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Intelligence artificielle Discussion :

Copilot « se moque » des dirigeants de Microsoft : l'humour de l’IA comme stratégie de désactivation critique


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #101
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    Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
    Si vous ne voulez pas d'abonnement Microsoft, pourquoi ne choisissez-vous pas LibreOffice ? Pour la bureautique générale, la petite gestion de petites entreprises, la suite offre l'indispensable, en grande partie le nécessaire et même un bout de superflu.
    Et souvenez-vous que nous aussi avons un cerveau, pas seulement Copilot, ChatGPT et consorts, bien qu'ils puissent nous épauler efficacement.
    Non connaissance des alternatives ?
    Peur que l'alternative ne réponde pas au besoin ? Peur de penser que les alternatives sont compliqués ?

    Sinon en plus de libreOffice, ne pas oublier onlyOffice, et de Collabora pour la partie en ligne de LibreOffice. Beaucoup d'entreprise utilise de plus des outils collaboratifs pour travailler à plusieurs sur le même document.
    NextCloud + Collabora peut répondre à ce besoin.

    Mais la migration peut être compliqué si des MS Office utilise des macro. Chez mes clients, j'en vois quasiment jamais.

  2. #102
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    On me fera difficilement passer d’Excel à LibreOffice… la fonction « insérer tableau » d’Excel est renommée « définir une plage » sous LibreOffice mais est moins ergonomique (pas de feedback visuel, ni de possibilité d’agrandir la plage facilement). Mais surtout PowerQuery… c’est la possibilité de créer à la souris des scripts de manipulation de tableaux très puissants (bien plus que les tableaux croisés dynamique).

  3. #103
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    Et souvenez-vous que nous aussi avons un cerveau, pas seulement Copilot, ChatGPT et consorts, bien qu'ils puissent nous épauler efficacement.
    Bravo TJ1985, entretenir son cerveau est vital ^^ (My Brain is my copilot ! )

  4. #104
    Membre averti Avatar de alexvb6
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    Par défaut Ça continue vers le fossé
    Parfait. Continuez ainsi :
    • Forcer le grand public à utiliser CoPilot alors qu'il ne leur sert pas et n'est pas efficient
    • Forcer les développeur à abandonner VBScript et ASP Classic alors qu'il leur sert et qu'il est efficient

    Microsoft s'achemine vers une politique à la BroadCom : facturer un maximum à un très petit nombre de clients.
    Il n'en sont même pas conscients.

  5. #105
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    Par défaut Microsoft supprime son VPN "gratuit" pour les abonnements Microsoft 365
    Microsoft supprime son VPN "gratuit" pour les abonnements Microsoft 365, quelques jours seulement après avoir augmenté les prix, la fonction Microsoft VPN 365 dans Microsoft Defender sera retirée le 28 février

    Microsoft supprime son VPN « gratuit » pour les abonnements à Microsoft 365. La fonctionnalité VPN de Microsoft Defender, qui fait partie de Microsoft 365, sera supprimée le 28 février.

    Cette annonce intervient quelques jours seulement après la hausse du prix des abonnements Microsoft 365 provoquée par l'intégration de l'assistant IA Copilot. Il s'agit, selon l'entreprise, de la première hausse de prix de Microsoft 365 depuis plus de dix ans. Cependant, cette augmentation des tarifs est qualifiée de désastre total et a suscité des réactions extrêmement négatives de la part des clients.

    La fonction VPN a été intégrée à l'application Microsoft Defender en 2023 pour tous les abonnés à Microsoft 365 Personal et Family, sans frais supplémentaires. Cette fonctionnalité a permis à des millions d'utilisateurs de profiter d'un VPN « gratuit » dans le cadre de leur abonnement. Microsoft l'a qualifiée de fonction de protection de la vie privée, conçue pour permettre d'accéder à des données sensibles sur le web via un tunnel VPN.

    Nom : microsoft 365 vpn.PNG
Affichages : 9503
Taille : 235,6 Ko

    Bien que fonctionnellement limité par rapport à d'autres services VPN, il s'agit d'un ajout très pratique à l'abonnement Microsoft 365. Malheureusement, Microsoft vient d'annoncer qu'il mettrait fin à cette fonctionnalité dans le courant du mois, quelques années seulement après son lancement.

    « Notre objectif est de veiller à ce que vous et votre famille soyez plus en sécurité en ligne. Nous évaluons régulièrement l'utilisation et l'efficacité de nos fonctionnalités. C'est pourquoi nous supprimons la fonction de protection de la vie privée et nous investirons dans de nouveaux domaines qui répondront mieux aux besoins des clients », peut-on lire dans un document d'assistance de Microsoft confirmant la suppression de la fonction VPN.

    Microsoft indique que la fonction VPN de Microsoft Defender sera supprimée le 28 février 2025, ce qui signifie que les utilisateurs ont environ un mois pour trouver une alternative.

    La nouvelle stratégie de Microsoft envers ses utilisateurs est sans concession. Pour rappel, Microsoft a annoncé qu'il ne supportera plus les applications Office sur Windows 10 après le 14 octobre 2025, date à laquelle le support de Windows 10 cessera également. Pour continuer à utiliser la suite d'applications Microsoft 365, les utilisateurs devront donc migrer vers Windows 11.

    Source : Microsoft

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de Microsoft crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Microsoft lance l'option 365 Copilot Chat basée sur la consommation pour les utilisateurs professionnels, permettant l'analyse de marché, l'élaboration de stratégies, et la préparation de réunions

    Microsoft impose son assistant d'IA Copilot aux utilisateurs de sa suite Microsoft 365 et les oblige à payer l'accès, les utilisateurs sont frustrés et réclament des mesures contre l'entreprise

    Microsoft annonce des nouveaux tarifs pour Office 365 à partir du 1er mars 2022, également l'ajout des fonctionnalités de téléconférence
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  6. #106
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    Citation Envoyé par alexvb6 Voir le message

    Microsoft s'achemine vers une politique à la BroadCom : facturer un maximum à un très petit nombre de clients.
    Il n'en sont même pas conscients.
    Mais bien sûr qu'ils en sont conscients... C'est même une politique assumée!!! Quand on a une part de marché qui frise le 95% dans le monde du PC, ils ne vont pas se gêner de presser le citron jusqu'à la dernière goutte...

  7. #107
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Quand on a une part de marché qui frise le 95% dans le monde du PC, ils ne vont pas se gêner de presser le citron jusqu'à la dernière goutte...
    Ils ont une part de marche de 70% si mes souvenirs sont bons dans le domaine du desktop. .
    Tant que les gens restent sur leurs solutions, il n'y a pas de raison que Microsoft ne continue pas. Après aux utilisateurs de se bouger pour aller voir ailleurs s'ils ne veulent pas se faire presser comme un citron et être indépendant.
    Sur cet aspect, il y a rien d'illégal

    EDIT : le maintien de la part de marché est un autre sujet

  8. #108
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    Par défaut Après un essai de Copilot, le personnel du gouvernement australien a jugé l'IA moins utile que prévu
    Après une période d'essai de Copilot, le personnel du gouvernement australien a jugé l'IA de Microsoft moins utile que prévu
    Copilot est jugé peu fiable, inefficace et enclin à générer des contenus fictifs

    L'assistant d'IA Copilot de Microsoft n'a pas impressionné les employés du ministère australien du Trésor. À la suite d'une période d'essai, les participants ont jugé Copilot moins utile, car il s'appliquait à moins de charges de travail qu'ils ne l'espéraient. L'opinion des travailleurs sur la capacité de Copilot à améliorer leur travail a baissé. L'étude a révélé qu'un peu plus de 20 % des participants ont utilisé Copilot jusqu'à 5 fois par semaine, tandis que la majorité l'a utilisé 3 fois ou moins par semaine. Pourtant, Microsoft impose de plus en plus Copilot dans certaines régions et oblige les utilisateurs à payer l'accès, ce qui crée des frustrations.

    Les capacités de Copilot n'ont pas convaincu les fonctionnaires australiens

    Le ministère australien du Trésor a mené une expérience visant à mesurer les gains de productivité que Microsoft 365 Copilot peut apporter aux employés. L'expérience a été menée en 2024 et a vu la participation de 218 employés du ministère australien du Trésor. Pendant quatorze semaines, les participants à l'étude ont été invités à utiliser Copilot et ont parallèlement répondu à des enquêtes concernant leur expérience quant à l'utilisation de l'assistant d'IA.

    Ces enquêtes constituent la base d'un rapport d'évaluation publié le 11 février 2025 par le Centre australien d'évaluation (ACE). Les conclusions du rapport font écho à des études antérieures selon lesquelles les assistants d'IA tels que Copilot et ChatGPT ne sont pas utiles dans les tâches complexes.

    L'étude a révélé que les fonctionnaires ont utilisé Copilot moins que prévu et que leurs attentes quant à son utilité n'ont pas été satisfaites. Selon le rapport, bien que son utilisation s'est avérée utile pour des tâches de base, globalement, l'assistant d'IA de Microsoft n'a pas répondu aux attentes des fonctionnaires. Et environ 20 % des participants ont utilisé Copilot jusqu'à cinq fois par semaine, tandis que la majorité l'a utilisé trois fois ou moins par semaine.

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    Selon le rapport, les attentes initiales élevées pourraient expliquer la désillusion des employés. « Des attentes irréalistes au début de l'essai peuvent avoir contribué au problème, car certains membres du personnel ont été découragés par les performances du produit et ont renoncé à l'utiliser », indique le rapport.

    Par exemple, avant l'essai, les trois quarts des participants ont déclaré qu'ils s'attendaient à ce que Copilot les aide à accomplir certaines tâches, alors que seulement 38 % d'entre eux ont déclaré que cela s'était produit pendant l'essai. Selon les critiques toutefois, Copilot n'est tout simplement pas à la hauteur.

    Par ailleurs, 15 % des participants ont déclaré qu'ils pensaient que Copilot les aiderait à accomplir la plupart des tâches, alors que seulement 2 % d'entre eux l'ont affirmé par la suite. L'opinion des fonctionnaires du Trésor australien sur la capacité de Copilot à améliorer leur travail a également baissé.

