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Emploi Discussion :

Une étude révèle que 69 % des demandeurs d'emploi doutent des gains de productivité promis par l'IA


Sujet :

Emploi

  1. #41
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    Citation Envoyé par Mat.M Voir le message
    BHL a été l'élève de Derrida et Althusser....seriez-vous capable de nous parler de la "déconstruction" terme inventé par Heidegger mais théorisé par Derrida ?
    Pas besoin d'être élève de Derrida et de Althusser ou de ma boulangère Mme Michu pour parler de "déconstruction"... Ce mot est dans la bouche de la totalité des "wokistes"

    Citation Envoyé par Mat.M Voir le message
    vous-même seriez vous capable de suivre des études de philosophie et d'obtenir l'agrégation ?
    Faites-vous pas de souci pour mon niveau d'étude... Je n'ai rien à envier à des études de philosophie mais à la différence de BHL, je n'étale pas au monde mon cursus universitaire. Et en connaissez-vous la raison?

    J'ai eu l'occasion de constater que chez les "élites" sortis des plus hautes études, il y a autant de con que partout ailleurs... Et oui, cher monsieur, ce n'est pas parce que l'on réussit des hautes études que cela fait de vous un malin...

  2. #42
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    «pourrait remplacer toutes les formes de travail »

    Il a jamais du faire grand chose de ses 10 doigts ce pauvre homme nuisible à la société

  3. #43
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    Si l'IA pouvait remplacer tous les gars qui trouvent que l'IA c'est super pour gagner en productivité au détriment de personnes réelles, moi je dis ok.

  4. #44
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    Par défaut Une étude de Google affirme que les craintes de voir l'IA tuer la demande de main-d'œuvre sont exagérées
    Une étude de Google affirme que les craintes de voir l'IA tuer la demande de main-d'œuvre sont probablement exagérées
    elle devrait avoir un impact limité à court terme en raison de ses limites

    Google publie une nouvelle étude qui suggère que les capacités actuelles de l'IA sont exagérées et qu'elle est encore loin de pouvoir remplacer une bonne partie de la main-d'œuvre mondiale comme certains veulent le faire croire. Mais encore, le rapport insiste sur le fait que cela ne devrait pas changer à court terme en raison des limites de la technologie. Il indique que l'IA n'est pas encore en mesure d'effectuer de manière fiable un travail en plusieurs étapes qui impliquent de la planification, du raisonnement ou de la mémoire. Le rapport est avant tout un retour à la réalité dans un contexte de battage médiatique incessant sur l'IA générative et ses capacités réelles.

    Les économistes utilisent l'expression "technologie à usage général" pour décrire les innovations susceptibles d'affecter l'ensemble d'une économie, comme le moteur électrique dans les années 1800 ou l'IA générative aujourd'hui. Andrew McAfee, premier chercheur invité pour la technologie et la société chez Google et chercheur principal au MIT, examine ce concept dans un nouveau rapport intitulé "Generally Faster: The economic impact of Generative AI", publié le 25 avril par Google. Le rapport s'appuie sur ses recherches sur l'IA qui, selon lui, a la capacité de transformer positivement les économies et les sociétés à l'avenir.

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    Goldman Sachs prévoit que l'IA commencera à avoir un impact mesurable sur le PIB des États-Unis en 2027, et que d'autres pays ressentiront ces effets les années suivantes. Selon Goldman Sachs , l'IA pourrait à terme automatiser environ 25 % des tâches dans les économies avancées et 10 à 20 % du travail dans les économies émergentes. Plus en détail, les économistes de la banque d'investissement s'attendent à ce que l'IA remplace les humains dans 46 % des tâches administratives, 44 % des emplois juridiques et 37 % des professions de l'architecture et de l'ingénierie. Ce qui a préoccupé les travailleurs.

    En somme, environ 300 millions d'emplois pourraient être supprimés par l'IA dans les années à venir, ce qui, selon les économistes de Goldman Sachs, signifie que l'IA générative est en bonne voie pour bouleverser fondamentalement le travail tel que nous le connaissons. Mais McAfee ne partage pas cet avis et trouve que ces prédictions sont exagérées. « Les craintes d'une chute aussi brutale de la demande de main-d'œuvre sont probablement exagérées. L'histoire des technologies à usage général montre que la croissance qu'elles entraînent s'accompagne d'une forte demande de main-d'œuvre », a déclaré le chercheur.

    L'étude cite des travaux antérieurs réalisés en 2023. Ils consistaient à soumettre des centaines de questions exigeant les compétences susmentionnées à la fois à des humains et à des systèmes d'IA jugés très performants. En moyenne, les humains ont obtenu 92 % de bonnes réponses, alors que les machines n'en ont obtenu que 15 %. Néanmoins, l'étude indique que l'IA générative est en passe de s'améliorer rapidement grâce à des recherches intensives visant à comprendre comment remédier à ses faiblesses. McAfee suggère que l'IA devrait se diffuser plus rapidement dans la société que les précédentes innovations.

