Tant que l'on est pas en contact avec le client en permanence, il y a aucune raison d'imposer une tenue (hors cas de combinaison de travail mais c'est rarement le cas de l'IT). Et l'été, quand il y a des températures caniculaires, je trouve que ceux qui sont en costard-cravate plus idiots que ceux qui optent pour un polo qui reste habillé avec un côté décontracté.
L'été venir en short, t-shirt, sandales c'est agréable. J'ai jamais vu dans les entreprises où je suis allé des règles vestimentaires. Quand un gros client vient, si on est prévenu, on peut faire un léger effort mais l'été il faut faire en fonction des températures !
Ils en ont mais ils les consultent, je ne sais pas s'ils ne savent pas couper, s'ils s'embêtent ou s'ils se sentent indispensables.
Doubler la durée d'une réunion c'est toujours abusé, je suis matinal, je demande qu'on reporte la fin au lendemain.Parfois il arrive qu'il y ait des circonstances exceptionnelles et c'est important que la réunion déborde.
La plupart des réunions auxquelles je participe se terminent bien à l'avance, mais à de rares occasions il peut arriver qu'une réunion importante déborde.
Je ne me souviens pas du règlement intérieur de l'époque mais il y avait pas mal de sous-traitants et leurs boites faisaient du zèle donc ils n'en ont peut être pas ressenti le besoin.Elle est bizarre ton histoire.
[...]
Le travailleur a été victime de discrimination quelque part, bon après si il a reçu une semaine de congé supplémentaire en bonus, ça va.
J'ai entendu que les employés des services publiques anglais étaient beaucoup plus libre de s'habiller comme ils veulent.
Un de mes quasi-maitres de mon premier stage bossait en caleçon marcel (mais arrivait en costume cravate) et on m'a juste dit "il est bizarre mais c'est le meilleur donc on dit rien"
Je suis souvent en chemise parce qu'on ne reprochera jamais à quelqu'un de porte une chemise pas repassée alors que j'ai pris une remarque pour un Tshirt.Si ça se trouve ça n'aurait pas dérangé le client et sinon il fallait lui faire de la pédagogie et lui expliquer les choses de la vie.
On est en 2024 tout le monde devrait avoir le droit de s'habiller n'importe comment. C'est le progrès.
Personnellement je suis en sweat à capuche tous les jours sauf quand il fait trop chaud et que je suis en t-shirt.
C'est confortable les t-shirts et les sweats.
Bon après il y en a qui font un peu trop les malins quand ils sont en sweat à capuche… (ça c'est toujours un risque)
Mais je me de temps en temps un pull a capuche aussi.
Nous les chaussures nu-pieds sont interdites pour les hommes, le short est autorisé mais mal vu dans les bureaux, et ceux qui font la remarque ne sont pas en chemise en télétravail .
L'essor du travail à distance chez les ingénieurs logiciels : Pourquoi près de 48 % d'entre eux déclarent aujourd'hui qu'ils ne travailleront qu'à distance
Près de la moitié des ingénieurs logiciels préfèrent désormais travailler à domicile. Voici les raisons de cette évolution, ses avantages, ses défis et ce qu'elle signifie pour l'avenir de l'industrie technologique.
Ces dernières années, le paysage du travail a connu une évolution spectaculaire. Avec les progrès technologiques et l'évolution des mentalités en matière d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, le travail à distance est devenu plus qu'une simple tendance, c'est un mouvement. Près de 48 % des ingénieurs logiciels déclarent aujourd'hui qu'ils ne travailleront qu'à distance.
L'attrait du travail à distance
La pandémie de COVID-19 a agi comme un catalyseur, accélérant l'adoption du travail à distance. Cependant, même si le monde revient lentement à la normale, l'attrait du travail à domicile reste fort pour de nombreux ingénieurs logiciels. Selon une enquête récente, près de 40 % des ingénieurs en informatique sont convaincus de la nécessité de travailler à distance. Cette statistique n'est pas qu'un simple chiffre ; elle représente un changement fondamental dans la façon dont on perçoit le travail.
- Flexibilité et autonomie : L'un des principaux avantages du travail à distance est la flexibilité qu'il offre. Les ingénieurs peuvent choisir leur environnement de travail, qu'il s'agisse d'un bureau à domicile, d'un café ou d'un espace de coworking. Cette autonomie permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce qui est essentiel pour préserver la santé mentale et prévenir l'épuisement professionnel.
