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La récession des emplois dans la tech : un phénomène en mutation

  1. #81
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    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    Je peux te le dire car c'est mon cas avec certains de nos Freelances : car ça coute moins cher, tout simplement.
    Ben non parce que là on parle de quelqu'un en prestation qui a plus de 8 ans d'experience donc il coute peut-être 800€/jour voir plus.
    Une ESN lowcost va facturer 400€/jour pour un ingénieur débutant.
    À chaque année d'experience supplémentaire le prix augmente.

    Le prestataire le moins cher coute déjà 400*22 = 8 800€/mois.
    L'ESN va gagner 8 800€ et le prestaire va toucher 1 700€ net.

    En embauchant, l'entreprise paierait moins et l'ingénieur gagnerait plus.

  2. #82
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ben non parce que là on parle de quelqu'un en prestation qui a plus de 8 ans d'experience donc il coute peut-être 800€/jour voir plus.
    Une ESN lowcost va facturer 400€/jour pour un ingénieur débutant.
    À chaque année d'experience supplémentaire le prix augmente.

    Le prestataire le moins cher coute déjà 400*22 = 8 800€/mois.
    L'ESN va gagner 8 800€ et le prestaire va toucher 1 700€ net.

    En embauchant, l'entreprise paierait moins et l'ingénieur gagnerait plus.
    c'est complétement faux.
    un presta à 1700net ca fait un salaire de 26154€ brut/ans, je vois pas quel ingénieur va accepter ce salaire...

    ensuite, même si c'est vrai, il faut pas prendre le net, le brut mais le brut employeur pour avoir le vrai cout d'un salarié.
    tu prends le convertisseur de l'ursaff
    https://mon-entreprise.urssaf.fr/sim...laire-brut-net
    1700 net (avant import sur le revenu), ca fait 2 658€ en brut employeur.
    Donc l'esn va gagner 6142€

    Non elle va pas gagner 6000€, il faut payer les frais d'agence (bâtiment, impôts...), le commercial qui t'a trouvé ta mission et tes collègues en intercontrat.
    Mais bon prenons un vrai chiffre, un dev junior ca coute 30000€ au minimum du minimum, ca fait un peu pres 2000€ net et ca coute a l'employeur 3 372€ en brut employeur par ans.


    Une ESN c'est un poison, ca marge comme des porcs sur le dos du dev oui MAIS faut donner des chiffres réels et pas fantaisiste pour être crédible. Dans la réalité ca fait une marge brut entre 20% et 40%.
    On double pas son salaire en devenant freelance, loin de la et certains gagne même pareil voir moins que dans une ESN,
    Pire encore il faut inclure les mauvaises années: suffit par exemple de pas avoir les bonne compétences dans la bonne région, donc pqs le client, suffit d'un covid, d'une crise financiere, d'une guerre, ou autres pour te retrouver sans taff pendant 1ans.
    Et on le voit aujourd'hui, les crises au niveau mondial c'est pas rare, on en a... 1/ans, on vit de crise en crise et les boites quand c'est la deche elles virent les prestas et les freelance en 1er.

    Aujourd'hui l'économie va mal, les banques font faillite c'est un risque réel d'être a son compte qui doit etre pris en compte/réfléchie quand tu dois choisir entre etre freelance ou dans une esn qui te pique 40% de ton salaire.
    Surtout quand derrières tu as des enfants a nourrir avec un prêt immobilier sur 25ans et car il existe toujours pire un divorce + pension a donner. Etre célibataire c'est assumer seul toute les charges au lieu de les /2, dans le mois ca compte.


    Mais sur le fond, oui les esn devraient mieux payer les devs, et dans un monde parfait devrait être augmenté si ils ont réussisse leurs missions (pas de prime, je suis contre perso car ca compte pas pour la retraite et le chômage).

    Ce que dit HaryRoseAndMac comme d'hab c'est de la merde, un presta ca coute plus cher a une boite que d'embaucher un interne.
    Une vrai boite devrait avoir besoin que de 10% max de presta pour gérer les surplus de taff ou alors pour former les salariés ou pour gérer les compétences (gérer le petit bout de code en cobol par exemple).
    Il n'y a que en France ou les ESN sont autant solliciter.

    La raison est pas non plus la protection du CDI car c'est très facile de virer quelqu'un et au pire y'a toujours des départs volontaire chaque années donc c'est assez simple de gérer sa masse salarial surtout que c'est le seul moyen en france de monter en salaire de changer d'employeur.

    La vrai raison je pense est comptable, de la même manière que beaucoup de boite préfère louer un local plutôt que d'acheter ou préfère louer du cloud aws tres cher plutôt qu'un serveur.
    Ca rentre pas dans la meme grille niveau compta un prestataire qu'un salariés, ca doit aire plus plaisir aux actionnaires.
    et c'est plus facile aussi pour la DSI de piloter un projet en presta plutot qu'en interne car si il font de la merde c'est la faute du presta pas de tes employés.


    Concernant les licenciement de google et autres gafam c'est de la petite monnaie d'économiser. Il n'ya aucun intérêt économique a faire ces licenciements. La vrai raison je c'est juste pour maintenir la valeur en bourse de la boite, un plan social ca fait toujours monter les actions.
    Car on l'oublie trop souvent mais le vrai job d'un pdg c'est de faire monter la valeur de l'action pas d'innover, de créer des produits géniaux...etc. Si l'action décolle pas il est viré par les actionnaires pour un autre.

    Et voila comment en 40ans on passe d'une différence de x40 à x400 en terme de salaire entre un salarié et un pdg. Et qu'on passe de 40% a 80% des bénéfices versés aux actionnaires.
    Le système est vampirisé et récompense pas les salariés. Qui eux de leurs coté n'ont plus aucune motivation et en font le moins possible car il n'ya aucun intérêt de performer et se ruiner la santé pour rendre encore plus riche un millionnaire.

  3. #83
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    un presta à 1700net ca fait un salaire de 26154€ brut/ans, je vois pas quel ingénieur va accepter ce salaire...
    Moi j'en ai croisé un paquet.
    Ils ne travaillaient pas dans une très grande ville comme Montpellier, Lyon, Nantes, Strasbourg, mais quand même.

    Il arrive qu'un BAC+5 ou un BAC+8 trouve un poste d'ingénieur et gagne moins de 2000€ net/mois.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Non elle va pas gagner 6000€, il faut payer
    Non mais je sais.
    Je me suis peut-être mal exprimé, je voulais juste dire que le client paie très cher et que certains prestataires ne touchent pas grand chose.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    le commercial
    J'ai des collègues qui ont demandés pendant longtemps de changer de mission, les commerciaux ont été incapable de leur trouver autre chose.
    Heureusement que les missions sont renouvelées pendant des années et des années, sinon tous les prestataires seraient en intercontrat.
    Il faut trouver 2 choses :
    - un prestataire pour reprendre la mission
    - une autre mission
    Les commerciaux ne trouvaient ni l'un ni l'autre.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    On double pas son salaire en devenant freelance, loin de la et certains gagne même pareil voir moins que dans une ESN
    Perso je m'en fous des freelances, ce que je ne comprend pas c'est pourquoi l'entreprise accepte de payer aussi cher pendant aussi longtemps.
    C'est quoi la magouille derrière ? Il y a une combine au niveau des impôts ou quelque chose ?

    Il me semble que l'entreprise ferait des économies en embauchant l'ingénieur.
    Pourquoi payer plus cher ?
    Je ne comprend pas l'intérêt.

  4. #84
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Perso je m'en fous des freelances, ce que je ne comprend pas c'est pourquoi l'entreprise accepte de payer aussi cher pendant aussi longtemps.
    C'est quoi la magouille derrière ? Il y a une combine au niveau des impôts ou quelque chose ?

    Il me semble que l'entreprise ferait des économies en embauchant l'ingénieur.
    Pourquoi payer plus cher ?
    Je ne comprend pas l'intérêt.
    car ce n'est guere pas plus cher.
    tu as pris des chiffres extrême ou l'esn arnaque son client, c'est un cas rare et j'ai envie de dire bien fait pour l'entreprise.
    dans un cas plus reel, l'esn facture 500€ de tjm et en face tu as un dev interne payé 50k ce qui fait 66 937€ en brut employeur d'apres l'ursaff.

    donc je fait le calcul: en 1 année il y'a 254j ouvrés - 35jours de congé - 10 rtt ca fait 209j de travail a payé.
    500*209 = 104500€
    35000 de plus pour le presta c'est beaucoup oui mais en retour tu as 3 avantages:
    -> Tu peux virer ton presta quand tu veux, le cdi aussi mais pour le presta quand tu le dégage tu as pas de prudhomme et pas de syindica qui viendra te faire chier.
    -> Pour le décideur: Si le projet échoue, ce sera pas de ta faute mais celle de capgemini
    Si le projet réussie ce sera grâce a toi (le presta ne sera de toute façon plus la pour avoir le moindre remerciement)
    -> Ca évite d'avoir une trop grosse masse salarial et ca compte beaucoup pour les actionnaires pour maintenir ta valeur boursière.

    Voila pourquoi on se retrouve dans certaines boite avec un plateau entier de presta payé depuis 10ans.

  5. #85
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    dans un cas plus reel, l'esn facture 500€ de tjm et en face tu as un dev interne payé 50k ce qui fait 66 937€ en brut employeur d'apres l'ursaff.
    Je ne suis pas d'accord avec les nombres, l'ESN facture plus, l'ingénieur touche moins.
    500€ c'est le taux journalier moyen d'un ingénieur avec 1 an d'expérience.
    Quelle ESN paie un ingénieur avec 1 an d'expérience 50 000€ brut/an ?

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    -> Tu peux virer ton presta quand tu veux
    Voilà !
    C'est bien ce que je disais avant, pouvoir virer les prestataires c'est un critère qui fait que des entreprises préfèrent prendre des prestataires qu'embaucher.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    -> Ca évite d'avoir une trop grosse masse salarial et ca compte beaucoup pour les actionnaires pour maintenir ta valeur boursière.
    Ça je ne sais pas comment ça fonctionne, pourquoi les actionnaires préfèrent que l'entreprise paie plus cher pour des prestataires ?