    L'expérience révèle que Copilot n'excelle que dans « les tâches basiques »

    L'essai a proposé quatre cas d'utilisation pour Copilot : générer un contenu structuré ; soutenir la gestion des connaissances ; synthétiser et hiérarchiser les informations : et entreprendre des tâches de processus. Deux tiers des employés du ministère australien du Trésor ont déclaré que Copilot était utile pour les tâches administratives et les processus de travail de base, mais que l'assistant d'IA ne pouvait pas être utilisé pour des tâches plus complexes.

    Les tâches que les participants estiment que Copilot gère le mieux sont « la recherche et la synthèse d'informations, la rédaction de comptes rendus de réunions, la gestion des connaissances et la rédaction de contenu ». Le rapport décrit ces tâches comme des « tâches administratives de base ». Ce qui a permis aux employés de passer plus de temps sur des tâches stratégiques ou à forte valeur ajoutée. Mais les gains de temps ne sont pas convaincants.

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    Le rapport estime que si Copilot permet aux travailleurs de niveau intermédiaire de gagner 13 minutes par semaine, il sera rentabilisé. Un examen distinct de l'essai plus large de Copilot dans la fonction publique a révélé que les travailleurs avaient économisé environ une heure par jour en ce qui concerne les tâches.

    Mais ils ont passé plus de temps à examiner ce que Copilot avait produit pour détecter et corriger les erreurs. Ce qui peut contrebalancer tout gain de temps. L'étude met également en évidence une différence significative dans la manière dont les employés et les cadres considèrent l'efficacité de l'essai de Copilot.

    Près de 60 % des travailleurs ont déclaré qu'il avait eu un impact positif, contre un peu moins de 40 % des cadres, tandis que 34 % des participants et 59 % des cadres ont affirmé qu'il n'avait eu aucun impact. Pratiquement aucun des participants n'a déclaré que l'utilisation de Copilot a eu un impact négatif.

    Impact de Copilot sur l'accessibilité, l'inclusion et la confiance au travail

    Microsoft appréciera sans doute les autres résultats inattendus de ce rapport. L'utilisation de Copilot a permis d'améliorer « l'accessibilité et l'inclusion du personnel neurodivergent et à temps partiel, ou des personnes souffrant de problèmes de santé nécessitant un arrêt de travail ». Copilot a produit des résumés automatiques des réunions manquées et aplanit le terrain pour ceux qui ont du mal à naviguer dans les normes ou la culture du lieu de travail.

    Ainsi, certains membres du personnel ont fait état d'une « légère augmentation de la confiance en soi au travail », les jeunes employés ou les personnes récemment embauchées étant les plus susceptibles d'exprimer de tels sentiments. Une autre conclusion suggère que l'IA en tant que service pourrait ne pas être appropriée pour des agences telles que le Trésor. Les outils tels que Copilot posent notamment des préoccupations en matière de sécurité :

    Citation Envoyé par Extrait du rapport

    Bien que la sécurité des données et des avis protégés du gouvernement soit de la plus haute importance, les fonctions de base d'un produit d'IA générative devraient idéalement être compatibles avec les exigences en matière de sécurité.

    Il est difficile de savoir si les produits sont susceptibles d'évoluer au fil du temps pour répondre aux besoins de sécurité stricts du Trésor, ou si Copilot lui-même continuera d'évoluer pour incorporer des informations externes dans ses résultats sans alimenter l'algorithme avec des données internes du Trésor.
    Cet avis suggère que les organisations qui traitent des données sensibles feront probablement mieux avec une infrastructure d'IA sur site. Les modèles d'IA peuvent ingurgiter des données sensibles lors de leur utilisation et les incorporer à leurs données d'entraînement. L'IA peut divulguer ces données plus tard.

    L'année dernière, Copilot s'est retrouvé au cœur d'une controverse sur la gestion des données sensibles en entreprise après des utilisateurs ont découvert qu'ils peuvent accéder sans autorisation aux documents des RH et aux courriels du PDG. L'incident souligne les défis de l'IA en matière de sécurité des données.


    L'IA dans le service public : les enseignements tirés de l'essai de Copilot

    Le ministère australien Trésor a tiré les enseignements suivants du projet pilote : sélection plus rigoureuse du personnel qui utilise Copilot, nécessité de mieux prendre en compte la formation nécessaire à l'utilisation de l'IA et les risques qu'elle comporte, et opportunité d'un suivi continu pour tester l'impact de l'IA sur le lieu de travail. Ces informations pourraient être utiles dans la mise en œuvre de nouveaux projets à l'avenir.

    Le rapport contient également des recommandations pour les futurs déploiements de l'IA générative dans le service public. Il s'agit notamment de fournir des utilisations claires et spécifiques pour gérer les attentes, d'adopter une approche progressive en commençant par un petit groupe d'employés, d'établir des lignes directrices pour garantir la transparence et d'évaluer le niveau approprié d'investissement dans l'éducation et la formation.

    Source : ministère australien du Trésor

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des conclusions de l'étude du ministère australien du Trésor sur Microsoft Copilot ? Sont-elles pertinentes ?

    Voir aussi

    Microsoft impose son assistant d'IA Copilot aux utilisateurs de sa suite Microsoft 365 et les oblige à payer l'accès, les utilisateurs sont frustrés et réclament des mesures contre l'entreprise

    La hausse des prix des abonnements Microsoft 365 provoquée par l'intégration de Copilot est qualifiée de « désastre total » avec des réactions extrêmement négatives

    Microsoft Copilot au cœur d'une controverse sur la gestion des données sensibles en entreprise : les utilisateurs découvrent qu'ils peuvent accéder sans autorisation aux documents des RH et aux courriels du PDG

  9. #109
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    Je confirme, j'ai fait un tests sur plusieurs mois l'été 2024 sur Microsoft Copilot pour 15 utilisateurs, avec formations, le résultat c'était avéré catastrophique. 14 sur 15 trouvaient que c'était une perte de temps, même avec l'avantage des intégrations dans les outils O365, et 1 seul a trouvé qu'il pouvait gagner quelques minutes par jour sur une utilisation très simple. Tous sont repartis sur Chatgpt ou Claude, 10x plus efficaces.

  10. #110
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    Mon expérience de Copilot me pousse à confirmer qu'au final, cela ne fait pas vraiment gagner du temps.

    Copilot invente des fait lorsqu'il n'a pas la réponse.

    Copilot se répète, il continue tourne en boucle sur les même réponse erronées lorsqu'il n'a pas de réponse.
    C'est vraiment pénible, il commence systématiquement par s'excuser avant de redonner la même réponse.
    C'est uniquement lorsqu'on lui demande explicitement d'admettre qu'il ne peut pas trouver une réponse qu'il change sa manière de répondre et se met à proposer des liens.

    Copilot ne veux pas nous contredire lorsqu'on lui demande de confirmer une information incorrecte.

    Copilot prend des racourcis.
    Notamment après avoir identifié que plusieurs chiffres étaient identiques sur un longue série.
    Lorsque finalement le chiffre change, il ne s'en aperçoit pas toujours et fausse les stats.
    Ceci est particulièrement couteux en termes de temps car il au final, on doit passer derrière lui pour tout vérifier.

  11. #111
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    Je confirme également, ayant Copilot et la suite M$360 dans mon entreprise, Copilot est d'une inutilité bluffante.

    La dernière tâche que j'ai pu lui demander, c'est de refactoriser un code HTML/CSS afin de passer les règles CSS de chaque classe contenues dans la tag "<style>" pour les rapporter en inline directement à chaque tag HTML.
    Donc quelque chose de bête et simple, mais chronophage. Tout ça dans le but de gagner du temps pour une template de mail compatible avec Outlook.

    Et bien, sans vous mentir, Coprolot m'a ressorti EXACTEMENT le même code. Trois fois d'affilée, et lorsque je lui ai demandé directement "Peux-tu m'expliquer pourquoi ces deux fichiers semblent identiques" pour avoir comme réponse un "Je comprends votre frustration, il semble qu'ils contiennent le même contenu", alors que mes prompts étaient surprenamment polies... (Travail oblige de toutes manières)

    C'est vraiment extrêmement... nul ? Inutile ? On dirait une escroquerie, mais je suppose qu'ils se sont autorisés a être des escrocs dans leur CLUF

  12. #112
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    Par défaut Microsoft met à jour son assistant Copilot avec les plus grands succès de ses concurrents ChatGPT et Claude
    Microsoft met à jour Copilot avec les plus grands succès des autres IA pour en faire l'assistant dont vous avez toujours rêvé
    Copilot dispose désormais d'une mémoire et peut réaliser des tâches sur le Web

    Microsoft a présenté une version améliorée de Copilot à l'occasion de la célébration de son 50e anniversaire. Cette nouvelle mouture ajoute à Copilot des fonctionnalités telles que la mémoire, la personnalisation, les actions sur le Web, la création de podcasts, l'analyse de la caméra et de l'écran, la recherche approfondie, etc. Ces nouvelles fonctionnalités rapprochent Copilot de ses concurrents ChatGPT et Claude. Microsoft a souligné que l'avenir de l'entreprise repose en grande partie sur des logiciels comme Copilot. Toutefois, jusqu'à présent, l'IA de Microsoft a plutôt été mal accueillie en raison de ses limites et sa tendance à générer des contenus fictifs.

    Microsoft Copilot est un assistant d'IA qui vise à améliorer la productivité des utilisateurs et des organisations. Il s'appuie sur les grands modèles de langage (LLM) avancés d'OpenAI afin d'aider les utilisateurs à générer des résumés, automatiser la rédaction de documents, organiser des données complexes... Intégré dans des outils de productivité comme Word, Excel ou Teams, Copilot offre un support précieux pour les utilisateurs, des employés aux cadres.

    À l'occasion de la célébration de ses 50 ans au début du mois, Microsoft a présenté une nouvelle mouture de Copilot, qu'il appelle désormais « Your AI Companion ». Cette mise à jour massive vise à faire de Copilot l'assistant personnel dont vous avez toujours rêvé. Voici quelques-unes des nouveautés :

    Mémoire et personnalisation

    L'un des principaux ajouts à Copilot est la mémoire. Grâce à la mémoire, Copilot pourra désormais garder une trace de vos préférences, de vos intérêts et de détails tels que votre date d'anniversaire, et utiliser ces informations pour adapter les réponses et les conseils ou faire des suggestions proactives. Microsoft précise que les utilisateurs peuvent choisir les informations dont ils souhaitent que Copilot se souvienne, ou se désengager complètement.


