujet.

    Mudge est aussi l'auteur de certains des premiers avis de sécurité et recherches démontrant les premières vulnérabilités d'Unix telles que l'injection de code, les attaques de canal latéral et les fuites d'informations. C'est également l'auteur initial des outils de sécurité L0phtCrack, AntiSniff et l0phtwatch. En outre, c'est l'une des premières personnes de la communauté des hackers à tendre la main et à établir des relations avec le gouvernement et l'industrie. Très sollicité en tant qu'orateur, il est intervenu lors de conférences de pirates informatiques, comme la DEF CON, et de conférences universitaires comme USENIX.

    En 2000, après les premières attaques paralysantes par déni de service diffusées sur Internet, il a été invité à rencontrer le président Bill Clinton lors d'un sommet sur la sécurité aux côtés de membres du cabinet et de dirigeants de l'industrie. En 2004, Mudge est devenu scientifique chez l'entrepreneur gouvernemental BBN Technologies, où il a d'abord travaillé dans les années 1990, et a également rejoint le conseil consultatif technique de NFR Security. En 2010, il a été annoncé qu'il serait chef de projet d'un projet DARPA visant à diriger la recherche en matière de cybersécurité.

    En 2013, il a annoncé qu'il quitterait la DARPA pour un poste à Google ATAP (Advanced Technology and Projects). En 2015, Zatko a annoncé sur Twitter qu'il rejoindrait un projet appelé #CyberUL, une organisation de test pour la sécurité informatique inspirée des Underwriters Laboratories, mandatée par la Maison-Blanche. Désormais, il va mettre son expertise au service Twitter. Dans une interview lundi, Zatko a déclaré qu'il examinera « la sécurité de l'information, l'intégrité du site, la sécurité physique, l'intégrité de la plateforme, dont les premiers éléments concernent les abus et la manipulation de la plateforme, et l'ingénierie ».

    Source : WSJ

    Et vous ?

    Partagez-vous l'avis des avocats d'Elon Musk qui pensent que Twitter a décidé de payer 7 millions de dollars à son ancien responsable de la sécurité pour mettre fin au litige les opposants, mais aussi pour l'empêcher de parler ? Dans quelle mesure ?
    Penchez-vous plus du côté d'Elon Musk (qui pense que le pourcentage de bots sur Twitter est bien plus élevé que les 5% annoncés par Twitter) ou du côté de Twitter sur la question des bots ?
    Un pourcentage beaucoup plus élevé pourrait-il être suffisant, selon vous, pour justifier qu'Elon Musk se rétracte et refuse d'acheter Twitter ?

  17. #357
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    Par défaut La juge reproche à Musk d'avoir retenu des messages texte citant des omissions "flagrantes".
    La juge McCormick reproche à Musk d'avoir retenu des messages texte citant des omissions "flagrantes"
    dans le cadre du procès qui l’oppose à Twitter


    La juge Kathaleen McCormick de la Cour des comptes du Delaware a reproché à Elon Musk de ne pas avoir fourni les messages texte demandés par Twitter. Kathaleen McCormick a cité des " omissions flagrantes" dans la production de documents de la partie Musk dans une ordonnance accordant partiellement la demande de Twitter pour plus de documents. La juge reproche également à Musk de lui faire perdre du temps, et dit qu'il n'y a pas de temps pour les « plaisanteries ».

    Nom : Screenshot_2022-09-09 Judge slams Musk for withholding text messages, cites “glaring” omissions .png
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    La chancelière Kathaleen McCormick a écrit : « La quatrième requête de découverte du plaignant identifie des déficiences évidentes dans la production de documents des défendeurs. Des tiers ont produit des messages texte avec Musk que Musk lui-même n'a pas produits, et la production de messages texte de Musk lui-même a révélé des déficiences flagrantes. À titre d'exemple, les défendeurs ont produit deux messages texte envoyés à Musk par Robert Steel, de Parella Weinberg Partners, le 17 juin à 9h57 et 10h15. Le texte de 10 h 15, qui indique "Ok. Je l'ai…" - implique que Musk a répondu. En supposant que la réponse de Musk n'était pas télépathique, on s'attendrait à ce qu'il y ait des preuves de cette réponse dans la production de documents des Défendeurs. Mais les Défendeurs n'en ont fourni aucune à la date limite pour compléter substantiellement la découverte de documents ».

    McCormick a également écrit que « l'approche de Musk pour répondre aux interrogatoires a également laissé beaucoup à désirer ». Après avoir reçu l'ordre « de répondre aux interrogatoires qui demandaient aux défendeurs d'identifier les personnes ayant connaissance de faits pertinents », l'équipe de Musk « a complété ses réponses le 26 août, mais elle a fait un mauvais travail, en identifiant seulement une poignée de personnes dont Twitter avait déjà connaissance ». Musk a ensuite complété cela en identifiant 491 « personnes ayant des connaissances », mais il aurait pu fournir ces informations « beaucoup plus tôt », a écrit la juge.