    Si on dit à des actionnaires "on a viré 500 employés et à la place on paie 500 prestataires" ils sont satisfaits ?
    Ça fait une dépense beaucoup plus importante.

  6. #86
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Je ne suis pas d'accord avec les nombres, l'ESN facture plus, l'ingénieur touche moins.
    500€ c'est le taux journalier moyen d'un ingénieur avec 1 an d'expérience.
    Quelle ESN paie un ingénieur avec 1 an d'expérience 50 000€ brut/an ?
    Moi et je suis pas sur paris mais a coté d'une ville de 160000 hab

    Tu fais que de chouiner depuis des années de ton salaire, on t'a dis de quitter ton trou paumer et d'aller près d'une ville, la tu auras des opportunités et un salaire décent.
    Oui 50k de salaire c'est pas rare, mais faut de l'expérience sur des technos que les boites demande.
    Tu as la flemme de chercher du taff et déménager c'est ton droit mais arrête de te plaindre. Si tu faisait l'effort de chercher du travail et changer de boite tous les 3ans, tu aurais un bien meilleur salaire. Tu aurais un salaire > à 50k. Mais oui faut faire cette effort, passer des entretiens, se former sur des technos, etc...
    Tu peux aussi postuler a des offres 100% remote comme ca tu restes dans ta région ou y'a peu de travail.

    Sinon on reste avec un salaire de 1700€/net toute sa vie. Si des ingénieurs qui ont fait 5années d'études sont assez con pour accepter ce salaire et rester en plus dans cette boite pendants des années, ben tant pis pour eux. 1700€ à la limite en 1er job pourquoi pas on prend ce qu'on trouve mais après 1ans faut aller vraiment aller voir ailleurs.
    Mon 1er job j'étais payer 33k pour info.

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Voilà !
    C'est bien ce que je disais avant, pouvoir virer les prestataires c'est un critère qui fait que des entreprises préfèrent prendre des prestataires qu'embaucher.
    Oui mais non, les prestas font souvent des missions longue (> 2ans), si tu embauches en cdi, tu sais très bien que dans 2ans tu auras des collègues qui seront allé voir ailleurs. Y'a toujours au moins 5% minimum de turn over "naturel".
    Donc avec le temps tes salariés dégage aussi naturellement.
    Ils virent pas mais ils ont la sécurité que si y'a plus de budget ou si le projet st abandonné ils peuvent virer tous le monde.

    Le truc c'est que quand tu t'appelles BNP, Schneider, Orange, EDF, des projets tu en as "à vie", ces boites se retrouve a avoir des plateaux entiers de prestas... pour rien.

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ça je ne sais pas comment ça fonctionne, pourquoi les actionnaires préfèrent que l'entreprise paie plus cher pour des prestataires ?

    Si on dit à des actionnaires "on a viré 500 employés et à la place on paie 500 prestataires" ils sont satisfaits ?
    Ça fait une dépense beaucoup plus importante.
    je ne suis pas financier, mais a que fois qu'une boite licencie ces actions remonte donc la bourse n'aime pas la masse salarial.
    Pourtant pleins d'études le prouve, virer des salariés ne réduit pas les pertes, enfin si mais dans une partie très faible. On parle de grosse boite faisant des milliards de bénef, Quesque 100 millions de salaire économisé ? ne goutte d'eau.
    Les licenciements de la tech actuel chez les gafam n'ont aucun sens économique.


    le salaire médian de la tech en frnce est de 47k
    https://fr.talent.com/salary?job=tech

    donc 50k n'a rien d'aberrant, ni meme 60k, c'est au delà que ca devient dur d'avoir plus.
    Mais bon a titre perso 60k ca m'irais tres bien et je préfère négocier d'autres avantages (full remote, plus de congés...) que d'avoir plus d'argent.

  7. #87
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    Autre élément à prendre en compte, au delà de 50 salariés, tu dois avoir un comité d'entreprise et verser des participations. Si tu es 49, il vaut mieux prendre un freelance ou une presta d'ESN.

  8. #88
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    Par défaut Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal
    Licenciements dans le secteur de la technologie : Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal,
    jusqu’à 20 contributeurs individuels auraient été licenciés

    Google aurait licencié plusieurs employés travaillant sur son assistant vocal. Le nombre exact d’employés concernés n’a pas été divulgué, mais un document interne indique que jusqu’à 20 contributeurs individuels ont été licenciés. Les employés concernés étaient des scientifiques spécialisés dans les données. Certains d’entre eux ont été transférés de l’équipe Bard à l’équipe Assistant vendredi dernier et ont reçu une invitation à une réunion sur leur rôle quelques heures plus tard.

    Les employés concernés ont 60 jours pour trouver une nouvelle fonction au sein de l’entreprise, faute de quoi ils devront partir. Google a déclaré que cette réorganisation visait à optimiser la structure de ses équipes en fonction de ses priorités commerciales stratégiques. En août, Google avait annoncé son intention de remanier son Assistant avec des fonctionnalités alimentées par l’IA générative, dont certaines ont commencé à être déployées. Il n’est pas certain que ces récentes suppressions soient liées à cette annonce.

    Nom : emplB.jpg
Affichages : 3704
Taille : 24,9 Ko

    « Afin d'optimiser la structure de nos équipes en fonction de nos plus grandes priorités, nous avons réorganisé notre équipe pour qu'elle soutienne au mieux nos objectifs commerciaux stratégiques », a déclaré un porte-parole de Google. L'entreprise a déjà indiqué son intention de remanier son Assistant avec des fonctionnalités alimentées par l'IA générative, dont certaines ont commencé à être déployées. En août, l'entreprise a déclaré qu'elle supprimerait « un petit nombre » de rôles dans le cadre de cette nouvelle orientation.

    Citation Envoyé par Peeyush et Duke

    Bonjour à toute l'équipe,

    Depuis le lancement d'Assistant il y a sept ans, nous avons créé des expériences formidables pour les centaines de millions de personnes qui l'utilisent chaque mois. Et nous avons entendu le désir profond des gens de disposer d'une technologie d'assistance et de conversation qui puisse améliorer leur vie.

    En tant qu'équipe, nous devons nous concentrer sur la fourniture d'expériences de produits critiques et de haute qualité pour nos utilisateurs. Nous avons également constaté le profond potentiel de l'IA générative pour transformer la vie des gens et nous voyons une énorme opportunité d'explorer ce à quoi ressemblerait un assistant suralimenté, alimenté par la dernière technologie LLM. (Une partie de l'équipe a déjà commencé à travailler sur ce sujet, en commençant par le mobile).

    Pour réaliser ces deux projets avec rapidité et concentration, nous procédons à quelques changements dans l'organisation : nous combinons les équipes Services et Surfaces, qui seront dirigées par Unni et Bryant. L'équipe Mobile fonctionnera séparément sous la direction de Minni et Zaheed.

    L'équipe NLP sera désormais dirigée par Xiaonan et Lisa. Un grand merci à Michelle, qui, en plus de son travail quotidien à la tête de l'infrastructure, a dirigé l'équipe NLP au cours des quatre derniers mois. Michelle dirigera dorénavant l'infrastructure à 100% de sa capacité. Speech continuera à prendre en charge Assistant et d'autres produits, et Françoise rendra compte à Sissie.

    Dans le cadre de cette mise à jour, nous supprimons également un petit nombre de rôles au sein de l'équipe. Nous avons déjà informé ces coéquipiers et nous leur fournirons un soutien spécifique pour les aider dans cette transition. Toutes les personnes concernées disposeront d'une période de recherche interne d'au moins 60 jours, en fonction des exigences locales. Ces décisions ont été incroyablement difficiles à prendre, c'est pourquoi nous vous demandons de soutenir vos coéquipiers qui sont en train d'assimiler cette nouvelle.

    Duke et moi-même organiserons demain une réunion publique pour examiner plus en détail les changements organisationnels et répondre à vos questions. (Nous savons que demain est un jour férié à Zurich, c'est pourquoi nous organiserons aussi une option adaptée à la zone EMEA). Certaines équipes organiseront des réunions la semaine prochaine - restez à l'écoute pour connaître les invitations de ces calendriers. Nous restons profondément attachés à Assistant et nous sommes optimistes quant à son avenir prometteur.
    Il n'est pas certain que ces récentes suppressions soient liées à cette annonce. Le mois dernier, Alphabet a supprimé plusieurs employés de son service d'agrégation d'actualités, Google News. L'entreprise n'a pas indiqué le nombre exact de postes concernés, mais environ trois douzaines d'employés semblent avoir été supprimés. Le nombre est faible - surtout en comparaison avec les 12 000 personnes qui ont perdu leur emploi en janvier et les quelques centaines de personnes qui ont été licenciées dans sa division de recrutement le mois dernier - mais il semble que les suppressions aient été très ciblées.

    Lors d'une réunion de l'ensemble du personnel, à la suite des licenciements, le vice-président de Google News, Shailesh Prakash, a déclaré que les réductions avaient pour but de « rationaliser » l'entreprise. Prakash a également fait remarquer que Google avait embauché trop de personnes pendant la pandémie et qu'il fallait maintenant « faire les comptes ». Ils gagnent au moins 1 million de dollars, voire 2 millions de dollars par an, selon la base de données de suivi des salaires levels.fyi.

    Les Licenciements ont durement touché l’industrie technologique, qui était auparavant une source d’emplois fiable

    Cette nouvelle de suppression d'emplois chez Twilio vient s'ajouter à la liste croissante d'entreprises technologiques comme Google, Amazon, Meta et Twitter, qui ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie. L'industrie technologique, qui était autrefois une source fiable d'emplois, a été lourdement touchée par la crise, et les entreprises doivent maintenant trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives.

    Selon Layoffs.fyi, 340 entreprises technologiques ont licencié plus de 100 000 personnes depuis le début de 2023. Pour l'ensemble de l'année 2022, le nombre de suppressions d'emplois dans les entreprises technologiques s'élève à un peu moins de 160 000, réparties entre un peu plus de 1 000 entreprises. Dell a annoncé son intention de licencier environ 6 650 employés en raison de la baisse de la demande d'ordinateurs personnels. Les suppressions d'emplois devraient toucher approximativement 5 % de la main-d'œuvre mondiale de l'entreprise. Cette nouvelle de suppression d'emplois chez Dell vient s'ajouter à la liste croissante des entreprises technologiques qui ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie.