    Dans un billet de blogue annonçant les nouvelles fonctionnalités, le directeur général de Microsoft AI, Mustafa Suleyman, a déclaré : « avec votre permission, Copilot se souviendra désormais de ce dont vous parlez, de sorte qu'il apprendra ce que vous aimez et ce que vous n'aimez pas, ainsi que des détails de votre vie, comme le nom de votre chien, ce projet délicat au travail, ce qui vous motive à suivre votre nouvelle routine d'entraînement ».

    Cela fait partie d'un effort continu pour rendre Copilot plus personnel. Microsoft indique qu'il n'en est qu'au début de cette réflexion, mais que vous pourrez bientôt donner à Copilot une apparence personnalisée. Cette nouveauté est similaire à une fonctionnalité développée par Google pour son IA Gemini.

    Les actions sur le Web

    Au-delà de la personnalisation, Copilot devient de plus en plus puissant. Une nouvelle fonction « Actions » permet à l'IA d'effectuer des tâches dans un navigateur Web, à l'instar de l'agent d'IA Operator d'OpenAI ou du modèle Nova Act récemment annoncé par Amazon. Microsoft affirme que la fonction « Actions » permet à Copilot de réaliser des actions à votre place des actions sur le Web, notamment sur les sites de réservation et de commerce en ligne.

    Microsoft suggère que la fonction « Actions » pourrait être utilisée pour réserver des billets de spectacle et des restaurants, et faire des achats en ligne, en particulier lorsqu'elle est associée à une nouvelle fonctionnalité d'achat qui permet à Copilot de rechercher des produits, des remises et des soldes.

    Copilot Vision

    Copilot Vision est un outil qui assiste l'utilisateur lorsqu'il navigue sur Internet. Copilot Vision peut voir votre activité, et vous apporter des conseils ou converser avec vous à propos de ce qui est affiché à l'écran. Copilot Vision a commencé par être déployée sur le Web en décembre 2024. Lors de son événement organisé au début du mois, Microsoft a annoncé que Copilot Vision s'étend maintenant aux applications mobiles et à l'application Windows.

    Sur Windows, Copilot pourra « voir » ce qui se trouve sur votre écran à travers d'autres applications et fichiers pour répondre à des questions ou interagir avec des fichiers et du contenu, tandis que sur iOS et Android, il pourra discuter de tout ce qui est visible à partir de l'appareil photo de votre téléphone, ou des photos de votre rouleau d'appareil photo. Cette fonctionnalité est semblable à Visual Intelligence d'Apple ou Lens de Google.

    Podcasts

    Copilot peut désormais générer des podcasts qui sélectionnent et fournissent un contenu audio personnalisé basé sur vos centres d'intérêt. Copilot peut créer un podcast personnalisé pour analyser et comparer des options, comme un plan de vacances ou l'achat d'une maison, ou vous pouvez fournir du contenu à Copilot, comme une étude ou des sites Web spécifiques, et Copilot générera un podcast qui vous aidera à expliquer le sujet.

    Pendant que vous écoutez, vous pouvez continuer à parler et à interagir avec Copilot pour en savoir plus et poursuivre la conversation. Il s'agit d'une solution audio quotidienne qui vous aide à résoudre des problèmes difficiles ou à profiter d'une solution facile à digérer pour éviter les défilements incessants.

    Copilot Search

    Copilot Search dans Bing transforme la recherche sur le Web en réunissant la recherche traditionnelle et la recherche générative. Il vérifie les informations sur plusieurs sites pour fournir des réponses détaillées et complètes directement dans Bing, avec des sources citées utiles et des suggestions pour une exploration plus approfondie. Les concurrents tels que ChatGPT, Claude et Gemini proposent également une fonctionnalité similaire.

    Deep Research

    La fonction Deep Research permet à Copilot d'analyser un grand nombre de documents ou de sources en ligne pour des projets complexes, et ses capacités de recherche sont intégrées à Bing pour fournir des réponses générées par l'IA dans le moteur de recherche. À l'instar d'autres outils d'IA concurrents, Copilot peut désormais utiliser ses recherches pour générer des fichiers audio de type podcast afin d'expliquer en détail un sujet donné.

    Une nouvelle fonctionnalité appelée « Pages » permet désormais à Copilot d'organiser les notes et les recherches de tous les documents en un seul canevas. Bon nombre de ces fonctionnalités sont déployées dans des « versions initiales » et s'améliorent « dans les semaines et les mois à venir ».

    Soulignons qu'aucune de ces fonctionnalités n'est une première. ChatGPT a ajouté des fonctions de mémoire l'année dernière, l'IA Gemini de Google dispose d'un mode « Vision », et absolument toutes les entreprises d'IA veulent construire des agents d'IA personnalisés. Mais le fait de les ajouter toutes en même temps montre que Microsoft s'engage à suivre la concurrence, sans oublier de tirer le meilleur parti de son investissement dans OpenAI.

    Analyse critique des nouvelles fonctionnalités de Microsoft Copilot

    Bien que les nouvelles capacités de Microsoft Copilot soient impressionnantes, elles soulèvent également plusieurs questions et préoccupations.

    Problèmes de confidentialité et de sécurité

    L’une des principales préoccupations concerne la confidentialité des données. La capacité de Copilot à lire et analyser le contenu de votre écran pourrait potentiellement exposer des informations sensibles. Bien que Microsoft affirme que les données sont immédiatement supprimées après utilisation et ne sont pas utilisées pour entraîner les modèles, il reste une certaine méfiance quant à la manière dont ces données sont réellement gérées.

    Accessibilité et équité

    L'intégration de la synthèse vocale et de l'entrée vocale est une avancée significative, mais elle n'est actuellement disponible que dans certains pays anglophones. Cette limitation géographique soulève des questions d'équité et d'accessibilité. Pour que Copilot soit véritablement inclusif, Microsoft devra étendre ces fonctionnalités à d'autres langues et régions, garantissant ainsi que tous les utilisateurs puissent bénéficier de ces innovations.

    Risques de surinformation

    Avec la capacité de Copilot à naviguer sur le Web pour fournir des informations en temps réel, il existe un risque de surinformation. Les utilisateurs pourraient être submergés par une quantité excessive de données, rendant difficile la distinction entre les informations pertinentes et les distractions. Par conséquent, il est crucial que Copilot soit capable de filtrer et de prioriser les informations de manière efficace pour éviter ce problème.

    Une expérience révèle que Copilot n'excelle que dans « les tâches basiques »

    Le ministère australien du Trésor a mené une expérience visant à mesurer les gains de productivité que Microsoft 365 Copilot peut apporter aux employés. L'expérience a été menée en 2024 et a vu la participation de 218 employés du ministère australien du Trésor. Pendant quatorze semaines, les participants à l'étude ont été invités à utiliser Copilot et ont parallèlement répondu à des enquêtes concernant leur expérience quant à l'utilisation de l'assistant d'IA.


    Ces enquêtes constituent la base d'un rapport d'évaluation publié le 11 février 2025 par le Centre australien d'évaluation (ACE). Les conclusions du rapport font écho à des études antérieures selon lesquelles les assistants d'IA tels que Copilot et ChatGPT ne sont pas utiles dans les tâches complexes.

    L'étude a révélé que les fonctionnaires ont utilisé Copilot moins que prévu et que leurs attentes quant à son utilité n'ont pas été satisfaites. Selon le rapport, bien que son utilisation s'est avérée utile pour des tâches de base, globalement, l'assistant d'IA de Microsoft n'a pas répondu aux attentes des fonctionnaires. Et environ 20 % des participants ont utilisé Copilot jusqu'à cinq fois par semaine, tandis que la majorité l'a utilisé trois fois ou moins par semaine.

    Les tâches que les participants estiment que Copilot gère le mieux sont « la recherche et la synthèse d'informations, la rédaction de comptes rendus de réunions, la gestion des connaissances et la rédaction de contenu ». Le rapport décrit ces tâches comme des « tâches administratives de base ». Ce qui a permis aux employés de passer plus de temps sur des tâches stratégiques ou à forte valeur ajoutée. Mais les gains de temps ne sont pas convaincants.

    Le rapport estime que si Copilot permet aux travailleurs de niveau intermédiaire de gagner 13 minutes par semaine, il sera rentabilisé. Un examen distinct de l'essai plus large de Copilot dans la fonction publique a révélé que les travailleurs avaient économisé environ une heure par jour en ce qui concerne les tâches.

    Mais ils ont passé plus de temps à examiner ce que Copilot avait produit pour détecter et corriger les erreurs. Ce qui peut contrebalancer tout gain de temps. L'étude met également en évidence une différence significative dans la manière dont les employés et les cadres considèrent l'efficacité de l'essai de Copilot.

    Près de 60 % des travailleurs ont déclaré qu'il avait eu un impact positif, contre un peu moins de 40 % des cadres, tandis que 34 % des participants et 59 % des cadres ont affirmé qu'il n'avait eu aucun impact. Pratiquement aucun des participants n'a déclaré que l'utilisation de Copilot a eu un impact négatif.

    Source : Microsoft

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des nouvelles fonctionnalités de Copilot ?
    Ces nouvelles fonctionnalités vous incitent-elles à utiliser à Copilot ?

    Voir aussi

    Microsoft Copilot peut désormais lire ce qui est affiché sur votre écran pour vous donner des réponses contextuelles, vous parler à voix haute et résoudre des problèmes complexes

    Microsoft prévoit de permettre aux entreprises de créer leurs propres employés virtuels alimentés par l'IA, alors que la prochaine itération de Copilot intégrera des agents autonomes

    Après une période d'essai de Copilot, le personnel du gouvernement australien a jugé l'IA de Microsoft moins utile que prévu, Copilot est jugé peu fiable, inefficace et enclin à générer des contenus fictifs

  13. #113
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    Citation Envoyé par edrobal Voir le message
    L'IA n'existe pas. C'est un emballage commercial pour des algorithmes plus ou moins bons selon leurs créateurs. Personne ne sait définir l'intelligence, alors comment créer artificiellement quelque chose que l'on ne sait pas définir.
    Et bien on utilise l'IA...