    « Les défendeurs ont maintenant remédié à bon nombre des lacunes dont le demandeur s'est plaint dans sa quatrième motion de découverte. Ils accusent le demandeur de sauter le pas et de demander des sanctions prématurément, mais je ne le vois pas de cette façon. Je peux comprendre pourquoi le demandeur a besoin d'être soulagé. Le demandeur a supporté l'essentiel de la charge de la découverte », a précisé la juge.

    Twitter a dû fournir « un instantané historique onéreux qui a fait l'objet de la deuxième requête de découverte des défendeurs » et « des documents provenant de 42 dépositaires », tandis que la partie de Musk « a accepté de produire des documents provenant de seulement deux dépositaires… Les défendeurs avaient moins à faire, mais n'ont toujours pas respecté leurs obligations. Les déficiences antérieures des défendeurs ont laissé le demandeur se demander s'il y a d'autres déficiences et se démener dans la découverte de tiers », a-t-elle écrit.

    Dans un document déposé par Twitter le 30 août, il est dit « qu'à la date limite d'achèvement substantiel d'hier soir, Twitter avait produit plus de 41 000 documents ; les défendeurs moins de 2 100 ». Twitter a également déclaré avoir « examiné plus de 210 000 documents », soit quatre fois plus que les défendeurs.

    La juge juge à Musk : il n'y a pas de temps pour « les plaisanteries »

    La juge McCormick a rendu cette décision et une autre après 17 heures hier. L'autre décision, qui résout une requête de Musk visant à obliger la production de messages Slack de personnes supplémentaires, contenait également des critiques acerbes à l'encontre du milliardaire qui a essayé de se retirer d'un accord pour acheter Twitter. « Les défendeurs ont donné au demandeur l'impression qu'ils cherchaient des dépositaires limités des messages Slack, pour ensuite dire qu'ils ne l'ont jamais voulu. Dans cette affaire très rapide, il n'y a pas de temps pour les plaisanteries. Les parties doivent pouvoir compter sur les propositions de bonne foi de l'autre pour que le processus de découverte fonctionne », a écrit McCormick.

    McCormick a décrit un va-et-vient fastidieux entre les avocats des parties, au cours duquel la partie de Musk a d'abord cherché à obtenir des messages Slack des 42 dépositaires de Twitter. La correspondance « confirme le récit du plaignant selon lequel les défendeurs ont effectivement abandonné leur demande initiale de 42 dépositaires en faveur d'une demande de documents de huit seulement », a-t-elle écrit. Mais Musk a ensuite « changé d'avis et exigé que le plaignant produise les messages Slack des 42 dépositaires ». « Même si les déclarations des défendeurs ont été faites par inadvertance, les défendeurs ne peuvent pas être autorisés à faire une nouvelle négociation maintenant », a écrit McCormick.

    Une décision qui va surtout dans le sens de Twitter

    McCormick a ordonné à Twitter de produire les messages Slack de deux autres dépositaires, en plus des six que Twitter avait précédemment acceptés, mais a refusé d'accorder à Musk l'accès aux 34 autres. Cette décision mentionne également que Twitter a dû faire face à une production de documents beaucoup plus lourde que la partie de Musk : « Sur la question de la charge, j'ai noté à plusieurs reprises la disparité substantielle dans la charge de découverte imposée aux factions en guerre. Je ne répéterai pas toutes ces observations ici, sauf pour dire que le demandeur a eu bien pire, et j'hésite à lui imposer une charge de communication supplémentaire importante à ce stade du litige ». Les deux dépositaires supplémentaires dont Twitter doit produire les messages Slack sont Egon Durban, membre du conseil d'administration, et Vijaya Gadde, avocate.

    Dans son dépôt du 30 août, Twitter s'est plaint que « la motion de la onzième heure des défendeurs visant à obliger un examen extraordinairement lourd de plus de 240 000 pages de messages Slack supplémentaires provenant de trois douzaines de dépositaires Twitter supplémentaires est un autre effort pour faire exploser le calendrier ordonné par la Cour dans cette procédure accélérée ».

    Certaines demandes de Twitter sont « trop extrêmes »

    L'autre décision rendue hier soir par McCormick n'a pas donné à Twitter tout ce qu'il demandait, qualifiant de « trop extrême » la quatrième motion de communication préalable de la société. Par exemple, une demande de Twitter « pour tous les messages texte des deux personnes dépositaires des défendeurs pour la période négociée, que ces messages texte soient pertinents ou non » a été jugée « intrusive ».

