Dans 50 ans, nos enfants et arrières-petits enfants rigoleront bien devant tous ces débats autour de l'IA.
Elle a des airs de Zendaya l'héroïne de la BD
C'est rigolo ce concept, visiblement craiyon ne parle pas latin encore
![]()
Intéressant, les points de vue sont en train d'évoluer.
Justement, je pense que la ou il y a un débat assez compliqué, c'est sur la question du plagiat, de la valeur ajouté et de la propriété intellectuelle de l’œuvre.
Si j’entraîne une IA du genre Stable Diffusion sur N images dessinées/produites par X, et que je génère de nouvelles images sans effort grâce à cette IA:
- Leur style visuel devrait grandement coller aux images de X
- Je peux générer beaucoup d'images sans effort (une image met une 10 aine de secondes à être générée sur des GPU accessibles [1]), soit plus de 4000 images en une journée (si on considère 3 images par minute)
- J'aurais été incapable de les générer sans les images de X
On peut se poser les questions suivantes:
- L'artiste X sera-t-il capable de reconnaître que les images générées ont été faites à partir des siennes? (à priori oui)
- Y a-t-il un valeur ajouté de ma part sur les images générées?
- A qui devrait revenir le droit d'auteur? (actuellement c'est implicitement considéré dans le domaine public)
- Est-il moral d'utiliser les images de X sans son consentement, puis de publier les images générées?
Le gros problème à mon sens, est vu le peu de temps requis pour générer une image, si on en génère beaucoup, on finira tôt ou tard par tomber sur des images très similaires à celles utilisées dans les données d’entraînement.
Si on considère les images générées par IA comme étant dans le domaine public, on pourrait utiliser cela comme une forme de "blanchiment" de licence, afin d'utiliser les images d'un auteur sans son consentement.
Hors, c'est un peu ce qui se passe actuellement.
MidJourney n'ont demandé l’autorisation de personne pour inclure les images dans leur données d’entraînement.
Des millions d'images ont été générées par MidJourney, et déjà certains artistes se plaignent que certains résultats ressemblent un peu trop à au moins une de leurs œuvres.
[1] https://i.ibb.co/yd7SZ32/chartthin.png via https://rentry.org/GUItard
Quelle époque formidable.
Tu n'a même plus besoin d'avoir un talent pour vendre une oeuvre.
Tu la fais générer par une IA et tu en prends tout le mérite.
On pourrait s'appeler Spice Girls ou 2be3 par exemple
Nos musique s'appeleraient la Macarena, rené la taupe ou bo le lavabo
On pourrait réinventer la House : une musique de 10 secondes en boucle pendant 4 minutes.
Je suppose que de tout temps certaines croutes se sont vendues mais j'ai l'impression que ma génération à subit parmi les musiques écrites avec le moins de talent.
Donc cette époque ne me parait pas être vraiment plus formidable que mon enfance.
J'ai eu une longue discussion avec un ami qui se prétend plus mélomane que moi parce qu'il écoute plus de genres musicaux que moi, parce qu'il a commencé la musique avant moi et qu'il continuer de jouer une fois de temps en temps.
Pourtant il a un rapport de pure consommation vis à vis de la musique :
il a 10 playlist spotify (ou autre) qu'il écoute selon son humeur.
Il ne connait quasiment aucun groupe qu'il existe et il ne le regarde meme pas (meme si la musique lui plait vraiment).
Il oublie la musique aussi vite qu'il l'écoute, il est incapable de fredonner la musique 20 secondes après son écoute.
Malgré les genres différents toutes les musiques ont les meme caractéristiques : peu de variation de volume, un chant stable et relativement facile à chanter, des instruments bien reconnaissables mais qui suivent tous la même mélodie, une mélodie stable.
Donc en effet si tout le monde est comme lui je vivrais l'hégémonie de la musique par IA.
Mais il existe aussi un paquet de débiles élitistes (comme moi) qui n'écoutent - et achètent - que des albums complets, qui vont à des concerts et à des festivals pour écouter des (vrais) musiciens (qui utilisent parfois l'électronique voir l'IA) et voir un show.
Et tant qu'on existera et qu'on sera nombreux la musique humaine existera.
Il y a 4 ans j'ai vu plusieurs spectacle de théatre dont l'IA avait une place centrale, je regrette d'avoir donner de l'argent à certains mais j'ai aussi vu des trucs incroyables.
Qu'est ce qui différenciait le bons de mauvais? D'après moi, les bons ont soutenu leur savoir faire avec l'IA pour renforcer leur propos, les mauvais ont complété une base d'IA avec leur savoir faire.
Ces artistes ont découvert que leur travail était utilisé pour entraîner l'IA,
et maintenant ils sont furieux
Autrefois réservés à un groupe restreint d'initiés de la technologie, les systèmes d'IA texte-image sont de plus en plus populaires et puissants. Ces outils, qui offrent généralement quelques crédits gratuits avant d'être facturés, peuvent créer toutes sortes d'images avec seulement quelques mots, y compris celles qui évoquent clairement les œuvres de très nombreux artistes (si elles ne semblent pas avoir été créées par le même artiste). Les utilisateurs peuvent désigner ces artistes par des mots tels que "dans le style de" ou "par", accompagnés d'un nom spécifique. Et les utilisations actuelles de ces outils peuvent aller de l'amusement personnel à des cas plus commerciaux. Mais la découverte par des artistes que leur travail est utilisé pour entraîner l'IA soulève une préoccupation fondamentale : leur propre art est effectivement utilisé pour entraîner un programme informatique qui pourrait un jour s'attaquer à leur gagne-pain.