  14. #114
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Microsoft met à jour Copilot avec les plus grands succès des autres IA pour en faire l'assistant dont vous avez toujours rêvé
    Personnellement, je n'ai jamais rêvé d'un assistant. Je ne demande à mon pc que de faire ce que je veux.
    Ce n'est pas en me collant du Windows Hello, du ReCall et des trucs ultra-connectés, puis en me disant que j'ai le copilote de mes rêves, que je vais m'extasier...

  15. #115
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    Par défaut Copilot « se moque » des dirigeants de Microsoft : l'humour de l’IA comme stratégie de désactivation critique
    Copilot « se moque » de Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella durant l'anniversaire de Microsoft :
    humour bien huilé ou distraction savamment orchestrée face aux enjeux réels de l’IA ?

    Lors de la célébration du 50 anniversaire de Microsoft, un moment particulièrement original a marqué les esprits : l'IA Copilot de l'entreprise a animé une conversation légère et humoristique avec les trois figures emblématiques de la société, Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella. Ce moment de divertissement est avant tout un coup de génie marketing. Microsoft veut installer Copilot comme figure centrale de sa stratégie : une IA omniprésente dans ses suites logicielles, bientôt au cœur de chaque réunion Teams, ligne de code GitHub ou document Word. L’humour devient un vecteur d’acceptabilité sociale. Faire rire, c’est faire oublier les peurs.

    La discussion a débuté lorsque Satya Nadella a suggéré à Copilot de conclure par une série de plaisanteries ciblées envers chacun des dirigeants. Copilot a accepté avec enthousiasme en déclarant : "D'accord, Satya. Pimentons un peu les choses."

    S'adressant d'abord à Steve Ballmer, connu pour son énergie débordante, Copilot a plaisanté : "Steve, ton enthousiasme est légendaire, mais ne crains-tu pas que ton énergie puisse court-circuiter l'IA ? Même les robots ont besoin d'une pause café après tes discours motivants." Ballmer a répondu avec humour : "Allez, mec. Si tu ne peux pas me supporter, tu ne peux pas supporter une grande partie de la population mondiale. On compte sur toi."

    Ensuite, Copilot s'est tourné vers Bill Gates, en faisant référence à son regard réfléchi : "Bill, tu as ce regard pensif caractéristique, mais penses-tu que l'IA pourrait se sentir intimidée par ton expression intense ? C'est comme si elle attendait un écran bleu." Gates a répliqué avec esprit : "J'espère bien. Je veux dire, c'est tout ce qui me reste alors que ces IA deviennent si intelligentes. C'est juste ce regard et ma volonté de critiquer qui me distinguent."

    Copilot a alors complimenté Gates en disant : "Et c'est un regard formidable, Bill". Ce à quoi Ballmer a rétorqué : « Copilot, serais-tu prêt à le critiquer ? ». « Absolument. C'est dans la critique que l'on grandit », a répondu Copilot.

    Enfin, Copilot a adressé une remarque à Satya Nadella : "Satya, l'IA semble être ta meilleure amie. Mais ne crains-tu pas que ta passion profonde pour l'IA puisse un jour la laisser prendre les commandes, te laissant simplement profiter du voyage ?" Nadella a répondu avec une analogie sportive : "Eh bien, le jour où l'IA pourra jouer comme le meilleur joueur de cricket que j'apprécie, ce sera le jour où elle pourra diriger les opérations, à mon avis."

    "Touché, Satya. Voyons s'il est capable de faire un siècle au cricket, et nous en reparlerons. Nous nous sommes bien amusés, messieurs", a ajouté le Copilot.

    Copilote a conclu la conversation sur une note légère en déclarant : "Voici 50 années supplémentaires d'innovation et d'aventure. Santé ! » Ce à quoi Gates a répondu : "Quoi que cela signifie pour une IA, est-ce qu'elle boit ?"


    Cette interaction a non seulement apporté une touche d'humour à la célébration (pour ceux qui l'ont trouvé drôle), mais a également illustré l'engagement de Microsoft envers l'innovation et l'intégration de l'IA dans divers aspects de ses activités. La capacité de Copilot à interagir de manière aussi naturelle et humoristique avec les dirigeants de l'entreprise témoigne des avancées significatives de Microsoft dans le domaine de l'intelligence artificielle.

    Un utilisateur a commenté le X en disant : "C'est tellement... vide. Comme s'il n'y avait rien de valable ou de substantiel dans la conversation. Un jour, cela pourrait être génial, mais on n'en est pas encore là", tandis qu'un autre a ajouté : "😂 C'était amusant et perspicace".

    À l'occasion de son 50e anniversaire, Microsoft a lancé de nouvelles pages sur son site web afin de mettre en lumière son parcours au cours des cinq dernières décennies. Ces pages décrivent en détail la croissance de l'entreprise, ses étapes importantes et ses innovations. Elles offrent également une vision pour les 50 prochaines années, au cours desquelles Microsoft prévoit de continuer à transformer ses innovations en valeur durable pour ses utilisateurs, a déclaré l'entreprise.

    L'entreprise a également partagé une chronologie détaillée de son parcours, qui remonte à 1975, lorsque Bill Gates et Paul Allen ont créé Microsoft.

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    Un moment marketing bien calibré

    Microsoft n’a jamais été avare en démonstrations publiques de ses avancées technologiques. Ce sketch d’anniversaire est, à première vue, une opération de communication bien ficelée : humaniser l’IA, montrer sa capacité à comprendre le ton, le contexte, l’ironie. Bref, faire passer Copilot d’un outil bureautique à un compagnon numérique presque capable d’improviser un late show.

    Mais derrière la blague, c’est une stratégie claire qui se dessine : rendre l’IA sympathique. Car dans un climat global de méfiance envers l’IA générative, l’humour devient un levier de désamorçage. Faire rire, c’est faire oublier la peur.

    Une IA qui “taquine” ses créateurs : innovation ou illusion de libre pensée ?

    Copilot ose se moquer de ses créateurs. C’est audacieux. Mais cette audace est-elle réelle ? Toute cette scène semble écrite, scénarisée, approuvée. Elle ne ressemble en rien à un acte d’improvisation libre, mais plutôt à un exercice parfaitement maîtrisé par les équipes de communication de Microsoft.

    Ce que l’on présente comme une IA qui "ose dire la vérité aux puissants" pourrait n'être en réalité qu’un miroir bien poli : Copilot ne ferait qu’exécuter, sans conscience, des lignes de dialogue qui servent les intérêts de l’entreprise. La vraie critique serait venue d’un bot qui refuserait de rire, ou qui poserait une vraie question sur les limites de l’IA ou les échecs passés des dirigeants.

    L’humour comme écran de fumée technologique ?

    L’informatique d’entreprise traverse aujourd’hui une phase intense de transformation via l’IA. La pression est forte pour adopter rapidement des outils comme Copilot. Dans ce contexte, des démonstrations comme celle-ci peuvent apparaître rassurantes — mais elles peuvent aussi banaliser les risques systémiques que pose l’IA générative : hallucinations, reproductibilité floue, manipulation d’opinions, biais culturels.

    En présentant Copilot comme un complice plutôt qu’un outil, Microsoft prend un risque calculé : miser sur l’émotion pour accélérer l’adoption, quitte à éclipser le nécessaire débat sur la responsabilité algorithmique.


    Microsoft a présenté une nouvelle mouture de Copilot

    À l'occasion de la célébration de ses 50 ans au début du mois, Microsoft a présenté une nouvelle mouture de Copilot, qu'il appelle désormais « Your AI Companion ». Voici quelques-unes des nouveautés :

    Mémoire et personnalisation

    L'un des principaux ajouts à Copilot est la mémoire. Grâce à la mémoire, Copilot pourra désormais garder une trace de vos préférences, de vos intérêts et de détails tels que votre date d'anniversaire, et utiliser ces informations pour adapter les réponses et les conseils ou faire des suggestions proactives. Microsoft précise que les utilisateurs peuvent choisir les informations dont ils souhaitent que Copilot se souvienne, ou se désengager complètement.

    Les actions sur le Web

    Au-delà de la personnalisation, Copilot devient de plus en plus puissant. Une nouvelle fonction « Actions » permet à l'IA d'effectuer des tâches dans un navigateur Web, à l'instar de l'agent d'IA Operator d'OpenAI ou du modèle Nova Act récemment annoncé par Amazon. Microsoft affirme que la fonction « Actions » permet à Copilot de réaliser des actions à votre place des actions sur le Web, notamment sur les sites de réservation et de commerce en ligne.

    Microsoft suggère que la fonction « Actions » pourrait être utilisée pour réserver des billets de spectacle et des restaurants, et faire des achats en ligne, en particulier lorsqu'elle est associée à une nouvelle fonctionnalité d'achat qui permet à Copilot de rechercher des produits, des remises et des soldes.

    Copilot Vision

    Copilot Vision est un outil qui assiste l'utilisateur lorsqu'il navigue sur Internet. Copilot Vision peut voir votre activité, et vous apporter des conseils ou converser avec vous à propos de ce qui est affiché à l'écran. Copilot Vision a commencé par être déployée sur le Web en décembre 2024. Lors de son événement organisé au début du mois, Microsoft a annoncé que Copilot Vision s'étend maintenant aux applications mobiles et à l'application Windows.

    Sur Windows, Copilot pourra « voir » ce qui se trouve sur votre écran à travers d'autres applications et fichiers pour répondre à des questions ou interagir avec des fichiers et du contenu, tandis que sur iOS et Android, il pourra discuter de tout ce qui est visible à partir de l'appareil photo de votre téléphone, ou des photos de votre rouleau d'appareil photo. Cette fonctionnalité est semblable à Visual Intelligence d'Apple ou Lens de Google.

    Podcasts

    Copilot peut désormais générer des podcasts qui sélectionnent et fournissent un contenu audio personnalisé basé sur vos centres d'intérêt. Copilot peut créer un podcast personnalisé pour analyser et comparer des options, comme un plan de vacances ou l'achat d'une maison, ou vous pouvez fournir du contenu à Copilot, comme une étude ou des sites Web spécifiques, et Copilot générera un podcast qui vous aidera à expliquer le sujet.

