Je ne sais pas si c'est à mourir de rire ou à pleurer mais le truc de twitter c'est l'équivalent de payer le voisin pour dire que c'est bien vous
le ridicule .....
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Twitter fait l'objet d'un nouveau recours collectif pour des licenciements massifs sans préavis, l'action en justice concerne cette fois-ci les employés de la société de recrutement TEKsystems Inc.
Twitter Inc. a fait l'objet d'une nouvelle action en justice accusant le géant des médias sociaux d'avoir illégalement licencié des travailleurs contractuels sans préavis après le rachat de l'entreprise par Elon Musk l'année dernière, la dernière action en date découlant de ses suppressions massives d'emplois.
Le recours collectif proposé, déposé devant le tribunal fédéral de San Francisco, affirme que Twitter a licencié en novembre de nombreux travailleurs employés par la société de recrutement TEKsystems Inc. sans le préavis de 60 jours exigé par les lois américaines et californiennes.
Cinq autres affaires sont en cours devant le même tribunal, accusant Twitter d'avoir violé ces lois, d'avoir ciblé des femmes pour les licencier et d'avoir fait preuve de discrimination à l'égard d'employés handicapés. Twitter a nié avoir commis des actes répréhensibles.
Twitter a licencié environ 3 700 employés, soit la moitié de ses effectifs, au début du mois de novembre, dans le cadre d'une mesure de réduction des coûts prise par M. Musk, qui a déboursé 44 milliards de dollars pour acquérir la plateforme de médias sociaux. Des centaines d'autres employés ont ensuite démissionné.
Shannon Liss-Riordan, qui représente les plaignants dans toutes les affaires, a déclaré dans un courriel : "Alors qu'Elon Musk semble penser qu'il fait économiser de l'argent à l'entreprise en évitant ces obligations, nous avons l'intention de lui montrer que le non-respect de ses responsabilités peut être beaucoup plus coûteux."
Mme Liss-Riordan a indiqué qu'elle avait également déposé des plaintes en arbitrage privé au nom de plus de 1 700 anciens employés et sous-traitants de Twitter qui ont signé des accords d'arbitrage des litiges juridiques. Elle a précisé que les travailleurs employés par TEKsystems n'avaient pas signé d'accord d'arbitrage.
Mme Liss-Riordan représente également des travailleurs qui ont déposé des plaintes contre Twitter auprès d'un conseil du travail américain, affirmant qu'ils ont été licenciés pour avoir critiqué l'entreprise, tenté d'organiser une grève et d'autres comportements protégés par le droit du travail fédéral.
Source : action collective, déposée devant le tribunal fédéral de San Francisco
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
L'évolution de cette affaire est-elle surprenante selon vous ?
Voir aussi
Les licenciements sur Twitter se poursuivent en 2023 : Elon Musk aurait licencié le personnel de modération du contenu en Irlande et à Singapour, Twitter a perdu environ 5000 sur ses 7500 travailleurs
Twitter fait l'objet d'un recours collectif pour des licenciements massifs d'employés sans un préavis de 60 jours comme l'exige la loi, les plaignants réclament le paiement des salaires dus
Twitter licencie 4 400 à 5 500 contractuels sans les avertir au préalable ni prévenir les équipes internes, d'après Platformer
Elon Musk va supprimer la moitié des emplois chez Twitter et mettre fin au télétravail pour les autres, car il est pour un retour au bureau sous peine de licenciement
Plusieurs autres entreprises poursuivent Twitter en justice, affirmant que la société leur doit environ 230 000 dollars de factures impayées et qu'elles ne savent pas si elles seront un jour payées
Des fournisseurs poursuivent Twitter pour des milliers de dollars de factures impayées. La plainte a été déposée auprès du tribunal du district nord de Californie.
Twitter, dirigé par Elon Musk, a été poursuivi en justice par un groupe de fournisseurs qui allèguent que la plateforme de microblogging n'a pas payé des dizaines de milliers de dollars de factures, ont rapporté les médias.
White Coat Captioning, YES Consulting et les sociétés de relations publiques Cancomm et Dialogue Mexico allèguent dans le recours collectif proposé que Twitter n'a pas encore payé des factures allant d'environ 40 000 à 140 000 dollars pour leurs services.
Shannon Liss-Riordan, qui a également déposé quatre propositions de recours collectif et des centaines de demandes d'arbitrage au nom de travailleurs licenciés de Twitter, a déclaré que "Musk a dit aux fournisseurs de Twitter que s'ils voulaient être payés, il fallait les poursuivre"
"Il est en train de réaliser son souhait. Les entreprises, comme les employés, ne devraient pas avoir à intenter de procès pour obtenir ce qui leur est dû", a déclaré Mme Liss-Riordan dans le rapport publié mardi en fin de journée.
Entre-temps, Twitter a également été poursuivi en justice par des travailleurs contractuels licenciés qui affirment qu'ils devraient être traités sur un pied d'égalité avec les employés réguliers.
Le recours collectif proposé affirme que Twitter a licencié en novembre de nombreux travailleurs employés par la société de recrutement TEKsystems Inc. sans aucun préavis.
La plateforme de microblogging fait également l'objet d'une action en justice de la part d'un propriétaire de San Francisco, qui affirme que l'entreprise n'a pas payé son loyer, ainsi que de quelques autres actions en justice depuis que M. Musk a pris les rênes de l'entreprise.
Source : Plainte déposée auprès du tribunal du district nord de Californie
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Voir aussi :
Twitter fait l'objet d'un recours collectif pour des licenciements massifs d'employés sans un préavis de 60 jours comme l'exige la loi, les plaignants réclament le paiement des salaires dus
Twitter cesse de payer un fournisseur de logiciels qui lui réclame 8 millions de dollars, Twitter a refusé d'effectuer les paiements requis depuis que Musk a pris le relais, indique une plainte
Twitter fait l'objet de dizaines de plaintes déposées par d'anciens employés, pour cause de discrimination sexuelle, rupture de contrat et licenciement illégal
Twitter n'existe plus en tant qu'entreprise et fusionne avec une nouvelle entité d'Elon Musk appelée X Corp
son projet visant à transformer Twitter en une "application à tout faire" semble évoluer
Un récent document judiciaire a révélé que Twitter inc. a changé sa dénomination sociale en X Corp. Cela signifie que Twitter inc. n'existe plus et que la plateforme est maintenant détenue par X Corp, une entité privée dont la société mère est X Holdings Corp d'Elon Musk. Cette dernière pourrait également devenir la future société mère de toutes les entreprises du milliardaire, dont Neuralink, SpaceX, Tesla et The Boring Company. Cette fusion marque probablement la prochaine étape du plan de Musk visant à faire de Twitter un équivalent de l'application chinoise WeChat, soit une application permettant de tout faire, de la messagerie aux paiements électroniques.
La nouvelle de la fusion n'a été rendue publique qu'après que les avocats de l'entreprise de médias sociaux ont été contraints de la divulguer dans le cadre d'un procès en cours impliquant Laura Loomer, candidate malheureuse au Congrès des États-Unis. L'un des documents déposés au tribunal indique : « Twitter inc. a fusionné avec X Corp et n'existe plus ». Ni Musk ni Twitter n'a pu être joint pour faire des commentaires sur la nouvelle révélée par les documents judiciaires, mais le milliardaire a semblé faire allusion à cette fusion dans un tweet énigmatique au début de la semaine. « X », a-t-il écrit dans son tweet, sans ajouter aucun autre commentaire.