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    Dans son rapport, McAfee explore les implications de l'IA générative dans la croissance économique, en examinant tous les aspects, de ses effets possibles sur les compétences professionnelles et les salaires à la façon dont elle peut transformer des industries entières, en passant par ses risques et ses pièges potentiels. Les précédentes technologies à usage général ont apporté leurs changements au fil des décennies. Mais il prévoit que les effets de l'IA générative se feront sentir plus rapidement en raison de sa capacité à se diffuser rapidement via l'Internet et de sa facilité d'utilisation grâce à son interface en langage naturel.

    Citation Envoyé par Andrew McAfee

    Les précédentes technologies à usage général ont mis des décennies à stimuler des économies entières. Le moteur électrique, par exemple, a été breveté aux États-Unis en 1837 et la première centrale électrique d'Edison a commencé à fonctionner en 1881. Mais l'électrification n'a commencé à avoir un effet positif significatif sur la productivité des usines américaines que dans les années 1920.

    Le changement a été lent, car ces technologies se sont diffusées lentement, nécessitant souvent de nouvelles infrastructures telles que des routes et des réseaux de transmission électriques. En outre, leurs avantages les plus importants ne sont apparus que lorsque les utilisateurs ont eu le temps de trouver des innovations complémentaires et de les mettre en place.

    Cependant, il y a des raisons de croire que les effets de l'IA générative se manifesteront plus rapidement que ceux des précédentes technologies à usage général. Une grande partie de l'infrastructure nécessaire est déjà en place. Une fois les nouveaux systèmes d'IA générative développés, ils peuvent être déployés dans le monde entier aussi rapidement que les pages Web et les applications.

    Un nombre important et croissant d'applications puissantes utilisant cette technologie sont immédiatement disponibles gratuitement pour toute personne disposant d'un appareil connecté à Internet. D'autres sont disponibles sur abonnement. Cette large disponibilité s'applique à la fois aux utilisateurs finaux de la technologie et aux développeurs qui souhaitent créer de nouveaux outils à l'aide de celle-ci.

    En outre, comme l'IA générative continue de s'améliorer rapidement, bon nombre de ces améliorations se propageront à l'échelle mondiale dès qu'elles seront publiées.
    Pour illustrer ses propos, le chercheur a cité les résultats de quelques études antérieures. Une étude réalisée en 2023 auprès de 14 000 utilisateurs exerçant diverses professions dans 14 pays a révélé que 28 % des personnes interrogées utilisent déjà l'IA générative au travail, même sans avoir un grand soutien de la part de leur organisation. Parmi les utilisateurs de l'IA générative, 55 % avaient travaillé avec des outils non approuvés et 40 % avec des outils interdits. Au moins 71 % des utilisateurs ont déclaré que la technologie les rendait plus productifs et 58 % d'entre eux ont indiqué qu'ils se sentaient plus engagés grâce à elle.

    Dans certaines professions, l'utilisation de l'IA générative est déjà presque universelle. En juin 2023, 92 % des programmeurs interrogés l'utilisaient au travail. McAfee a déclaré que l'IA permet déjà de réaliser d'importants gains de productivité, qui augmenteront et se répandront à mesure que les personnes et les organisations proposeront des innovations complémentaires qui tireront parti des capacités de l'IA générative. En conséquence, la productivité globale s'améliorera, ce qui se traduira par une accélération de la croissance économique. Outre l'accélération de la croissance, l'IA générative apportera d'autres changements.

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    Elle réduira la demande pour certaines compétences, augmentera la demande pour d'autres et créera une demande pour des compétences entièrement nouvelles. Selon l'étude, si la technologie n'entraîne pas un "chômage massif", il existe suffisamment de preuves qu'elle pourrait contribuer à "vider" la main-d'œuvre des emplois les mieux rémunérés. « Pour tout le travail effectué dans une économie moderne, on constate que l'IA générative affecte davantage les tâches effectuées par les diplômés de l'enseignement supérieur que celles effectuées par les seuls diplômés de l'enseignement secondaire », indique le rapport.

    La technologie pourrait également perturber la concurrence entre les entreprises. Le rapport indique que l'IA générative pourrait renforcer les capacités d'un petit groupe de "superstars" dans un secteur donné, de manière à leur permettre de surpasser leurs rivaux. « Les entreprises en place en perte de vitesse procéderont à des licenciements et le nombre de personnes devant trouver un nouvel emploi et acquérir de nouvelles compétences augmentera. Mais d'après les recherches, les entreprises qui ont investi massivement dans l'apprentissage automatique ne sont pas celles qui procèdent à des licenciements, a-t-il écrit.

    Cette déclaration de McAfee semble toutefois en contraste avec ce qui s'observe dans l'industrie et même chez le parrain de son étude. De nombreuses entreprises technologiques ayant investi dans l'IA ont licencié des dizaines de milliers d'employés au cours des derniers douze derniers mois. Google a licencié plus 12 000 employés l'année dernière et les licenciements se poursuivent cette année. Google a licencié récemment du personnel des équipes Flutter, Dart et Python. La rumeur indique que Google a licencié toute l'équipe Python aux États-Unis pour la remplacer par une main-d'œuvre moins chère à Munich, en Allemagne.