En quelques mois seulement, des millions de personnes se sont ruées sur les systèmes d'IA de conversion de texte en image et ils sont déjà utilisés pour créer des films expérimentaux, des couvertures de magazine et des images pour illustrer des articles de presse. Une image générée par un système d'IA appelé Midjourney a récemment remporté un concours d'art à la foire d'État du Colorado et a provoqué un tumulte parmi les artistes.
Mais la découverte par des artistes que leur travail est utilisé pour entraîner l'IA soulève une préoccupation encore plus fondamentale : leur propre art est effectivement utilisé pour entraîner un programme informatique qui pourrait un jour s'attaquer à leur gagne-pain. Quiconque génère des images avec des systèmes tels que Stable Diffusion ou DALL-E peut ensuite les vendre, les conditions spécifiques concernant le droit d'auteur et la propriété de ces images varient. « Je ne veux pas du tout participer à la machine qui va dévaloriser ce que je fais », a déclaré Daniel Danger, un illustrateur et graveur qui a appris qu'un certain nombre de ses œuvres avaient été utilisées pour entraîner Stable Diffusion.
Quand les beaux-arts deviennent des données
Les machines sont loin d'être magiques. Pour qu'un de ces systèmes puisse ingérer vos mots et produire une image, il doit être entraîné sur des montagnes de données, qui peuvent comprendre des milliards d'images extraites d'Internet, associées à des descriptions écrites.
Certains services, dont le système DALL-E d'OpenAI, ne divulguent pas les ensembles de données sur lesquels reposent leurs systèmes d'IA. Mais avec Stability Diffusion, Stability AI est clair sur ses origines. Son jeu de données de base a été entraîné sur des paires d'images et de textes sélectionnés pour leur aspect à partir d'un cache encore plus massif d'images et de textes provenant d'Internet. L'ensemble de données complet, connu sous le nom de LAION-5B, a été créé par l'association allemande d'intelligence artificielle LAION : "large-scale artificial intelligence open network" (réseau ouvert d'intelligence artificielle à grande échelle).
Cette pratique consistant à récupérer des images ou d'autres contenus sur Internet pour former des ensembles de données n'est pas nouvelle et relève traditionnellement de ce que l'on appelle le "fair use", principe juridique de la loi américaine sur le droit d'auteur qui autorise l'utilisation d'œuvres protégées par le droit d'auteur dans certaines situations. En effet, ces images, dont beaucoup peuvent être protégées par des droits d'auteur, sont utilisées d'une manière très différente, par exemple pour apprendre à un ordinateur à identifier des chats.
Mais les ensembles de données sont de plus en plus grands et forment des systèmes d'IA de plus en plus puissants, y compris, récemment, ces systèmes génératifs que n'importe qui peut utiliser pour créer des images remarquables en un instant.
Quelques outils permettent de faire des recherches dans l'ensemble de données LAION-5B, et un nombre croissant d'artistes professionnels découvrent que leur travail en fait partie. L'un de ces outils de recherche, conçu par l'écrivain et technologue Andy Baio et le programmeur Simon Willison, se distingue. Bien qu'il ne puisse être utilisé que pour rechercher une petite fraction des données d'apprentissage de Stable Diffusion (plus de 12 millions d'images), ses créateurs ont analysé les images d'art qu'il contient et ont déterminé que, sur les 25 premiers artistes dont le travail était représenté, Erin Hanson est l'un des trois seuls à être encore en vie. Ils ont trouvé 3 854 images de son art dans ce petit échantillon.
Erin Hanson est l'une des nombreuses artistes professionnelles dont le travail a été inclus dans l'ensemble de données utilisé pour former Stable Diffusion, qui a été lancé en août par la société londonienne Stability AI. Elle fait partie des nombreux artistes qui ont été mécontents d'apprendre que des photos de leurs œuvres ont été utilisées sans qu'ils en soient informés, sans qu'on leur demande leur consentement ou sans qu'ils paient pour leur utilisation.
Le fondateur et PDG de Stability AI, Emad Mostaque, a déclaré que l'art ne représente qu'une infime partie des données d'entraînement LAION sur lesquelles repose Stable Diffusion. « L'art représente bien moins de 0,1 % de l'ensemble de données et n'est créé que lorsque l'utilisateur le demande délibérément », a-t-il déclaré. Mais c'est un maigre réconfort pour certains artistes.
Des artistes en colère
Danger, dont les œuvres d'art comprennent des affiches pour des groupes comme Phish et Primus, est l'un des nombreux artistes professionnels qui ont déclaré qu'ils craignaient que les générateurs d'images IA ne menacent leur gagne-pain. Il craint que les images que les gens produisent avec les générateurs d'images IA ne remplacent certains de ses travaux plus "utilitaires", qui comprennent des supports comme des couvertures de livres et des illustrations pour des articles publiés en ligne. « Pourquoi allons-nous payer un artiste 1 000 dollars alors que nous pouvons avoir 1 000 images à choisir gratuitement ? », a-t-il demandé.
Tara McPherson, une artiste basée à Pittsburgh dont les œuvres figurent sur des jouets, des vêtements et dans des films comme le film oscarisé "Juno", s'inquiète également de la possibilité de perdre certains travaux au profit de l'IA. Elle se sent déçue et "exploitée" du fait que son travail a été inclus dans l'ensemble de données à l'origine de Stable Diffusion sans qu'elle en soit informée, a-t-elle déclaré. « À quel point cela va-t-il être facile ? À quel point cet art va-t-il devenir élégant ?Pour l'instant, c'est parfois un peu bancal, mais ça ne fait que commencer », s’est-elle interrogée.