Toutefois, des sources ont rapporté le mois dernier que Musk a annoncé à ses employés qu'ils pourraient recevoir des actions de X Corporation - le nouveau nom de la société de portefeuille qu'il avait initialement créée pour acheter Twitter - en leur disant que Twitter pourrait bientôt valoir 250 milliards de dollars. La lettre X a suivi le milliardaire depuis ses débuts et semble avoir une signification importante pour lui. C'est en fait la première lettre de l'étrange prénom de l'un de ses fils (X Æ A-12) et Musk l'utilise pour nommer bon nombre de ses projets, dont SpaceX, Tesla Model X, et "Projet X" (le projet qui a finalement abouti à l'achat de Twitter fin octobre).
X
— Elon Musk (@elonmusk) April 11, 2023
Mais encore, X est également le nom de son projet visant à créer "une application à tout faire", combinant réseau social, messagerie et système de paiement. Il s'agit d'une "application universelle" comme WeChat en Chine, où les utilisateurs peuvent envoyer des paiements, faire des achats et s'envoyer des messages entre eux sur une seule et même plateforme. Ce tweet est pour l'instant la seule annonce publique de Musk concernant ce changement. La signification de ce changement n'est pas encore claire, mais l'on pense qu'il s'agit de la prochaine étape du plan de Musk. (Il est difficile de prédire ce qu'il a l'intention de faire depuis qu'il a acheté Twitter.)
Après avoir acheté Twitter à l'automne dernier pour 44*milliards de dollars, Musk a déclaré que l'acquisition était "un accélérateur pour la création de X". Il envisage que les utilisateurs de Twitter deviennent des abonnés avides, désireux d'accéder à des contenus exclusifs provenant de journalistes publiant des articles entiers ou d'autres créateurs publiant de longues vidéos. Musk envisage également de monétiser Twitter en créant une plateforme de paiement numérique et une banque en ligne, où des créateurs pourraient percevoir des intérêts plus élevés en conservant leur argent sur Twitter. Cette vision rappelle la naissance de PayPal (anciennement "X.com").
Le milliardaire a racheté le nom de domaine "X.com" en 2017. En octobre dernier, Musk a déclaré : « acheter Twitter est un accélérateur pour créer X, l'application de tout. Twitter accélère probablement la création de X de trois à cinq ans, mais je peux me tromper ». Les experts se demandent s'il parviendra à transformer Twitter en une plateforme où les utilisateurs pourront accéder à tous les services en ligne de base. Les "super-applications", comme on les appelle dans le secteur, ne sont pas une nouveauté. Elles ont connu un énorme succès en Asie, mais n'ont pas vraiment été adoptées ailleurs, notamment dans les pays européens et aux États-Unis.
Il a également déclaré lors d'une conférence de Morgan Stanley le mois dernier qu'il souhaitait que "son application X devienne la plus grande institution financière du monde". Musk a déclaré à l'époque qu'il souhaitait que X devienne une plateforme de paiement mobile pair-à-pair où les utilisateurs pourraient percevoir des intérêts sur leur argent comme dans une banque, suggérant précédemment qu'il souhaitait que son application comprenne une multitude de services, y compris le covoiturage et la livraison de nourriture. Des experts pensent toutefois que Musk pourrait avoir du mal à réaliser ses ambitions en matière de plateforme de paiement.
Selon les experts, Musk est confronté à un marché encombré qui est rarement favorable aux produits de paiement issus des réseaux sociaux. Le lancement réussi d'une application universelle serait apparemment un moyen pour Musk d'atteindre son objectif ambitieux d'une valorisation de 250 milliards de dollars. Twitter est évalué en interne à 20 milliards de dollar, soit une décote de plus de 50 % par rapport à son prix de vente l'année dernière. En outre, la fusion montre que Musk était sérieux lorsqu'il a dit que c'était une "bonne idée" de regrouper ses entreprises - Twitter, SpaceX, Tesla, Neuralink, The Boring Company - au sein d'une société mère.
Penetrating deep & hard with @BBC https://t.co/3UXiHB6DAl
— Elon Musk (@elonmusk) April 12, 2023
X Corp est une entité privée et sa société mère serait X Holdings Corp. Les experts ont également déclaré que les autorités de régulation se mettraient probablement en travers du chemin du milliardaire, les législateurs ayant examiné de plus près au cours des derniers mois les entreprises technologiques en raison de préoccupations antitrust et de problèmes de sécurité liés à l'évolution rapide de la fintech. Mais si Musk parvient à devancer les régulateurs, il pourrait peut-être se frayer un chemin et réussir à transformer Twitter en une application universelle, potentiellement appelée X. Il existe encore de nombreuses zones d'ombre au projet de Musk.
Alors que Musk se concentrait sur la transition de Twitter vers X, il a encore eu beaucoup de temps cette semaine pour s'engager dans un trolling sur la plateforme de médias sociaux. Lundi, l'homme d'affaires de 51 ans a brièvement changé son nom de profil Twitter en "Harry Bōlz", quelques heures après avoir révélé que la société avait peint le "W" de son logo à l'extérieur de son siège de San Francisco pour faire croire qu'il s'agissait de "Titter", se rapprochant ainsi de la traduction familière du mot "sein", à savoir "tits". Les nombreux problèmes de Twitter et la mauvaise santé financière de l'entreprise ne semblent pas vraiment préoccuper Musk.
L'année dernière, le cofondateur de Twitter, Jack Dorsey, avait fait l'éloge de Musk comme étant le seul acheteur approprié pour Twitter. Dorsey a tweeté en avril 2022 que Musk était la "solution singulière" à laquelle il faisait confiance pour résoudre "le problème" de Twitter en tant qu'entreprise plutôt que bien public, en disant : « je ne crois pas que quelqu'un devrait posséder ou diriger Twitter ». Mais la façon dont Musk a géré Twitter au cours des 5 derniers mois est qualifiée de "catastrophique" par des journalistes, des médias, le gouvernement des États-Unis et l'Union européenne. Cette dernière a rappelé Musk à l'ordre à plusieurs reprises.
Rien n'indique pour l'instant que Musk envisage de céder le contrôle de Twitter. Musk a déclaré en décembre dernier qu'il quittera le poste de PDG de Twitter s'il trouve "une personne assez folle" que lui pour le remplacer. Plus récemment, Musk a suscité la controverse en invalidant des groupes de médias avec lesquelles il semble être en désaccord, en supprimant le badge de vérification du New York Times et en qualifiant le NPR de "média affilié à l'État". Il a également bloqué, dans une démarche apparemment anticoncurrentielle, certains tweets renvoyant à Substack après que ce dernier a lancé un rival potentiel sur Twitter appelé Substack Notes.
Source : Document judiciaire (PDF)
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la fusion de Twitter et de X Corp ?
Pensez-vous que Musk arrivera à transformer Twitter en un clone de WeChat ?
Pensez-vous que les utilisateurs actuels de Twitter accueilleront favorablement l'application X ?
Quelles prévisions faites-vous sur le futur de Twitter ? Pensez-vous que Musk en fera un succès ou tuera-t-il l'application ?
Voir aussi
Elon Musk aurait l'intention de détruire Twitter pour le transformer en WeChat, le chat chinois, soit une application permettant de tout faire, de la messagerie aux paiements électroniques
Elon Musk va quitter son siège de PDG de Twitter dès qu'il aura « trouvé quelqu'un d'assez fou » pour le remplacer, mais il sera toujours en charge des « équipes logiciel et serveurs »
Twitter perdra 32 millions d'utilisateurs d'ici la fin 2024, selon Insider Intelligence
Bon, je vais passer pour une obsédée, mais...
La lettre X seule a tout de même une certaine connotation. C'est pas terrible quand ce n'est pas le fond de commerce.
Et quand je vois le tweet de notre Musk national : Penetrating deep & hard
Je me dis que rien n'est fait pour écarter les malentendus.
Je sais que le Q fait vendre, m'enfin...
C'est un peu comme Citroën avec AX, BX, CX, ZX, XM, Xsara, Saxo.
