Et au passage, ça permet de garder les employés les plus dociles. Habile !
Oui, bon nombre de chefs d'entreprise détestent le télétravail parce qu'ils n'arrivent (ou ne veulent) pas s'adapter à celui ci.
Heureusement les syndicats existent pour faire contre poids localement.
La question devient alors, quelle est la position des syndicats sur le télétravail? Chez nous l'un est pour l'autre est plutôt contre (mais il est encore plus contre le directeur donc je ne sais pas comment ils se positionneront).
Je suis contre le retour systématique et permanent.Êtes-vous pour ou contre le "retour au bureau" ?
Nous avons trouvé un équilibre dans mon entreprise qui convient à la grande majorité, un peu plus de liberté et la capacité de prendre 5 jours ne ferait pas de mal.
Le 100% télétravail n'est pas pertinent dans mon cas mais un ou deux jours/semaine est clairement mon format préféré.Préférez-vous travailler au bureau, en télétravail, ou en travail hybride ?
Je penses que ce projet est discriminant et que les employés ont intérêt à se regrouper pour lutter contre, individuellement ils perdront à tous les coups.Quel est votre avis sur le sujet ?
Pourquoi pas réagir par démission? Parce que vous avez 79% de chance de tomber sur des entreprises qui ont le même projet donc la démarche est probablement beaucoup moins facile que ça et vous risquez de devoir mener le même combat au final. Ce qui risque de mener à l'usure du système qui finira par vous obliger à revenir sur site.
On le répète régulièrement, sonder le marché ne fait jamais de mal donc si l'opportunité se présente saisissez la.
Je comprends pas ce manque de cohérence, le but d'un syndicat n'est pas de représenté les salariés ? que veulent les salariés en majorité ?
De mon expérience en france, les syndicats dans les boites d'informatique n'ont jamais servie a rien, si on veut des augmentations ou du télétravail faut postuler ailleur et se barrer.
Meme dans le cas de harcèlements, je préconise de vite se barrer ailleurs. Le temps d'aller voir les syndicats, de monter un dossier solide, il se sera passé un temps énorme, pendant ce temps la souffrance au travail se sera encore plus accumulé, dans la tech on peut facilement trouver un poste dans le mois si bon profil, donc vite partir.
Il est facile pour un manager de te faire souffrir, aller au bureau 5j/semaines, imposé des horaires de merde, te demander d'aller chez le client tous les jours qui a 2h de routes, te donner du taff de merde....etc. ça peut durer des mois/des années.
le film De gré ou de force est un très bon film pour montrer cela, ceux qui sont partis en 1er sans subir l'enfer, s'en sont bien mieux sortie.
l'important c'est de toujours soigner sa carrière et d’être toujours vendable sur le marché du travail, même si on fait le job de ces rêves avec le salaire de ces rêves, la situation peut vite changer.
Ca passe par se former sur les technos les plus recherchés, des changements de postes/compétences vers des postes plus recherchés, et de faire des entretiens d'embauche de temps en temps pour s'entrainer.
je vois encore trop souvent des profils qui ont fait carrière toute leurs vie dans même boite, pourquoi pas le probleme n'est pas forcément la, mais ils sont non embauchage car ils ont bossé 20ans sur un projet legacy avec des technologies et méthode archaïque et il n'ont fait aucun entretiens d'embauche en 20ans, une catastrophe.
Dans la fonction publique, pareil ils défendent les "pas compétents, voire fainéants" pour que tout le monde ait la même carrière dans un même corps. C'est "louable" mais quand on s'investit, qu'on reste "compétent" et que le collègue d'à côté lui n'en branle pas une, et qu'il a au final les mêmes promotions que vous ça fout un peu les nerfs. Une fois un syndicat m'a répondu "On fait tous 1607H donc on est tous pareil".De mon expérience en france, les syndicats dans les boites d'informatique n'ont jamais servie a rien, si on veut des augmentations ou du télétravail faut postuler ailleur et se barrer.
Pour l'avancement de carrière ils ne servent à quasi rien, pour le reste harcèlement...oui ils peuvent servir (heureusement quand même).
PS Petite anecdote, une personne proche de ma famille, cadre C dans la fonction publique (les impôts), a vu un syndicat faire le forcing pour titulariser sur place (sans concours, sans mutation) une personne qui travaillait à la cantine. Au final, elle ne connaissait même pas son alphabet, impossible de lui faire faire du tri...ok elle élevait seul sont enfant mais à un moment donné ce n'est pas juste pour les autres.
Au moment où il faudra encore confiner et dire aux salariés. De retravailler à la maison, là ils vont dire je peux pas j'ai confinement.
Faire les efforts en cas de grève etc. La ça va pas être cool. Je n'ai rien contre le présentiel mais parfois tu peux pas venir et c'est pratique d'avoir un salarié pas en arrêt mais présent via le télétravail.