Si les inquiétudes sont réelles, les recours ne sont pas clairs. Même si les images générées par l'IA ont un impact généralisé (par exemple en changeant les modèles commerciaux) cela ne signifie pas nécessairement qu'elles violent les droits d'auteur des artistes, selon Zahr Said, professeur de droit à l'Université de Washington. Et il serait prohibitif d'accorder une licence à chaque image d'un ensemble de données avant de l'utiliser, a-t-elle ajouté. « On peut avoir de la sympathie pour les communautés artistiques et vouloir les soutenir, mais aussi se dire qu'il n'y a pas moyen de le faire. Si nous faisions cela, cela reviendrait à dire que l'apprentissage automatique est impossible, a-t-elle conclu.
McPherson et Danger ont envisagé la possibilité d'apposer des filigranes sur leurs œuvres lors de leur mise en ligne afin de protéger les images (ou du moins de les rendre moins attrayantes). Mais McPherson a déclaré que lorsqu'elle a vu des amis artistes mettre des filigranes sur leurs images en ligne, cela « ruine l'art, et la joie des gens qui le regardent et y trouvent de l'inspiration ».
S'il le pouvait, Danger a déclaré qu'il retirerait ses images des ensembles de données utilisés pour former les systèmes d'IA. Mais le fait de retirer les images de l'œuvre d'un artiste d'un ensemble de données n'empêcherait pas Stable Diffusion de générer des images dans le style de cet artiste.
Pour commencer, le modèle d'IA a déjà été formé. Mais aussi, comme l'a dit Mostaque, des styles artistiques spécifiques pourraient toujours être sollicités par les utilisateurs grâce au modèle CLIP d'OpenAI, qui a été utilisé pour entraîner la diffusion stable à comprendre les connexions entre les mots et les images.
Christoph Schuhmann, l'un des fondateurs de LAION, a déclaré par courrier électronique que son groupe pense que la possibilité de choisir d'entrer ou de sortir des ensembles de données ne fonctionnera que si toutes les parties des modèles d'IA (qui peuvent être nombreuses) respectent ces choix. « Une approche unilatérale du traitement du consentement ne suffira pas dans le monde de l'IA ; nous avons besoin d'un système interprofessionnel pour gérer cela », a-t-il déclaré.
Offrir aux artistes un meilleur contrôle
Les partenaires Mathew Dryhurst et Holly Herndon, des artistes basés à Berlin qui expérimentent l'IA dans leur travail collaboratif, s'efforcent de relever ces défis. Avec deux autres collaborateurs, ils ont lancé Spawning, un outil destiné aux artistes qui, espèrent-ils, leur permettra de mieux comprendre et contrôler la manière dont leur art en ligne est utilisé dans les ensembles de données.
En septembre, Spawning a lancé un moteur de recherche capable de passer au peigne fin l'ensemble de données LAION-5B, haveibeentrained.com, et dans les semaines à venir, il a l'intention d'offrir un moyen pour les gens de se retirer ou d'entrer dans les ensembles de données utilisés pour la formation. Au cours du dernier mois, Dryhurst a rencontré des organisations qui forment de grands modèles d'IA. Il veut leur faire accepter que si Spawning rassemble des listes d'œuvres d'artistes qui ne veulent pas être inclus, ils respecteront ces demandes.
Selon Dryhurst, l'objectif de Spawning est de faire comprendre que la collecte consensuelle de données profite à tous. Et Mostaque est d'accord pour dire que les gens devraient pouvoir se retirer. Il a déclaré que Stability AI travaille avec de nombreux groupes sur les moyens de « permettre un meilleur contrôle du contenu des bases de données par la communauté » à l'avenir.
Dans un fil de discussion sur Twitter en septembre, il a déclaré que Stability est ouvert à la contribution aux moyens permettant aux gens de se retirer des ensembles de données, « par exemple en soutenant le travail de Herndon sur ce point avec de nombreux autres projets à venir ». « Je comprends personnellement les émotions que cela suscite, car les systèmes deviennent suffisamment intelligents pour comprendre les styles », a-t-il déclaré.
Schuhmann a déclaré que LAION travaillait également avec "divers groupes" pour déterminer comment permettre aux gens d'accepter ou de refuser d'inclure leurs images dans l'entraînement des modèles d'IA texte-image. "Nous prenons les sentiments et les préoccupations des artistes très au sérieux", a déclaré Schuhmann.
Hanson, pour sa part, ne voit aucun inconvénient à ce que ses œuvres soient utilisées pour l'apprentissage de l'IA, mais elle veut être payée. Si des images sont vendues qui ont été réalisées avec les systèmes d'IA entraînés sur leur travail, les artistes doivent être indemnisés, dit-elle même si ce sont « des fractions de centimes ».
Cela pourrait être à l'horizon. Selon Mostaque, Stability AI étudie la manière dont « les créatifs peuvent être récompensés pour leur travail », notamment parce que Stability AI publie elle-même des modèles d'IA, plutôt que d'utiliser ceux construits par d'autres. L'entreprise annoncera bientôt un plan visant à recueillir les commentaires de la communauté sur les "moyens pratiques" d'y parvenir, a-t-il ajouté.