- Stimulation de la productivité : Contrairement à l'idée reçue selon laquelle les employés ne sont productifs que dans un bureau traditionnel, il est prouvé que le travail à distance stimule la productivité. Sans les distractions des bavardages de bureau et les longs trajets, les ingénieurs peuvent mieux se concentrer et fournir un travail de meilleure qualité. Une étude de Hack Reactor a montré que les ingénieurs travaillant à distance ont souvent de meilleures mesures de productivité que leurs homologues travaillant dans un bureau.
Les défis du travail à distance
Si le travail à distance présente des avantages, il n'est pas exempt de difficultés. Il est essentiel de les reconnaître pour créer une perspective équilibrée.
- Difficultés de communication : L'un des principaux défis du travail à distance est la communication. Dans un bureau, il est facile de se rendre au bureau d'un collègue pour discuter rapidement. À distance, ces interactions demandent plus d'efforts, ce qui conduit souvent à un recours excessif aux courriels et aux applications de messagerie. Cela peut parfois entraîner des malentendus ou des temps de réponse plus lents.
- Isolement et solitude : Le travail à distance peut être source d'isolement, en particulier pour ceux qui se nourrissent d'interactions sociales. L'absence de contact direct avec les collègues peut entraîner un sentiment de solitude et de détachement par rapport à l'équipe. Les entreprises doivent trouver des moyens de favoriser un sentiment de communauté et d'appartenance chez les travailleurs à distance.
Les avantages l'emportent sur les difficultés
Malgré ces difficultés, il est difficile d'ignorer les avantages du travail à distance. Pour les ingénieurs en informatique, la possibilité de travailler à distance est devenue un facteur non négociable lors du choix d'un emploi. Les entreprises qui proposent des options de travail à distance sont plus susceptibles d'attirer les meilleurs talents, ce qui est crucial dans un secteur compétitif comme celui de la technologie.
- Économies de coûts : Le travail à distance permet également de réaliser d'importantes économies, tant pour les employés que pour les employeurs. Les ingénieurs économisent de l'argent sur les trajets domicile-travail, les vêtements de travail et les repas. Les employeurs peuvent réduire leurs frais généraux en diminuant la taille des bureaux et en réduisant les coûts des services publics et des fournitures de bureau.
- Accès à un vivier mondial de talents : Pour les entreprises, le travail à distance permet d'accéder à un vivier mondial de talents. N'étant plus limitées par la géographie, les entreprises peuvent embaucher les meilleurs ingénieurs du monde entier. Cette diversité peut conduire à des solutions plus innovantes et à un plus large éventail de perspectives.
L'avenir du travail à distance dans la technologie
Alors que le travail à distance continue de gagner du terrain, il est clair que cette tendance est là pour durer. Les entreprises doivent s'adapter à cette nouvelle réalité en mettant en œuvre de solides politiques de travail à distance et en investissant dans les bons outils et les bonnes technologies.
- Modèles hybrides : Certaines entreprises adoptent des modèles hybrides, offrant à leurs employés la possibilité de travailler à la fois à distance et au bureau. Cette approche vise à combiner le meilleur des deux mondes, en offrant de la flexibilité tout en maintenant des possibilités de collaboration en personne.
- L'accent mis sur la santé mentale : L'essor du travail à distance s'accompagne d'une attention croissante portée à la santé mentale. Les entreprises reconnaissent l'importance de soutenir le bien-être de leurs employés, en offrant des ressources telles que des conseils virtuels, des programmes de bien-être et des horaires de travail flexibles pour promouvoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Conclusion
L'évolution vers le travail à distance chez les ingénieurs en informatique est plus qu'une simple tendance passagère, c'est le reflet de priorités changeantes et de l'évolution du lieu de travail. Près de la moitié des ingénieurs logiciels préférant travailler à distance, les entreprises doivent adopter ce nouveau mode de travail pour attirer et retenir les meilleurs talents. Bien qu'il y ait des défis à relever, les avantages du travail à distance, tels que l'augmentation de la productivité, la réduction des coûts et l'accès à un vivier mondial de talents, en font une entreprise qui en vaut la peine.
À mesure qu'on avance, il est essentiel de continuer à explorer des solutions innovantes pour améliorer les expériences de travail à distance et faire en sorte que les employés et les employeurs puissent s'épanouir dans ce nouveau paysage. L'avenir du travail est à distance, et pour les ingénieurs logiciels, c'est un changement qui est là pour durer.