    McCormick a rejeté cette demande ainsi que quelques autres demandes de Twitter, mais a accédé à la demande de Twitter pour que les défendeurs « obtiennent et produisent les enregistrements des compagnies de téléphone concernant les messages texte que Musk et le gestionnaire de fonds Jared Birchall ont envoyés ou reçus pendant la période concernée ». Ces enregistrements « permettront au plaignant de confirmer si les déclarations des défendeurs selon lesquelles Musk n'a pas envoyé de messages texte à propos de Twitter pendant les périodes clés sont exactes », a-t-elle écrit.

    Elle a également accédé à la demande de Twitter de « suspendre les délais de communication de documents par des tiers pour le demandeur », mais a souligné que « la communication de documents par des tiers doit avoir lieu rapidement. Le demandeur ne peut pas utiliser cette mesure pour obtenir un quelconque avantage tactique et doit agir de bonne foi pour faire avancer la procédure de communication de pièces à des tiers aussi rapidement que possible ».

    Dans une autre décision rendue plus tôt hier, McCormick a autorisé Elon Musk à modifier sa contre-attaque contre Twitter, mais a refusé sa requête visant à retarder le procès d'au moins quatre semaines. Le début du procès est toujours prévu pour le 17 octobre. « En maintenant le calendrier de l'affaire, je suis conforté par le fait que Twitter a déclaré qu'il pouvait traiter des demandes raisonnables de découverte supplémentaire tout en maintenant la date du procès du 17 octobre », a écrit McCormick. Dans une autre décision rendue hier, M. McCormick a rejeté une requête de Musk visant à réinterroger une décision antérieure sur la production de documents.

    Source : document de justice

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    Voir aussi :

    Twitter va poursuivre Elon Musk en justice pour avoir essayé de se retirer de l'accord, Musk a signé un accord de fusion contraignant, mais il veut maintenant s'en retirer

    Elon Musk ne pourra pas retarder l'ouverture du procès contre Twitter, selon une décision de la juge en charge de l'affaire. Il peut cependant tirer parti de la plainte du lanceur d'alerte Mudge

    Un juge autorise Twitter à accélérer son procès contre Musk, pour la première fois, les représentants d'Elon Musk et de Twitter se sont affrontés au tribunal

  18. #358
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  19. #359
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  20. #360
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    Par défaut Elon Musk envoie une nouvelle notification pour tenter de mettre fin à l'accord sur Twitter
    Elon Musk envoie une nouvelle notification pour tenter de mettre fin à l'accord sur Twitter
    mais la plateforme de médias sociaux a rejeté la proposition des avocats de Musk

    Les avocats d'Elon Musk ont envoyé une nouvelle lettre à Twitter vendredi, dans leur dernière tentative d'annuler l'accord de 44 milliards de dollars conclu entre le milliardaire et la plateforme de médias sociaux. L'équipe juridique de Musk a cité l'indemnité de départ de plusieurs millions de dollars versée par Twitter à son ancien chef de la sécurité devenu lanceur d'alerte Peiter Zatko (plus connu sous le nom de Mudge) comme une violation de l'accord de rachat et une raison de mettre fin à l'accord. Twitter a répondu à l'avis de Musk en disant que la lettre est "invalide et injustifiée", et que la société n'a violé aucun des termes de l'accord d'acquisition.

    La troisième fois est la bonne. C'est peut-être ce que les avocats d'Elon Musk ont pensé en envoyant vendredi dernier la troisième notification de résiliation à Twitter pour tenter de mettre fin à l'acquisition de l'entreprise pour 44 milliards de dollars. Dans la dernière notification déposée auprès de la SEC, l'équipe juridique du PDG de Tesla s'est opposée au versement par Twitter d'une indemnité de départ à l'ancien responsable de la sécurité de l'entreprise, Mudge, en juin, arguant que cette action violait une clause de l'accord d'acquisition. La lettre, datée du 9 septembre, a été envoyée au directeur juridique de Twitter, Vijaya Gadde.

    L'avis envoyé à Twitter mentionne que l'accord d'acquisition comportait une condition selon laquelle le réseau social ne pouvait pas verser des indemnités de départ ou de résiliation non ordinaires au "fournisseur de services de l'entreprise", y compris aux ex-employés. Cependant, il a été rapporté la semaine dernière que Twitter a négocié confidentiellement une indemnité de départ d'environ 7 millions de dollars avec Mudge, qui a quitté l'entreprise en janvier 2022. Le réseau social l'avait engagé en novembre 2020 pour régler la myriade de problèmes de sécurité à laquelle la plateforme était confrontée.