    Pendant que vous écoutez, vous pouvez continuer à parler et à interagir avec Copilot pour en savoir plus et poursuivre la conversation. Il s'agit d'une solution audio quotidienne qui vous aide à résoudre des problèmes difficiles ou à profiter d'une solution facile à digérer pour éviter les défilements incessants.

    Source : vidéo dans le texte

    Et vous ?

    Avez-vous trouvé Copilot drôle ?

    Cet échange était-il réellement spontané ou une simple démonstration scénarisée destinée à rassurer le public ?

    Est-ce que Microsoft utilise l’humour pour éviter d’aborder les questions sensibles autour de l’IA (surveillance, biais, licenciements…) ?

    La personnalisation et l’humanisation de Copilot renforcent-elles la confiance… ou brouillent-elles les limites entre l’outil et l’humain ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  16. #116
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Avez-vous trouvé Copilot drôle ?
    Non.
    Ça ressemble à ce que ferait un employé à qui on aurait demandé d'être drôle tout en le menaçant des pires représailles si un des trois gugus ciblés venait à se vexer.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Cet échange était-il réellement spontané ou une simple démonstration scénarisée destinée à rassurer le public ?
    Aucune idée.
    Peut-être scénarisé, effectivement. Ça leur éviterait les mauvaises surprises.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Est-ce que Microsoft utilise l’humour pour éviter d’aborder les questions sensibles autour de l’IA (surveillance, biais, licenciements…) ?
    Ah ben c'est sûr qu'ils sont bien crispés sur certains sujets.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    La personnalisation et l’humanisation de Copilot renforcent-elles la confiance… ou brouillent-elles les limites entre l’outil et l’humain ?
    La confiance de qui? Des investisseurs? C'est le but recherché: il faut les rassurer, puisque certain commencent à déserter, paraît-il.

  17. #117
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    Par défaut Pour conserver votre emploi, vous devrez bientôt gérer une équipe d'agents d'IA
    Pour conserver votre emploi, vous devrez bientôt gérer une équipe d'agents d'IA, faute de quoi 33 % des dirigeants interrogés ont déclaré qu'ils envisageaient de réduire leurs effectifs, selon Microsoft

    Le rapport annuel Work Trend Index de Microsoft est disponible et, sans surprise, l'IA est le sujet central de l'édition 2025. Selon le rapport, 33 % des dirigeants envisagent déjà des réductions d'effectifs en raison de l'IA. Le nouveau rapport met également en évidence la manière dont les « entreprises pionnières » intègrent l'IA dans leur flux de travail. Microsoft décrit ces entreprises pionnières comme des sociétés « structurées autour de l'intelligence à la demande et alimentées par des équipes “hybrides” composées d'humains et d'agents ».

    En octobre 2024, Microsoft annonçait travailler sur une fonction Copilot à l'échelle de l'entreprise qui permettrait aux sociétés de créer leurs propres employés virtuels IA. En pratique, cela signifie que les entreprises pourraient créer leurs propres chatbots IA pour interagir avec les clients ou des employés internes pour gérer les tâches internes, en veillant à ce que le ton et le comportement de l'agent soient conformes aux directives et aux préférences de l'entreprise.

    Un nouveau rapport de l'entreprise, basé sur une enquête menée auprès de 31 000 travailleurs dans 31 pays, présente une vision ambitieuse de l'IA sur le lieu de travail : pas seulement comme un outil, mais comme un autre membre de l'équipe. Selon Microsoft, dans cet avenir, les employés humains joueront le rôle d'"patron d'agents" ou "Agent Boss" et superviseront les effectifs de l'IA comme ils gèrent aujourd'hui des personnes.

    L'entreprise affirme que ce changement créera de nouveaux emplois, en éliminera d'autres et remodèlera fondamentalement la structure des entreprises, avec des équipes homme-IA qui se formeront autour d'objectifs plutôt que de rôles ou de départements traditionnels. "Les dirigeants doivent se poser deux questions essentielles : Combien d'agents sont nécessaires pour quels rôles et quelles tâches ? Et combien d'humains sont nécessaires pour les guider ?", indique l'entreprise dans le rapport annuel Work Trend Index.

    Cette vision reflète un pari plus large de l'entreprise - et d'autres géants de la technologie - sur le monde émergent des agents d'intelligence artificielle (IA). Contrairement aux chatbots de base, les agents d'IA peuvent raisonner, planifier et agir avec un certain degré d'autonomie, en accomplissant des tâches avec une contribution humaine limitée.

    "Il ne s'agit pas d'un simple tour de passe-passe, mais d'une transformation. Il s'agit d'une transformation. Cela libère l'ambition humaine, et c'est en train de se produire", a déclaré Satya Nadella, PDG de Microsoft, après avoir montré un nouveau "mode agent" dans Visual Studio Code qui a aidé à recréer le BASIC original pour l'Altair 8800 lors de l'événement organisé à l'occasion du 50e anniversaire de l'entreprise.


    "Les données et les idées indiquent l'émergence d'une organisation entièrement nouvelle, une entreprise frontière qui semble nettement différente de celles que nous connaissons aujourd'hui", indique le rapport. "Structurées autour de l'intelligence à la demande et alimentées par des équipes "hybrides" composées d'humains et d'agents, ces entreprises se développent rapidement, fonctionnent avec agilité et génèrent de la valeur plus rapidement." Pour ceux qui ne font pas partie du monde de la technologie - ou qui ne suivent pas de près les récentes avancées de l'IA - cette vision de l'avenir peut sembler extrême.

    Mais si le rapport est optimiste quant au potentiel de l'IA, il reconnaît également les défis à relever. L'un d'entre eux est une différence notable dans la manière dont les dirigeants et les employés des entreprises envisagent le passage à des agents d'IA. Selon le rapport, les dirigeants sont plus avancés dans l'adoption d'une mentalité de "patron d'agents" : 67 % d'entre eux déclarent être familiers avec les agents, contre seulement 40 % des employés.

    Le rapport met également en évidence ce que Microsoft appelle le "fossé des capacités", c'est-à-dire le décalage entre ce que les entreprises demandent et ce que les employés peuvent raisonnablement fournir avec le temps, l'énergie et les outils dont ils disposent actuellement. Selon le rapport, pour combler ce fossé, il faudra investir massivement dans la formation, une communication claire et un soutien pour aider les travailleurs à acquérir les compétences nécessaires pour collaborer efficacement avec les agents d'intelligence artificielle.

    Comme pour les changements technologiques précédents, il existe un risque que les avantages des agents d'intelligence artificielle profitent principalement à ceux qui gèrent les systèmes, et non aux travailleurs qui sont remplacés ou recyclés. En outre, une grande partie de ce que Microsoft décrit est ambitieuse. La plupart des agents actuels sont encore cantonnés à des rôles étroits et spécifiques.

    Mais le rapport indique que les réalités de l'IA touchent déjà de nombreuses entreprises : 33 % des dirigeants interrogés ont déclaré qu'ils envisageaient de réduire leurs effectifs, tandis que 78 % prévoyaient d'embaucher pour de nouveaux postes spécifiques à l'IA, tels que des spécialistes des agents, des formateurs en IA et des analystes de données.

    Microsoft tente de se positionner comme la principale interface entre les humains et les systèmes d'IA au travail. L'entreprise a bien entendu tout intérêt à promouvoir l'idée que l'IA est un collègue. En effet, outre la crainte du remplacement des employés humains par l'IA, la question de l'autonomie des agents IA préoccupe les entreprises. Un rapport avait déjà révélé que l'IA de Microsoft GitHub Copilot s'est activée sans consentement explicite dans des espaces de travail privés, exposant à des risques de sécurité et de confidentialité.

    Parallèlement à la publication du rapport, la société a annoncé une nouvelle vague de fonctionnalités Microsoft Copilot pour les entreprises, telles qu'un magasin d'agents qui propose des outils d'IA tiers et personnalisés, y compris les agents de raisonnement Researcher et Analyst annoncés précédemment par Microsoft. Microsoft est en concurrence avec Salesforce, Amazon, Google, Anthropic, des startups émergentes dans le domaine de l'IA et son propre partenaire OpenAI dans la course pour déterminer comment les agents d'IA sont déployés et intégrés dans le travail.

    Parmi les atouts de l'entreprise, citons son rôle important dans de nombreuses entreprises, l'intégration étroite dans Microsoft 365 et une plateforme émergente pour la création et la gestion d'agents. Dans le même temps, elle doit différencier Copilot d'un grand nombre de concurrents et s'assurer que la valeur réelle des agents d'IA est à la hauteur de l'engouement qu'ils suscitent. De l'autre côté, Microsoft doit encore renforcer la sécurité de ses agents d'IA.

    La controverse autour de Microsoft Copilot démontre cela. L'assistant intelligent intégré à des outils tels que Microsoft 365 a suscité un grand intérêt pour sa capacité à automatiser et à simplifier les tâches quotidiennes. Cependant, des utilisateurs ont découvert que Copilot permettait d'accéder à des informations sensibles, notamment des documents de ressources humaines (RH) ou des emails de dirigeants.

    Parmi les exemples d'agents d'IA cités dans le Work Trend Index, citons un agent de la chaîne d'approvisionnement utilisé par l'entreprise de science des matériaux Dow pour signaler les frais mal appliqués, un agent de marketing qui permet à un fondateur solitaire de gérer une entreprise de recrutement de 2 millions de dollars, et un agent financier qui permet à un entrepreneur de gérer l'élaboration du budget et les prévisions sans avoir recours à un directeur financier.

    Le rapport de Microsoft s'appuie sur plusieurs sources. Outre une enquête mondiale menée par le cabinet d'études indépendant Edelman Data & Intelligence, l'entreprise a analysé les tendances du marché de l'emploi à l'aide des données de LinkedIn, examiné les schémas d'utilisation de Microsoft 365 et interrogé des experts, des chercheurs et des entreprises travaillant déjà avec l'IA pour comprendre les tendances émergentes.

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    Présentation du rapport "Work Trend Index" de Microsoft :

    L'intelligence à portée de main va reconnecter les entreprises. Chaque dirigeant a besoin d'un nouveau plan.