Source : Learnhub
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Voir aussi :
Plus de 20 000 offres d'emploi de Développeur ou en Informatique
Le travail à distance n'a vraisemblablement ni freiné ni stimulé la croissance de la productivité, selon une étude des économistes de la Fed de San Francisco
L'informatique classé numéro 1 des emplois en télétravail, d'après le dernier rapport annuel de Flexjobs
Le télétravail semble être là pour rester et les employeurs n'en sont pas satisfaits, d'après la Federal Reserve Bank of New York, qui note une augmentation du nombre d'employés en télétravail
Je pense également que les avantages l'emportent sur les difficultés.
Rien que l'argument "ne pas avoir à se rendre au bureau" est déjà énorme car il y a des travailleurs qui mettent beaucoup de temps à se rendre au travail puis à rentrer chez-eux.
Il y en a qui prennent le train pour aller au travail, vous imaginez le prix que ça doit leur couter ?
Ce serait top que les offres de job 100% à distance se développent.
Le travailleur ne serait plus limité par la géographie.
Il pourrait être tranquille dans un petit village et bosser pour une entreprise qui se trouve à des centaines de km.
Surtout pour baisser le salaire de ces ingénieurs, si t'es le seul bon ingénieur du coin tu vaux de l'or, si t'es mis en concurrence avec un pays entier, tu vaut beaucoup moins cher
Et après on se plaindra que ces méchantes entreprises l'ont fait, bah fallait voir un peu plus loin que le nombril
J'en ai rien à foutre, je suis déjà sous payé. (je n'ai jamais changé d'entreprise et je suis nul en négociation)
Mais j'ai vu d'autres ingénieur BAC+5 qui gagnaient un peu près la même chose, donc ça m'a fait me sentir moins seul.
Ouais mais l'entreprise peut être situé dans une grande ville comme Paris, Lyon, Strasbourg, Grenoble, Montpellier, Bordeaux, Lille, Nantes, etc.
Si les entreprises parisiennes proposaient plus de 100% télétravail, des familles quitteraient Paris, ce qui les emplirait de joie.
Devoir se rapprocher d'une grande ville afin de trouver du travail, ça fait chier.
Mes RH (ou leurs délégués) m'ont expliqué plusieurs fois qu'ils n'étaient là ni pour me faire plaisir ni même pour me contenter.
Mon DRH a même répondu à un employé "c'est une bonne façon de comprendre ce que je dis" quand il lui a demandé s'il devait changer d'entreprise ou de fonction s'il voulait voir son salaire augmenter (il est en haut de fourchette salariale).
Pourtant 6 mois plus tôt il nous annonçait qu'il galérait à embaucher autant de personnes que nécessaire.
A partir d'une certaine taille d'entreprise nous ne devenons que des statistiques.
Il faut faire avec et prendre les décisions qui vont avec.
Mais je ne connais aucune entreprise de plus de 500 personnes qui va évoluer pour emplir ses employés de joie.
Normal, ce n'est pas son rôle. Le but d'un employeur est de faire bosser le plus pour le moins cher et le but d'un employé est d'obtenir le meilleur salaire pour le moins de travail ou le travail le plus agréable possible.Mais je ne connais aucune entreprise de plus de 500 personnes qui va évoluer pour emplir ses employés de joie.
Dans les 2 "camps" tu va avoir du pragmatisme :
Un salarié peut accepter par exemple un travail moins rémunéré si le travail lui plait, il fait un calcul.
Un employeur peut faire un effort sur le salaire pour garder un bon élément, mais il peut aussi répartir son risque en employant 2 salariés moins cher représentant la valeur d'un salaire d'un expert (bien sûr là j'exagère, mais si on met à l'échelle de beaucoup de salariés ...): encore un foi c'est un calcul.
C'est la loi de l'offre et de la demande/ Mais une offre hors norme ou trop peu intéressante ne trouvera pas preneur, et ça dans les 2 "camps".
Non mais je sais pertinemment que les entreprises ne se préoccupent pas du bonheur de leurs employés…
L'entreprise a d'autres raisons de prendre des travailleurs en 100% télétravail.
Par exemple ça permet de faire des économies sur les loyers (l'immobilier coute extremement cher dans les grandes villes) et ça permet de trouver des meilleurs travailleurs pour un peu moins cher.