    Annoncé dans un mémo, Jeff Clarke, co-chef des opérations de Dell, a déclaré que les précédentes mesures de réduction des coûts de l'entreprise, telles qu'une pause dans l'embauche et la limitation des déplacements, se sont avérées insuffisantes, et que l'entreprise connaît des conditions de marché qui continuent de s'éroder avec un avenir incertain.

    En novembre 2022, Amazon a annoncé qu’elle prévoyait de licencier environ 10 000 personnes dans les divisions corporate et technologie. Une suppression d'emplois qui serait l'une des plus importantes de l'histoire de l'entreprise. Cette suppression d'emplois toucherait le département Amazon Devices, la division de vente au détail ainsi que les ressources humaines. La répartition par pays n’a pas été spécifiée.

    Tesla licencie 229 employés chargés de l'annotation des données qui font partie de la grande équipe Autopilot de l'entreprise et ferme le bureau de San Mateo, en Californie, où ils travaillaient, selon un dépôt réglementaire californien. L’entreprise de technologie de conduite autonome dont le siège social est situé à Pittsburgh.

    Les entreprises doivent trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives

    Les entreprises technologiques comme Google, Amazon, Meta et Twitter ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie. L'industrie technologique, qui était autrefois une source fiable d'emplois, a été durement touchée par la crise, et les entreprises doivent maintenant trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives.

    Les géants mondiaux de la technologie, Google et Amazon, peinent à réduire leurs effectifs en Europe. Aux États-Unis, les entreprises peuvent annoncer des suppressions d'emplois massives et se débarrasser de centaines, voire de milliers de travailleurs en l'espace de quelques mois. Les principaux obstacles à la mise en œuvre de licenciements massifs en Europe sont une législation du travail plus stricte et de longues négociations avec les comités d'entreprise, qui représentent les salariés.

    En France et en Allemagne, où la législation du travail est l'une des plus strictes de l'Union européenne, Google négocie avec les comités d'entreprise le nombre et le type de salariés qui seront inclus dans un plan de départs collectifs volontaires. Google emploie environ 1 600 personnes à Paris. Au Royaume-Uni, où les protections sont moins strictes, la réduction des effectifs pourrait s'avérer plus facile : environ 500 des 8 000 employés de Google devraient partir.

    Sasan Goodarzi, le PDG d’Intuit, une entreprise qui développe des solutions de gestion et de comptabilite, déclare que les licenciements chez les grandes entreprises technologiques ont facilité le recrutement de talents en IA. Il indique qu'Intuit a investi dans l’IA et qu’il a attiré des ingénieurs qualifiés.

    Sources : Google, Levels.fyi

    Et vous ?

    Êtes-vous surpris par ces licenciements chez Google ?

    En avez-vous déjà été témoin ou connaissez-vous des travailleurs qui ont subi un licenciement ? Quel peuvent être les conséquences ?

    Quelle lecture faites-vous de la situation ?

    Voir aussi :

    Google annonce la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d'autres entreprises technologiques, dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique

    Amazon prévoit de licencier jusqu'à 10 000 collaborateurs cette semaine, soit l'une des plus importantes réduction du personnel de son histoire

    Licenciements dans le secteur de la technologie : Twilio, le fournisseur de logiciels et de services de téléphonie annonce le licenciement d'environ 1 500 employés, soit 17 % de ses effectifs

  9. #89
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    Par défaut Google résilie brutalement son contrat avec Appen, entraînant une suppression massive d'emplois
    La cruauté de Google : l'entreprise résilie son contrat avec Appen, entraînant une suppression massive d'emplois sans avertissement préalable des évaluateurs de la qualité et ouvrant la voie à l'IA

    Google va mettre fin à son contrat avec Appen, une société australienne de services de données qui fournit des évaluateurs de qualité de recherche tiers. La résiliation prendra effet le 19 mars 2024, entraînant une perte de 82,8 millions de dollars de revenus pour Appen. Les évaluateurs de qualité de Google, dont certains sont employés par Appen, n'influencent pas directement les résultats de recherche, mais évaluent la qualité des résultats. Google, qui compte environ 16 000 évaluateurs de la qualité des recherches, pourrait remplacer ces évaluateurs humains par de l'intelligence artificielle, une tendance déjà observée dans d'autres secteurs de l'entreprise.

    Appen se positionne en tant que leader mondial dans le domaine des données pour le développement de l'intelligence artificielle, bénéficiant de plus de 25 ans d'expérience dans le sourçage de données, l'annotation de données et l'évaluation de modèles par des êtres humains. Appen compte sur une vaste communauté mondiale de plus d'un million d'entrepreneurs qualifiés, couvrant plus de 235 langues, répartis dans plus de 70 000 lieux et 170 pays.

    Leurs produits et services offrent aux leaders technologiques, de l'automobile, des services financiers, du commerce de détail, de la santé et des gouvernements la confiance nécessaire pour lancer des produits d'intelligence artificielle de classe mondiale. Fondée en 1996, Appen étend son rayonnement avec des clients et des bureaux présents à l'échelle mondiale.

    Nom : Appen.jpg
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    En début d'année dernière, les évaluateurs de la qualité du moteur de recherche de Google ont exprimé leur mécontentement en remettant une pétition au siège d'Alphabet, à Mountain View. Cette pétition visait à obtenir des avantages sociaux et un salaire minimum équivalents à ceux des autres contractants de Google. Les évaluateurs, considérés comme la « main-d'œuvre fantôme » de Google, protestent contre des conditions de travail jugées médiocres malgré leur rôle crucial dans l'évaluation des résultats de recherche.

    Leur salaire inférieur à 15 dollars par heure et l'absence d'avantages sociaux suscitent des préoccupations, tandis que la possibilité de les remplacer par l'intelligence artificielle est également évoquée. La pétition, comprenant près de 1 000 signatures, met en lumière la nécessité d'un traitement plus équitable pour cette catégorie de travailleurs.

    Citation Envoyé par Appen
    Appen a reçu le samedi 20 janvier 2024 AEDT une notification d'un client important, Google LLC, qui, dans le cadre d'un processus d'examen stratégique, mettra fin à son contrat mondial de services entrants avec Appen, ce qui entraînera la cessation de tous les projets avec Appen d'ici le 19 mars 2024. Appen n'avait pas connaissance de la décision de Google de mettre fin au contrat. Au cours de l'exercice 23, les revenus d'Appen provenant de Google se sont élevés à 82,8 millions de dollars1, avec une marge brute2 de 26 %.

    Cette nouvelle est inattendue et décevante, en particulier si l'on considère les progrès réalisés dans la transformation et la performance d'Appen en novembre et décembre 2023. Appen a connu une croissance au 4ème trimestre par rapport au 3ème trimestre à la fois dans les services globaux et les nouveaux marchés (y compris la Chine). En glissement annuel, le chiffre d'affaires du T4 2023 de la division Global Services a baissé, tandis que celui de la division New Markets (y compris la Chine) a augmenté. Au sein de la division Nouveaux marchés, la Chine a atteint un record de chiffre d'affaires trimestriel au T4 2023 de 11,1 millions de dollars.

    Au niveau du groupe, sur la base des comptes de gestion non audités, Appen a enregistré un chiffre d'affaires de 24,1 millions de dollars et 25,9 millions de dollars en novembre et décembre 2023 respectivement, ainsi que l'exécution d'initiatives de gestion des coûts, ce qui a permis d'atteindre les objectifs d'équilibre de l'EBITDA en espèces. Sur la base des comptes de gestion non audités, Appen a également enregistré :

    • Un EBITD Asous-jacent (hors change) de 3,2 millions de dollars et un EBITDA cash sous-jacent (hors change)4 de 2,3 millions de dollars en décembre 2023 ;
    • Un chiffre d'affaires de 273,0 millions de dollars et une perte d'EBITDA sous-jacent (hors change) de 20,4 millions de dollars pour l'ensemble de l'année ;
    • 32,1 millions de dollars de liquidités au 31 décembre 2023.

    Ces résultats sont préliminaires et susceptibles d'être modifiés au fur et à mesure de la finalisation du processus d'audit. Les résultats d'Appen pour l'ensemble de l'année FY23 restent non audités et sont soumis à l'examen et à l'approbation du conseil d'administration ainsi qu'à l'achèvement de l'audit externe. Appen continue de se concentrer sur la gestion des coûts, le redressement de l'entreprise et la fourniture de données d'IA de haute qualité pour ses clients. Appen ajustera immédiatement ses priorités stratégiques suite à la notification de la résiliation du contrat avec Google et fournira plus de détails dans ses résultats annuels FY23 le 27 février 2024.
    Le sigle EBITDA signifie en anglais Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization. Il s'agit d'un indicateur financier américain qui vient mesurer la rentabilité financière du cycle d'exploitation d'une entreprise, autrement dit de son processus de production.

    Bien que Google ait assuré que la fin du contrat n'aura pas d'impact sur ses produits ou services, l'avenir de l'évaluation de la qualité des recherches reste incertain. Un porte-parole de Google a déclaré que le travail confié à Appen serait désormais confié à d'autres fournisseurs, faisant partie d'une initiative plus large de restructuration des partenariats au sein d'Alphabet pour améliorer l'efficacité opérationnelle.

    Google utilise les recommandations des évaluateurs de la qualité des recherches pour évaluer les performances de divers systèmes de classement des recherches. Selon Google, ces évaluations n'ont pas d'influence directe sur le classement des résultats de recherche. Les règles établies par les évaluateurs englobent des considérations cruciales concernant le contenu utile pour les utilisateurs de Google Search. La société précise que sur leur page dédiée à la création de contenu utile et axé sur l'utilisateur, ces concepts sont résumés à l'intention des créateurs. Cela vise à les guider dans l'auto-évaluation de leur contenu, favorisant ainsi sa visibilité dans les résultats de recherche de Google.

