Le plus ironique, c'est que les développeurs et informaticiens en général, qui ont aidé à développer et mettre en place les infrastructures pour l'IA générative, soient les premiers remplacés par ces outils. Reste les surdiplomés et surqualifiés en IA qui garde leurs places, chercheur...
Nous aurions pu penser que les emplois à faible valeur ajoutée et facilement automatisables allaient être remplacés, mais ce sont nous, les informaticiens, qui subissons les conséquences en premier.
Bientôt, les secrétaires auront des LLM et des outils similaires pour assister leur travail, pendant que nous serons éjectés des services et remplacés par un simple technicien informatique externalisé qui se chargera du brassage, de changer les cartouches d'encre, d'installer Windows et de remplacer les PC et écrans défectueux pour 1200 euros par mois.
J'ai vraiment choisi la mauvaise voie.
Même avant l'IA, quand on voit dans notre domaine les connaissances qu'il faut ingurgiter tous les jours pour se maintenir à flot et les offres d'emploi avec des demandes de compétences longues comme le bras pour des salaires de caissier...
20 ans de carrière où j'aurais pu apprendre des connaissances pour un métier qui reste stable dans le temps, comme la justice, notaire, même médecin, et qui ont des syndicats qui les protègent des problèmes de ce genre. À la moindre contrariété, il y a soulèvement général.
Nous, on est jetables, mal payés et en première ligne dès qu'il y a un souci.
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