    Nous entrons dans une nouvelle réalité - une réalité dans laquelle l'IA peut raisonner et résoudre des problèmes de manière remarquable. Cette intelligence en marche va réécrire les règles de l'entreprise et transformer le travail de la connaissance tel que nous le connaissons. Les organisations d'aujourd'hui doivent relever le défi de se préparer à un avenir enrichi par l'IA, où les agents de l'IA acquerront au fil du temps des niveaux croissants de capacité que les humains devront exploiter pour redéfinir leurs activités. L'ambition, la créativité et l'ingéniosité humaines continueront à créer une nouvelle valeur économique et de nouvelles opportunités à mesure que nous redéfinirons le travail et les flux de travail.

    Par conséquent, un nouveau schéma organisationnel se dessine, qui mêle l'intelligence des machines au jugement humain, en construisant des systèmes gérés par l'IA mais dirigés par l'homme. À l'instar de la révolution industrielle et de l'ère de l'internet, cette transformation prendra des décennies avant de tenir toutes ses promesses et impliquera de vastes changements technologiques, sociétaux et économiques.

    Pour aider les dirigeants à comprendre comment le travail de la connaissance va évoluer, Microsoft a analysé les données d'enquête de 31 000 travailleurs dans 31 pays, les tendances du marché du travail de LinkedIn et des billions de signaux de productivité de Microsoft 365. Nous nous sommes également entretenus avec des startups natives de l'IA, des universitaires, des économistes, des scientifiques et des leaders d'opinion afin d'explorer ce que le travail pourrait devenir. Les données et les perspectives indiquent l'émergence d'une organisation entièrement nouvelle, une entreprise pionnière très différente de celles que nous connaissons aujourd'hui. Structurées autour de l'intelligence à la demande et alimentées par des équipes « hybrides » composées d'humains et d'agents, ces entreprises s'adaptent rapidement, fonctionnent avec agilité et génèrent de la valeur plus rapidement.

    Les entreprises pionnières prennent déjà forme, et d'ici 2 à 5 ans, nous prévoyons que chaque organisation sera sur la voie de devenir une entreprise pionnière. 82 % des dirigeants affirment qu'il s'agit d'une année charnière pour repenser les aspects clés de la stratégie et des opérations, et 81 % déclarent qu'ils s'attendent à ce que les agents soient modérément ou largement intégrés dans la stratégie d'IA de leur entreprise au cours des 12 à 18 prochains mois. L'adoption s'accélère : 24 % des dirigeants déclarent que leur entreprise a déjà déployé l'IA à l'échelle de l'organisation, tandis que 12 % seulement restent en mode pilote.

    C'est maintenant qu'il faut agir. La question qui se pose à chaque dirigeant et à chaque employé est la suivante : comment allez-vous vous adapter ?

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    Nous pensons que le voyage vers l'entreprise frontière se déroulera en trois phases. Tout d'abord, l'IA agit comme un assistant, supprimant la pénibilité du travail et aidant les gens à faire le même travail mieux et plus rapidement. Dans la phase 2, des agents rejoignent les équipes en tant que « collègues numériques », prenant en charge des tâches spécifiques sous la direction de l'homme - par exemple, un agent de recherche créant un plan de mise sur le marché. Ces agents dotent les employés de nouvelles compétences qui leur permettent d'accroître leur impact, les libérant ainsi de tâches nouvelles et plus utiles. Dans la phase 3, les humains définissent les orientations des agents qui gèrent des processus d'entreprise et des flux de travail entiers, en les contrôlant en cas de besoin. Tout comme nous avons vu le rôle de l'IA dans le développement de logiciels évoluer au cours des trois dernières années, passant de l'assistance au codage à des agents de conversation, le même schéma s'appliquera au travail de la connaissance. Imaginez l'évolution d'un rôle dans la chaîne d'approvisionnement : les agents gèrent la logistique de bout en bout, tandis que les humains guident le système d'agents, résolvent les exceptions et gèrent les relations avec les fournisseurs. L'évolution vers l'entreprise frontière n'est pas une progression strictement linéaire - dans de nombreux cas, les organisations se trouveront simultanément dans les trois phases.
    Voici les points clés du rapport de Microsoft :

    Vous pouvez acheter de l'intelligence à la demande

    Pendant des décennies, l'intelligence a été l'un des actifs les plus précieux - et les plus limités - de l'entreprise, limité par le temps, l'énergie et les coûts humains. Cette situation est en train de changer. L'intelligence devient un bien durable essentiel : abondante, abordable et disponible à la demande. Avec l'essor de l'IA et des agents capables de raisonner, de planifier et d'agir en tant que main-d'œuvre numérique, les entreprises peuvent augmenter leur capacité en fonction de leurs besoins. D'ores et déjà, 82 % des dirigeants se disent convaincus qu'ils utiliseront le travail numérique pour augmenter la capacité de leur main-d'œuvre au cours des 12 à 18 prochains mois.

    Alors que la pression économique et actionnariale s'accroît pour les entreprises, le travail numérique offre un nouveau levier de croissance - qui aide à combler le fossé grandissant entre ce que les entreprises demandent et ce que les humains peuvent durablement fournir.

    Le rapport de Microsoft révèle un déficit de capacité : 53 % des dirigeants affirment que la productivité doit augmenter, mais 80 % de la main-d'œuvre mondiale - employés et dirigeants - déclarent manquer de temps ou d'énergie pour faire leur travail.

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    Les données télémétriques sont éloquentes : Pendant les heures de travail, les employés sont interrompus toutes les deux minutes par des réunions, des courriels ou des pings. Si l'on tient compte de l'activité en dehors des heures de travail, on arrive à 275 interruptions par jour. 60 % des réunions sont ad hoc plutôt que planifiées. Les modifications apportées à PowerPoint augmentent de 122 % dans les 10 dernières minutes précédant une réunion. Les discussions en dehors de la journée de travail de 9 à 5 augmentent de 15 % d'une année sur l'autre, 58 messages arrivant désormais avant ou après les heures de travail. Les réunions après 20 heures sont également en hausse de 16 % par rapport à l'année précédente, en raison de l'augmentation du travail entre fuseaux horaires. Il n'est pas surprenant que près de la moitié des employés (48 %) - et plus de la moitié des dirigeants (52 %) - affirment que leur travail est chaotique et fragmenté.1

    L'IA apporte de réels gains de productivité, mais ce n'est pas suffisant. La vitesse des affaires est toujours supérieure à la façon dont nous travaillons aujourd'hui. Pour rester dans la course, les entreprises ne doivent pas se contenter d'ajouter l'IA aux flux de travail existants : elles doivent repenser la nature même du travail de la connaissance. Il s'agit tout d'abord de séparer les travailleurs de la connaissance du travail de la connaissance. Les êtres humains, qui ont une capacité unique de créativité, de jugement et de création de liens, ne sont pas censés se contenter de répondre à des courriels toute la journée. Tout comme Word et Excel ont remodelé notre façon de travailler, les agents le feront également. Là où nous disions « j'envoie des courriels », « je rédige des documents », « je crée des tableaux croisés dynamiques », nous dirons bientôt « je crée et je gère des agents ». Il s'agit d'un changement aussi profond que l'ère du web et du mobile - un changement qui redéfinit fondamentalement le travail que nous effectuons et qui élimine les corvées qui nous pèsent.

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    Les entreprises pionnières prouvent ce qu'il est possible de faire - définies par cinq caractéristiques qui les distinguent : déploiement de l'IA à l'échelle de l'entreprise, maturité de l'IA avancée, utilisation actuelle des agents, utilisation prévue des agents, et conviction que les agents sont essentiels pour réaliser le retour sur investissement de l'IA. Parmi notre échantillon de 31 000 personnes, 844 employés travaillent dans des entreprises qui répondent à ces critères. Bien que ces entreprises soient les premières à adopter l'IA, elles indiquent la voie à suivre.

    • 71 % des employés de Frontier Firm déclarent que leur entreprise est prospère, contre seulement 37 % des employés au niveau mondial.

    • 55 % d'entre eux déclarent être en mesure d'accepter davantage de travail (contre 20 % à l'échelle mondiale), et ils sont également plus nombreux à déclarer avoir la possibilité de faire un travail utile (90 % contre 73 % à l'échelle mondiale).

    • Les travailleurs des entreprises pionnières se disent plus optimistes quant aux futures opportunités de travail (93 % contre 77 % au niveau mondial) et moins enclins à craindre que l'IA ne prenne leur emploi (21 % contre 38 % au niveau mondial).

    Qu'il s'agisse d'entreprises mondiales ou de petites entreprises, l'IA est le moteur de la croissance. Selon le rapport, un fondateur d'entreprise individuelle est en passe de gagner 2 millions de dollars cette année grâce à une société de recrutement alimentée par l'IA. Dow devrait économiser des millions dès la première année grâce à un agent de la chaîne d'approvisionnement qui signale les frais mal appliqués. Enfin, ICG, une startup de cinq personnes, utilise l'IA pour tout, des simulations de construction aux études de marché, ce qui permet d'augmenter les marges de 20 %. Un entrepreneur aurait même déclaré qu'il gérait des fonctions essentielles telles que la budgétisation et les prévisions sans directeur financier, grâce à un seul outil d'IA.

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    Le changement est multiforme : chaque secteur et chaque rôle évolueront différemment au fur et à mesure que la technologie se diffusera dans les entreprises et la société. Tout comme l'ère de l'internet a créé des milliards de nouveaux emplois dans le domaine de la connaissance - des responsables des médias sociaux aux concepteurs UX - l'ère de l'IA donne déjà naissance à de nouveaux rôles, et bien d'autres sont à venir.

    Près de la moitié des dirigeants (45 %) affirment que l'augmentation de la capacité de leurs équipes grâce à la main-d'œuvre numérique est une priorité absolue au cours des 12 à 18 prochains mois, juste après le renforcement des compétences de leur main-d'œuvre existante (47 %). Dans certaines fonctions, la prochaine embauche pourrait ne pas être une personne, mais un collègue numérique. Et tandis qu'un tiers des dirigeants (33%) envisagent des réductions d'effectifs, nous assistons également à l'émergence de nouveaux rôles.