    L'approche rigoureuse de Google pour une recherche de haute qualité

    Les moteurs de recherche sont conçus pour aider les utilisateurs à trouver des informations utiles, pertinentes et fiables. Afin d'offrir un ensemble varié de résultats de recherche de haute qualité, présentés de manière optimale, Google soumet toutes les suggestions d'amélioration de son produit de recherche à un processus d'évaluation rigoureux. Ce processus implique la collecte des avis des « évaluateurs de la qualité de la recherche », qui contribuent à mesurer la manière dont les utilisateurs sont susceptibles de percevoir les résultats de recherche.

    Pour de nombreux utilisateurs, Google Search est l'outil privilégié pour obtenir des informations sur divers sujets, que ce soit pour approfondir une question ou vérifier des faits. Les internautes effectuent des milliards de requêtes chaque jour, et la confiance qu'ils accordent à Google provient de la certitude qu'ils y trouveront souvent des informations pertinentes et fiables. Pour garantir cela, Google s'appuie sur trois éléments clés dans son approche de la qualité de l'information :

    1. Un classement automatisé de haute qualité : les systèmes de classement automatisé sont développés pour identifier les informations susceptibles d'être jugées utiles et fiables par les utilisateurs ;
    2. Des fonctions de recherche utiles : Google a créé diverses fonctionnalités de recherche qui aident les utilisateurs à naviguer parmi les nombreuses informations en ligne. Ces fonctionnalités permettent également d'accéder directement à des informations provenant de sources faisant autorité, telles que des organisations intergouvernementales ou des entités gouvernementales ;
    3. Politiques en matière de contenu : Google a mis en place des politiques visant à réguler le contenu qui peut apparaître dans les résultats de recherche, garantissant ainsi la visibilité de contenus utiles et de haute qualité.

    La cruauté de Google : licenciements massifs d'évaluateurs sans avertissement préalable

    La décision de Google de mettre fin à son contrat avec Appen soulève des préoccupations quant à l'impact sur les évaluateurs de qualité et sur la qualité globale des résultats de recherche. La résiliation abrupte, sans préavis, soulève des questions sur la communication et la planification de cette transition.

    Les évaluateurs de Google, chargés d'améliorer la qualité des résultats de recherche, se mobilisent pour des conditions de travail équitables. Certains évaluateurs, travaillant pour Appen, ne perçoivent pas le salaire minimum promis par Google, malgré des augmentations récentes.

    Leur rôle crucial dans l'évaluation des résultats de recherche est mis en avant, tandis que l'introduction de résultats générés par l'IA suscite des inquiétudes. Le recours potentiel à l'intelligence artificielle pour remplacer les évaluateurs humains ajoute une dimension à cette mobilisation. L'Alphabet Workers Union demande un traitement équitable et dénonce des salaires de misère et l'absence d'avantages sociaux pour ces travailleurs.

    La perte de 82,8 millions de dollars de revenus pour Appen met en lumière les conséquences financières importantes de cette décision pour l'entreprise. Cela souligne aussi l'importance des partenariats entre les grandes entreprises technologiques et les fournisseurs tiers dans l'écosystème numérique. Le possible remplacement des évaluateurs humains par de l'intelligence artificielle suscite des interrogations sur l'avenir de l'évaluation de la qualité des recherches. Si cette transition s'avère être une tendance plus générale chez Google, elle pourrait avoir des répercussions sur l'emploi dans ce domaine spécifique.

    D'autre part, le recours à l'intelligence artificielle pose des questions éthiques en matière de transparence et de compréhension des critères d'évaluation. Les évaluateurs humains apportent une dimension de compréhension contextuelle et de sensibilité qui pourrait être difficile à reproduire entièrement par des algorithmes.

    En fin de compte, cette évolution souligne les défis et les transformations constantes dans le domaine de la recherche en ligne, tout en suscitant des interrogations sur la manière dont ces changements pourraient influencer la qualité de l'expérience de recherche des utilisateurs. La communication de Google sur les raisons derrière cette décision et sur ses plans futurs serait essentielle pour apaiser les préoccupations et assurer une transition aussi fluide que possible.

    Source : Appen

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Dans quelle mesure le remplacement éventuel des évaluateurs humains par de l'intelligence artificielle peut-il affecter la qualité de l'évaluation des résultats de recherche ? Quels avantages ou inconvénients cela pourrait-il engendrer ?

    Quel impact cette résiliation aura-t-elle sur les évaluateurs de qualité qui étaient précédemment employés par Appen ?

    Voir aussi :

    Un homme qui évalue les résultats de recherche Google a déclaré qu'il gagnait 3 $ de moins par heure que sa fille qui travaille dans la restauration rapide

    « Nous sommes les travailleurs les moins bien payés de Google, mais nous jouons un rôle essentiel », les "évaluateurs" de Google Search protestent contre un salaire inférieur à 15 dollars par heure

    OpenAI a fait appel à des travailleurs kényans payés moins de 2 dollars par heure pour rendre ChatGPT moins toxique, les experts jugent ce tarif faible en raison des "tâches ingrates" des employés

  10. #90
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    Il ne faut jamais dépendre que d'un seul fournisseur ou donneurs d'ordres. C'est facile à dire comme cela. Un exemple que l'on connaît c'est mozilla. Quand google arrêtera la "subvention" de mozilla qu'arrivera-t-il ? --> déjà le PDG se barre ailleurs pour gagner encore plusieurs millions de $, --> firefox, thunderbird là c'est plus embêtant.

  11. #91
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    Ce n'est pas le problème d'être mono client mais plus du cocher et de la voiture avec le moteur thermique.
    Le temps que le Monde redescende sur terre avec les possibilités de l'IA .
    Le plus drôle est l'association GNU ZIP KNN qui a les mêmes résultats que BERT
    https://alt-gr.tech/blog-texts/2023-7-gzip-gt-bert

  12. #92
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    Citation Envoyé par mach1974 Voir le message
    Ce n'est pas le problème d'être mono client mais plus du cocher et de la voiture avec le moteur thermique.
    Le temps que le Monde redescende sur terre avec les possibilités de l'IA .
    Le plus drôle est l'association GNU ZIP KNN qui a les mêmes résultats que BERT
    https://alt-gr.tech/blog-texts/2023-7-gzip-gt-bert
    J'ai adoré. Merci pour le lien...

  13. #93
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    Si je comprends bien, l'IA va donc bientôt devoir analyser chez Google la pertinence de ses résultats...
    ...pertinence étant elle-même de plus en plus polluée par l'IA. Intéressant

  14. #94
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    Par défaut Les grandes entreprises technologiques prospèrent malgré les licenciements
    Les grandes entreprises technologiques prospèrent malgré les licenciements,
    alors que des opinions sont partagées entre efficacité et bien-être social

    Les grandes entreprises technologiques continuent de prospérer malgré les récentes vagues de licenciements qui ont marqué le début de l'année 2024, même dans un contexte de croissance économique et d'essor constant du secteur technologique. Les licenciements, bien que potentiellement dévastateurs pour les individus concernés, font partie intégrante du paysage dynamique de l'industrie technologique.

    Les dirigeants d'entreprises du secteur considèrent souvent les licenciements comme une stratégie visant à maintenir l'efficacité opérationnelle, à réorienter les priorités et à éliminer les travailleurs moins performants. Cependant, de nombreux employés, en particulier ceux dotés de compétences techniques, estiment qu'il est relativement aisé de trouver de nouvelles opportunités professionnelles, une conviction généralement confirmée par la réalité du marché.

    Nom : Bigtechddd.jpg
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    Il est intéressant de noter que certaines entreprises, même après avoir procédé à des licenciements, continuent d'embaucher activement. Des géants de la technologie tels que Microsoft et Amazon, récemment engagés dans des suppressions d'emplois dans les domaines du jeu et de la diffusion en continu, planifient simultanément d'importants investissements dans le domaine de l'intelligence artificielle.

    À titre d'exemple, Microsoft a récemment annoncé la suppression de 1 900 postes au sein de sa division « jeux », principalement liée à l'acquisition d'Activision Blizzard. Phil Spencer, PDG de Microsoft Gaming, a déclaré que les licenciements faisaient partie d'un « plan d'exécution » plus vaste visant à réduire les « zones de chevauchement », un peu plus de trois mois après que Microsoft a conclu l'acquisition d'Activision Blizzard.

    Malgré ces licenciements, les actions de Microsoft et de Google ont atteint des sommets cette semaine. Google a également annoncé des licenciements de moindre envergure en début de mois, signalant que certaines réductions se poursuivraient tout au long de l'année. L'entreprise aurait licencié plusieurs employés travaillant sur son assistant vocal. Le nombre exact d’employés concernés n’a pas été divulgué, mais un document interne indique que jusqu’à 20 contributeurs individuels ont été licenciés. Les employés concernés étaient des scientifiques spécialisés dans les données. Certains d’entre eux ont été transférés de l’équipe Bard à l’équipe Assistant vendredi dernier et ont reçu une invitation à une réunion sur leur rôle quelques heures plus tard.

    Les employés concernés avaient 60 jours pour trouver une nouvelle fonction au sein de l’entreprise, faute de quoi ils devront partir. Google a déclaré que cette réorganisation visait à optimiser la structure de ses équipes en fonction de ses priorités commerciales stratégiques. En août, Google avait annoncé son intention de remanier son Assistant avec des fonctionnalités alimentées par l’IA générative, dont certaines ont commencé à être déployées. Il n’est pas certain que ces récentes suppressions soient liées à cette annonce.

    Alors que plusieurs autres entreprises ont récemment annoncé des licenciements de taille modeste, ceux-ci ne sont pas comparables aux vastes réductions d'effectifs observées au début de 2023, qui ont parfois touché jusqu'à 10 000 emplois ou plus. Ces mesures de réduction font suite à ce que de nombreuses entreprises considèrent comme un excès d'embauches pendant la pandémie de 2020.