Les salariés ont fait des efforts pour maintenir des activités malgré la peur de crever et de finir sous oxygène et ça a donné du facturable.
Bonne chance pour le prochain hunger game et puisse le sort vous etre favorable.
Donc le salarié doit évaluer les avantages et inconvénients. S'il juge que les évolutions promises sont insuffisantes, pourquoi abandonner le télétravail?
Sans même parler des promesses d'évolution jamais suivies d'effet, après quelques années on peut choisir de ne plus y croire.
Sachant que dans notre métier on doit le plus souvent travailler pour une SSII mais chez un client, sans jamais ou presque mettre les pieds au "bureau" de son employeur, la culture d'entreprise pour moi elle a bon dos.
Donc en gros le rapport nous dit que les employeurs sont convaincus de ce dont ils étaient convaincus depuis le départ, tout en citant une "comparaison de productivité" qu'ils se sont évidemment bien gardés de faire, des fois qu'elle leur donne tort...
Le ralentissement en question, si tant est qu'il soit avéré, n'a rien à voir avec le télétravail. Simplement,
simplement donc, juste un prétexte supplémentaire pour provoquer des départs volontaires et économiser les coûts d'un licenciement initialement prévu de toute façon. Hier la concurrence des indiens, aujourd'hui le télétravail. Demain un autre prétexte.Le départ tout à fait prévisible d'une large cohorte d'employés qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler au bureau cinq jours par semaine est un moyen indolore de réduire le nombre d'employés sans les tracas des licenciements.
Pour avoir travaillé dans une institution publique mais via une SSII, chez nous c'était encore pire: non contents de défendre ouvertement le droit à glander des fonctionnaires devant les "externes", ils venaient nous solliciter, nous prier de bien vouloir les aider à défendre des avantages auxquels nous n'avions évidemment pas droit.
...et quand le marché se retournera à nouveau (ça finit toujours par arriver), les boites qui seront restées avec du télétravail auront un avantages stratégique massif.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Au départ j'ai flippé quand j'ai vu le titre. Après je me suis rassuré, c'est KPMG qui fait ce rapport. Ils me fesaient bien rigoler avec les missions d'audit dans ma boite. Toujours des petits jeunes qui se suivent années après années avec un senior derrière pour les influencer. Le cheque est plus important que la mission en elle-même. Ils vont toujours arriver à la conclusion qu'on leur a demandé. Chercher le donneur d'ordre... Pour certains projets est contreproductif d'être sur place au longueur de la journée, surtout quand les participants externes ne sont jamais sur place. Les premiers à se plaindre de notre absence sont ceux qui ne sont jamais là. Ceux qui font le tour des bistrots sur l'argent de la société pour les sois disant dinners d'affaire.
Adrian Bunyi
adi_bunyi@yahoo.fr
cela pose néanmoins des problemes, le retour au 100% présentiel:
cela change le cadre du travail et l’intérêt du poste.
une personne a accepter un job loin de son domicile, avec le salaire proposé car il doit venir que 1-2j/semaines.
forcer le présentiel 5j/5 sans aucune autre compensation en retour, ca change tous, il n'aurait surement jamais accepter ce job à la base et aurait cherché plus près de chez lui. Y'a t'il moyen qu'un salarié se retourne contre l'employeur au prud'homme pour ca ?
il y'a des jobs en full remote ou la c'est écrit dans le contrat de travail, ca va etre encore plus compliqué le changer.
enfin et c'est le cas de ma boite, les bureau sont sous dimensionné, impossible d'y loger tous le monde, donc comment peuvent t'ils faire si demain c'est 100% présentiel ? même le parking aussi est trop petit.
ma boite avait avant 2 sites dans ma ville, qu'ils ont fusionné il y'a 2ans, car avec le remote, les bureaux étaient vide. Ca a permis faire de grosse économies.
Le salarié doit être volontaire, le télétravail ne peut pas lui être imposé. Le télétravail peut aussi être refusé par l'employeur La fréquence de télétravail doit être précisé dans l'accord collectif dont dépend l'entreprise ou dans la charte élaborée par l'employeur. Il peut être régulier ou exceptionnel, et n'est pas forcément au domicile du salarié.une personne a accepter un job loin de son domicile, avec le salaire proposé car il doit venir que 1-2j/semaines.
forcer le présentiel 5j/5 sans aucune autre compensation en retour, ca change tous, il n'aurait surement jamais accepter ce job à la base et aurait cherché plus près de chez lui. Y'a t'il moyen qu'un salarié se retourne contre l'employeur au prud'homme pour ca ?
L'employeur peut tout à fait modifier sa charte de façon unilatérale (après consultation du CSE si il y en a un).
Par contre, si le télétravail est inscrit dans ton contrat de travail, le changement des conditions doit être accepté par l’employeur et l'employé. Pour rappel : une clause de télétravail obligatoire dans un contrat de travail serait réputée nulle, celui-ci ne pouvant pas être imposé au salarié.
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