    Selon plusieurs rapports, les entreprises technologiques procèdent à des licenciements pour réaliser des économies et réaffecter les ressources financières aux projets d'IA. D'autres acteurs importants de la course à l'IA, comme Meta, Amazon et Microsoft, ont également licencié des milliers d'emplois ces derniers mois.

    Source : rapport de l'étude (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des conclusions de l'étude Andrew McAfee parrainée par Google ?
    Partagez-vous son avis selon lequel les craintes liées à l'impact de l'IA sur la main-d'œuvre sont exagérées ?
    Selon vous, comment l'IA générative pourrait-elle impacter la main-d'œuvre dans les années à venir ?
    Quels sont les emplois les plus exposés à l'IA et quels sont ceux que la technologie ne pourra pas remplacer ?
    Que pensez-vous des rapports qui affirment que l'IA pourrait également remplacer les programmeurs à l'avenir ?

    Voir aussi

    Une étude de Goldman Sachs affirme que l'IA pourrait automatiser 25 % des emplois actuels dans le monde, les économistes, les employés administratifs et les avocats devraient être les plus touchés

    Google licencie du personnel des équipes Flutter, Dart et Python. L'entreprise aurait licencié toute l'équipe Python aux États-Unis pour la remplacer par une « main-d'œuvre moins chère » à Munich

    L'intelligence artificielle créera des « perturbations de l'emploi » à long terme, affirme le PDG d'un cabinet de Big Four

  5. #45
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  6. #46
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  7. #47
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    Par défaut Les directeurs financiers affirment qu'ils veulent remplacer les employés par l'IA afin de réduire les coûts
    Près de la moitié des entreprises américaines utilisant l'IA déclarent que leur objectif est de réduire les coûts liés au personnel
    selon une enquête de la Fed de Richmond

    Une enquête de la Réserve fédérale (Fed) de Richmond, en Virginie, suggère que les travailleurs qui craignent que leurs employeurs les remplacent par l'IA pourraient avoir raison. Environ 47 % des entreprises contactées ont déclaré qu'elles automatisent certaines tâches dans le but de réduire les coûts de personnel et de main-d'œuvre. Ces entreprises indiquent qu'elles utilisent aussi l'automatisation afin d'améliorer la qualité des produits (58 % des entreprises), augmenter la production (49 %) et remplacer les travailleurs (33 %). Mais les avantages concrets de l'IA sont encore difficiles à évaluer, des rapports ayant averti que les entreprises risquent d'être déçues.

    Dans une enquête qui s'est achevée le 3 juin, la Fed de Richmond a interrogé 450 directeurs financiers sur les projets d'automatisation au sein de leurs entreprises. Près de deux tiers d'entre eux ont déclaré que leur entreprise a pour priorité stratégique d'automatiser les tâches généralement effectuées par les employés. Parmi les entreprises qui prévoient d'automatiser au cours des 12 prochains mois, une majorité s'attend à mettre en œuvre l'IA pour effectuer un large éventail de tâches. L'enquête a été menée en collaboration avec la Fuqua School of Business de l'université Duke et la la Réserve fédérale d'Atlanta, en Géorgie.

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    John Graham, professeur de finance à l'université Duke et directeur académique de l'étude, a déclaré : « les directeurs financiers affirment que leurs entreprises utilisent l'IA afin d'automatiser une multitude de tâches, qu'il s'agisse du paiement des fournisseurs, de la facturation, de l'approvisionnement, des rapports financiers ou de l'optimisation de l'utilisation des installations. Cela s'ajoute au fait que les entreprises utilisent ChatGPT pour générer des idées créatives et rédiger des descriptions d'emploi, des contrats, des plans de marketing et des communiqués de presse ». L'on pourrait bientôt assister à des licenciements.

    Le rapport indique qu'au cours de l'année écoulée, près de 60 % des entreprises interrogées ont "mis en œuvre des logiciels, des équipements ou des technologies pour automatiser des tâches auparavant effectuées par les employés". Ce pourcentage atteint 84 % dans le rang des grandes entreprises. Elles utilisent également l'automatisation pour améliorer la qualité des produits (58 % des entreprises), augmenter la production (49 %), réduire les coûts de main-d'œuvre (47 %) et remplacer les travailleurs (33 %). Le rapport s'attend également à ce que l'utilisation de l'IA augmente fortement au cours de l'année prochaine.

    Parmi le groupe d'entreprises qui ont automatisé des tâches, 37 % des entreprises (55 % des grandes entreprises) disent spécifiquement qu'elles ont déjà mis en œuvre l'IA. Dans un discours prononcé la semaine dernière, Thomas Barkin, président de la Fed de Richmond, a déclaré : « il se pourrait bien que nous assistions également à une hausse de la productivité, peut-être sous l'effet de l'automatisation ou même de l'IA ». Cependant, les résultats de l'étude suscitent des critiques acerbes dans la communauté. Certains trouvent inquiétant que les dirigeants choisissent de mettre les employés au chômage au profit de l'IA.