    Dans les coulisses de ces événements, il est important de reconnaître le cycle naturel d'expansion et de récession de l'industrie technologique, influencé par les cycles d'adoption des technologies telles que l'ordinateur personnel, l'internet et le smartphone. Aujourd'hui, les géants technologiques anticipent la maturité de l'ère du smartphone et se préparent à une croissance substantielle autour de l'intelligence artificielle, tout en restant vigilants face à des tendances récentes telles que les cryptomonnaies/web3 et le métavers qui n'ont pas encore décollé.

    Il est crucial de percevoir ces licenciements comme des stratégies réfléchies plutôt que comme des mesures d'économie à tout prix. Cette distinction les rend fondamentalement différentes des licenciements observés actuellement dans le secteur des médias, en contraction rapide dans le cadre d'un déclin à long terme.

    Prospérité des grandes entreprises technologiques malgré les licenciements

    Certains estiment que ces licenciements sont essentiels pour maintenir l'efficacité et la compétitivité, tandis que d'autres critiquent cette approche axée sur les profits au détriment du bien-être social et de la durabilité à long terme. L'idée que les licenciements peuvent conduire à une augmentation de la valeur des actions est perçue comme une ironie du système financier.

    Une perspective économique considère les licenciements comme une stratégie visant à minimiser les coûts et à maximiser la compétitivité sur le marché. Cependant, cela soulève des inquiétudes quant à l'impact social de ces décisions, avec des critiques pointant du doigt les entreprises cotées en bourse pour leur focalisation sur les résultats trimestriels au détriment d'une vision à long terme et durable.

    Les cours des actions de Google et de Microsoft ont récemment atteint des sommets, tandis que l'indice S&P 500 et le Nasdaq ont également enregistré des performances exceptionnelles. Microsoft a dépassé les 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, aux côtés d'Alphabet et de Meta. Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a qualifié l'année 2023 de "l'année de l'efficacité", marquée par une augmentation de près de 200 % de l'action malgré la suppression de 20 000 emplois.

    L'ensemble du secteur technologique s'est rallié autour de l'intelligence artificielle, en particulier les nouvelles technologies d'IA générative, démontrant leur potentiel dans l'automatisation du service à la clientèle, la réservation de voyages et la création de campagnes marketing.


    Les derniers rapports macroéconomiques suscitent l'optimisme, avec une croissance économique plus rapide que prévu au quatrième trimestre et une décélération de l'inflation. Le produit intérieur brut a dépassé les attentes de Wall Street, augmentant à un taux annualisé de 3,3 %. Parallèlement, l'inflation a diminué, passant de 5,9 % à 2,7 % en rythme annuel au cours du trimestre.

    Le marché a réagi positivement, les investisseurs envisageant une possible réduction des taux de la Réserve fédérale en 2024, après 11 hausses en moins de deux ans pour contrer l'inflation. Les dirigeants d'entreprise expriment leur optimisme face à une baisse significative de l'inflation et à la reprise des dépenses dans de nombreux secteurs.

    Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft s'apprêtent à présenter leurs résultats trimestriels, et les investisseurs saluent les mesures de réduction des coûts adoptées en réponse à l'inflation, aux hausses des taux d'intérêt, aux craintes de récession et à la chute des marchés en 2022. Malgré les perspectives économiques améliorées, les entreprises demeurent prudentes dans leurs dépenses.

    Source : CNBC

    Plus de 20 000 offres d'emploi de Développeur ou en Informatique

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Comment expliquer la prospérité des grandes entreprises technologiques en dépit des vagues de licenciements ?

    Voir aussi :

    Licenciements dans le secteur de la technologie : Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal, jusqu'à 20 contributeurs individuels auraient été licenciés

    Microsoft licencie 1 900 employés d'Activision Blizzard et de la Xbox. Mike Ybarra, président de Blizzard, quitte l'entreprise, ainsi que son cofondateur et responsable de la conception, Allen Adham

    Microsoft aurait procédé au licenciement de près de 1 000 employés au sein de divers départements, trois mois après avoir annoncé une série de licenciements touchant moins de 1% de ses employés

  15. #95
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    Licenciements dans le secteur de la technologie : Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal,
    jusqu’à 20 contributeurs individuels auraient été licenciés

    Google aurait licencié plusieurs employés travaillant sur son assistant vocal. Le nombre exact d’employés concernés n’a pas été divulgué, mais un document interne indique que jusqu’à 20 contributeurs individuels ont été licenciés. Les employés concernés étaient des scientifiques spécialisés dans les données. Certains d’entre eux ont été transférés de l’équipe Bard à l’équipe Assistant vendredi dernier et ont reçu une invitation à une réunion sur leur rôle quelques heures plus tard.

    Lourcent-de-ses-effectifs/"]Licenciements dans le secteur de la technologie : Twilio, le fournisseur de logiciels et de services de téléphonie annonce le licenciement d'environ 1 500 employés, soit 17 % de ses effectifs[/URL]
    Mais toutes les entreprises USA font comme çà, immédiatement, quand çà leur plaît.
    les "américains y sont habitués, pas nous.
    Croyez moi, çà fait un drôle d'effet !

  16. #96
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    Le secteur offre de belles perspectives d'avenir . Personnellement, je réfléchis à une reconversion alors que je suis dans le dernier quart de ma carrière. Bonne chance aux futurs ingénieurs du domaine qui vont bientôt intégrer le marché !

    On aurait pu penser que le secteur informatique serait quelque peu préservé avec la transition vers l'intelligence artificielle (IA), mais c'est nous qui en subissons les conséquences directes.

    Il est intéressant de constater que l'IA prend de plus en plus le contrôle sur un domaine clé pour son propre développement accéléré. On pourrait presque y voir un plan orchestré !

    Je ne suis pas convaincu de l'existence actuelle d'une Intelligence Générale Artificielle (AGI), mais il me semble qu'une sorte d'intelligence collective homme-machine nous y conduit déjà.

    Il est évident que nous sommes de plus en plus dépendants des ordinateurs. Ce n'est, semble-t-il, que le début. Il suffit d'observer ce qui se passe dans le domaine public avec les smartphones, les montres connectées, les assistants vocaux, les télévisions intelligentes et, au travail, avec les ordinateurs qui sont au cœur de la création et les différents capteurs IoT qui nous surveillent.

    Nous suivons, la plupart du temps, les recommandations des programmes tout au long de la journée.

  17. #97
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    Par défaut Les sites d'emploi sont encore truffés d' « emplois fantômes ». Quel est l'intérêt ?
    Les défis des emplois fantômes sur les plateformes d'emploi en ligne : elles permettent de naviguer dans un océan d'opportunités illusoires,
    défis et perspectives pour les chercheurs d'emploi

    Les sites d'emploi sont saturés d' « emplois fantômes », des postes qui semblent disponibles mais ne sont pas réellement destinés à être pourvus. Dans un marché du travail de plus en plus compétitif, les employeurs utilisent ces annonces pour diverses raisons, allant de la perception de croissance à la constitution d'un vivier de talents. Cependant, cette pratique entraîne une perte de temps considérable pour les chercheurs d'emploi, qui investissent des heures dans des candidatures pour des postes qui pourraient ne jamais être pourvus. Bien que certains attribuent cette tendance au manque de ressources en recrutement, elle décourage néanmoins les demandeurs d'emploi et les pousse à reconsidérer leurs stratégies de recherche.

    Alors que certains adoptent une approche plus sélective, ciblant des postes spécifiques, d'autres se demandent s'il est préférable de multiplier les candidatures ou d'adopter une approche plus ciblée. En fin de compte, les emplois fantômes peuvent nuire à l'image des entreprises à long terme, en décourageant les candidats potentiels et en sapant leur confiance dans le processus de recrutement.

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    Le marché du travail se resserre et il devient de plus en plus difficile de trouver un emploi. À la suite de la grande démission, qui a entraîné un nombre de postes vacants supérieur à celui que les employeurs pouvaient pourvoir, les travailleurs ont souvent eu le choix des postes à pourvoir. Aujourd'hui, les licenciements et les coupes budgétaires leur ont fait perdre une grande partie de leur influence, et les postes vacants se font de plus en plus rares.

    L'intensité des recherches des demandeurs d'emploi augmente dans un contexte de refroidissement des marchés du travail

    Avec la baisse des prix de l'énergie, l'inflation globale a dépassé son plus haut niveau. Toutefois, dans des régions économiques clés comme la zone euro et les États-Unis, l'inflation de base (hors énergie et alimentation) est restée persistante. Cela peut être attribué à la reprise progressive de la demande après la pandémie. La nécessité pour les banques centrales de procéder à de nouvelles hausses de taux pourrait contraindre la croissance du PIB réel aux États-Unis et dans la zone euro à se contracter ou, du moins, à stagner.

    Les préférences des consommateurs s'orientant vers des services tels que les voyages, l'hôtellerie et l'événementiel, divers secteurs de l'économie devraient alterner entre contraction et expansion. Alors que l'économie globale pourrait éviter une récession complète, certains pays, notamment les États-Unis, pourraient connaître des récessions sectorielles successives, ce qui constituerait un aspect important de la situation au début de l'année 2024.

    Alors que la crainte d'une éventuelle récession augmente, les entreprises continuent de réduire leurs plans d'embauche. Dans un contexte de perspectives économiques incertaines, les entreprises du monde entier ont réduit leurs plans d'embauche par rapport à l'année dernière. Dans le même temps, les pénuries de main-d'œuvre dans de nombreux pays entraînent une concurrence accrue pour une main-d'œuvre limitée.

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    Les migrations à longue distance sont en baisse

    Ces dernières années, les distances de migration ont présenté un schéma bimodal, avec un plus grand nombre d'individus se déplaçant soit sur de courtes distances (moins de 25 miles), soit sur de longues distances dépassant 3000 miles. Cela indique une tendance à des migrations intérieures plus courtes ou à des déplacements vers et depuis d'autres pays. Elle s'aligne sur des études antérieures mettant en évidence un déclin des migrations à longue distance, ce qui suggère une réduction des mouvements économiques et de la réaffectation des travailleurs. En outre, les hommes ont toujours migré plus loin que les femmes, la distance médiane de migration des hommes en 2022 étant deux fois supérieure à celle des femmes.