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    Mudge aurait signé un accord de non-divulgation standard tout en acceptant le paiement, mais cela lui permettait de parler de l'entreprise à travers des plaintes de dénonciateurs et des audiences du Congrès. En août, Mudge a fait les gros titres en accusant Twitter d'avoir trompé les investisseurs sur le nombre de bots sur le service, de ne pas avoir supprimé les données des utilisateurs et d'avoir de mauvaises pratiques de sécurité, entre autres choses. En réponse, Twitter a déclaré qu'il avait été licencié en janvier 2022 pour "leadership inefficace et mauvaises performances" et que ses allégations contre l'entreprise peignaient un "faux récit".

    Ces plaintes accusaient également Twitter d'adopter des matrices de mesure obscures pour supprimer le nombre de faux comptes sur la plateforme - une question centrale dans la bataille juridique qui oppose Musk et Twitter. Comme souligné plus haut, l'accord interdit à Twitter de verser des indemnités de départ ou de licenciement hors normes. Après que cet incident a fait surface, Musk a envoyé sa deuxième notification de licenciement à Twitter en août, citant les révélations de Mudge qui n'étaient pas connues de lui auparavant. Selon le rapport, l'accord n'est pas particulièrement étrange, étant donné que Mudge était un cadre quittant l'entreprise.

    Par contre, il semble que Musk ne soit pas d'accord l'entente en Mudge et la plateforme de médias sociaux. L'équipe juridique de Musk a également envoyé une assignation à Mudge pour obtenir une déposition et une tonne de documents de l'ex-chef de la sécurité de Twitter. Le milliardaire a envoyé son premier avis de licenciement le 8 juillet après une longue bataille concernant le nombre de robots spammeurs sur la plateforme. La question de savoir si Musk est réellement autorisé à mettre fin à l'accord relève d'un tribunal du Delaware, après que Twitter a intenté un procès à Musk en juillet pour avoir tenté d'abandonner l'accord.

    Au début du mois de septembre, la chancelière Kathaleen McCormick de la Cour de chancellerie du Delaware a déclaré que Musk pouvait utiliser les allégations de Mudge dans son procès contre Twitter, mais a rejeté la demande de report du procès qui se déroulera le 17 octobre. En outre, McCormick a reproché à Musk de ne pas avoir fourni les messages texte demandés par Twitter. McCormick a cité des "omissions flagrantes" dans la production de documents de la partie Musk dans une ordonnance accordant partiellement la demande de Twitter pour plus de documents.

    La juge reproche également à Musk de lui faire perdre du temps, et dit qu'il n'y a pas de temps pour les « plaisanteries ». McCormick a écrit : « la quatrième requête de découverte du plaignant identifie des déficiences évidentes dans la production de documents des défendeurs. Des tiers ont produit des messages texte avec Musk que Musk lui-même n'a pas produits, et la production de messages texte de Musk lui-même a révélé des déficiences flagrantes. À titre d'exemple, les défendeurs ont produit deux messages texte envoyés à Musk par Robert Steel, de Parella Weinberg Partners, le 17 juin à 9h57 et 10h15 ».

    « Le texte de 10 h 15 - qui indique "OK. Je l'ai…" - implique que Musk a répondu. En supposant que la réponse de Musk n'était pas télépathique, on s'attendrait à ce qu'il y ait des preuves de cette réponse dans la production de documents des défendeurs. Mais les défendeurs n'en ont fourni aucune à la date limite pour compléter substantiellement la découverte de documents ». McCormick a également noté que « l'approche de Musk pour répondre aux interrogatoires a également laissé beaucoup à désirer ».

    L'équipe juridique de Musk tente d'utiliser un certain nombre d'arguments, allant du nombre de faux comptes sur le service aux approches douteuses de Twitter en matière de sécurité et de protection de la vie privée, pour se dégager de l'opération d'acquisition de 44 milliards de dollars. Twitter a répondu à la lettre de Musk le lundi 12 septembre, en disant : « comme c'était le cas avec vos deux prétendus avis de résiliation du 8 juillet 2022 et du 29 août 2022, la prétendue résiliation exposée dans votre lettre du 9 septembre 2022 est invalide et illicite en vertu de l'accord. Twitter n'a violé aucune de ses déclarations ou obligations en vertu de l'accord ».

    Sources : Lettre de l'équipe juridique de Musk, Réponse de Twitter

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    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    La juge McCormick reproche à Musk d'avoir retenu des messages texte citant des omissions "flagrantes", dans le cadre du procès qui l'oppose à Twitter

    Twitter va poursuivre Elon Musk en justice pour avoir essayé de se retirer de l'accord, Musk a signé un accord de fusion contraignant, mais il veut maintenant s'en retirer

    Elon Musk ne pourra pas retarder l'ouverture du procès contre Twitter, selon une décision de la juge en charge de l'affaire., il peut cependant tirer parti de la plainte du lanceur d'alerte Mudge

    Un juge autorise Twitter à accélérer son procès contre Musk, pour la première fois, les représentants d'Elon Musk et de Twitter se sont affrontés au tribunal

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