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    « Si notre société ne fonctionnait pas sur la menace de la pauvreté, je serais très enthousiaste. Malheureusement, tout ce que je vois, c'est que l'IA rend de plus en plus de gens désespérés et privés de leurs droits », a écrit un critique. Un autre internaute écrit : « on ne peut pas créer une société où l'on doit travailler pour vivre et donner tous les emplois raisonnablement rémunérés à l'IA sans s'attendre à des problèmes majeurs. C'est à se demander si les personnes qui défendent cette idée sont si imprévoyantes qu'ils ne se rendent pas compte que les gens sans argent ne peuvent pas acheter de choses ». Un autre affirme :

    Citation Envoyé par Critique

    Si des gens perdent leur emploi à cause de l'IA, la société doit s'organiser en conséquence.

    Sommes-nous prêts à assumer le coût à court terme d'un chômage massif pour la promesse à long terme d'une croissance économique et d'une prospérité pour tous ? Encourageons-nous ces personnes à exercer des métiers centrés sur l'humain ? Décourageons-nous les jeunes et les jeunes adultes d'exercer des professions qui seront probablement rendues obsolètes par l'IA à l'avenir ? Investissons-nous dans une formation plus poussée sur la manière de développer ou d'utiliser les outils d'IA afin que personne ne prenne du retard ?

    Ou devons-nous accepter le fait qu'une partie non négligeable de la population sera probablement dévastée économiquement et devons-nous simplement commencer à mettre en place des politiques visant à garantir que tout le monde dispose au minimum d'un logement sûr, d'un accès à une alimentation saine et à l'eau, au chauffage et à la climatisation, à l'internet et à des soins médicaux gratuits ou abordables ?
    En ce qui concerne les préoccupations pour l'année prochaine, les directeurs financiers américains indiquent que la politique monétaire (taux d'intérêt), l'inflation et les difficultés à trouver et à conserver les bons employés restent leurs trois principales inquiétudes. De plus, les inquiétudes concernant l'inflation sont aggravées par le fait que 57 % des entreprises ont répondu qu'elles s'attendaient à ce que les prix de leurs produits augmentent cette année à un rythme plus élevé que la normale. L'optimisme des directeurs financiers est resté modéré, les petites entreprises étant beaucoup moins optimistes que les grandes.

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    De nombreux cadres veulent poursuivre leurs efforts visant à déployer des outils d'IA générative malgré le scepticisme quant au retour sur investissement de ces dépenses. Certains dirigeants se plaignent déjà du fait que les retombées des projets d'IA sont "lamentables". Selon une enquête de Lucidworks, les retards, les problèmes de mise en œuvre et les avantages non réalisés sont autant de défis pour les projets en matière d'IA générative en 2024. L'enquête révèle que seule une entreprise sur quatre a lancé avec succès des initiatives d'IA au cours des 12 derniers mois. Et les experts ne sont pas optimistes pour l'avenir.

    À en croire Daron Acemoglu, professeur d'économie au MIT, l'IA n'augmentera la productivité aux États-Unis que de 0,5 % et ne favorisera la croissance économique que de 0,9 % au cours de la prochaine décennie. Il estime qu'il n'y aura pas un nombre "massif" d'emplois touchés par l'IA dans un avenir proche, car, selon lui, de nombreux emplois tels que ceux de la fabrication ou de l'exploitation minière sont polyvalents et nécessitent une interaction avec le monde réel. Le professeur a ajouté que l'IA aura un impact plus important sur "les tâches purement mentales", mais que le nombre de ces emplois ne sera pas énorme.

    Acemoglu avertit également que l'architecture actuelle de la technologie de l'IA elle-même peut avoir des limites. « La cognition humaine implique de nombreux types de processus cognitifs, d'entrées sensorielles et de capacités de raisonnement. Les grands modèles de langage (LLM) se sont révélés aujourd'hui plus impressionnants que beaucoup ne l'auraient prédit, mais il faut encore faire un grand acte de foi pour croire que l'architecture permettant de prédire le mot suivant dans une phrase atteindra des capacités aussi intelligentes que le personnage fictif HAL 9000 dans le film "2001 : l'Odyssée de l'espace" », a-t-il déclaré.

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    En août dernier, Gary Marcus, professeur à l'université de New York, a écrit dans un billet de blogue : « nous commençons à voir des signes que l'IA générative pourrait être un raté », ajoutant que le retour sur investissement de l'IA générative n'est peut-être pas si important, après tout. Selon lui, l'industrie est peut-être en train d'atteindre un plateau en matière de capacité pure, car personne n'a été en mesure de battre GPT-4 de manière décisive. Google et Anthropic ont investi beaucoup d'argent pour essayer, mais Marcus affirme qu'aucun n'a réussi ; au lieu de cela, il semble qu'il y ait une convergence aux niveaux GPT-4.