    Les jeunes générations, en particulier la génération Z et les milléniaux, ont tendance à migrer sur de plus grandes distances que les générations plus anciennes. En 2022, la distance médiane de migration de la génération Z était de 194 miles, tandis que celle de la génération X était de 34,3 miles. En outre, les travailleurs les plus instruits ont tendance à migrer sur de plus longues distances. En 2022, les personnes titulaires d'un diplôme d'études supérieures autre qu'un MBA avaient la distance médiane de migration la plus longue (203,5 miles), tandis que les personnes titulaires d'un diplôme inférieur à la licence avaient la distance médiane de migration la plus courte (38,9 miles).

    Au cours des cinq dernières années, on a observé une augmentation des migrations des villes principales vers les zones suburbaines et rurales. La part des migrations des villes principales vers les noyaux suburbains a augmenté de 7,1 % entre 2019 et 2022, et les migrations des villes principales vers les zones rurales ont augmenté de 22,38 % au cours de la même période. Ce changement reflète la tendance plus large du travail à distance pendant la pandémie, les gens choisissant de vivre en dehors des villes. Les secteurs associés au travail en col blanc, tels que la technologie, l'information et les médias, les services professionnels et les services financiers, ont connu d'importantes migrations des villes principales vers les banlieues. Les destinations de banlieue les plus populaires sont Beverly Hills, CA, Frisco, TX, et Leander, TX.

    Zone euro : Le marché du travail reste tendu en Europe

    Malgré un environnement mondial difficile, les marchés du travail de la zone euro restent robustes. Le taux de chômage récent de la zone s'est établi à 6,5 % en mai, ce qui suggère que le marché du travail reste tendu et que l'emploi dans la zone euro a augmenté davantage au premier trimestre 2023 qu'il ne l'avait fait au cours des deux trimestres précédents.

    Plusieurs pays européens, tels que l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Espagne, la France, la Suède et l'Irlande, enregistrent tous une baisse significative des embauches d'une année sur l'autre, avec des diminutions allant de 17 % à 28 %. Cette baisse peut être attribuée à la fois à l'incertitude économique et aux pénuries de main-d'œuvre dans divers secteurs. Malgré cette tendance, il existe encore des possibilités d'emploi, car le rapport entre les offres d'emploi et les candidats actifs reste supérieur aux niveaux d'avant la pandémie dans la plupart des pays. En outre, les taux de chômage dans toute l'Europe sont historiquement bas ou proches de ces niveaux, ce qui indique un marché du travail relativement robuste. Cette résistance peut être attribuée aux variations des ralentissements dans les différents secteurs et à leur calendrier.

    Une explication plausible de la solidité du marché du travail est la pratique de la thésaurisation de la main-d'œuvre, qui consiste pour les entreprises à conserver leurs effectifs au lieu de les réduire en période de faible demande. Cette stratégie découle de l'atténuation des craintes d'un ralentissement économique prolongé, les entreprises anticipant les futurs rebonds de l'activité et cherchant à réembaucher leurs employés. La rareté des demandeurs d'emploi sur un marché du travail tendu intensifie encore ce comportement de thésaurisation, confrontant les entreprises à des défis supplémentaires dans leur concurrence pour attirer des personnes talentueuses.

    Alors que la croissance économique du Royaume-Uni a ralenti cette année, son marché du travail reste tendu. De ce marché du travail tendu émerge une pression salariale continue avec un taux de chômage de 3,8 % et une accélération des salaires nominaux de 6,5 %. Le marché du travail britannique a connu une augmentation significative de la marge de manœuvre, accompagnée d'une baisse continue des embauches depuis l'été dernier, ce qui indique une réduction de la demande de main-d'œuvre. Les données récentes de juin 2023 révèlent une baisse substantielle de l'activité d'embauche en glissement annuel, avec un déclin significatif de 22,5 % par rapport à la période correspondante de l'année précédente.

    Asie-Pacifique : Les marchés du travail de l'APAC restent résistants face à l'affaiblissement des exportations et aux défis de l'inflation

    Le marché du travail australien reste tendu, avec quatre candidats par offre d'emploi en juin, ce qui reflète un ralentissement par rapport aux pics de 2022, mais reste supérieur aux premiers stades de la pandémie de COVID-19. Le taux d'embauche sur LinkedIn est également en baisse de 23 % d'une année sur l'autre. Cependant, l'affaiblissement des conditions intérieures pose des défis aux perspectives de croissance économique du pays, la croissance du PIB devant ralentir en 2023 et 2024 pour se situer en dessous de la tendance, en raison d'une inflation persistante et de taux d'intérêt plus élevés. Le marché du travail de Singapour présente également une tension comparable, avec près de cinq candidats par offre d'emploi, s'alignant sur la moyenne d'avant la pandémie. Le taux d'embauche LinkedIn est également en baisse de 34 % d'une année sur l'autre, et la croissance devrait continuer à ralentir.

    En revanche, l'Inde connaît un refroidissement plus rapide de son marché du travail, puisqu'il y a environ 20 candidats actifs pour chaque offre d'emploi (contre 17 le mois dernier). Les embauches sur LinkedIn sont en baisse de 26 % d'une année sur l'autre. Toutefois, la croissance du PIB en 2023 devrait s'essouffler en raison de l'affaiblissement du commerce et des pressions cumulées dues au resserrement de la politique monétaire.

    Aux Émirats arabes unis, la croissance économique devrait ralentir en 2023 par rapport à 2022 en raison de facteurs tels que le déclin de l'activité économique mondiale, la stagnation de la production pétrolière et le resserrement des conditions financières. Suite au resserrement des quotas de production de l'OPEP+, le PIB pétrolier devrait croître de 2 % en 2023 et passer à 2,8 % et 3 % en 2024 et 2025, respectivement. Les taux d'inflation devraient rester modérés, à environ 3,4 % en 2023, en raison de l'appréciation du dollar américain, du resserrement de la politique monétaire et de la baisse des prix des produits de base au niveau mondial. Après une période de ralentissement, le marché du travail des Émirats arabes unis montre des signes de stabilité, les embauches d'une année sur l'autre n'ayant diminué que de 17,8 %.

    En Arabie saoudite, la croissance économique devrait ralentir considérablement, passant de 8,7 % en 2022 à 2,9 % en 2023. La stagnation de la production de pétrole, l'Arabie saoudite respectant les quotas de production de l'OPEP+, limitera la croissance du secteur pétrolier. Toutefois, le contexte de prix élevés du pétrole soutiendra la croissance du crédit et atténuera l'impact du resserrement des conditions monétaires sur la consommation. Les secteurs non pétroliers devraient croître de 4,1 %, ce qui compensera le ralentissement de la croissance du secteur pétrolier. La combinaison d'un dollar américain relativement fort, d'une politique monétaire restrictive et d'un contrôle des prix des carburants domestiques maintiendra l'inflation à un niveau modéré de 2,4 %.

    Les emplois fantômes font depuis longtemps partie du marché de l'emploi. Les salons de l'emploi, par exemple, ont la réputation d'attirer des entreprises qui installent des stands simplement pour servir d'outils promotionnels ou pour collecter des CV en masse sans avoir de poste précis à pourvoir. Le problème s'est aggravé à l'ère numérique, malgré la technologie qui devrait théoriquement améliorer le processus de recherche d'emploi pour toutes les parties, d'autant plus que le nombre de candidats pour chaque poste a augmenté dans le monde entier au cours des dernières années, alors que l'économie s'est resserrée.

    Pourtant, malgré l'afflux de candidats, un nombre stupéfiant d'offres d'emploi ne débouchent pas sur des embauches. Revelio Labs, une société américaine de veille sur la main-d'œuvre, a montré que le ratio d'embauche par offre d'emploi tomberait en dessous de 0,5 en 2023, ce qui signifie que plus de la moitié des offres d'emploi n'ont pas abouti à la transformation d'un candidat en employé.

    Clarify Capital, un fournisseur de prêts aux entreprises basé à New York, a interrogé 1 000 responsables du recrutement et a constaté que près de sept emplois sur dix restaient ouverts pendant plus de 30 jours, et que 10 % d'entre eux restaient vacants pendant plus de six mois. La moitié des personnes interrogées ont déclaré qu'elles gardaient les offres d'emploi ouvertes indéfiniment parce qu'elles étaient « toujours ouvertes à de nouvelles personnes ». Plus d'une personne interrogée sur trois a déclaré qu'elle gardait les listes actives pour constituer un vivier de candidats en cas de renouvellement du personnel, et non parce qu'un poste doit être pourvu dans les meilleurs délais.

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    Joe Mercurio, chef de projet chez Clarify Capital, estime que... Toute personne souhaitant éviter de postuler à des « emplois fantômes » doit prêter une attention particulière à la date à laquelle ils ont été publiés pour la première fois. Bien que 96 % des employeurs affirment qu'ils essaient activement de pourvoir rapidement un poste vacant, 40 % d'entre eux ne s'attendent pas à pourvoir leurs postes actifs avant 2 à 3 mois. En fait, 1 responsable sur 10 déclare avoir des postes vacants affichés depuis plus de 6 mois. Cela peut se produire pour de nombreuses raisons, mais le fait de vérifier quand un poste a été publié peut aider à empêcher les demandeurs d'emploi de postuler à des « emplois fantômes ». Un poste publié il y a 48 heures a plus de chances de faire l'objet d'un recrutement actif qu'un poste publié il y a 3 mois.

    Les postes affichés sont plus qu'un simple aspirateur de talents qui absorbe les CV des candidats. Ils constituent également un outil permettant de façonner la perception à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise. Plus de 40 % des responsables du recrutement ont déclaré qu'ils affichaient des postes qu'ils n'essayaient pas activement de pourvoir pour donner l'impression que l'entreprise était en pleine croissance. Une proportion similaire déclare que les offres d'emploi sont faites pour motiver les employés, tandis que 34 % déclarent que les offres d'emploi sont publiées pour soulager le personnel surchargé de travail qui pourrait espérer une aide supplémentaire.