Si ce choix se présente :
- gagner le salaire x, mais devoir travailler à Paris
- gagner le salaire 0,9x, mais être en 100% télétravail et pouvoir vivre dans n'importe quel endroit de France
Il y a des gens qui vivent à Paris pour le boulot et pas pour le plaisir, qui préfèreraient gagner moins et se barrer de cette ville.
Le prix de la vie est plus cher dans les grandes villes, donc ils vivraient mieux en gagnant moins si ils vivaient dans une ville plus petite.
Le problème c'est qu'il est plus difficile de gérer une équipe à distance ou alors le management n'a pas envie de gérer ce genre de chose, je ne sais pas.
Mais en tout cas le 100% télétravail ne se développe pas très rapidement.
Les travailleurs des entreprises technologiques sont déterminés : face au choix entre ne pas être promu et continuer à travailler à domicile,
la moitié des employés de Dell ont choisi de rester chez eux
L’entreprise Dell avait tout planifié. Au lieu de forcer les employés à revenir au bureau, elle a simplement exigé que tous les membres du personnel se présentent au bureau au moins trois jours par semaine. S’ils ne le faisaient pas, ils ne seraient pas licenciés, mais ils ne seraient pas promus non plus. Cependant, face au choix entre ne pas être promu et continuer à travailler à domicile, la moitié des employés ont choisi de rester chez eux. Les taux d'inoccupation des bureaux ont atteint le niveau record de 20,1 % au deuxième trimestre, le plus élevé depuis au moins 1979, date à laquelle Moody's a commencé à suivre l'évolution de la situation.
Le travail à domicile, également appelé télétravail, est devenu une réalité pour de nombreux employés à travers le monde. Que ce soit en raison de la pandémie de COVID-19 ou d’une évolution des mentalités, cette nouvelle façon de travailler a des conséquences profondes sur les individus, les entreprises et la société dans son ensemble.
Toutefois, les patrons ne sont toujours pas d'accord pour adopter cette façon de travailler. Plutôt que d'accepter ce changement de culture professionnelle, certains employeurs ont eu recours à des mandats stricts et à des politiques punitives pour ramener leurs employés au bureau.
Une stratégie que Dell a tenté de répliquer.
En février, la grande enseigne de la technologie a introduit un mandat de retour au bureau, demandant aux travailleurs de se classer officiellement comme hybrides ou à distance.
Ceux qui ont choisi le travail à distance ne peuvent plus prétendre à une promotion ou changer de rôle. Quant aux travailleurs hybrides, ils doivent se rendre au bureau 39 jours par trimestre, soit environ trois jours par semaine, et leur assiduité est contrôlée à l'aide d'un système de code couleur.
Plusieurs mois après l'annonce de cette politique de retour au travail, il semble qu'elle n'ait pas fonctionné : près de 50 % des travailleurs à temps plein de Dell aux États-Unis ont choisi de rester à distance, selon des données internes sur l'ensemble de la main-d'œuvre à temps plein. À moins qu'ils n'acceptent de modifier leur classification, ces travailleurs américains de Dell ne peuvent plus prétendre à une promotion.
Les données montrent qu'environ un tiers du personnel international a choisi de rester à distance.
Dell a déclaré qu'il pensait que « les contacts personnels associés à une approche flexible sont essentiels pour stimuler l'innovation et la différenciation de la valeur ». Les données consultées par les médias ne sont pas disponibles pour tous les employés de Dell, mais beaucoup ont confirmé de manière anecdotique que la moitié ou plus de leur équipe avait choisi de rester à distance.
« Mon équipe est répartie dans le monde entier. Près de 90 % de l'équipe a fait de même, car dans notre cas, il n'y avait pas d'avantage réel à se rendre au bureau », a déclaré un travailleur.
La priorité est au contrôle, selon Gartner
Les entreprises veulent peut-être que les gens retrouvent leur siège, mais selon un récent rapport de Gartner, 48 % des employés affirment que les mandats de leur entreprise donnent la priorité à ce que veulent les dirigeants plutôt qu'à ce dont les employés ont besoin pour faire du bon travail.
Oui, c'est bien cela. Dans beaucoup trop d'entreprises, le désir de contrôle l'emporte sur ce dont les employés ont réellement besoin pour travailler au mieux.