    Michael Hartnett, stratège en investissement chez Bank of America, a suggéré que l'IA pourrait être une bulle, la comparant au krach des dotcoms en 2000. Le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a déclaré lors d'une conférence téléphonique sur les résultats en février que les revenus à court terme provenant de l'IA seront "relativement faibles". Et s'adressant au Daily Mail, Dom Couldwell, responsable de l'ingénierie de terrain chez DataStax, a déclaré que l'industrie se trouve toujours dans la phase "inconnue inconnue" de l'IA générative. Il a fait remarquer que l'IA générative fait l'objet d'un battage médiatique sans précédent.

    Source : la Fed de Richmond

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du projet des directeurs financiers qui vise à remplacer les travailleurs par l'IA ?
    L'IA peut-elle remplacer efficacement les humains ? Ou les entreprises finiront-elles par rappeler leurs employés ?
    Pourquoi les entreprises continuent à investir massivement dans l'IA malgré les rapports sur les résultats mitigés des projets d'IA ?

    Voir aussi

    Emploi : Une enquête révèle que près de la moitié des dirigeants souhaitent remplacer les travailleurs par l'intelligence artificielle et pourraient l'utiliser pour réduire les salaires

    Les retombées des projets d'IA sont "lamentables", se plaignent les dirigeants, alors que les retards et les problèmes de mise en œuvre remettent en cause les initiatives d'IA générative en 2024

    Goldman Sachs suggère que le retour sur investissement de la technologie de l'IA générative risque d'être décevant et les coûts liés à son développement pourraient ne pas diminuer comme certains le prévoient

  8. #48
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    Par défaut Stephen Wolfram pense que nous avons besoin de philosophes pour répondre aux grandes questions sur l'IA
    Stephen Wolfram pense que nous avons besoin de philosophes dans le débat sur le développement de l'IA,
    pour établir des garde-fous nécessaires afin d'éviter des conséquences potentiellement désastreuses

    Stephen Wolfram, mathématicien et scientifique de renom, a récemment exprimé une opinion intrigante : les philosophes devraient jouer un rôle crucial dans la réflexion sur les grandes questions entourant l’intelligence artificielle (IA). Wolfram a exprimé des inquiétudes quant à la manière dont certaines entreprises technologiques déploient l’IA sans une réflexion éthique adéquate. Il a eu des discussions « horrifiantes » avec des entreprises qui, selon lui, ne pensent pas clairement aux implications de leurs technologies. Pour lui, intégrer des philosophes dans ces discussions pourrait aider à établir des garde-fous nécessaires pour éviter des conséquences potentiellement désastreuses. Cette perspective, bien que surprenante pour certains, souligne l’importance d’une approche interdisciplinaire pour aborder les défis éthiques et existentiels posés par l’IA.

    L’argument de Wolfram

    Enfant prodige, Wolfram a publié son premier article scientifique à l'âge de 15 ans et obtenu son doctorat à Caltech à 20 ans. Son œuvre impressionnante touche à la fois à la science, aux mathématiques et à l'informatique : Il a développé Mathematica, Wolfram Alpha et le Wolfram Language, un puissant langage de programmation informatique.

    « Mon principal travail dans la vie, en plus de la science fondamentale, a été de créer notre langage informatique Wolfram afin de disposer d'un moyen d'exprimer des choses par le calcul qui soit utile à la fois aux humains et aux ordinateurs », a déclaré Wolfram.

    Wolfram, connu pour ses contributions majeures telles que Mathematica et Wolfram Alpha, a grandi dans un environnement où la philosophie était omniprésente, sa mère étant professeure de philosophie à l’Université d’Oxford. Bien qu’il ait initialement rejeté cette discipline, il reconnaît aujourd’hui la valeur de la rigueur philosophique pour comprendre les implications profondes de l’IA.

    Les défis éthiques et existentialistes de l’IA

    L’IA, en évoluant, soulève des questions complexes sur la conscience, la prise de décision et l’interaction entre humains et machines. Wolfram soutient que ces questions ne peuvent être pleinement comprises sans une réflexion philosophique approfondie. Par exemple, déterminer ce qui est « juste » ou « moral » dans le contexte de l’IA est fondamentalement une question philosophique.

    « Je n'avais jamais vraiment appris grand-chose sur la philosophie. Ma mère était professeur de philosophie à Oxford quand j'étais enfant, et l'une des choses que je disais toujours, c'est qu'il y a une chose que je ne ferai jamais quand je serai adulte, c'est la philosophie.

    « Et regardez ce que font les philosophes : ils discutent toujours des mêmes choses qu'il y a 2 000 ans. Comment cela peut-il être une chose sensée à faire ? Mais maintenant que j'ai atteint l'âge adulte, je me suis retrouvé plongé dans toutes ces questions philosophiques, mais avec une sorte de nouvel ensemble d'outils, des outils qui viennent de la science, et il y a beaucoup de choses vraiment significatives et intéressantes ».