Je trouve ça marrant que quelqu'un d'aussi riche et puissant, fasse des blagues aussi nulles
J'aime bien les jeux de mots, ça me rappelle les sketchs de François Pérusse.
C'est parce qu'il y a "BBC" juste derrière.
L'ex-PDG de Twitter, licencié par Musk, et d'autres dirigeants poursuivent l'entreprise pour des factures juridiques impayées,
Twitter refuse de rembourser les frais liés aux enquêtes fédérales
Trois anciens dirigeants de Twitter ont intenté un procès à l'entreprise pour plus d'un million de dollars de frais juridiques, alors qu'ils se battent contre Elon Musk au sujet de millions de dollars d'indemnités de départ impayées. Parag Agrawal, l'ancien PDG de Twitter, Vijaya Gadde, l'ancien directeur juridique, et Ned Segal, l'ancien directeur financier du géant de la technologie, ont intenté une action en justice devant la Cour de chancellerie du Delaware lundi. Ils faisaient partie de l'équipe de direction qu'Elon Musk a licenciée lorsqu'il a racheté Twitter il y a près de six mois.
L'action en justice, déposée devant le tribunal de la chancellerie du Delaware, allègue que Twitter doit verser plus d'un million de dollars aux anciens dirigeants pour les frais juridiques qu'ils ont encourus lorsqu'ils travaillaient dans l'entreprise pour répondre aux demandes du ministère de la Justice et de la Securities and Exchange Commission (Commission des opérations de bourse). « Cette action vise à obtenir une décision rapide exigeant du défendeur qu'il se conforme à ses obligations d'avancer les frais juridiques et les dépenses liées aux litiges et aux enquêtes en cours », indique l'action en justice.
Le document énumère un certain nombre de batailles juridiques et d'enquêtes gouvernementales dans lesquelles ces dirigeants ont été impliqués au fil des ans en tant que défendeurs. Les plaignants ont écrit à Twitter à plusieurs reprises pour demander le remboursement, mais ils n'ont reçu que des accusés de réception en réponse, ajoute le document.
Agrawal, Segal et Gadde ont déclaré dans la plainte que l'obligation de l'entreprise de couvrir leurs frais juridiques restait en vigueur pour toute procédure liée à leur rôle dans l'entreprise, ce qui, selon eux, a inclus une action en justice des actionnaires et des enquêtes de la Securities and Exchange Commission et du ministère de la Justice.
Les trois plaignants affirment que la société a « refusé de reconnaître ses obligations et de verser le paiement de toute facture », après avoir personnellement encouru des « dépenses importantes » en réponse à des poursuites et à des enquêtes liées à leurs anciennes fonctions.
L'action en justice vise à obtenir une ordonnance obligeant Twitter à avancer toutes les dépenses que les plaignants ont encourues jusqu'à présent. Les plaignants veulent également obtenir le remboursement des dépenses encourues pendant qu'ils poursuivaient Twitter pour obtenir le remboursement des dépenses antérieures et une ordonnance « déclarant que les plaignants ont droit à l'avance de tous les futurs honoraires d'avocats, coûts et dépenses encourus dans le cadre de la procédure ».
Les statuts de Twitter et les accords conclus avec ses dirigeants l'obligent à « indemniser les plaignants et à avancer toutes les dépenses encourues dans le cadre de toute procédure dans laquelle les plaignants sont impliqués en raison de leur statut d'entreprise », selon la plainte. Les statuts précisent que les paiements doivent être effectués par Twitter « avant la décision finale » de chaque procédure et qu'ils devront être remboursés à Twitter s'il s'avère que les dirigeants n'ont pas droit à une indemnisation.
« Une fois de plus, Twitter n'a pas honoré ses obligations contractuelles de payer ses factures », a déclaré Aaron Zamost, porte-parole de Gadde et de Segal.
Alors qu'ils travaillaient encore pour Twitter, Agrawal et Segal ont été contactés par les autorités fédérales au sujet des enquêtes de la SEC et du DOJ, selon le procès. Dans une lettre adressée à Twitter le 13 janvier dernier, Agrawal a écrit : « J'ai récemment été contacté par la division de l'application de la Securities and Exchange Commission (SEC) et par le ministère de la Justice des États-Unis dans le cadre de certaines enquêtes sur l'entreprise et sur Elon Musk ».
« Agrawal et Segal ont retenu les services d'un avocat, ont témoigné devant la SEC en 2022, et leurs avocats ont continué à dialoguer avec les autorités fédérales. En outre, Agrawal a reçu des demandes avant et après son départ de Twitter pour prendre des mesures afin de préserver certains documents, qui se rapportent également à son service antérieur en tant que dirigeant de Twitter », indique la plainte.
Agrawal, Gadde et Segal sont tous défendus dans le cadre d'un recours collectif en matière de valeurs mobilières intenté en septembre contre la société et ses cadres supérieurs au nom des détenteurs d'actions de Twitter. Gadde a également eu des dépenses du fait qu'il est accusé avec Twitter dans un autre procès civil et qu'il a été cité à comparaître lors d'une audition au Congrès sur les allégations de « partialité des médias sociaux », selon la plainte.
« En dépit d'une demande écrite en temps utile et de la documentation fournie par les plaignants par l'intermédiaire de leurs avocats, la société n'a pas avancé aux plaignants les frais réellement et raisonnablement encourus dans le cadre des différentes procédures. Plus de deux mois après la demande écrite initiale des plaignants, la société n'a offert qu'un accusé de réception superficiel, mais a toujours refusé de reconnaître ses obligations et de verser le paiement de toute facture »", indique la plainte.
Twitter a fait l'objet de multiples poursuites judiciaires
Twitter a fait l'objet de multiples poursuites judiciaires après que Musk en soit devenu le propriétaire. Il s'agit notamment de procès intentés par d'anciens employés et contractants qui affirment que l'entreprise les a licenciés sans préavis adéquat et par plusieurs fournisseurs qui accusent l'entreprise de ne pas avoir payé leurs factures à temps.
L'entreprise de médias sociaux est également impliquée dans une bataille juridique en Allemagne, où les autorités cherchent à infliger une amende à Twitter pour ne pas avoir supprimé des discours haineux. En vertu de la loi allemande sur l'application des réseaux, les entreprises sont passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 50 millions d'euros en cas de violation des règles.
Lorsque Musk a tenté de se dégager de son contrat d'achat de Twitter, l'entreprise a déclaré à la cour de chancellerie du Delaware « qu'Elon Musk fait actuellement l'objet d'une enquête de la part des autorités fédérales pour sa conduite en rapport avec l'acquisition de Twitter ».
La SEC enquêtait sur la divulgation tardive par Musk de la participation de 9,2 % dans Twitter qu'il avait achetée avant de racheter l'entreprise, et l'interrogeait séparément sur sa tentative de sortir du contrat de fusion. Parallèlement, la Federal Trade Commission enquête sur les pratiques de Twitter en matière de protection de la vie privée et des données. La plainte déposée par les cadres licenciés par M. Musk ne précise pas sur quoi le ministère de la Justice s'est penché. Mais le DOJ a aidé la FTC lors d'enquêtes précédentes sur Twitter et « assiste souvent la SEC dans les enquêtes criminelles ».
La société Twitter de Musk faisait déjà l'objet de nombreuses poursuites de la part de fournisseurs, de propriétaires et de consultants qui affirment ne pas avoir été payés. La semaine dernière, quatre autres entreprises ont intenté un procès à Twitter, alléguant des factures impayées.
Source : plainte
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Elon Musk affirme que Twitter est quasiment parvenu à l'équilibre financier et compte désormais 1 500 employés, rajoutant que ses mesures de réduction des coûts commencent à porter leurs fruits
Le PDG de Twitter Inc., Elon Musk, a déclaré, mercredi 12 avril, que l'entreprise de médias sociaux était "à peu près à l'équilibre", la plupart de ses annonceurs étant revenus et ses efforts agressifs de réduction des coûts ayant commencé à porter leurs fruits après des licenciements massifs.