Sources : Spawning, Twitter
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
Les artistes commencent à vendre des œuvres d'art générées par IA sur des sites Web de photos, en utilisant un logiciel qui crée de l'art à la demande, certains artistes tentent d'en tirer profit
Une œuvre d'art générée par l'IA a remporté la première place à un concours de beaux-arts à une foire d'État et les artistes sont furieux
Dall-E 2 permet de générer des images à partir de quelques mots, mais le produit est-il votre ? Votre illustration numérique générée par l'IA pourrait ne pas être protégée par le droit d'auteur
Une intelligence artificielle a recomposé des photos "réalistes" de personnages historiques comme Napoléon Bonaparte et Jules César, à l'aide de réseaux adverses génératifs
Pour l'essentiel, cela se résume à un changement de paradigme plus important . A terme presque tout sera automatisé.
Devrions nous permettre aux entreprises de voler notre travail, de former des machines pour nous remplacer et de récolter tous les bénéfices?
Au lieu de cela , nous devrions peut être commencer à rédiger des lois pour nous assurer que ces incroyables technologies profitent reellement à tous.
Shutterstock pourrait vendre des œuvres d'art générées par l'IA et « indemniser » les artistes humains,
toutefois, certains analystes restent sceptiques quant à ce projet
Shutterstock, le principal fournisseur d'images de stock sur Internet, annonce qu'il ajoutera des images générées par l'IA, alimentées par le moteur de recherche génératif DALL-E 2 d'OpenAI. Cette annonce s'inscrit dans le cadre d'une relation existante établie entre les deux sociétés l'année dernière. OpenAI a déclaré avoir entraîné son système DALL-E à l'aide des données de Shutterstock. Toutefois, certains analystes restent sceptiques quant au projet de l'entreprise de distribuer aux artistes les revenus issus des ventes d'images d'IA
Après avoir retiré de ses archives, le mois dernier, les images générées par des modèles d'intelligence artificielle, Shutterstock va désormais vendre celles créées exclusivement par DALL-E d'OpenAI. « Les moyens d'exprimer la créativité sont en constante évolution et expansion. Nous reconnaissons qu'il est de notre grande responsabilité d'embrasser cette évolution et de veiller à ce que la technologie générative qui alimente l'innovation soit fondée sur des pratiques éthiques », a déclaré Paul Hennessy, directeur général de Shutterstock.
« Nous avons une longue histoire d'intégration de l'IA dans chaque partie de notre activité. Cette compétence de niveau expert fait de Shutterstock le partenaire idéal pour aider notre communauté créative à naviguer dans cette nouvelle technologie. Et nous nous engageons à développer les meilleures pratiques et expériences pour atteindre notre objectif, qui est de permettre au monde de créer en toute confiance. »
Le service de licence de photos Shutterstock pourrait commencer à vendre des images générées par l'intelligence artificielle aux côtés de celles créées par des humains. Les images d'IA seront exclusivement alimentées par le logiciel DALL-E 2 d'OpenAI. Les deux entreprises affirment que les créateurs humains dont le travail a inspiré l'IA seront rémunérés, mais un artiste décrit cette décision comme une « fuite d'eau d'égout dans l'approvisionnement en eau potable ».
Pour mémoire, DALL-E 2 est le système d'IA d'OpenAI qui peut générer des images à partir de quelques mots ou éditer et affiner des images existantes par le même moyen. Par exemple, l'invite « un renard dans un arbre » ferait apparaître une photo d'un renard assis dans un arbre, ou l'invite « astronaute avec un bagel à la main » montrerait… eh bien, vous voyez où cela mène. Le logiciel ne se contente pas de créer une image dans un style unique, vous pouvez ajouter différentes techniques artistiques à votre demande, en entrant des styles de dessin, de peinture à l'huile, un modèle en pâte à modeler, tricoté en laine, dessiné sur un mur de grotte, ou même comme une affiche de film des années 1960.
En plus de la capacité de la technologie à produire des images uniquement sur des invites textuelles, Dall-E 2 dispose de deux autres techniques intelligentes : l'inpainting (le nom donné à la technique de reconstruction d'images détériorées ou de remplissage des parties manquantes d'une image) et les variations. OpenAI a annoncé dans un billet de blog qu'elle accélérerait l'accès des clients sur la liste d'attente dans le but d'atteindre environ 1 million de personnes dans les prochaines semaines.
Avec ce lancement "bêta", DALL-E 2, dont l'utilisation était gratuite, passera à une structure de frais basée sur le crédit. Les nouveaux utilisateurs obtiendront une quantité limitée de crédits qui peuvent être utilisés pour générer ou éditer une image ou créer une variation d'une image. (Les générations renvoient quatre images, tandis que les modifications et les variations en renvoient trois.) Les crédits se rechargeront chaque mois à raison de 50 le premier mois et de 15 par mois ensuite. Les utilisateurs auront la possibilité d'acheter des crédits supplémentaires par incréments de 15 dollars.
Shutterstock est l'une des nombreuses agences photo qui ont commencé à retirer de leurs archives les œuvres générées par l'IA le mois dernier. Un porte-parole de Shutterstock a déclaré que l'entreprise continuerait d'interdire de manière générale le téléchargement d'œuvres d'art générées par l'IA sur sa plateforme, mais que sa collaboration avec OpenAI était une tentative d'adopter les nouvelles technologies de manière éthique. Les deux entreprises vont également lancer ce que le porte-parole de Shuttershock a appelé le Shutterstock Contributor Fund pour « compenser les artistes pour leurs contributions » et fournir des redevances lorsque leur propriété intellectuelle (PI) est utilisée.