Caitlin Duffy, directrice de la pratique RH chez Gartner, a notamment déclaré : « Les employés très performants sont plus facilement en mesure de saisir les opportunités offertes par les organisations qui proposent des politiques hybrides ou de télétravail intégral. »
S'ils n'ont pas la possibilité de travailler à domicile, ils partiront. Ce qui, à son tour, « signifie que l'on perd des employés très performants en raison de l'attrition, coûte aux entreprises en termes de productivité, [peut entraîner] des difficultés à pourvoir le poste, et la perte globale de talents de qualité disponibles pour occuper des postes critiques », a déclaré Duffy.
De plus, selon la dernière analyse de Moody's sur l'immobilier commercial, les taux d'inoccupation des bureaux n'ont jamais été aussi élevés. Un peu plus d'un bureau sur cinq est aujourd'hui vacant. L'une des raisons pour laquelle ce pourcentage n'est pas plus élevé pourrait être que les entreprises n'ont pas encore réussi à se défaire de leurs baux à long terme.
Il faut souligner qu'une fois le bail terminé, les entreprises n'auront plus à payer pour cet espace de bureau. Tout le monde y gagne, sauf si votre activité est l'immobilier commercial.
Si l'on met tout cela ensemble, cela laisse transparaître l'installation durable d'une nouvelle culture du travail.
Avantages et défis du travail à domicile
Avantages du travail à domicile
- Flexibilité : Le télétravail permet aux employés de gérer leur emploi du temps de manière plus souple. Ils peuvent organiser leurs journées en fonction de leurs préférences personnelles et de leurs obligations familiales.
- Économies de temps et d’argent : En évitant les trajets domicile-travail, les employés économisent du temps et de l’argent. Les coûts liés au transport, aux repas à l’extérieur et aux vêtements de travail sont réduits.
- Meilleur équilibre vie/travail : Travailler à domicile permet de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. Les employés peuvent s’occuper de leurs enfants, de leurs animaux de compagnie ou de leurs tâches ménagères sans quitter leur bureau.
- Productivité accrue : Pour certains, l’environnement calme et familier de la maison favorise la concentration et la productivité. Moins de distractions et de réunions inutiles peuvent conduire à des résultats plus efficaces.
Défis du travail à domicile
- Isolement social : Travailler seul à domicile peut entraîner un manque d’interactions sociales. Les employés peuvent se sentir isolés et déconnectés de leurs collègues.
- Frontière floue entre vie professionnelle et vie personnelle : Lorsque le bureau est à la maison, il peut être difficile de définir des limites claires entre les heures de travail et les moments de détente.
- Technologie et cybersécurité : Le télétravail nécessite des outils technologiques fiables et sécurisés. Les entreprises doivent investir dans des solutions pour protéger les données sensibles.
Impact sur la société
- Redéfinition des espaces de travail : Les bureaux traditionnels pourraient devenir obsolètes. Les entreprises devront repenser leurs locaux pour répondre aux besoins changeants des employés.
- Réduction de la congestion urbaine : Moins de personnes sur les routes signifie moins de trafic et une meilleure qualité de l’air dans les villes.
- Inégalités d’accès : Tout le monde n’a pas la possibilité de travailler à domicile. Les travailleurs manuels, les employés du secteur de la santé et d’autres professions ne peuvent pas toujours bénéficier de cette option.
Conclusion
Le travail à domicile n'est pas près de disparaître, mais il nécessite une adaptation continue. Les entreprises doivent trouver un équilibre entre flexibilité et encadrement, tandis que les individus doivent apprendre à gérer les défis liés à cette nouvelle réalité. En fin de compte, le télétravail peut être une opportunité pour améliorer notre qualité de vie et notre efficacité professionnelle, à condition de bien l’appréhender.
Sources : Gartner, Moody's
Et vous ?
Quelle est votre expérience du travail à domicile ? Partagez votre expérience, qu’elle soit positive ou négative. Cela peut aider à comprendre les avantages et les défis du télétravail.
Quels sont les avantages et les inconvénients du travail à domicile selon vous ? Pensez aux aspects positifs et négatifs du travail à domicile. Peut-être avez-vous des points de vue différents sur la question.
Comment pensez-vous que le travail à domicile affecte la productivité ? Vous sentez-vous plus ou moins productifs lorsque vous travaillez à domicile ? Cela peut ouvrir la discussion sur l’efficacité du télétravail.