    Rendez-vous à 8:00

    L’importance des garde-fous philosophiques

    Alors que les développeurs d'IA et d'autres personnes commencent à réfléchir plus profondément à la façon dont les ordinateurs et les personnes se croisent, Wolfram explique que cela devient beaucoup plus un exercice philosophique, impliquant une réflexion au sens pur sur les implications que ce type de technologie peut avoir sur l'humanité. Ce type de réflexion complexe est lié à la philosophie classique.

    « La question est de savoir à quoi l'on pense, et c'est un autre type de question, que l'on retrouve davantage dans la philosophie traditionnelle que dans les STEM traditionnels », a-t-il déclaré.

    Par exemple, lorsque vous commencez à parler de la manière de mettre des garde-fous à l'IA, il s'agit essentiellement de questions philosophiques. Parfois, dans l'industrie technologique, lorsque les gens parlent de la manière dont nous devrions mettre en place telle ou telle chose avec l'IA, certains peuvent dire : « Eh bien, faisons en sorte que l'IA fasse ce qu'il faut ». Et cela nous amène à nous demander ce qu'est la bonne chose ». Et déterminer les choix moraux est un exercice philosophique.

    Il dit avoir eu des « discussions horribles » avec des entreprises qui mettent l'IA sur le marché, manifestement sans y penser. « La tentative de discussion socratique sur la manière dont vous réfléchissez à ce genre de questions vous choquerait, tant les gens ne réfléchissent pas clairement à ces questions. Je ne sais pas comment résoudre ces questions. C'est le défi, mais c'est un endroit où ce genre de questions philosophiques, je pense, sont d'une importance actuelle ».

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    Une approche interdisciplinaire

    La science, selon Wolfram, est souvent incrémentale et ne remet pas en question les paradigmes existants. En revanche, la philosophie encourage une réflexion radicale et une remise en question des idées préconçues. En combinant ces deux approches, nous pourrions mieux naviguer dans les défis posés par l’IA et assurer un développement technologique éthique et responsable.

    Selon lui, les scientifiques en général ont du mal à envisager les choses en termes philosophiques. « Une chose que j'ai remarquée et qui est vraiment frappante, c'est que lorsque vous parlez à des scientifiques et que vous évoquez de grandes et nouvelles idées, ils sont désorientés parce que ce n'est pas ce qui se passe en général dans le domaine scientifique », a-t-il déclaré. « La science est un domaine progressif où l'on ne s'attend pas à être confronté à une façon radicalement différente de penser les choses ».

    Si le travail principal de la philosophie est de répondre aux grandes questions existentielles, il estime que nous entrons dans un âge d'or de la philosophie en raison de l'influence croissante de l'IA et de toutes les questions qu'elle soulève. Selon lui, bon nombre des questions auxquelles l'IA nous confronte aujourd'hui sont en fait des questions philosophiques traditionnelles.

    « Je trouve que les groupes de philosophes avec lesquels je discute sont en fait beaucoup plus agiles lorsqu'ils réfléchissent de manière paradigmatique à différents types de choses », a-t-il déclaré.

    Il a notamment rencontré un groupe d'étudiants en master de philosophie au Ralston College de Savannah, en Géorgie. Wolfram a parlé aux étudiants de la collision à venir entre les arts libéraux et la philosophie, d'une part, et la technologie, d'autre part. En fait, Wolfram dit avoir relu la « République » de Platon parce qu'il veut revenir aux racines de la philosophie occidentale dans sa propre réflexion.

    Rumi Allbert, étudiant dans le programme Ralston, qui a passé sa carrière à travailler dans la science des données et qui a également participé à la Wolfram Summer School, un programme annuel conçu pour aider les étudiants à comprendre l'approche de Wolfram en matière d'application de la science aux idées commerciales, a été fasciné par la pensée de Wolfram.

    « Il est très, très intéressant qu'un homme comme le Dr Wolfram s'intéresse autant à la philosophie, et je pense que cela témoigne de l'importance de la philosophie et de l'approche humaniste de la vie. Il me semble qu'il s'est tellement développé dans son propre domaine qu'il a évolué vers une question plus philosophique », a déclaré Allbert.

    Le fait que Wolfram, qui est à la pointe de l'informatique depuis un demi-siècle, perçoive les liens entre la philosophie et la technologie pourrait être le signe qu'il est temps de commencer à aborder ces questions relatives à l'utilisation de l'IA d'une manière beaucoup plus large que comme un simple problème mathématique. Et peut-être qu'associer des philosophes à la discussion est un bon moyen d'y parvenir.

    Une analyse critique de l’appel de Stephen Wolfram

    L’idée de Stephen Wolfram d’intégrer des philosophes dans le développement de l’IA est audacieuse et mérite une réflexion approfondie. Cependant, cette proposition n’est pas sans ses critiques et ses défis. Examinons certains des arguments contre cette approche.

    La complexité de l’intégration interdisciplinaire

    L’une des principales critiques de l’appel de Wolfram est la complexité de l’intégration des philosophes dans un domaine aussi technique que l’IA. Les philosophes et les ingénieurs ont souvent des méthodologies et des langages très différents, ce qui peut rendre la collaboration difficile. Les ingénieurs peuvent percevoir les philosophes comme étant trop théoriques, tandis que les philosophes peuvent voir les ingénieurs comme étant trop pragmatiques.