« Lorsque le travail de plusieurs personnes a contribué à la création d'une seule pièce de contenu généré par l'IA, nous voulons nous assurer que ces personnes sont protégées et rémunérées (au lieu de permettre à un individu de générer et de s'attribuer tout le mérite de ce contenu) », ont-ils déclaré. OpenAI n'a pas répondu à une demande de commentaire, mais le porte-parole de Shutterstock a déclaré qu'un accord avait été conclu pour que l'IA qui produit les images soit entraînée uniquement sur des images provenant des archives de Shutterstock, plutôt que sur du contenu trouvé ailleurs en ligne.
Les contributeurs dont le travail a été utilisé pour former les modèles recevront une part des redevances provenant des ventes de l'IA, a déclaré le porte-parole de Shutterstock, mais il n'a pas précisé quel pourcentage des revenus irait aux contributeurs ni comment les contributions seraient divisées. Il est souvent difficile de déterminer quelles données d'entrée ont été référencées pour créer un élément de sortie quelconque.
Adrian Alexander Medina, rédacteur en chef du site et magazine littéraire Aphotic Realm et créateur de couvertures de livres, affirme avoir perdu trois clients potentiels au profit d'œuvres générées par l'IA depuis le début du mois d'octobre. Il n'est pas d'accord avec le fait que Shutterstock vende de l'art généré par l'IA et pense que cela risque d'ostraciser les photographes et les illustrateurs.
« Je travaille beaucoup avec l'art de la manipulation de photos. Je paie des droits de licence et j'utilise des images totalement libres de droits. Si des sites web comme Shutterstock et d'autres qui proposent des ressources sous licence pour la conception graphique commencent à autoriser l'IA dans leurs bibliothèques, ce sera comme si de l'eau d'égout s'écoulait dans l'approvisionnement en eau potable », dit-il.
Il est également sceptique quant au projet de l'entreprise de distribuer aux artistes les revenus issus des ventes d'images d'IA. « Je pense qu'il s'agit d'une piètre tentative pour justifier le vol de millions, voire de milliards de droits de propriété intellectuelle qui constituent l'art généré par l'IA », dit-il.
Source : Shutterstock
Et vous ?
Que pensez-vous de l'initiative de Shutterstock ?
Partagez-vous le scepticisme de certains créateurs quant au projet de l'entreprise de distribuer aux artistes les revenus issus des ventes d'images d'IA ?
Voir aussi :
Dall-E 2 : le générateur d'images IA développé par OpenAI est disponible en bêta, il peut produire une large gamme d'images à partir de quelques mots
Dall-E 2 permet de générer des images à partir de quelques mots, mais le produit est-il votre ? Votre illustration numérique générée par l'IA pourrait ne pas être protégée par le droit d'auteur
Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités
Cette affaire souligne encore ce qu’est fondalement le capitalisme : l’appropriation.
Les œuvres n’ont pas été faites ou payées par les propriétaires de l’IA, mais ils s’en servent pour leur logiciel sans contrepartie. Même chose avec les ressources naturelles, les infrastructures publiques, les innovations nées dans les universités publiques, etc.
Il est vrai que le travail d'Erin Hanson ne s'inspire en rien du Fauvisme et de l'impressionnisme…… Michel Audiard aurait dit d'elle qu'elle peint en escadrille.
L'art créé par l'apprentissage profond ? C'est très simple : Écoutez la dixième symphonie de Beethoven. Elle a été générée par un algorithme récent (GPT-3 sauf erreur) à partir de fragments d'esquisses laissés par Beethoven et la participation très active d'un musicologue enthousiaste. Elle a été jouée en audience restreinte par un orchestre professionnel de bon niveau.
Conclusion : On s'y emmerde prodigieusement ! C'est vide, plat, inintéressant, ça rappelle certaines phrases connues, mais ça n'a ni queue ni tête.
Un artiste utilise une bonne partie des sensations de son système sensitif, ses souvenirs, ses rêves et ses fantasmes pour créer. Malgré les chiffres ahurissants du nombre de paramètres gérés par les systèmes actuels, ce ne sont que des impotents aveugles, sourds et insensibles. N'ayant pas d'expérience du monde, ils ne peuvent rien en tirer, n'en reçoivent aucun stimulus qui pourrait nous rapprocher. C'est pas demain que ça va changer si la technologie de base n'évolue pas.
En même temps vu ce qu'est devenu l'enseignement aux beaux arts, j'ai envie de remercier l'IA de pouvoir faire du neuf avec du vieux et faire perdurer le classicisme.
Régalez-vous: https://beauxartsnantes.fr/fr/taxonomy/term/19
Un artiste opposé aux images générées par IA se sert de Mickey Mouse pour déclencher des poursuites en matière de droit d'auteur,
« Le savoir-faire, le temps, les efforts et les idées des gens sont pris sans leur consentement...»