    « Les emplois fantômes sont partout », déclare Geoffrey Scott, responsable du contenu et de l'embauche chez Resume Genius, une société américaine qui aide les travailleurs à concevoir leur CV. « Nous avons découvert 1,7 million d'emplois fantômes potentiels sur LinkedIn, rien qu'aux États-Unis », précise-t-il. Au Royaume-Uni, StandOut CV, une société de ressources professionnelles basée à Londres, a constaté que plus d'un tiers des offres d'emploi en 2023 étaient des emplois fantômes, c'est-à-dire des offres affichées depuis plus de 30 jours.

    Après avoir quitté un salon de l'emploi récemment dans un hôtel du centre de Washington, A. Ahmed et deux de ses amis chômeurs se sont rendus dans un Starbucks pour discuter de la futilité de l'expérience.

    « Il n'y avait pas beaucoup de recrutement. Ils n'acceptaient même pas les CV », explique A. Ahmed, qui cherche du travail depuis le mois de mars, date à laquelle elle a été licenciée d'une organisation à but non lucratif. Elle n'a pas souhaité que son prénom soit utilisé de peur que cela ait un impact sur sa recherche d'emploi. C'était son deuxième salon de l'emploi depuis son licenciement. Sa conclusion : « Ils ne sont pas très utiles. J'ai obtenu des brochures et des informations sur l'entreprise. J'aurais pu les obtenir sur leur site web ».

    Les salons de l'emploi et les événements de mise en réseau - tels que les fêtes de licenciement destinées aux personnes en milieu de carrière - deviennent une scène familière dans tout le pays, avec des événements sponsorisés par les chambres de commerce et les organisations caritatives locales, ainsi que par de grandes entreprises telles que Monster et Careerbuilder.

    Les longues files de chômeurs qui attendent de pouvoir participer à ces événements sont de plus en plus visibles dans les journaux télévisés, mais la question qui se pose est la suivante : les salons de l'emploi aident-ils vraiment à trouver un emploi ? Les salons de l'emploi vous aident-ils vraiment à trouver un emploi ?

    Il n'existe pas de statistiques précises sur la fréquence à laquelle une visite à un salon organisé pour la recherche d'un emploi débouche sur un emploi. Mais certains demandeurs d'emploi affirment qu'ils peuvent être une leçon de futilité en ces temps difficiles, car de nombreux salons sont surchargés et les candidats s'y perdent. En outre, de nombreux employeurs n'ont que peu ou pas de postes à proposer et utilisent ces salons comme un outil de promotion ou de bienveillance envers la communauté. Quant aux postes ouverts, ils ne correspondent souvent pas à la formation ou aux souhaits des candidats.

    Christopher Morin, un gestionnaire de marque de 38 ans qui a été licencié en janvier de la société de voyage Tauck World Discovery, a récemment assisté à une fête de licenciement dans le comté de Fairfield (Connecticut) et en est reparti frustré. « C'était en quelque sorte un désastre : il y avait trop de monde et on ne trouvait pas les recruteurs [ou] les entreprises, puis quand on trouvait quelqu'un, on faisait la queue pendant plus de 20 minutes pour se présenter, pour finalement découvrir que la personne qu'on attendait de rencontrer venait d'une maison de retraite et cherchait des aides-soignants », se souvient-il.

    Nombre de ces événements de recrutement sont basés sur de bonnes intentions. Monster.com présente sa tournée nationale de salons de l'emploi, lancée en février, comme sa « mission d'aider à reconstruire la main-d'œuvre américaine ». À ce jour, 19 villes ont été visitées, plus de 475 employeurs y ont participé et plus de 15 000 demandeurs d'emploi y ont été attirés. Selon Nikki Richardson, porte-parole de [Monster.com], les entreprises ont des milliers de postes à pourvoir. Mais elle n'a pu citer que deux emplois confirmés à l'issue des salons depuis le lancement du programme.

    Mais « les employeurs n'ont aucune obligation de nous communiquer le nombre de personnes qu'ils embauchent dans le cadre de ces salons », souligne-t-elle, et seulement le nombre d'offres d'emploi qu'ils apportent. Jusqu'à présent, ils ont apporté 6 400 emplois. Le processus d'embauche prend du temps, et elle est certaine que l'initiative de l'entreprise donnera lieu à de nombreuses autres histoires d'emploi. « J'ai reçu des communications de plusieurs entreprises qui m'ont dit qu'elles s'attendaient à en embaucher plusieurs autres, mais je ne leur ai pas encore parlé pour le confirmer. »

    Les responsables des ressources humaines n'ont pas souhaité s'exprimer sur les salons de l'emploi, mais une recruteuse d'une grande entreprise de Virginie affirme qu'il ne s'agit pas uniquement de trouver la personne idéale pour le poste à pourvoir sur-le-champ. Parfois, explique-t-elle, les employeurs participent à des salons de l'emploi afin d'obtenir des informations sur des candidats potentiels à garder en réserve, au cas où, ou s'ils ont un taux de rotation élevé.

    Quant au fait de ne pas accepter de curriculum vitae dans les salons, elle explique qu'il peut y avoir toute une série de raisons à cela. Une candidature soumise en ligne peut être recherchée plus facilement dans la base de données. Il y a moins d'erreurs lorsqu'une candidature est soumise en ligne que lorsqu'elle est scannée par un responsable des ressources humaines. Un entrepreneur public peut vouloir recevoir les candidatures de manière cohérente afin d'en assurer le suivi.

    Malgré le point d'interrogation sur l'efficacité de ces réunions, Nancy Keene, directrice du cabinet de conseil en recrutement de cadres Stanton Chase, estime que si les demandeurs d'emploi ont le temps, ils ne devraient pas exclure ces événements.

    Une perte de temps considérable

    Les experts avertissent que toutes les offres d'emploi qui semblent être des emplois fantômes n'en sont pas forcément. « Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une pratique répandue pour les entreprises de publier des offres d'emploi qu'elles n'ont pas l'intention de pourvoir », déclare Annette Garsteck, consultante en carrière basée aux États-Unis. En revanche, le manque de ressources pour le recrutement et le nombre impressionnant de candidats par poste peuvent empêcher l'embauche de progresser rapidement et, par conséquent, les recruteurs ne peuvent pas répondre à toutes les demandes d'emploi.

    En 2023, StandOut CV a constaté que plus d'un tiers des offres d'emploi étaient des emplois fantômes, c'est-à-dire des offres affichées depuis plus de 30 jours. Toutefois, que ces offres soient des emplois fantômes - ou qu'elles y ressemblent simplement - le résultat est le même. Les demandeurs d'emploi finissent par être découragés et épuisés.

    « Les offres d'emploi fantômes font perdre beaucoup de temps aux demandeurs d'emploi », explique Scott. Remplir une seule demande d'emploi peut prendre plusieurs heures, car un candidat sérieux prendra le temps de faire des recherches sur l'entreprise, de personnaliser son CV et sa lettre de motivation, puis de passer par des étapes comme l'énumération de tous les emplois qu'il a déjà occupés et de répondre à des questions de présélection.

    Pourtant, en raison du marché - et en dépit de l'impact qu'il peut avoir - certains candidats continuent d'envoyer autant de candidatures que possible, dans l'espoir d'obtenir une réponse. D'autres demandeurs d'emploi affirment que l'abondance d'emplois fantômes les a amenés à changer de stratégie. Samantha, graphiste senior basée aux États-Unis, est à la recherche d'un emploi depuis trois mois. Elle explique qu'elle a commencé par ratisser large, mais que l'absence de réponses de la plupart des entreprises l'a amenée à être plus sélective dans ses candidatures. Elle vise plutôt des postes de niche qui correspondent à son profil et qui sont susceptibles d'avoir moins de candidats dans l'ensemble.

    En même temps, elle ne sait toujours pas quelle est la bonne approche. « Je ne sais pas s'il est préférable de tirer des balles et d'espérer atteindre une cible », dit-elle, « ou si je dois m'asseoir et viser, en tirant un ou deux coups par semaine ».

    Les emplois fantômes peuvent permettre aux employeurs de renforcer leur image et de se constituer un vivier de CV à court terme, mais l'avantage n'est pas forcément durable. Si un employé potentiel se sent lésé par une entreprise dont il n'a jamais eu de nouvelles, il risque d'être dissuadé de postuler à d'autres offres d'emploi dans cette entreprise. Les entreprises qui publient des emplois fantômes risquent au contraire d'être hantées par ces derniers.

    Sources : NBC, BBC

    Plus de 20 000 offres d'emploi de Développeur ou en Informatique

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Quelle est votre opinion sur les salons de l'emploi ? Considérez-vous qu'ils soient plus efficaces que les recrutements en ligne ?

    Voir aussi :

    Les utilisateurs désertent Glassdoor et se disent stupéfiés par le fait que le site lie de vrais noms aux profils anonymes sans leur consentement, ce qui les expose à de nombreux risques

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  18. #98
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    Par défaut Google licencie des centaines d'employés « Core » et délocalise certains postes en Inde et au Mexique
    Google licencie des centaines d'employés de son unité « Core » et délocalise certains postes en Inde et au Mexique,
    imputant cette décision entre autres aux « récentes avancées de l'IA générative »

    Google a récemment annoncé une restructuration majeure, entraînant le licenciement de centaines d’employés de ses équipes “Core”. La restructuration implique le déplacement de certains rôles vers l’Inde et le Mexique, où le coût de la main-d’œuvre est moins élevé qu’aux États-Unis. Une décision prise malgré la croissance rapide qu'a connu Alphabet, maison-mère de Google, avec une augmentation de 15 % de son chiffre d’affaires au premier trimestre par rapport à l’année précédente, et l'annonce de son tout premier dividende ainsi qu’un rachat d’actions de 70 milliards de dollars. Dans le même temps, Google demande aux États-Unis de modifier les règles d'immigration afin d'attirer davantage de talents dans le domaine de l'IA.

    Juste avant la publication de ses résultats du premier trimestre, le 25 avril, Google a licencié au moins 200 employés de ses équipes « Core », dans le cadre d'une réorganisation qui comprendra le transfert de certaines fonctions en Inde et au Mexique.

    L'unité « Core » est chargée de construire les bases techniques des produits phares de l'entreprise et de protéger la sécurité en ligne des utilisateurs, selon le site web de Google. Les équipes centrales comprennent des unités techniques clés des technologies de l'information, l'équipe de développeurs Python, l'infrastructure technique, la base de sécurité, les plates-formes d'applications, les développeurs principaux et divers rôles d'ingénierie.