    Le risque de paralysie par l’analyse

    Un autre argument contre l’intégration des philosophes est le risque de « paralysie par l’analyse ». Les philosophes sont formés pour poser des questions profondes et souvent sans réponse définitive. Cela peut ralentir le processus de développement technologique, car chaque décision pourrait être remise en question sous un angle éthique ou philosophique. Dans un domaine où la rapidité d’innovation est cruciale, cela pourrait être perçu comme un obstacle.

    La question de la pertinence

    Certains critiques soutiennent que les philosophes peuvent ne pas être suffisamment informés sur les aspects techniques de l’IA pour apporter une contribution significative. La philosophie, bien qu’importante, pourrait ne pas toujours fournir des solutions pratiques aux problèmes techniques complexes rencontrés dans le développement de l’IA. Il est essentiel que les philosophes aient une compréhension de base des technologies sur lesquelles ils réfléchissent, ce qui n’est pas toujours le cas.

    Les intérêts divergents des entreprises technologiques

    Enfin, il y a la question des intérêts divergents. Les entreprises technologiques sont souvent motivées par des objectifs commerciaux et financiers, tandis que les philosophes peuvent être plus préoccupés par les implications éthiques et sociales. Cette divergence d’intérêts peut créer des tensions et des conflits, rendant la collaboration difficile. Les entreprises peuvent également être réticentes à intégrer des perspectives qui pourraient ralentir leur progression ou nuire à leur rentabilité.

    Conclusion

    Bien que l’idée de Stephen Wolfram d’intégrer des philosophes dans le développement de l’IA soit noble et nécessaire à bien des égards, elle n’est pas sans défis. La complexité de l’intégration interdisciplinaire, le risque de paralysie par l’analyse, la question de la pertinence et les intérêts divergents des entreprises technologiques sont autant de facteurs qui doivent être pris en compte. Une approche équilibrée, où les philosophes et les ingénieurs travaillent ensemble tout en respectant leurs domaines d’expertise respectifs, pourrait être la clé pour surmonter ces obstacles.

    Source : Stephen Wolfram (vidéo dans le texte)

    Et vous ?

    Pensez-vous que les philosophes peuvent réellement influencer les décisions technologiques des entreprises d’IA ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Pensez-vous que les différences méthodologiques entre philosophes et ingénieurs peuvent être surmontées ? Si oui, comment ?
    Quels sont, selon vous, les principaux défis éthiques posés par l’IA aujourd’hui ? Comment les philosophes pourraient-ils contribuer à résoudre ces défis ?
    Comment les philosophes peuvent-ils acquérir une compréhension suffisante des aspects techniques de l’IA pour être pertinents dans ce domaine ?
    Avez-vous des exemples où une collaboration interdisciplinaire a réussi à surmonter des défis similaires dans d’autres domaines ?
    Quels autres domaines de la connaissance devraient être impliqués dans la réflexion sur l’IA, en plus de la philosophie ?
    Croyez-vous que les entreprises technologiques prennent suffisamment en compte les implications éthiques de leurs innovations ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Pensez-vous que les entreprises technologiques sont prêtes à accepter des ralentissements potentiels dans leur développement pour intégrer des perspectives éthiques ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Pensez-vous que l’éducation en philosophie devrait être intégrée dans les cursus des ingénieurs et des scientifiques ?
    Comment voyez-vous l’avenir de l’IA si nous intégrons davantage de perspectives philosophiques dans son développement ?

  9. #49
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    La philosophie dans l'IA ne sert strictement a rien.
    Enfin, si , ça peut servir, mais tel que le Monde tourne, non. Pour le moment, l'IA est uniquement utiliser pour virer les personnes et faire du bien aux portefeuilles d'actions des entreprises.
    Dire qu'amazon licencie "a cause de l'IA" parce que son modèle économique s'effondre, ça me fait rire. Quel sont les retours des actionnaires d'amazon?
    Non pour le moment, les dirigeants d'entreprises ne pense qu'à remplacer l'humain pour faire plaisir aux [banque/actionnaires/autre] c'est tout. L'implication pour la société, tout le monde s'en fout.