Quelles politiques d’entreprise favorisent le mieux le bien-être des employés ? Réfléchissez aux politiques qui soutiennent le mieux les besoins des employés en matière de travail à domicile. Est-ce que certaines entreprises font mieux que d’autres à cet égard ?
Pensez-vous que le travail à domicile est là pour rester ? Cette question permet d’explorer les opinions sur l’avenir du télétravail. Certains pensent que c’est une tendance durable, tandis que d’autres croient qu’il y aura un retour au bureau à l’avenir.
Ca va surtout inciter les travailleurs à en faire le moins possible et pratiquer la démission silencieuse.
Pourquoi faire le moindre effort si il n'y a aucune récompense en retour ?
Si j'étais complotiste, je dirais que dans 1an nous auront une étude de dell qui prouve que les travailleurs a distance sont moins productif que ceux en présentiel et donc va forcer le retour au bureau.
Vivement que les entreprises acceptent le télétravail.
Pour le management ça doit être bizarre parce que les travailleurs sont chez-eux donc ils sont plus difficile à surveiller (d'un autre côté tu peux aller au bureau, glander toute la journée et le management va être content).
C'est clair que certains sont plus productif en télétravail.
Ce serait chouette que les entreprises s'adaptent, il serait intéressant que les entreprises proposent 3 jour de télétravail par semaine, voir du 100% télétravail.
Les entreprises peuvent trouver des avantages avec le télétravail, par exemple elles peuvent faire des économies sur les locaux et elles peuvent trouver des excellents travailleurs qui acceptent un salaire plus faible.
En 100% télétravail tu peux vivre loin des grandes villes, donc bénéficier d'un cout de la vie plus faible.
Des gens ont été contraint de se rapprocher d'une grande ville pour trouver du travail, dans les grandes villes le prix de la vie est élevé, donc il faut leur proposer des salaires beaucoup plus élevé.
Avec le 100% télétravail les entreprises peuvent avoir accès à des meilleurs employés pour moins cher.
C'est bizarre que ça ne leur parle pas.
C'est pas ça que je dis.
Je dis que l'entreprise embauche un nouveau type qui vit déjà loin des grandes villes, en 100% télétravail, mais le paie moins que si il y venait au bureau parisien chaque jour.
Ce serait top d'avoir le choix :
- vivre à Paris pour trouver du job
- rester dans son village et travailler en 100% télétravail
Celui qui reste dans son village vivra mieux en gagnant moins.
Certes, les arguments pro et contra sont bien exposés.
Mais : si précautionneuse que soit la technologie numérique, elle n'est jamais à l'abri d'éventuelles attaques dont la ruse ne cesse d'évoluer. De plus, des incidents logiciels récents, tout comme des perturbations naturelles, montrent qu'en réalité ce monde numérique est fragile. Qu'adviendrait-il des entreprises concernées, en cas d'une panne générale et durable ?
Contrairement à certaines croyances outrecuidantes, il n'y a pas de Dieu de l'Informatique, mais beaucoup de petits Satan et une Nature qui se moque bien des ambitions humaines.
Mais les meilleurs ensemble ne font pas forcément la meilleure équipe.
Et ça deviens d'autant plus vrai quand tu travailles avec des cultures différentes, j'ai pas mal travaillé avec des Indiens, des Italiens et des Allemands et chacun nécessitaient un petit temps pour trouver la bonne organisation et communication.
Et je parle de cas évidents mais la culture existe plus localement même voir entre corps de métier.
Une autre réponse, d'après moi, est l'engagement des employés.
Créer de la solidarité en interne permet aussi de limiter l'ambition de certains ou de les maintenir plus facilement chez eux. Ce qui doit être plus compliqué dans du 100% télétravail.
Après certains managers arrivent surement à créer ça à distance mais c'est une révolution pour les entreprise et le renouvèlement des managers est une démarche à risque.
Mais j'ai des collègues qui pourraient largement faire du >90% télétravail et seraient probablement plus productifs comme ça.
Je ne met pas du 100% parce que je suis encore dans une entreprise où on a besoin de se parler dans les yeux pour les sujets sensibles et la visio ne nous suffit pas pour ça.
Les entreprises en présentiel sont elles moins impactées?
On a eu une panne informatique d'une demie journée il y a peu, nous avons vu des employés de bureau errer dans les couloirs sans but.
La majorité s'adapte bien à une coupure "si courte" mais si on dépasse la journée l'entreprise est probablement en quasi arrêt.