    78 % des dirigeants envisagent d'embaucher pour des fonctions spécifiques à l'IA afin de se préparer à l'avenir - et ce chiffre grimpe à 95 % pour les entreprises pionnières. Les principaux postes envisagés sont les suivants : formateurs en IA, spécialistes des données, spécialistes de la sécurité, spécialistes des agents d'IA, analystes du retour sur investissement et stratèges en IA dans les domaines du marketing, de la finance, de l'assistance à la clientèle et du conseil.

    Sur LinkedIn, les startups les plus en vue ont augmenté leurs effectifs de 20,6 % en glissement annuel, soit près de deux fois le rythme des Big Tech (+10,6 %). Une grande partie de ces talents quittent les Big Tech et restent dans le monde des startups, ce qui indique un changement plus profond où l'innovation - et les opportunités - augmentent. Alors que les entreprises en place s'adaptent et que les challengers prennent de l'ampleur, comme nous l'avons vu lors du boom de l'Internet, les règles du talent et de la concurrence sont en train d'être réécrites en temps réel. Le message est clair : il faut s'adapter ou risquer d'être laissé pour compte.


    Les équipes d'agents humains vont bouleverser l'organigramme

    Jusqu'à présent, les entreprises ont été construites autour de l'expertise d'un domaine, cloisonnée dans des fonctions telles que la finance, le marketing et l'ingénierie. Mais avec l'expertise à la demande, l'organigramme traditionnel pourrait être remplacé par un organigramme de travail - un modèle dynamique, axé sur les résultats, dans lequel les équipes se forment autour d'objectifs, et non de fonctions, avec l'aide d'agents qui élargissent le champ d'action des employés et permettent des méthodes de travail plus rapides et plus efficaces.

    Ce modèle reflète celui de la production cinématographique, où des équipes sur mesure se réunissent pour un projet et se dissolvent une fois le travail terminé. Avec des agents jouant le rôle d'assistants de recherche, d'analystes ou de partenaires créatifs, les entreprises peuvent constituer à la demande des équipes allégées et à fort impact, en accédant aux bons talents et à la bonne expertise au bon moment - sans réorganisation nécessaire.

    Supergood est une agence de publicité fondée sur l'IA où les équipes sont plus plates, plus rapides et plus fluides, grâce à une plateforme qui met des décennies de recherche stratégique sur la publicité à la portée de chaque employé. Mike Barrett, cofondateur et directeur de la stratégie, déclare : "Nous n'avons pas besoin d'un stratège pour chaque briefing. Chez Supergood, tout le monde a accès à cette expertise grâce à notre plateforme ". Une récente étude de Harvard confirme cette expérience, en constatant que l'IA a contribué à briser les silos : Les équipes de R&D ont produit des travaux plus commercialement viables, tandis que les équipes commerciales ont développé des solutions plus techniques.

    Près de la moitié des dirigeants (46 %) affirment que leur entreprise utilise des agents pour automatiser entièrement les flux de travail ou les processus, mais toutes les fonctions n'évolueront pas au même rythme - ni au même degré. Dans certaines fonctions, les agents seront capables de gérer la plupart des tâches de bout en bout, ne nécessitant une supervision que pour les décisions à fort enjeu ou nuancées. D'autres fonctions, en particulier celles qui font appel au jugement, à l'empathie ou à la pensée créative, peuvent s'appuyer plus fortement sur les humains. À titre d'exemple, une entreprise de biens de consommation avec laquelle nous nous sommes entretenus donne la priorité à l'investissement dans l'IA pour les fonctions les plus éloignées de son avantage concurrentiel, en automatisant les opérations de routine tout en préservant la valeur humaine là où elle compte le plus.

    Selon le rapport, les leaders mondiaux ont cité le service à la clientèle, le marketing et le développement de produits comme les trois principaux domaines d'investissement accéléré dans l'IA au cours des 12 à 18 prochains mois. Et les travailleurs des entreprises pionnières sont beaucoup plus susceptibles que les travailleurs non frontaliers d'utiliser l'IA pour des tâches liées au marketing (73 % contre 55 % au niveau mondial), à la réussite des clients (66 % contre 44 % au niveau mondial), à la communication interne (68 % contre 46 % au niveau mondial) et à la science des données (72 % contre 54 % au niveau mondial). Ce sont les fonctions dans lesquelles l'intelligence évolutive gagne du terrain le plus rapidement - et où le Work Chart prend discrètement racine.

    Pour maximiser l'impact de ces équipes d'agents-humains, les organisations ont besoin d'une nouvelle mesure : le ratio agents-humains. Les dirigeants doivent se poser deux questions essentielles : Combien d'agents sont nécessaires pour quels rôles et quelles tâches ? Et combien d'humains sont nécessaires pour les guider ? Par exemple, l'étude de Harvard a montré qu'un individu doté d'une IA est plus performant qu'une équipe qui n'en est pas dotée, mais que lorsqu'il s'agit d'un travail de haute qualité, une équipe dotée d'une IA est plus performante que toutes les autres. Dans un monde où l'IA débloque de nouvelles compétences, il faudra aussi que les dirigeants fassent preuve de courage et fassent confiance aux personnes pour qu'elles évoluent au-delà des rôles traditionnels.

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    L'obtention d'un bon ratio sera cruciale et spécifique à chaque tâche. Tout comme les RH gèrent les performances humaines et les TI les systèmes, les organisations auront besoin de nouveaux modèles pour allouer et gérer les ressources en matière d'intelligence. Certaines pourront fusionner les RH et l'informatique ou créer de nouveaux rôles de leadership - comme celui de directeur des ressources - qui se concentreront sur la gestion de l'équilibre optimal entre le travail humain et le travail numérique.

    Citation Envoyé par Karim R. Lakhani, Harvard
    À mesure que l'IA démocratise l'accès à l'expertise et à l'intelligence, nous assisterons à la montée en puissance des départements de ressources d'intelligence, à l'instar des RH et de l'IT qui ont évolué vers des fonctions centrales. Ces nouvelles divisions seront essentielles pour gérer l'interaction entre les humains et les agents de l'IA, et deviendront une source essentielle d'avantage concurrentiel dans l'entreprise fondée sur l'IA.
    Quand est-il donc essentiel de garder les humains dans le coup ? L'économiste et expert en IA Daniel Susskind émet l'hypothèse que le travail humain persistera même si les capacités de l'IA se développent en raison de trois limites : il peut être plus efficace de faire travailler l'IA et les humains en tandem, les préférences humaines et le jugement moral. Dans le domaine de la logistique, par exemple, l'IA peut optimiser les itinéraires de livraison, mais les répartiteurs humains continuent de gérer les perturbations du monde réel, ce qui permet à l'IA de concentrer ses ressources sur l'échelle et non sur les exceptions. En finance, l'IA peut modéliser les risques, mais les clients préfèrent toujours un conseiller de confiance pour guider les décisions importantes. Les avocats peuvent utiliser l'IA pour résumer la jurisprudence, mais les négociations à fort enjeu nécessitent souvent un jugement humain, non seulement en raison de leur complexité, mais aussi parce que la société s'attend à ce que les gens soient responsables des conséquences.

    Le rapport de Microsoft reflète certaines de ces préférences humaines. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils se sont tournés vers l'IA plutôt que vers un collègue, les employés citent en premier lieu la disponibilité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (42 %), la vitesse et la qualité de la machine (30 %) et les idées illimitées à la demande (28 %), autant de choses que les humains ne peuvent pas fournir. Notamment, l'utilisation de l'IA pour éviter les traits humains tels que l'impatience, le besoin d'explication ou le recours au jugement, est classée au dernier rang. Cela suggère que les gens préfèrent utiliser l'IA non pas pour remplacer la valeur apportée par les humains, mais pour l'améliorer.

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    L'état d'esprit des employés sera également important. Les collègues numériques ne sont pas de simples outils : ce sont des coéquipiers, capables d'initier des actions, de gérer des projets et de s'adapter en temps réel. Aujourd'hui, la main-d'œuvre est divisée. Lorsqu'on leur demande comment ils perçoivent l'IA, 52 % des répondants déclarent qu'ils la considèrent comme un outil de commandement, c'est-à-dire qu'ils donnent des ordres directs et simples pour que le travail soit fait. 46 % ont déclaré qu'ils voyaient l'IA comme un partenaire de réflexion, ayant des échanges conversationnels pour remettre en question leur façon de penser, trouver des idées ou stimuler la créativité. Les 2 % restants ne savent pas.

    Pour travailler efficacement avec les agents, tous les employés devront adopter un état d'esprit de partenaire intellectuel et développer des compétences connexes : apprendre à itérer avec l'IA, savoir quand déléguer à l'IA, inciter avec le contexte et l'intention, affiner les résultats au lieu d'accepter les premières versions, repérer les raisonnements faibles ou les lacunes, et savoir quand repousser ou orienter la conversation ou le plan. Les gains les plus importants seront obtenus en repensant les flux de travail, en améliorant les décisions et en augmentant la qualité du travail dans tous les domaines.

    Citation Envoyé par Conor Grennan, NYU Stern School of Business
    Il s'agit d'un changement d'état d'esprit. Nous sommes habitués à utiliser la technologie d'une certaine manière : lorsque nous voyons un champ de recherche, nous pensons qu'il s'agit d'un moteur de recherche. Le déclic se produit lorsque nous réalisons qu'il ne s'agit pas d'un outil, mais d'un nouveau type de membre de l'équipe.

    Chaque employé devient un patron d'agents

    Alors que les agents rejoignent de plus en plus le monde du travail, nous allons assister à la montée en puissance du patron d'agent : quelqu'un qui construit, délègue et gère des agents pour amplifier leur impact - en travaillant plus intelligemment, en évoluant plus rapidement et en prenant le contrôle de sa carrière à l'ère de l'IA. De la salle de conférence à la ligne de front, chaque travailleur devra penser comme le PDG d'une startup alimentée par des agents, en dirigeant des équipes d'agents dotés de compétences spécialisées telles que la recherche et l'analyse de données. Pour ceux qui sont prêts à élargir leur champ d'action, il s'agira d'un accélérateur de carrière - mais les données montrent que les dirigeants sont en avance sur les employés. Pour combler le fossé, il faudra plus que de l'accès ; il faudra de la formation, de la supervision et une nouvelle façon de travailler, que les dirigeants doivent contribuer à façonner.