Pour combattre les images générées par l'intelligence artificielle, un artiste a employé une drôle de méthode : utiliser la technologie pour créer du contenu contenant des personnages Disney protégés par le droit d'auteur. Ce faisant, ils espère sans doute une réaction de la part des grandes enseignes qui prouvera que les images ne sont pas aussi originales que le prétendent les concepteurs de l'IA (logique : plainte en vertu du droit d'auteur signifie que l'image n'est pas originale, tout simplement). Il indique également vouloir créer une discussion sur les retombées de l'IA dans
L'arrivée de modèles de synthèse d'images largement disponibles, tels que Midjourney et Stable Diffusion, a provoqué une intense bataille en ligne entre les artistes qui considèrent les œuvres assistées par l'IA comme une forme de vol et ceux qui accueillent avec enthousiasme ces nouveaux outils de création. Les communautés d'artistes établies sont à la croisée des chemins car elles craignent que les œuvres non IA ne soient noyées dans une offre illimitée d'œuvres générées par l'IA, alors que ces outils sont devenus très populaires parmi certains de leurs membres.
En interdisant l'art créé par synthèse d'image sur son portail d'art, Newgrounds a écrit : « Nous voulons garder l'accent sur l'art fait par des personnes et ne pas inonder le portail d'art avec de l'art généré par ordinateur ». Fur Affinity a cité des préoccupations concernant l'éthique de la façon dont les modèles de synthèse d'images apprennent à partir d'œuvres d'art existantes, écrivant : « Notre objectif est de soutenir les artistes et leur contenu. Nous ne pensons pas qu'il soit dans l'intérêt de notre communauté d'autoriser du contenu généré par l'IA sur le site ». Ce ne sont que les derniers mouvements dans un débat qui évolue rapidement sur la façon dont les communautés artistiques (et les professionnels de l'art) peuvent s'adapter à un logiciel qui peut potentiellement produire des œuvres illimitées d'art magnifique à un rythme qu'aucun humain travaillant sans les outils ne pourrait égaler.
Parmi ces outils, nous pouvons citer DALL-E 2, le système d'IA d'OpenAI qui peut générer des images à partir de quelques mots ou éditer et affiner des images existantes par le même moyen. Par exemple, l'invite « un renard dans un arbre » ferait apparaître une photo d'un renard assis dans un arbre, ou l'invite « astronaute avec un bagel à la main » montrerait… eh bien, vous voyez où cela mène. Le logiciel ne se contente pas de créer une image dans un style unique, vous pouvez ajouter différentes techniques artistiques à votre demande, en entrant des styles de dessin, de peinture à l'huile, un modèle en pâte à modeler, tricoté en laine, dessiné sur un mur de grotte, ou même comme une affiche de film des années 1960.
En plus de la capacité de la technologie à produire des images uniquement sur des invites textuelles, Dall-E 2 dispose de deux autres techniques intelligentes : l'inpainting (le nom donné à la technique de reconstruction d'images détériorées ou de remplissage des parties manquantes d'une image) et les variations. Ces deux applications fonctionnent de manière similaire au reste de Dall-E, juste avec une touche.
Avec l'inpainting, vous pouvez prendre une image existante et y ajouter de nouveaux éléments ou en modifier des parties. Si vous avez une image d'un salon, vous pouvez ajouter un nouveau tapis, un chien sur le canapé, changer le tableau au mur ou même faire apparaître un éléphant dans la pièce… parce que quelqu'un pourrait y penser, voyez vous.
Variations est un autre service qui nécessite une image existante. Insérez une photo, une illustration ou tout autre type d'image et l'outil de variation de Dall-E créera des centaines de ses propres versions. Vous pouvez lui donner une image d'un des télétubbies, et il la reproduira, créant des versions similaires. Une vieille peinture d'un samouraï créera des images similaires, vous pouvez même prendre une photo de certains graffitis que vous voyez et obtenir des résultats similaires.
Certaines plateformes ont choisi de s'éloigner de ce type d'images
Le cas de Getty Images
Getty Images a interdit la vente d'œuvres d'art générées par IA créées à l'aide de modèles de synthèse d'images tels que Stable Diffusion, DALL-E 2 et Midjourney via son service.
Il faut dire que le droit d'auteur sur ces images faites par des algorithmes reste flou. Les réseaux de neurones formés pour générer des images sont formés sur des photos et des œuvres d'art récupérées en ligne sur des sites tels que Pinterest ou Artstation. Les internautes peuvent facilement créer de l'art numérique dans le style de n'importe quel artiste vivant ou mort inclus dans l'ensemble de données d'entraînement en quelques secondes seulement.
Cela pose une question dans l'esprit de certaines personnes : si une IA imite un artiste, est-ce juridiquement sûr ? Si un algorithme est formé à partir des images d'autres personnes à l'aide du logiciel de quelqu'un d'autre et que le résultat de cette formation est ensuite vendue par une autre partie, comment cela affecte-t-il la propriété, les droits et la responsabilité ?
Getty a, dans ce contexte d'incertitude, mis à jour sa politique pour interdire désormais les soumissions créées par un logiciel d'IA dans ses bibliothèques de stock ; il n'hébergera et ne vendra plus ces types d'images. S'il y a une chose que les bibliothèques de stock aiment, c'est la propriété et le droit d'auteur bien définis du matériel dans leurs bibliothèques - sans cela, elles ne sont pas prêtes à concéder une licence d'utilisation à d'autres. Autrement, cela créera un imbroglio juridique.
« Il existe de réelles inquiétudes concernant le droit d'auteur des sorties de ces modèles et des problèmes de droits non résolus concernant les images, les métadonnées des images et les personnes contenues dans les images », a déclaré le PDG Craig Peters. « Nous sommes proactifs au profit de nos clients », a-t-il ajouté.