Lors d'un entretien avec la BBC diffusé en direct sur Twitter Spaces, M. Musk a déclaré que Twitter comptait actuellement environ 1 500 employés, ce qui représente un net recul par rapport aux "quelque 8 000 membres du personnel" que comptait l'entreprise avant qu'il n'en prenne la direction en octobre.
Twitter a été marqué par le chaos et l'incertitude depuis son acquisition par Musk pour 44 milliards de dollars, car les licenciements ont également concerné de nombreux ingénieurs chargés de réparer et de prévenir les pannes de service, ont déclaré des sources.
Début avril, Twitter a été victime d'un bug qui a empêché des milliers d'utilisateurs d'accéder à des liens, sa sixième panne majeure depuis le début de l'année, selon le groupe de surveillance d'internet NetBlocks.
M. Musk a reconnu l'existence de certains problèmes, y compris les pannes récentes, mais a déclaré qu'ils n'avaient pas duré très longtemps.
Il a déclaré que Twitter se trouvait dans une situation de flux de trésorerie négatif de 3 milliards de dollars et qu'il avait dû prendre des mesures drastiques, en faisant référence à ses licenciements à grande échelle.
"Nous pourrions avoir un flux de trésorerie positif ce trimestre si les choses se passent bien", a-t-il déclaré dans l'interview qui a attiré plus de 3 millions d'auditeurs, ajoutant que l'entreprise a actuellement un nombre d'utilisateurs plus élevé que jamais.
Twitter a été frappé par une baisse massive de la publicité depuis son acquisition.
M. Musk avait déclaré que cela était dû à la nature cyclique des dépenses publicitaires et que certaines d'entre elles étaient "politiques". Il a déclaré ce mercredi 12 avril que la plupart de ses annonceurs étaient revenus.
Le milliardaire, qui dirige également le constructeur de voitures électroniques Tesla et la société de fusées SpaceX, a déclaré qu'il n'avait personne en tête pour lui succéder à la tête de Twitter.
M. Musk a fait l'objet d'un examen minutieux de la part des investisseurs de Tesla concernant le temps qu'il consacre à la gestion de la plateforme de médias sociaux et avait précédemment déclaré que la fin de l'année serait un "bon moment" pour trouver un nouveau directeur général pour Twitter.
Source : Elon Musk, PDG de Twitter Inc.
Et vous ?
Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
Selon vous, le retour des annonceurs sur la plateforme peut-il améliorer la santé financière de Twitter ?
Selon vous, M. Musk est-il réellement disposé à confier les rênes de Twitter à quelqu'un d'autre ?
Voir aussi
Elon Musk prévoit que Twitter atteindra le seuil de rentabilité en 2023, et a défendu ses mesures de réduction des coûts sur la plateforme de médias sociaux
Twitter a cessé de payer le loyer des bureaux et envisage de ne pas verser d'indemnités de départ aux anciens employés, entre autres mesures pour réduire davantage les coûts
Elon Musk se déclare blessé d'être étiqueté comme une "personne horrible" après avoir licencié plus de 6 000 salariés, et affirme avoir agi pour défendre la liberté d'expression et sauver Twitter
Les licenciements sur Twitter se poursuivent en 2023 : Elon Musk aurait licencié le personnel de modération du contenu en Irlande et à Singapour, Twitter a perdu environ 5000 sur ses 7500 travailleurs
Twitter bloque de nombreux services d'information publique alors qu'il passe au système d'API coûteux d'Elon Musk, dont l'objectif ultime est de se débarrasser des bots sur la plateforme
De nombreux comptes sur l'application ont perdu leur chance de publier des nouvelles et des événements de dernière minute, car l'application a supprimé leur accès à l'API. De nombreux comptes avaient publié des messages de manière autorisée par le biais de l'application. Mais maintenant, les actions semblent correspondre au nouveau système d'API payant d'Elon Musk.
De plus, plusieurs comptes finissent par recevoir des mises à jour automatisées, mais il ne s'agit pas du genre de comptes robots que l'on pourrait supposer.
Par exemple, un grand nombre de ceux qui ont été touchés, y compris le célèbre compte du National Weather Service, ont mis en place une mise à jour cohérente à la fois par des moyens manuels et par des moyens automatisés par des humains. Ils ne peuvent donc pas fournir les dernières alertes ou les alertes vitales pour lesquelles ils sont réputés.
Désormais, l'application limite les tweets générés par des moyens automatisés, et les comptes ne peuvent donc plus diffuser d'alertes comme ils le faisaient auparavant.
Cependant, le compte a révélé qu'il faisait de son mieux pour donner des informations générales sur le sujet et qu'il s'était donné pour mission de veiller à ce qu'il y ait plusieurs moyens d'obtenir les derniers événements dans le monde des données et des notifications.
Twitter s'est donné pour mission de limiter les tweets automatisés, ce qui signifie qu'il n'est plus possible d'émettre des avertissements en cas de conditions extrêmes telles que des tsunamis ou d'autres avis de veille. Il n'en reste pas moins qu'il existe un besoin constant d'envoyer des notifications par le biais de messages manuels.
D'autres services importants méritent d'être surveillés, notamment les comptes officiels de la MTA, le service de transport public de New York, et de services comme le BART de San Francisco. Ils partagent tous une liste de problèmes liés à l'accès à l'API de Twitter.
Par ailleurs, certains comptes automatisés à surveiller qui ne sont pas essentiels à la sécurité publique feraient également partie de cette décision de Twitter. Ainsi, si vous vous attendez à ce qu'ils génèrent des messages utiles et divertissants après avoir perdu l'accès à Twitter, ce ne sera pas le cas.
We’re currently unable to post service alerts to Twitter due to an API issue.
— MTA (@MTA) April 14, 2023
🔵 For real-time service information, please check the MTA homepage.
🔵 For help with subway and bus service, chat with us on WhatsApp.
🔵 For help with Long Island Rail Road and Metro-North…⛔@Twitter is now limiting automated tweets and as a result, this account can no longer post all #Tsunami Warnings, Advisories, Watches, and Information Statements as they are issued. We will make every effort to continue manual posts 🧵(1/5) pic.twitter.com/3ZWN33gn0a
— NWS Tsunami Alerts (@NWS_NTWC) April 15, 2023"This is a notice that your app - Steam Status - has been suspended from accessing the Twitter API."
— Steam Status (Unofficial) (@SteamStatus) April 14, 2023
🤡 pic.twitter.com/2iHqQE85ZBLa plupart de ces comptes peuvent entraîner la mise en avant du plan de base de l'application, qui s'élève à 100 dollars par mois. Mais comme on pouvait s'y attendre, ce forfait est assez limité et ne permet pas d'offrir les services nécessaires en temps réel. Le fait que ces comptes aient émis des alertes gratuitement pendant si longtemps signifie qu'ils ne sont pas disposés à faire de même à un prix plus élevé.Hello this is BART Alert. @Twitter has shut off its free API, and that means we are going dark until we can find a solution. We're very sorry to not be able to provide information on BART service alerts.
— BART Alert (@SFBARTalert) April 15, 2023
Use https://t.co/4R5amc59Jx, our Official App or subscribe via email or SMS
La nouvelle gamme d'API de l'application commence à un prix surprenant de 42 000 dollars par mois. De nombreux développeurs risquent donc d'être touchés par cette mesure au cours des prochaines semaines. De nombreuses personnes ont été contraintes de fermer l'application en raison du prix d'entrée pour l'accès à l'API Entreprise, qui s'élève à tout juste 42 000 dollars par mois.