    Au moins 50 des postes supprimés étaient des postes d'ingénieurs dans les bureaux de l'entreprise à Sunnyvale, en Californie, selon les documents déposés. Selon des documents internes, de nombreuses équipes Core embaucheront les fonctions correspondantes au Mexique et en Inde.

    Asim Husain, vice-président de Google Developer Ecosystem, a annoncé les licenciements à son équipe dans un courriel la semaine dernière. Il s'est également exprimé lors d'une réunion publique et a dit aux employés qu'il s'agissait de la plus importante réduction prévue pour son équipe cette année, selon un document interne.

    « Nous avons l'intention de maintenir notre empreinte mondiale actuelle tout en nous développant dans les régions à forte croissance afin de nous rapprocher de nos partenaires et des communautés de développeurs », a écrit Husain dans son courriel.

    Des suppressions d'emplois qui interviennent alors que l'entreprise connaît son taux de croissance le plus élevé depuis début 2022

    Alphabet réduit ses effectifs depuis le début de l'année dernière, lorsque la société a annoncé son intention de supprimer environ 12 000 emplois, soit 6 % de sa main-d'œuvre, à la suite d'un ralentissement du marché de la publicité en ligne. Même si la publicité numérique s'est récemment redressée, Alphabet a continué à réduire ses effectifs, en procédant à des licenciements dans de nombreuses organisations cette année.

    La directrice financière, Ruth Porat, a annoncé à la mi-avril que le département financier de l'entreprise ferait l'objet d'une restructuration, entraînant des licenciements et le transfert de postes à Bangalore et à Mexico. Prabhakar Raghavan, le patron de la recherche de l'entreprise, a déclaré aux employés lors d'une réunion générale en mars que Google prévoyait de constituer des équipes plus proches des utilisateurs sur des marchés clés, notamment l'Inde et le Brésil, où la main-d'œuvre est moins chère qu'aux États-Unis.

    Les dernières suppressions de postes interviennent alors que l'entreprise connaît son taux de croissance le plus élevé depuis le début de l'année 2022 et que ses marges bénéficiaires s'améliorent. La semaine dernière, Alphabet a fait état d'un bond de 15 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre par rapport à l'année précédente et a annoncé son tout premier dividende ainsi qu'un rachat d'actions à hauteur de 70 milliards de dollars.

    « Les annonces de ce type peuvent laisser beaucoup d'entre vous dans l'incertitude ou la frustration », a écrit Husain dans l'e-mail adressé aux développeurs. Il a ajouté que son message aux développeurs est que les changements « sont au service de nos objectifs plus larges » en tant qu'entreprise.

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    « Les récentes avancées de l'IA générative dans l'industrie... sont en train de changer la nature même du développement de logiciels »

    Les équipes concernées par la réorganisation ont joué un rôle clé dans les outils de développement de l'entreprise, un domaine que Google rationalise à mesure qu'il intègre davantage d'intelligence artificielle dans ses produits. En février, Google a annoncé un important changement de marque de son chatbot, qui est passé de Bard à Gemini, le même nom que la combinaison de modèles d'intelligence artificielle qui l'alimente.

    Alphabet se prépare à sa conférence annuelle des développeurs, Google I/O, qui se tiendra le 14 mai et au cours de laquelle l'entreprise dévoile traditionnellement les nouveaux produits et outils de développement mis au point au cours de l'année précédente. Dans un mémo expliquant les changements apportés aux développeurs, Husain a déclaré que l'IA générative se trouvait à un « point d'inflexion ».

    « Les récentes avancées de l'IA générative dans l'industrie, y compris Gemini de Google, sont en train de changer la nature même du développement de logiciels tel que nous le connaissons », a écrit Husain.

    Dans un autre courriel, Pankaj Rohatgi, vice-président de l'ingénierie de sécurité de Google, a déclaré à son équipe : « Afin d'optimiser nos objectifs commerciaux, nous étendons le travail à d'autres sites, ce qui entraînera l'élimination de certains rôles et la proposition d'élimination de certains rôles. »

    Le groupe de gouvernance et de protection des données également concerné par les licenciements

    Les licenciements des équipes « Core » incluent également le groupe de gouvernance et de protection des données, qui sera au centre des défis réglementaires auxquels l'entreprise est confrontée, notamment parce que les législateurs du monde entier se concentrent de plus en plus sur les développements de l'IA. La loi sur les marchés numériques de l'Union européenne, entrée en vigueur en mars, vise à réprimer les pratiques anticoncurrentielles dans le secteur de la technologie.

    Evan Kotsovinos, vice-président de Google chargé de la gouvernance et des données protégées, a évoqué les changements à venir la semaine dernière.

    Dans un courriel, Kotsovinos a déclaré que le succès de l'équipe signifiait qu'il fallait répondre à « l'attention croissante des autorités de réglementation » et qu'il fallait « aller plus vite ».

    Raghavan, vice-président senior de Google chargé de la recherche, a récemment fait référence à une concurrence accrue, à un environnement réglementaire plus difficile et à une croissance organique plus lente comme étant la « nouvelle réalité opérationnelle » de l'entreprise.

    Contacté pour un commentaire, Google a confirmé la réorganisation de Core et les licenciements, et un porte-parole a déclaré que les employés pourront postuler à des postes vacants au sein de Google et accéder à des services de reclassement.

    « Comme nous l'avons dit, nous investissons de manière responsable dans les plus grandes priorités de notre entreprise et dans les opportunités significatives qui s'offrent à nous », a déclaré le porte-parole dans un courriel. « Un certain nombre de nos équipes ont procédé à des changements pour devenir plus efficaces et mieux travailler, supprimer des couches et aligner leurs ressources sur leurs plus grandes priorités en matière de produits. »

    Une stratégie déjà adoptée auprès de son équipe Python

    Google a annoncé des licenciements au sein de ses équipes travaillant sur les technologies Flutter, Dart et Python.

    Bien que Google n'ait pas donné de détails sur les effectifs, certains licenciements chez Google pourraient avoir été confirmés dans un avis WARN déposé le 24 avril. La loi WARN (California Worker Adjustment and Retraining Notification Act) oblige les employeurs de plus de 100 salariés à donner un préavis de 60 jours avant les licenciements. Dans cette notification, Google indique qu'elle licencie au total 50 personnes réparties sur trois sites à Sunnyvale.

    Parmi ces personnes, figurerait toute l'équipe Python aux États-Unis. Composée de moins de dix personnes, elle était chargée de superviser une grande partie de l'écosystème Python chez Google et avait accompli un « travail extraordinaire » au fil des ans en dépit d'un manque chronique de personnel pendant des années, selon les propos d'un ancien de cette équipe sur les réseaux sociaux. Il s'agissait notamment de maintenir une version stable de Python chez Google, de mettre à jour des milliers de paquets tiers et de développer un vérificateur de caractères.

    Les médias sociaux s'inquiètent des suppressions d'emplois dans l'équipe Python, surtout si l'on considère l'implication de Python dans la technologie de l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, Google serait en train de créer une nouvelle équipe Python « à partir de zéro » à Munich, en Allemagne. L'auteur du message, originaire des Pays-Bas, n'est pas directement concerné par les licenciements, mais il est chargé de former la nouvelle équipe.

    Les internautes supposent que le déménagement à Munich est avant tout une mesure de réduction des coûts, car les salaires des développeurs en Allemagne sont généralement inférieurs à ceux des États-Unis.

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    Conclusion

    Les répercussions de ces changements sont ressenties par les employés à travers le monde, et les réactions sont mitigées. Certains voient ces mouvements comme une opportunité de croissance dans de nouveaux marchés, tandis que d’autres sont confrontés à l’incertitude et à la frustration face à la perte de leur emploi.

    Google et Alphabet continuent de s’adapter à un environnement commercial en constante évolution, en prenant des décisions difficiles qui affectent leur main-d’œuvre mondiale. L’avenir nous dira comment ces changements influenceront la dynamique de l’entreprise et son engagement envers l’innovation et la sécurité des utilisateurs.

    Sources : Core Google, New York Post

    Et vous ?

    Quelles pourraient être les conséquences à long terme de la délocalisation des postes techniques sur l’économie locale des États-Unis ?
    Comment la réduction des coûts par la délocalisation impacte-t-elle l’innovation et la qualité des services de Google ?
    Les employés dans les pays comme l’Inde et le Mexique bénéficieront-ils des mêmes opportunités de croissance et de développement que leurs homologues aux États-Unis ?
    Quel est l’impact potentiel de ces licenciements sur la culture d’entreprise de Google et son image de marque en tant qu’employeur ?
    Comment Google peut-il équilibrer la nécessité de rester compétitif avec sa responsabilité sociale d’entreprise envers ses employés ?
    Les actionnaires et les investisseurs devraient-ils s’inquiéter de la stabilité de l’entreprise face à ces changements structurels importants ?
    En tant que consommateur, votre perception de Google change-t-elle en raison de ces licenciements et de cette restructuration ?

  19. #99
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    Google : "Ouin ouin silvouplait le Sénat il faut plus d'immigré au USA pour qu'on ait des ingénieurs en IA."
    Google en même temps : "Licencions et délocalisons en Inde, les travailleurs américains sont bien trop cher !"

    L'absurdité et l'hypocrisie du monde occidental résumé en deux phrases. C'est nous qu'ils vont décarbonner, avec la complicité des traitres hommes politiques d'amérique du Nord et d'Europe.

    D'ailleurs le niveau de vie a assez bien baissé en Europe pour que Google y relocalise des équipes de dev.

    Le mur se rapproche pour nous...

  20. #100
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    Si Google est remplacé par des chatbots, ce qui est en train d'arriver d'après les rapports, Google risque de perdre plus de la moitié de son CA, voir bien plus.
    En prévision de cette catastrophe, ils doivent préventivement réduire leurs couts.

    Fini les informaticiens US payés des fortunes, ils se lancent dans l'offshore pour réduire leurs couts. Sauf pour les ingés IA, ceux la ils vont continuer à les payer des fortunes.

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