Les créateurs de générateurs d'images AI disent que la technologie est légale, mais cela ne garantit pas que ce statut ne sera pas contesté. Des logiciels comme Stable Diffusion sont formés sur des images protégées par le droit d'auteur extraites du Web, y compris des blogs d'art personnels, des sites d'actualités et des sites de photos comme Getty Images. L'acte de scrapping est légal aux États-Unis, et il semble que la sortie du logiciel soit couverte par la doctrine du « fair use ». Mais l'utilisation équitable offre une protection plus faible aux activités commerciales telles que la vente d'images, et certains artistes dont le travail a été pris dans le scrapping et imité par des entreprises fabriquant des générateurs d'images d'IA ont appelé à de nouvelles lois pour réglementer ce domaine.
Shutterstock lui fait écho
Sur Shutterstock, les recherches d'images étiquetées « Midjourney » retournaient plusieurs photos, dont beaucoup avaient des scores de popularité élevés et étaient marquées comme étant « fréquemment utilisées ». Toutefois, en début de semaine, les résultats de « Midjourney » semblent avoir été réduits, laissant principalement des photos d'archives du logo de l'outil.
Il faut dire que certains créateurs n'ont pas apprécié cette tendance, soulignant que ces systèmes utilisent des ensembles de données massifs d'images extraites du Web. L'artiste David O'Reilly a récemment fait des publications sur Instagram dans lesquelles il a qualifié DALL-E « d'arnaque » et disant qu'il « sape les œuvres de créateurs de toutes sortes, le plus évidemment des photographes, des illustrateurs et des artistes conceptuels qui ont partagé leur travail en ligne et n'ont jamais demandé à les voir inclus dans un modèle d'apprentissage exclusif ».
En d'autres termes, les œuvres générées sont le résultat d'un processus algorithmique qui extrait l'art original d'Internet sans crédit ni compensation pour les artistes originaux. D'autres se sont inquiétés des impacts sur les artistes indépendants qui travaillent pour des commandes, car la possibilité pour quiconque de créer des œuvres d'art générées sur mesure signifie potentiellement une perte de revenus.
Mais un artiste décide de prendre les choses en main
En réponse aux préoccupations concernant l'avenir de leur métier, un artiste a commencé à utiliser des systèmes d'IA pour générer des images de personnages, dont Mickey Mouse de Disney. Compte tenu de l'histoire de protection féroce de Disney sur son contenu, il espère que la société agira et prouvera ainsi que l'art de l'IA n'est pas aussi originale qu'il le prétend.
Il y a quelques jours, Eric Bourdages, l'artiste principal des personnages du jeu vidéo populaire Dead by Daylight, a exhorté ses abonnés à créer et à vendre des marchandises en utilisant les images inspirées de Disney qu'il a créées à l'aide de Midjourney.
« Quelqu'un vole ces designs incroyables pour les vendre sur des tasses et des t-shirts, je m'en fiche vraiment, c'est de l'art de l'IA qui a été généré », a écrit Bourdages. « Légalement, il ne devrait y avoir aucun recours de Disney car selon les modèles d'IA TOS, ces images transcendent le droit d'auteur et les images sont du domaine public ».
Le tweet de Bourdages a rapidement accumulé plus de 38 000 j'aime et près de 6 000 partages.
Dans de nombreux tweets de suivi, Bourdages a généré des images d'autres personnages populaires de films, de jeux vidéo et de bandes dessinées, notamment Dark Vador, Spider-Man, Batman, Mario et Pikachu.
« Plus de chemises grâce à l'IA », a-t-il ajouté. « Je suis sûr que cela ne dérangera pas Nintendo, Marvel et DC, l'IA n'a rien volé pour créer ces images, elles sont complètement 100% originales ».
« L'IA les a créés spécialement pour vous @arvalis, elle a appris que tu voulais une chemise »
De nombreux utilisateurs semblaient être d'accord avec l'interprétation quelque peu sarcastique de Bourdages, partageant des T-shirts qu'ils ont créés en ligne et qui présentent les images de l'IA.
Bourdages a précisé plus tard qu'il n'avait aucune intention de profiter des images, mais a noté que Midjourney l'avait fait en lui facturant l'utilisation de son service.
« Midjourney est un abonnement payant, donc techniquement, le seul qui a profité de cette image, c'est lui », a-t-il déclaré. « Je n'ai aucune intention de profiter ou de revendiquer l'une de ces images. Ils appartiennent à l'IA, à MJ et au public, ma contribution est celle d'une simple recherche google ».
Cependant, deux jours seulement après avoir partagé les images, Bourdages a déclaré sur Twitter qu'il avait soudainement perdu son accès à Midjourney.
« Mise à jour - j'ai été remboursé et j'ai perdu l'accès à Midjourney », a-t-il déclaré. « Ils ne profitent plus de ces images et je suppose qu'ils ne voulaient pas que des personnages protégés par le droit d'auteur soient générés. J'espère que ce fil de discussion a créé une discussion autour de l'IA et de la provenance des données.*»
Voici ce qu'il a expliqué sur son fil de discussion :
Source : Eric Bourgades (1, 2, 3, 4)À l'heure actuelle, les données de tout le monde sont extraites de partout. Ces données semblent être protégées par des vides juridiques et provenir d'entreprises à but non lucratif qui font du scrapping sur Internet. Autant que je sache, la majorité de ces données est une boîte noire.
La question évidente à laquelle je suis opposé dans mon fil est le vol de l'art humain. Le savoir-faire, le temps, les efforts et les idées des gens sont pris sans leur consentement et utilisés pour créer un produit qui peut tout mélanger et l'imiter à des degrés divers.