Même les services qui souhaitaient payer ont perdu la possibilité de servir leurs clients, car l'application s'est débarrassée de l'accès à l'API sans les avertir au préalable.
Source : Twitter
Et vous ?
Quel est votre avis sur la situation ?
Voir aussi :
L'API de Twitter coûtera au moins 42 000 $ par mois ou 500 000 $ par an pour accéder à 0,3 % des tweets de la plateforme, les chercheurs estiment que le prix est excessif pour trop peu de données
Twitter annonce une nouvelle tarification de son API avec trois niveaux d'accès, suscitant la colère des développeurs, certains envisagent de répercuter les frais sur les utilisateurs
Les principaux clients tiers de Twitter cessent de fonctionner, et les développeurs affirment qu'ils n'ont toujours pas reçu de nouvelles de l'entreprise ni d'Elon Musk sur ce qui se passe
Twitter ajoute des coches "vérifié" aux comptes des célébrités décédées, ce qui les fait passer pour des abonnés payants à Twitter Blue
une situation qui sème la confusion sur la plateforme
Twitter fait de nouveau l'objet de critiques concernant la façon dont il traite désormais les comptes des célébrités décédées. Il semble en effet que Twitter a commencé à afficher une coche bleue devant les comptes de célébrités décédées, ce qui suggère qu'elles ont souscrit au service d'abonnement et de vérification Twitter Blue. Comme d'habitude, ni Elon Musk ni Twitter n'ont donné aucune explication à cela et l'on ignore si la cloche a été fournie gratuitement ou si elle a été payée par les gestionnaires de ces comptes. D'autres utilisateurs signalent toutefois avoir reçu la coche bleue sans avoir souscrit à Twitter Blue. Une situation qui crée la confusion sur la plateforme.
La coche (ou badge) bleue de vérification de Twitter indique que la plateforme reconnaît un compte comme réel, crédible, authentique et présentant un intérêt pour le public. Cela signifie que le compte n'usurpe pas l'identité de quelqu'un. Seul Twitter peut vérifier les comptes et ajouter la coche bleue aux profils. Les tiers ne peuvent pas le faire. À ce propos, Twitter note : « un compte doté d'un badge de vérification à "coche bleue" indique que nous avons été en contact avec la personne ou l'entité que le compte représente et avons vérifié qu'il est approuvé ». Auparavant, la vérification était gratuite, mais les choses ont changé après l'arrivée d'Elon Musk.
Il a mis fin à l'ancien régime de vérification et a déployé à la place un service d'abonnement appelé Twitter Blue qui vérifie le compte d'un utilisateur moyennant 8 dollars par mois ou 84 dollars par an lorsque la souscription est faite via le Web. Mais lorsque la souscription à Twitter Blue est faite par l'application iOS ou Android, elle coûte 11 dollars par mois ou 114,99 dollars par an (ou le tarif dans votre devise locale). Conformément aux directives de Musk, les badges de vérification hérités de l'ancien régime ont commencé à être retirés du site le 20 avril, bien que les choses se soient faites un peu dans le chaos, suscitant des critiques contre la plateforme.
I think Mr. Musk should give my blue check to charity. I recommend the Prytula Foundation, which provides lifesaving services in Ukraine. It's only $8, so perhaps Mr. Musk could add a bit more.
— Stephen King (@StephenKing) April 22, 2023
Les comptes qui ont refusé de payer l'abonnement à Twitter Blue et qui utilisaient jusque-là les badges hérités de l'ancien système ont tous perdu leurs coches de vérification. Cependant, au cours de ces trois derniers jours, Twitter semble avoir commencé à distribuer des coches bleues aux célébrités et aux comptes ayant plus d'un million de followers. Certaines des personnalités très connues ayant reçu la coche bleue sont déjà décédées et certains de leurs comptes étaient inactifs depuis de nombreuses années. Kobe Bryant, Anthony Bourdain, Chadwick Boseman et Michael Jackson font partie des célébrités qui ont reçu un badge bleu de Twitter Blue.
Sur leurs profils, le badge indique clairement que les célébrités décédées s'étaient abonnées à Twitter Blue et avaient vérifié leurs numéros de téléphone. L'on ignore si Twitter leur a accordé ce badge gratuitement ou si l'entourage de ces personnes décédées a décidé de souscrire à Twitter Blue pour perpétuer les comptes. Cependant, alors que quelqu'un contrôlant la succession des célébrités aurait pu, en théorie, vérifier les comptes des célébrités, des comptes comme celui de Bourdain sont restés inactifs au cours des années qui ont suivi leur mort, le seul changement récent apparent sur ces comptes étant le badge de vérification apposé par Twitter.
En outre, certaines personnalités ont déclaré avoir reçu le badge de vérification, mais affirment qu'ils n'ont pas payé l'abonnement au service Twitter Blue. Parmi eux, il y a l'auteur Neil Gaiman, l'acteur Ron Perlman, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et la bande dessinée Twitter Dril. « Pour les curieux, je ne suis pas abonné à Twitter Blue. Je n'ai donné mon numéro de téléphone à personne. Quel endroit triste et confus c'est devenu », a tweeté l'auteur Neil Gaiman dimanche après-midi. D'autres célébrités présentes sur Twitter ont exprimé des sentiments similaires. On ne sait pas exactement combien d'utilisateurs Twitter a revérifié de cette manière.
Pour l'instant, on ne sait pas si Twitter a l'intention de rétablir les coches bleues pour certaines ou toutes les célébrités, qu'elles soient mortes ou vivantes, ou s'il s'agit simplement d'une nouvelle manœuvre de "trolling" de la part de Musk. « J'en paie personnellement quelques-uns », a tweeté Musk en réponse à une affirmation du compte T(w)itter Daily News selon laquelle "certaines célébrités se sont vu offrir un abonnement gratuit à Twitter Blue au nom d'Elon Musk". Il a ensuite tweeté : « un troll, moi ?? », accompagné d'un emoji rieur. Les critiques et les abonnés de ces comptes ont fait part de leur déception et de leur confusion sur Twitter.
Les détracteurs de Twitter Blue ont fait valoir que cette mesure faciliterait grandement la diffusion de fausses informations, les utilisateurs étant désormais incapables de déterminer si le compte d'une célébrité est légitime ou non. Ils affirment que le relancement de Twitter Blue - qui offre des avantages tels qu'un bouton d'édition et un le badge de vérification, auparavant considéré par le public comme un symbole de statut pour les célébrités et désormais disponible à l'achat pour tout le monde - a été "décevant". Il aurait rapporté à la plateforme de médias sociaux 11 millions de dollars en abonnements mobiles depuis que Musk l'a relancé en décembre.
Twitter Blue a attiré peu de nouveaux abonnés depuis sa relance. Selon les estimations du programmeur Travis Brown, moins de 600 000 comptes paient actuellement pour le service. Selon les critiques, il est compréhensible que beaucoup de ceux qui ont obtenu leur coche gratuitement soient contrariés par le fait que Twitter suggère qu'ils ont payé pour Twitter Blue. « C'est normal qu'il ait viré les gens qui lui disaient que c'était illégal », a plaisanté Dril, en montrant une capture d'écran montrant la page Wikipédia détaillant le Lanham Act, une loi fédérale qui définit, entre autres, ce qui constitue une fausse approbation aux États-Unis.
For the curious, I'm not subscribed to Twitter Blue. I haven't given anyone my phone number. What a sad, muddled place this has become. pic.twitter.com/Ju125xyoUx
— Neil Gaiman (@neilhimself) April 23, 2023
En fait, les coches bleues posthumes de Twitter pourraient aller à l'encontre des lois protégeant les consommateurs contre les fausses recommandations. Selon le Code civil californien 3344.1, toute personne qui utilise le nom, la voix, la signature ou l'image d'une personnalité décédée - de quelque manière que ce soit - à des fins de publicité ou de vente de produits, de biens ou de services, sans le consentement de cette personne, est passible d'une amende de 750 dollars ou du montant des dommages réels subis, le montant le plus élevé étant retenu. Twitter pourrait donc être poursuivi en justice par certains bénéficiaires de la coche bleue.