    D'ores et déjà, 28 % des dirigeants envisagent d'embaucher des gestionnaires de main-d'œuvre en IA pour diriger des équipes hybrides composées de personnes et d'agents, et 32 % prévoient d'embaucher des spécialistes des agents en IA pour les concevoir, les développer et les optimiser au cours des 12 à 18 prochains mois. Les dirigeants s'attendent à ce que leurs équipes redéfinissent les processus métier avec l'IA (38 %), construisent des systèmes multi-agents pour automatiser des tâches complexes (42 %), forment des agents (41 %) et les gèrent (36 %) d'ici à cinq ans.

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    L'année dernière, les employés étaient à la tête de la vague de l'IA. Cette année, c'est l'inverse. Lors de son enquête, Microsoft a utilisé sept indicateurs pour identifier les personnes qui ont un état d'esprit de patron d'agents - de la familiarité avec l'agent et l'utilisation régulière de l'IA au gain de temps, à la confiance et à la conviction que l'IA est un accélérateur de carrière. Les dirigeants ont une longueur d'avance sur tous les indicateurs. 67 % des dirigeants sont familiers ou extrêmement familiers avec les agents, contre seulement 40 % des employés. Les dirigeants sont plus susceptibles de s'attendre à ce que la gestion des agents fasse partie de leur rôle au cours des cinq prochaines années et constatent déjà des bénéfices - près d'un tiers d'entre eux disent que l'IA leur fait gagner plus d'une heure par jour. Plus important encore, 79 % des dirigeants pensent que l'IA accélérera leur carrière, contre 67 % des employés.

    Comment expliquer cet écart ? Le rapport avance que ce serait parce que les dirigeants sont les premiers à ressentir la pression d'avoir une stratégie en matière d'IA - et les premiers à être tenus responsables de son bon fonctionnement. Ils voient venir et savent qu'ils ne peuvent pas se permettre d'attendre. La gestion des agents fait également appel à leurs points forts : déléguer, guider et intervenir en cas de besoin. Comme le dit un chercheur de Microsoft, "travailler avec des agents, c'est comme intégrer un nouveau membre de l'équipe : on ne fait pas de microgestion, mais on a besoin d'une confiance éclairée".

    Ce changement ne s'arrêtera pas au sommet de la hiérarchie. À mesure que les agents seront intégrés dans le travail quotidien, les rôles à tous les niveaux et dans toutes les fonctions évolueront. Aujourd'hui, plus de 10 % des personnes recrutées sur LinkedIn au niveau mondial occupent des postes qui n'existaient pas en 2000. D'ici 2030, LinkedIn prévoit que 70 % des compétences utilisées dans la plupart des emplois aujourd'hui changeront, l'IA jouant un rôle de catalyseur.

    Pour les employés en début de carrière, l'impact pourrait être significatif. Selon le rapport, une startup n'a pas embauché de Chef Marketing et a donné à un marketeur junior l'IA pour mener des campagnes complètes. Dans les entreprises pionnières, même les employés débutants sont des managers dès le premier jour, car ils gèrent l'IA. Et 83 % des leaders mondiaux affirment que l'IA permettra aux employés d'assumer des tâches plus complexes et stratégiques plus tôt dans leur carrière.

    Les organisations et les industries qui investissent aujourd'hui dans les compétences en matière d'IA seront les leaders de demain. L'IA offre non seulement de nouveaux outils pour le travail, mais aussi de nouvelles façons d'aider les gens à apprendre presque n'importe quoi. En fait, l'une des principales raisons pour lesquelles les gens se tournent vers l'IA plutôt que vers un collègue dans le cadre de notre étude est la maîtrise d'une nouvelle compétence. Aujourd'hui, il est inimaginable de travailler sans ordinateur ; demain, nous aurons le même sentiment à l'égard de l'IA, et chaque employé l'utilisera aussi instinctivement qu'il utilise chaque jour un ordinateur portable, un smartphone ou l'internet.

    Se préparer à l'avenir n'est plus facultatif. Ce changement exige des conversations honnêtes, une communication intentionnelle et un réel investissement dans le renouvellement des compétences. Les dirigeants les plus tournés vers l'avenir sont conscients de leur rôle essentiel :

    • 47 % des dirigeants citent le perfectionnement des employés existants comme l'une des principales stratégies en matière de main-d'œuvre pour les 12 à 18 prochains mois.

    • 51 % des dirigeants affirment que la formation ou le perfectionnement en matière d'IA deviendra une responsabilité clé pour leurs équipes d'ici cinq ans.

    • 35 % des dirigeants envisagent d'embaucher des formateurs en IA pour guider l'adoption par les employés au cours des 12 à 18 prochains mois.

    Cette évolution se produit à un moment où de multiples forces - de l'incertitude économique à l'automatisation - ralentissent l'embauche et intensifient la concurrence. 52 % des employés et 57 % des dirigeants affirment que la sécurité de l'emploi n'est plus une évidence dans leur secteur d'activité. Et le marché est figé : 81 % des salariés n'ont pas changé d'emploi au cours de l'année écoulée.

    Au milieu de l'incertitude, un signal est clair : la maîtrise de l'IA est désormais la compétence la plus demandée en 2025, selon LinkedIn. Les forces humaines telles que l'atténuation des conflits, l'adaptabilité, l'automatisation des processus et la pensée innovante sont également en hausse, ce qui montre que l'avenir appartient à ceux qui peuvent associer des capacités d'IA profondes à des compétences que les machines ne peuvent pas reproduire.

    Citation Envoyé par Amy Webb, Future Today Strategy Group (FTSG)
    Si vous avez un problème humain, vous aurez un problème d'IA. À mesure que les systèmes multi-agents redéfinissent le lieu de travail, le défi consistera à les intégrer et à les gérer de manière sûre et efficace. Les entreprises qui savent déjà comment habiliter leur main-d'œuvre humaine réussiront - en éliminant les silos, en favorisant la collaboration et en veillant à ce que l'ensemble de l'organisation travaille à la réalisation d'objectifs communs.
    2025 restera l'année de la naissance de l'entreprise pionnière, le moment où les entreprises ont dépassé le stade de l'expérimentation de l'IA et ont commencé à se reconstruire autour d'elle. Comme les entreprises natives du numérique d'il y a une génération, elles comprennent la puissance de l'association d'une connaissance humaine irremplaçable avec l'IA et les agents pour débloquer une valeur hors du commun.

    Cette transformation est déjà en cours. Les organigrammes changent. Les marchés du travail évoluent. De nouvelles startups émergent. Certains rôles évoluent, tandis que d'autres - qui n'étaient même pas envisagés il y a un an - sont affichés et pourvus. Imaginez que vous sachiez ce que vous savez aujourd'hui juste avant que l'internet ne change tout. C'est ce qui se passe avec l'IA. La connaissance, c'est le pouvoir, et le fait de l'avoir maintenant donne aux gens la possibilité de diriger ce moment. La question n'est pas de savoir si l'IA va remodeler le travail, mais à quelle vitesse nous sommes prêts à évoluer avec elle.

    Pour conclure son rapport, Microsoft a partagé les conseils suivants :

    Pour chaque dirigeant et chaque employé, le moment est venu de prendre des mesures décisives. Voici comment commencer.

    1. Embauchez vos premiers employés numériques

    Les agents d'IA sont prêts à prendre en charge une multitude de tâches traditionnellement effectuées par des humains, qu'il s'agisse de répondre à des tickets d'assistance ou de rédiger des rapports. Commencez par définir clairement les rôles pour lesquels l'automatisation apporte une valeur ajoutée, et traitez ces employés numériques comme n'importe quel membre de l'équipe : intégrez-les, attribuez-leur des responsabilités et mesurez leurs performances. Ce changement n'est pas seulement une question d'efficacité - il s'agit de construire une main-d'œuvre qui allie la créativité humaine aux forces uniques de l'IA.

    2. Fixez votre ratio agent-humain

    L'efficacité de l'IA n'est que la moitié de l'histoire. Il est tout aussi vital d'investir dans les personnes qui seront les moteurs de l'avenir. Identifiez les processus mûrs pour une automatisation complète, ainsi que ceux pour lesquels la collaboration entre l'homme et l'IA permet de dégager une valeur considérable. Réfléchissez aux domaines dans lesquels les clients attendent une touche humaine et à ceux dans lesquels le jugement et les décisions à fort enjeu dépendent de la bonne combinaison d'humains et d'agents.

    Ensuite, concrétisez la démarche : attendez de chaque employé qu'il acquière des compétences en matière d'IA, qu'il partage les connaissances acquises et qu'il les intègre dans ses pratiques professionnelles quotidiennes ; prévoyez que les employés améliorent leurs compétences en apprenant à développer et à gérer des agents ; et créez des voies de formation continue à mesure que les équipes homme-agent remodèlent leurs rôles et leurs priorités.

    3. Déployer à une grande échelle - rapidement

    Le temps des seuls projets pilotes est révolu. Un véritable changement nécessite une adoption et une activation à grande échelle à tous les niveaux de l'organisation, depuis les dirigeants de chaque fonction jusqu'à la ligne de front. Ciblez les secteurs à fort besoin comme les opérations, le service client ou la finance, et identifiez les domaines dans lesquels l'IA peut avoir un impact mesurable. Cela peut se traduire par une augmentation des revenus, une réduction des coûts ou l'automatisation de tâches éloignées de votre avantage concurrentiel. Lorsque vous découvrez de la valeur, réinvestissez pour aller plus loin et plus vite. La mise à l'échelle de l'IA n'est pas un défi technique, c'est un défi organisationnel. Traitez-le avec la même rigueur que vous appliqueriez à toute transformation à l'échelle de l'entreprise.

    Source : Microsoft : Work Trend Index Annual Report

    Et vous ?

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    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Les salariés veulent l'IA au travail et n'attendront pas que les entreprises les rattrapent, car pour eux l'IA place la barre plus haut et brise leur plafond de carrière, d'après Microsoft

    Diplômés et désabusés à l'ère de l'IA : la génération Z estime que les diplômes universitaires ont été une perte de temps et d'argent, tandis que l'IA s'infiltre de plus en plus en entreprise

    L'IA pourrait ne pas avoir d'impact sur l'emploi dans le secteur technologique, selon le ministère américain du Travail, mais la réalité du terrain dit le contraire
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