« De toute évidence, vous avez perdu l'accès [à Midjourney] parce que vous avez enfreint leurs conditions d'utilisation ». Ce que j'ai voulu montrer, c'est qu'il était extrêmement facile de créer des caractères IP existants. Le modèle actuel a été formé sur le fan art, les sources officielles ou les deux et c'est la raison pour laquelle il sait quoi faire.
Je veux réitérer, je n'ai utilisé aucune image protégée par le droit d'auteur pour aider à générer l'un de ces personnages. La seule étape que j'ai franchie a été d'écrire une simple invite. l'invite est "Disney Mickey Mouse". Ce n'est pas différent d'une recherche Google en ligne, les résultats étant simplement une image générée.
De nombreuses personnes travaillant à l'amélioration de l'IA et de l'apprentissage automatique sont extrêmement intelligentes et talentueuses. Beaucoup d'entre elles sont tout aussi préoccupés par l'éthique de l'IA, sinon plus, que les artistes. C'est pourquoi il est important que l'IA ne soit pas monopolisée au profit de la croissance et du gain financier.
« Ne prouvez-vous pas aux entreprises qu'elles peuvent s'appuyer sur l'IA, créant ainsi un monopole et remplaçant leurs travailleurs*? » Il est insensé de penser que les entreprises n'explorent pas déjà comment utiliser l'IA pour augmenter la qualité et le rendement, si l'IA devient meilleure que les humains, ils seront remplacés. « Cela signifie-t-il que l'IA devrait être open source*? » L'IA devrait être un outil accessible à tous, mais pas d'une manière nuisible à l'homme. À l'heure actuelle, c'est le Far West pour l'IA et de nombreux acteurs malveillants profitent pleinement d'un manque de réglementation.
Quelques exemples d'horreurs IA : Modèles construits ou utilisés avec l'intention de voler ou de blesser une ou plusieurs personnes spécifiques. Des modèles construits avec la capacité de générer n'importe quel sujet sous le couvert de "l'art", oui les gens vont générer des trucs sombres et illégaux.
Sans prendre au sérieux l'avenir de l'IA, je peux imaginer un monde de vidéos, d'images et de voix convaincantes. Plus d'escroqueries et de mensonges malveillants. Une obsolescence potentielle de l'apport humain dans les domaines créatifs et c'est juste pour n'en nommer que quelques-uns.
Lorsque l'IA est utilisée comme un outil, elle peut être stimulante. Elle peut être utilisée comme un conduit pour la génération d'idées, l'inspiration et le polissage. Je n'ai aucun doute que les outils d'IA ont une place dans l'avenir des artistes et de l'humanité. Le problème existentiel, c'est quand l'IA a atteint un point d'imitation de l'ensemble du processus artistique du début à la fin. Lorsque l'IA crée votre art, vous éliminez une partie essentielle de l'expérience humaine. Vos compétences, idées, expériences et émotions sont détachées de la pièce.
Il reste encore beaucoup à discuter. J'avoue avoir des connaissances très limitées sur les aspects techniques du domaine de l'IA. C'est pourquoi j'encourage les gens à poursuivre la discussion, car ce sera la seule façon de déterminer comment l'IA peut servir au mieux tout le monde.
⚠️ Enfin, je n'ai absolument aucune intention de gagner de l'argent sur les personnages protégés par le droit d'auteur générés dans le fil et je ne recommande à personne d'autre de le faire, vous serez très probablement poursuivi en justice ou recevrez une ordonnance de cessation et d'abstention. J'utilise le sarcasme pour exprimer un point et nettoyer les robots de vol d'art.
Et vous ?
Que pensez-vous de cette approche pour sensibiliser sur les potentielles retombées de l'IA génératives d'images dans les approches actuelles ?
Êtes-vous pour ou contre l'introduction des photos générées par IA sur les sites de photographies ? Pourquoi ?
Que pensez-vous des craintes soulevées par les artistes et les sites qui s'inquiètent de l'avenir de la profession et ont décidé de fermer la porte aux images générées par IA ?
Que pensez-vous des outils comme DALL-E 2 ou Midjourney ?
Une IA peut-elle être considérée comme auteur d’une œuvre originale selon vous ? Pourquoi ?
Imaginez-vous des impacts potentiels sur le cursus scolaire ou des certifications plus tard ? Quels sont les situations, vraisemblables ou non, que vous pouvez entrevoir (Photoshop remplacé par un module pour apprendre à être plus précis dans les boîtes de dialogue sur des outils comme DALL-E, etc.) ?
Voir aussi :
Une artiste reçoit le premier enregistrement américain connu de droits d'auteur pour une œuvre d'art générée par l'IA, pendant que se tient un vif débat en ligne sur l'éthique de l'art de l'IA
Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités
En mon sens le plus gros enjeu sur ce sujet serait: dans quelle mesure ces outils peuvent prendre la place d'un humain ?
Par exemple des maisons d'éditions qui peuvent générer des couvertures de livre, ou pour soutenir des POC dans des groupes...c'est potentiellement des designer/graphistes/artistes freelance mis de côté.
Ensuite s'ajoute la question du droit d'auteur des images utilisées, les artistes professionnels n'ont pas forcément le temps ni les ressources pour déposer chaque oeuvre en plus de leur activité professionnelle et casquette entreprenariale.
C'est encore les petits qui risquent le plus.
Je trouve que c'est un outil intéressant et très amusant mais qui manque de clairement de cadre.
Partager