« Si l'on considère que la coche bleue indique qu'une personne est abonnée à Twitter Blue et qu'elle paie pour un produit, le fait de l'ajouter faussement à des comptes importants peut constituer une pratique commerciale trompeuse. Toute personne à qui Twitter aurait donné ce badge sans son accord pourrait être fondée à intenter une action pour fausse publicité. Cela serait distinct d'une enquête de la FTC sur les pratiques commerciales trompeuses », a tweeté Alejandra Caraballo, enseignante à la Harvard Law Cyberlaw Clinic, avant d'ajouter. Twitter ne dispose pas d'un service de relations publiques pouvant répondre aux demandes de commentaires.
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En 2010, quand twitter explosait en France, et aprés avoir vu le temps que je perdais sur facebook, j'ai décidé de ne jamais m'y inscrire.
Quand je lit par presse interposé l'ambiance de merde qui y règne, je suis tellement content d'avoir pris cette décision...
Vivement que cette plateforme se casse complétement la gueule, ras le bol des articles où les journalistes confondent avis sur twitter et avis de la population globale...
Où va Twitter?
Quelqu'un le sait?
Musk le sais?
Je pensais que coche bleue = compte avec abonnement
Puis Twitter donne la coche à des gens qui ne sont pas abonnés, car mort
Twitter donne la coche à certains qui n'ont rien demandé
Twitter a retiré la coche à des comptes qui ont payé (combien d'influenceurs ai je entendu ce week end pleurer leur coche duement payée)
Musk n'a t il pas dit que Twitter serait le réseau de la transprence et de la liberté d'expression?
Je ne vois ni l'une ni l'autre.
Mais sa solution et probablement de virer encore plus de monde
Déjà de base il parle de liberté d'expression et de lutte contre les fakes et en premier lieu met en place des comptes payants qui "certifient" la parole de moins de gens. Fallait oser tellement c'est incohérent et grotesque.
Mais plus c'est gros mieux ça passe et tant qu'il y aura du monde pour suivre et financer la folie de ce monsieur il continuera.
Malheureusement certains métiers (notamment illustrateur) sont dépendants des réseaux sociaux pour avoir de la visibilité.
Et comme la divulgation de "l'algo Twitter" le montre, cette coche a de l'importance pour avoir de la visibilité, donc des gens payeront pour l'avoir.
Et c'est un peu la perversion du système, si tu veux être visible tu dois payer. Mais plus de gens payent moins tu seras visible. Et le jour où ça ne sera plus rentable les gens continueront de payer de peur que pire arrive si les choses changent.
C'est assez marrant parce que j'ai entendu pas mal de monde se plaindre qu'on leur a retiré la coche alors qu'ils étaient censés ne pas l'avoir.
Certains avaient payer pour avoir la visibilité mais ne voulaient pas que ça se sache parce que c'est contre leur discours publique.
Twitter s'est davantage plié aux exigences gouvernementales et juridiques depuis qu'Elon Musk a racheté la plateforme
elle aurait exécuté plus de 80 % des ordres de censure des gouvernements
De nouvelles données sur Twitter montrent qu'Elon Musk a fait pire que l'ancienne direction sur les questions de censure et de surveillance. Le réseau social se serait conformé à plus de 80 % des demandes gouvernementales et juridiques visant à supprimer ou à modifier des contenus, contre environ 50 % avant son arrivée. Cette révélation contraste fortement avec les promesses du milliardaire sur la liberté d'expression. Sur les 971 requêtes gouvernementales reçues par Twitter depuis l'arrivée de Musk il y a six mois, la plateforme s'est entièrement conformée à 808 d'entre elles et partiellement à 154. Cela montre que Musk est loin d'être le rebelle qui prétend.
Les données dont il est question ici ont été rapportées pour la première fois par le média d'information Rest of World. Elles proviennent de la base de données Lumen, gérée par Berkman Klein Center For Internet & Society de l'université de Harvard, qui suit les demandes de retrait de contenu en ligne. Twitter et d'autres entreprises technologiques comme Google et Wikipédia partagent volontairement ces données avec Lumen. Ces données révèlent que le Twitter de Musk s'est davantage conformé aux demandes gouvernementales, et non pas moins. Twitter serait devenu beaucoup plus conciliant avec les gouvernements après l'arrivée de Musk à sa tête.
Les données montrent qu'entre le 27 octobre 2022 et le 26 avril 2023, la plateforme de médias sociaux a reçu un total de 971 demandes de la part de gouvernements et de tribunaux. Elles comprenaient des ordres de suppression de messages controversés, ainsi que des demandes visant à ce que Twitter produise des données privées afin d'identifier des comptes anonymes. Twitter a indiqué qu'il avait répondu entièrement à 808 de ces demandes et partiellement à 154 autres. (Pour neuf demandes, aucune réponse spécifique n'a été donnée.) Cela représente un taux de coopération de plus de 83 % pour Mus et ses sbires contre 50 % pour l'ancienne direction.
Plus alarmants encore, les rapports de Twitter ne font pas état d'une seule demande à laquelle l'entreprise a refusé de répondre, comme elle l'avait fait à de nombreuses reprises avant la prise de contrôle par Musk. Twitter a rejeté trois demandes de ce type au cours des six mois précédant l'acquisition par Musk, et cinq au cours des six mois précédents. Dans un cas datant de janvier, le ministère indien de l'information a ordonné à Twitter de supprimer tous les messages partageant des séquences d'un documentaire diffusé par la BBC sur le Premier ministre indien Narendra Modi. Des dizaines de messages ont été supprimés, dont celui d'un député local.
Musk a également joué un rôle important dans le lancement et la promotion des "Twitter Files", une série de fuites qui a permis à plusieurs journalistes d'accéder à des données d'entreprise qui n'avaient pas été divulguées auparavant. Ces divulgations ont révélé le fonctionnement interne de l'ancien pipeline de modération de contenu de Twitter, mettant en lumière la manière dont les agences fédérales américaines, ainsi que des organisations et des groupes privés, soumettaient des demandes de suppression de contenu ou de signalement comme étant de la désinformation ou des informations erronées. Les données impliquaient le gouvernement américain.
Les dossiers, qui ont été largement rapportés par le journaliste de longue date Matt Taibbi, ont suscité des divisions et des controverses. Les détracteurs des politiques de Twitter, comme Taibbi, y voient la preuve d'un "complexe industriel de la censure", construit sur la base d'une coopération en sous-main entre l'industrie privée et le gouvernement fédéral ; les détracteurs de l'histoire des "Twitter Files", quant à eux, affirment que ce rapport n'est que du vent. Musk a voulu signaler que Twitter deviendrait bientôt un endroit plus libre et moins favorable à la modération, mais, comme nous le savons maintenant, cela ne semble pas s'être concrétisé.
Twitter n'a pas publié de rapport de transparence depuis que Musk en est le propriétaire, mais l'entreprise a continué à faire des soumissions automatisées à Lumen dans le cadre de son système de traitement des demandes gouvernementales. Lumen recueille également des données sur les contenus supprimés pour cause de diffamation ou de litige en matière de propriété intellectuelle, mais pour les besoins de cette analyse, Rest of World s'est concentré uniquement sur les ordonnances judiciaires et les demandes directes des agences gouvernementales. Les données de Lumen sont entièrement issues des déclarations des plateformes.