En présentiel ou à distance les entreprises sont aujourd'hui extrêmement dépendantes de l'informatique.
79 % des chefs d'entreprise affirment que le travail à distance disparaîtra dans 3 ans ou moins : ils s'en assureront en refusant les augmentations de salaire et les promotions.
Un nouveau rapport de KPMG révèle que 79 % des chefs d'entreprise interrogés affirment que le travail à distance disparaîtra dans 3 ans ou moins. 86 % d'entre eux ont déclaré qu'ils récompenseraient les employés au bureau par des affectations, des augmentations et des promotions. Cela suggère qu'ils ont l'intention de ne pas accorder ces mêmes avantages aux employés qui choisissent de travailler à domicile.
Amazon est l'une des dernières grandes entreprises à date à ordonner à son personnel de retourner au bureau cinq jours par semaine. À l'instar des patrons de JPMorgan, Boots et Goldman Sachs, le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a cité le renforcement de la culture d'entreprise comme l'une des principales raisons qui l'ont poussé à faire passer ses exigences en matière de présence au bureau de trois jours à un temps plein.
Néanmoins, un récent rapport de la firme PwC souligne que ce type d’exigence et le motif cité relèvent du mythe. "L'idée selon laquelle il est nécessaire d'être au bureau toute la journée, tous les jours, pour établir et maintenir une culture forte est un mythe", conclut le rapport qui conseille plutôt aux dirigeants d’entreprises "d’offrir des options flexibles aux employés."
De leurs côtés, les employés d'Amazon ont exprimé leurs mécontentements et leurs résistances à cette politique de retour au bureau de l'entreprise. Certains ont même préparé leur départ. Un employé de l’entreprise avait notamment déclaré : "Si vous avez des possibilités d'emploi à distance, veuillez m'envoyer un message. Rien n'est exclu. Je préfère retourner à l'école plutôt que de travailler à nouveau dans un bureau".
Grosso modo, le tableau ravive le débat sur la comparaison de la productivité des employés en télétravail et au bureau. Cette situation confirme également que les chefs d'entreprise sont convaincus de leurs politiques de retours au bureau à temps plein. Un nouveau rapport de KPMG révèle que 79 % des chefs d'entreprise intérrogés affirment que le travail à distance disparaîtra dans 3 ans ou moins et qu'ils s'en assureront en refusant les augmentations de salaire et les promotions.
Les chefs d'entreprise s'assureront que le travail à distance disparaisse dans 3 ans ou moins
Les 53 % d'Américains qui travaillent à domicile au moins une partie du temps risquent de connaître un réveil brutal. Dans une nouvelle enquête de KPMG, 79 % des chefs d'entreprise américains prévoient que les fonctions qui étaient exercées au bureau avant la pandémie seront de nouveau exercées à plein temps au cours des trois prochaines années. Il y a quelques mois, ils n'étaient que 34 % à le penser.
Les chefs d'entreprise interrogés ont peut-être été encouragés par le ralentissement du marché de l'emploi et par une récente vague de mandats de retour au bureau de la part de grands employeurs du secteur des technologies. Cette vague se poursuit. Après la fin de l'enquête en août, Amazon a annoncé que la plupart de ses employés seraient tenus de travailler au bureau cinq jours par semaine à partir de l'année prochaine.
Les chefs d'entreprise interrogés dans le cadre de l'enquête de KPMG sont en mesure de réaliser leurs propres prédictions en matière de retour au bureau et, apparemment, nombre d'entre eux ont l'intention de le faire. 86 % d'entre eux ont déclaré qu'ils récompenseraient les employés au bureau par des affectations, des augmentations et des promotions. Cela suggère qu'ils ont l'intention de ne pas accorder ces mêmes avantages aux employés qui choisissent de travailler à domicile.
Cependant, à une époque où la grande majorité des chefs d'entreprise semblent prêts à enfoncer un pieu dans le cœur du travail à distance et du travail hybride, le travail à domicile reste extrêmement populaire parmi les employés, y compris les cadres supérieurs. C'est ce qui ressort, entre autres, des réactions suscitées jusqu'à présent par le mandat de retour au bureau d'Amazon. Certains employés se sont rendus directement sur LinkedIn pour se déclarer "ouverts au travail".