La loi n'exige pas que les rapports soient complets. Cependant, les données sont considérées comme canoniques au sein de l'industrie, et des enquêtes externes ont largement confirmé leur exactitude. « Historiquement, il semble que Twitter nous ait envoyé une copie de tout ce qu'il a reçu. D'après ce que j'ai compris, ils ont une petite équipe de personnes qui travaillent sur ce sujet et c'est un processus largement automatique », a déclaré Adam Holland, qui gère le projet pour le Berkman Klein Center. L'irrégularité la plus importante s'est produite au début du mois, lorsque les rapports de Twitter se sont brusquement interrompus.
Après une moyenne de plus de 100 réclamations de droits d'auteur par jour, le flux de nouveaux rapports s'est arrêté le 15 avril, et Twitter n'a pas fait de soumission à la base de données depuis au moins 12 jours. Holland est encore en train de déterminer la cause de cet arrêt et ne sait pas s'il s'agit d'un problème technique ou d'un choix délibéré de la part de Twitter. « Je serais attristé s'il s'avérait qu'ils ont décidé d'arrêter le partage parce qu'un grand nombre de recherches très utiles sont en cours », a déclaré Holland. Selon le rapport, l'augmentation du nombre total de demandes est peut-être due à des forces indépendantes de la volonté de Twitter.
La plupart des demandes récentes proviennent de pays qui ont récemment adopté des lois restrictives sur la liberté d'expression, notamment l'Inde, la Turquie et les Émirats arabes unis. L'Allemagne, qui a généré 255 demandes, a récemment renforcé l'application de la loi après la révision d'une loi de 2017 interdisant les discours de haine et l'extrémisme. Sous l'ancien régime, Twitter a activement résisté aux demandes de bon nombre de ces mêmes régimes. En 2014, la plateforme a été bannie de Turquie pendant deux semaines, en partie à cause de son refus de bloquer globalement un message accusant un ancien fonctionnaire de corruption.
(Le cadre qui a géré cette accusation était Vijaya Gadde, l'un des premiers cadres licenciés après la prise de fonction de Musk.) En juillet 2022, l'entreprise a poursuivi le gouvernement indien pour avoir ordonné de restreindre la visibilité de certains tweets. Après la prise de contrôle par Musk, Twitter s'est toutefois conformé à plus de 100 ordres de blocage émanant du pays, notamment contre des journalistes, des politiciens étrangers et la poétesse Rupi Kaur. En réduisant le nombre d'employés de Twitter, Musk a décimé plusieurs des services traitant les demandes du gouvernement, ce qui a peut-être réduit sa capacité à résister à de telles injonctions.
Entre temps, Musk a clairement indiqué dans des interviews que sa vision de la liberté d'expression ne s'étendait pas aux demandes légales. « Nous ne pouvons pas aller au-delà des lois d'un pays. Si nous avons le choix entre mettre nos employés en prison ou nous conformer aux lois, nous nous conformerons aux lois », a-t-il déclaré lors d'un récent entretien avec la BBC. En fin de compte, il s'avère qu'il est difficile de gérer une plateforme technologique mondiale qui est également l'un des plus grands sites d'échange d'informations sur le Web. Une leçon à retenir pour la prochaine grande acquisition d'Elon, quelle qu'elle soit.
Source : base de données de Lumen
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous des chiffres sur les demandes légales à Twitter ?
Twitter est-il vraiment en mesure de s'opposer à ces demandes légales ?
Selon vous, cela remet-il en cause la politique de Musk sur la liberté d'expression ?
La faute revient-elle à Twitter ou aux lois de plus en plus strictes des gouvernements ?
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Twitter bloque le compte du gouvernement pakistanais en Inde et favorise les médias d'État russes et chinois, ce qui viole les politiques de la plateforme concernant les médias soutenus par l'État
Twitter Blue : un service premium qui divise les utilisateurs. La suppression des badges hérités a déclenché une crise
et certains se demandent s'il ne faut pas intenter une action en justice
Conformément à son annonce, le Twitter d'Elon Musk a mis fin au programme de vérification héritée (la pastille bleue qui était précédemment accordée aux comptes en fonction de l'identité, de la notoriété et d'autres critères), l'objectif étant de pousser les utilisateurs à passer à l'offre payante Twitter Blue. Face aux critiques à l'endroit de Blue par de grands comptes comme celui de LeBron James, Elon Musk a utilisé un stratagème : offrir « quelques » abonnements sans prendre la peine de préciser que les critiques de Blue n'ont pas déboursé un centime pour en faire l'acquisition. Certains se demandent si cette manœuvre est légale.
Si la fonction n’était disponible que dans une cinquantaine de pays, dans un tweet publié fin mars, le réseau a informé que « Twitter Blue est désormais disponible dans le monde entier ! Inscrivez-vous aujourd'hui pour obtenir votre pastille bleue, un classement prioritaire dans les conversations, deux fois moins de publicités, de longs Tweets, des dossiers de signets, une navigation personnalisée, modifier le Tweet, annuler le Tweet, et plus encore ».
Le prix du plan d'abonnement dépendra du pays dans lequel vous vivez. En outre, le coût sera tributaire des plateformes. Par exemple, si vous obtenez un abonnement sur le Web Twitter, vous paierez 8 $ par mois, tandis que les utilisateurs d'Android et d'iOS devront payer 11 $ par mois. Cette différence de prix s'explique tout simplement par la répercussion du prix de la commission prélevée par Apple et Google sur les achats in-app.Twitter Blue is now available globally! Sign up today to get your blue checkmark, prioritized ranking in conversations, half ads, long Tweets, Bookmark Folders, custom navigation, Edit Tweet, Undo Tweet, and more. Sign up here: https://t.co/SBRLJccMxD
— Twitter Blue (@TwitterBlue) March 23, 2023
Par ailleurs, on notera deux formules d'abonnements : l'une mensuelle et l'autre annuelle (7 $ par mois soit 84 $ HT pour une année ou 108 $ TTC).
Il faut noter que l'addition est plus salée sur iPhone. En euros, la facture s’élèvera à 114,99 euros par an (au lieu de 132 euros en temps normal) pour un abonnement annuel et 11 euros par mois pour un abonnement mensuel.
Exit les certifications gratuites acquises avant l'arrivée d'Elon Musk
Ceux qui ont obtenu leur badge bleu avant qu'Elon Musk ne devienne le PDG de l'entreprise devront également payer pour conserver le badge. Si vous êtes un ancien détenteur du badge Blue, vous devrez payer les frais d'abonnement mensuels pour conserver le badge et rester vérifié depuis le 1er avril. Pour mémoire, il s'agit de la pastille bleue qui était précédemment accordée aux comptes en fonction de l'identité, de la notoriété et d'autres critères.
En réalité, cette décision n'est pas vraiment une surprise : avant même d'être PDG de Twitter, Elon Musk s’était montré hostile contre le système d’attribution des badges. Il avait par exemple expliqué en décembre que l’obtention de ces certifications gratuites avait été faite de façon « corrompue ».On April 1st, we will begin winding down our legacy verified program and removing legacy verified checkmarks. To keep your blue checkmark on Twitter, individuals can sign up for Twitter Blue here: https://t.co/gzpCcwOpLp
— Twitter Verified (@verified) March 23, 2023
Organizations can sign up for https://t.co/RlN5BbuGA3…
En février, il a indiqué que ces pastilles seraient enlevées « bientôt » en utilisant encore le terme « corrompu » : « les anciennes pastilles bleues seront bientôt supprimées. Ce sont elles qui sont vraiment corrompues ».