Voici un extrait du rapport de KPMG :
Depuis 2015, alors que les employés demandent plus de flexibilité dans leurs horaires de travail et un meilleur alignement entre leurs convictions personnelles et l'objectif de l'organisation, les dirigeants qui réussissent se sont bien adaptés à cette dynamique changeante de la main-d'œuvre. Les dirigeants qui prospèrent sont ceux qui placent les personnes au cœur de leur stratégie de croissance et font évoluer leur contrat social pour répondre aux attentes changeantes des talents actuels et futurs.
Toutefois, les dirigeants interrogés montrent que le débat sur le retour au bureau continue de donner matière à réflexion. Les résultats de cette année révèlent que les chefs d'entreprise durcissent leur position sur le retour aux méthodes de travail d'avant la pandémie, 83 % d'entre eux s'attendant à un retour complet au bureau dans les trois prochaines années - une augmentation notable par rapport aux 64 % de 2023. Et cette attente ne fait qu'augmenter avec l'âge : 75 % pour les personnes âgées de 40 à 49 ans, 83 % pour celles âgées de 50 à 59 ans et 87 % pour celles âgées de 60 à 69 ans. Il est intéressant de noter qu'un clivage entre les hommes et les femmes apparaît également dans ce débat : alors que 84 % des PDG masculins prévoient un retour complet au bureau dans les trois ans, seulement 78 % des PDG féminins anticipent le même retour. En outre, 87 % des personnes interrogées déclarent qu'elles sont susceptibles de récompenser les employés qui font l'effort de venir au bureau par des affectations favorables, des augmentations ou des promotions.
Nhlamu Dlomu, Responsable mondial des ressources humaines chez KPMG International : "Les résultats de cette année mettent en évidence le fossé qui se creuse entre les attentes des chefs d'entreprise et celles de leurs employés. Le monde change rapidement et la proposition de valeur pour les employés évolue avec lui. Les dirigeants qui réussiront demain seront ceux qui comprendront que leur dilemme en matière de talents ne peut être résolu qu'en investissant dans les talents, en les cultivant et en les soutenant par le biais d'un « contrat social » qui comprend que les employés d'aujourd'hui ne se contentent pas de désirer, mais attendent un environnement de travail plus agile et plus flexible, ainsi qu'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée - en particulier au milieu d'une crise généralisée du coût de la vie".
Les mandats de retour au bureau peuvent être des licenciements déguisés
Bien entendu, c'est la véritable motivation qui se cache derrière certains ordres de retour au bureau. Le départ tout à fait prévisible d'une large cohorte d'employés qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler au bureau cinq jours par semaine est un moyen indolore de réduire le nombre d'employés sans les tracas des licenciements.
Mais ce n'est probablement pas le cas des PDG interrogés dans le cadre de l'enquête de KPMG. Il semble improbable qu'ils aient prédit la disparition du travail à distance dans le but de réduire leurs effectifs dans les années à venir. Apparemment, ils détestent vraiment que les gens travaillent en dehors du bureau, ne serait-ce qu'un jour par semaine. Elles le détestent tellement qu'elles sont prêtes à punir les employés qui le font en leur refusant des augmentations et des promotions. À tel point que, comme le PDG d'Amazon Andy Jassy, elles sont prêtes à voir certains de leurs meilleurs talents partir ailleurs.
Qu'est-ce qui rend le travail à distance si désagréable pour un si grand nombre de chefs d'entreprise ? L'une des raisons serait qu'il est plus difficile de gérer les employés à distance que ceux que l'on voit tous les jours, et c'est peut-être vrai. Quelle que soit l'explication, le recul continu des options de travail à distance chez les grands employeurs crée une rare opportunité pour les startups et les petits employeurs de recruter des employés possédant des compétences recherchées.
Source : "KPMG 2024 CEO Outlook"
Et vous ?
Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
Êtes-vous pour ou contre le "retour au bureau" ?
Préférez-vous travailler au bureau, en télétravail, ou en travail hybride ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
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Après avoir tenté d'imposer le retour au bureau, les dirigeants d'entreprises font marche arrière face à la révolte des travailleurs. Une analyse de Flex Index montre qu'ils optent pour la flexibilité
Même les cadres qui imposent le retour au bureau admettent que cela n'améliore pas la productivité : Atlassian fait le point sur les 1 000 premiers jours de sa politique de travail en mode distribué
25% des patrons espéraient que la politique de retour au bureau pousserait leurs employés à démissionner selon une étude, cependant ceux qui démissionnent sont souvent ceux qu'ils ne veulent vraiment pas perdre
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