Mais cette façon de procéder suscite de vives critiques
Depuis quelques jours, Twitter est en ébullition. Elon Musk a supprimé les derniers badges de vérification « hérités », ne laissant que ceux accordés aux abonnés du service payant Twitter Blue. Ou du moins, c’était l’idée. Mais voici ce qui s’est passé depuis :
- les badges de vérification hérités ont bien disparu, ne laissant que ceux attribués via le service payant Twitter Blue ;
- Elon Musk a révélé qu’il offrait « quelques » abonnements à Twitter Blue à des célébrités, principalement celles qui avaient critiqué la vérification de Twitter Blue, comme LeBron James et Stephen King ;
- pendant ce temps, un groupe d’utilisateurs a lancé une campagne « Bloquer les badges bleus » pour bloquer massivement tous ceux qui ont un badge de vérification ;
- Twitter a réagi en attribuant gratuitement des badges bleus à plus de comptes dont certains de ceux dans la campagne lancée pour bloquer les badges bleus, mais aussi d'autres utilisateurs, vivants ou morts, avec plus d’un million d’abonnés.
Cependant, Twitter ne précise pas clairement que ces personnes ne paient pas pour ses services. Pour l’instant, voici ce que vous obtenez si vous passez votre souris sur le badge de King (ou celui d’un autre utilisateur) :
King s’est contenté de mentionner ce fait avec agacement, mais d’autres sont allés plus loin et ont suggéré que cela pourrait être un motif de poursuite judiciaire. L’argument est que Twitter a violé les règles contre l’approbation fausse avec son message (en d’autres termes, qu’il implique à tort que des célébrités paient pour un service qu’elles détestent en réalité).Ce compte est vérifié car il est abonné à Twitter Blue et a vérifié son numéro de téléphone.
Au cours du week-end, Dril a cité un post faisant référence à la section 43 (a) du Lanham Act, une loi fédérale américaine qui interdit de lier l’identité de quelqu’un à un produit de manière trompeuse.
Il faut dire qu'il n'est pas judicieux de prendre au sérieux des conseils juridiques sur les réseaux sociaux : les internautes aiment bien se lancer dans des interprétations bizarres de lois réelles. Cependant, il arrive de tomber sur des discussions sérieuses et bien argumentées sur la bizarrerie de cette situation.its ok he fired the people in charge of telling him its illegal https://t.co/9K01oQwP9k
— slave to Woke (@dril) April 22, 2023
Dans le cas d'espèces, Alexandra Roberts, professeure à la Northeastern University School of Law, précise qu’il n’y a pas de cas évident contre Twitter. Au lieu de cela, il existe une variété de règles étatiques et fédérales (y compris le Lanham Act) que vous pourriez soutenir pour appliquer de manière intrigante et relativement inédite. Le Colorado, par exemple, interdit de représenter faussement le « parrainage, l’approbation, le statut, l’affiliation ou le lien » pour un produit.
Roberts souligne également que les utilisateurs qui ont bénéficié de la pastille bleue sans payer pourraient avoir leur propre cause d’action contre Twitter - si le service leur nuit en quelque sorte ou s’ils n’ont pas consenti à être associés à lui. Mais elle conclut que personne n’a vraiment intérêt à poursuivre Twitter pour cette affaire.
« Je pense qu’il est peu probable qu’une action en justice soit intentée », écrit-elle. « Et je pense qu’il est encore moins probable qu’une action en justice réussisse. »
Des difficultés à gérer son image2 things going on:
— alexandra j. roberts (@lexlanham) April 23, 2023
1. blue checks given out for free to certain celebs/big accounts w/o account owner's consent, despite twitter announcing blue checks would only be for paid subscribers
2. blue checks appearing on accounts of dead celebs
any viable causes of action? (1/25)
En attendant, Twitter semble avoir du mal à gérer la situation. Le service a déclaré qu’il travaillait à « clarifier » le statut desdits comptes, mais il n’a pas expliqué comment il comptait le faire. Il a également affirmé que l’attribution de badges bleus aux comptes de célébrités décédées était une erreur et qu’il les retirerait bientôt.
Mais il est peu probable que cela suffise à apaiser les critiques de Twitter Blue, qui voient dans le service une tentative de monétiser un symbole de crédibilité et d’influence sur la plateforme. Certains utilisateurs ont même lancé une pétition pour demander à Twitter de restaurer les badges de vérification hérités et de rendre le service gratuit pour tous.
Twitter Blue a été lancé en novembre 2022 comme une offre premium offrant des fonctionnalités supplémentaires aux utilisateurs, comme la possibilité d’annuler l’envoi d’un tweet, de créer des signets personnalisés ou d’accéder à des newsletters exclusives. Mais la fonctionnalité la plus controversée a été la vérification payante, qui permet aux abonnés de Twitter Blue de demander un badge bleu s’ils vérifient leur numéro de téléphone et respectent les règles de Twitter.
Twitter a affirmé que cette fonctionnalité visait à rendre la vérification plus accessible et transparente, après avoir suspendu son processus de vérification publique en 2017 suite à un tollé. Mais de nombreux utilisateurs ont vu dans cette décision une forme d’élitisme et de discrimination, arguant que Twitter devrait vérifier gratuitement tous les utilisateurs qui le souhaitent ou qui en ont besoin pour se protéger contre le harcèlement ou la désinformation.
La suppression des badges hérités a été perçue comme une provocation supplémentaire, car elle a privé de nombreux utilisateurs de leur statut de vérifiés sans leur donner la possibilité de le récupérer autrement qu’en payant. Certains ont même accusé Twitter de violer leur contrat implicite ou leur droit acquis en leur retirant leur badge.
Twitter fait clairement face à un sérieux problème d’image et de confiance avec sa communauté. Et il n’est pas certain que distribuer des badges bleus gratuitement suffisent à le résoudre.
Sources : Section 43(a) du Lanham Act, différents fils de discussions (dans le texte)
Et vous ?
Que pensez-vous de la décision d'Elon Musk de supprimer les badges hérités ?
Que pensez-vous de Twitter Blue ?
Que pensez-vous de la stratégie visant à attribuer des pastilles bleues à certains utilisateurs populaires bien qu'ils n'aient pas payé ?
Est-il raisonnable, selon vous, d'évoquer d'éventuelles poursuites judiciaires ? Pourquoi ?
Quelles sont les alternatives possibles à la vérification payante de Twitter Blue ?
Je suis bien d'accord mais nous vivons dans un monde disfonctionnel qui inverse facilement les valeurs, et nous sommes tellement habitué à ça que nous ne nous en rendons pas compte.
Et quand nous nous en rendons compte nous avons, souvent, pas suffisament de poids individuellement pour remettre en cause le système sans y laisser des plumes.
Il me semble que c'est avec ce genre de situation que les canuts (ouvrier du textile) se sont "syndiqués" pour faire poids contre les industriels du textile au XIXeme à Lyon.
Je suis d'accord avec toi.
Il faut aussi prendre en compte qu'individuellement ou non, de nos jours celui qui n'a pas d'argent n'a pas de pouvoir.
Seul l'argent est Roi, rien d'autre.
Il suffit de le constater avec la réforme des retraites, 75% des Français sont contre, le 1e mai 4 millions de personnes au total dans les rues, des mois et des mois de manifestation et rien n'y fait.
Alors qu'il suffirait qu'une personne personne financièrement influente entre dans le jeu pour que tout change.
On s'écarte un peu du sujet mais ça explique un moyen de lutte du black bloc : casser les représentations du capitalisme : pubs JC DECAUX, banques, assurrances, MacDo. Il sont aussi les "idiot utiles" du système parce qu'ils semblent épargner les devantures du luxe (probablement surtout parce que les parcours les évite plus que par intention de les épargner).
Fitch a abaissé la note de la France ce qui pourrait aussi faire bouger les choses dans quelques temps.
Mais clairement que met la fin aux longues périodes "sans gouvernement" de la Belgique : les entreprises sifflent la fin de la récré.
Le regroupement entre personnes qui ont un interet commun peut aussi avoir de l'effet si le groupe est capable d'avoir suffisament de poids financier ce qui est probablement impossible pour Twitter.
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