  10. #50
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    Pensez-vous que les philosophes peuvent réellement influencer les décisions technologiques des entreprises d’IA ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Non, pour deux raisons :
    1. Nous sommes dans un société qui se prétend de rationnalisme/pragmatisme et qui exclue la philosophie
    2. Une bonne partie des philosophes qui ont un discours public ne méritent pas ce titre, ils ne sont plus capable de mener une réflexion complète.
    Pensez-vous que les différences méthodologiques entre philosophes et ingénieurs peuvent être surmontées ? Si oui, comment ?
    Je penses surtout qu'elles ne doivent pas être opposées, chacune doit enrichir l'autre.
    Le jour où les ingénieurs se rendront compte qu'avoir un résultat sorti d'un ordinateur n'en fait pas un résultat neutre/objectif/apolitique etc la monde aura bien avancé!
    Quels sont, selon vous, les principaux défis éthiques posés par l’IA aujourd’hui ? Comment les philosophes pourraient-ils contribuer à résoudre ces défis ?
    L'IA, telle qu'elle est considérée aujourd'hui, amène des solutions absolues et donc intrinsèquement bonnes pour la société.
    Mais celles ci ont des implications éthiques sociales et sociétales, quelques philosophes pour le rappeler ne ferait pas de mal.
    Les sujets sont notamment abordés de façon statistiques ou probabilistes en ce moment, ce qui n'est pas forcément un mal. Mais que se passe-t-il quand la statistique sacrifie des personnes que la situation précédente de sacrifiait pas?
    La décision est-elle toujours aussi bonne? (La réponse varie en fonction de la situation et de nos positionnement politiques notamment)
    Comment les philosophes peuvent-ils acquérir une compréhension suffisante des aspects techniques de l’IA pour être pertinents dans ce domaine ?
    Ces personnes ne sont pas censées être capables d'ingérer des tonnes d'informations pour en sortir une réflexion qui n'est pas à la portée de tous?
    Il existe des livres, des recherches, des experts qui peuvent les renseigner.
    D'ailleurs certains de ces experts ou chercheurs ont probablement déjà abordé le sujet d'un point de vue plus philosophique que technique.
    Avez-vous des exemples où une collaboration interdisciplinaire a réussi à surmonter des défis similaires dans d’autres domaines ?
    On doit trouver des choses du coté de la collaboration entre écologie et industrie par exemple.
    Quels autres domaines de la connaissance devraient être impliqués dans la réflexion sur l’IA, en plus de la philosophie ?
    Les sciences humaines, l'IA impactera significativement les sociétés, évaluer/prévenir/se préparer à ces impacts ne fera pas de mal à certains.
    la sureté aussi, je penses que l'industrie risque d'augmenter sa létalité si on suit les messages que je perçoit aujourd'hui : les incidents courants vont diminuer mais ceux qui se produisent moins risquent d'augmenter (parce que l'IA gère difficilement les exceptions) et les incidents exceptionnels sont souvent plus mortels.
    Croyez-vous que les entreprises technologiques prennent suffisamment en compte les implications éthiques de leurs innovations ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Non, l'éthique c'est rarement rentable.
    Pensez-vous que les entreprises technologiques sont prêtes à accepter des ralentissements potentiels dans leur développement pour intégrer des perspectives éthiques ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Non, le ralentissement va à l'encontre du capitalisme.
    C'est pour ça qu'il existe des règlementations.
    Pensez-vous que l’éducation en philosophie devrait être intégrée dans les cursus des ingénieurs et des scientifiques ?
    Oui mais non.
    Oui elle le devrait mais quelle école veut embaucher un profs qui va suggérer qu'on part dans la mauvaise direction.
    Les premiers clients des écoles d'ingé sont des industries ou des futurs industriels. Qui va à l'encontre de ses clients?
    Comment voyez-vous l’avenir de l’IA si nous intégrons davantage de perspectives philosophiques dans son développement ?
    La question ne se pose pas parce que ça n'arrivera pas (voir ma première réponse)

  11. #51
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    Pas de panique ! Nous avons déjà en France les meilleurs philosophes du monde, dignes du siècle des lumières, j'ai nommé BHL et Raphaël Enthoven !
    (Humour, ironie, désespoir ...)

  12. #52
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    Si au final c'est catastrophique pour la société ce n'est qu'un coup de pas d'bol. (on me souffle dans l'oreillette qu'il y a peut être confusion entre société et leur société)

  13. #53
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    Par défaut Dreamforce : la nouvelle stratégie de Salesforce en matière d'IA reconnaît que l'IA va supprimer des emplois
    Dreamforce : la nouvelle stratégie de Salesforce en matière d'IA reconnaît que l'IA va supprimer des emplois,
    avec l'essor de l'IA générative, l'entreprise propose des « agents » IA capables de gérer des tâches sans supervision humaine

    Salesforce, le géant du logiciel de gestion de la relation client (CRM), a récemment dévoilé une nouvelle stratégie en matière d’intelligence artificielle (IA) lors de sa conférence annuelle Dreamforce. Cette annonce a suscité de vives réactions, notamment en raison de l’aveu explicite que l’IA pourrait remplacer certains emplois humains.

    Historiquement, Salesforce a été un pionnier dans le domaine du logiciel en tant que service (SaaS), permettant aux entreprises de louer des applications via un abonnement. Cependant, avec l’essor de l’IA générative, l’entreprise revoit son modèle économique. Désormais, Salesforce propose des “agents” IA capables de gérer des tâches sans supervision humaine, comme le service client ou la planification de réunions.


    Un tournant stratégique

    Salesforce Inc. dévoile un tournant dans sa stratégie d'intelligence artificielle cette semaine lors de sa conférence annuelle Dreamforce, affirmant désormais que ses outils d'IA peuvent gérer des tâches sans supervision humaine et changeant la façon dont elle facture ses logiciels.

    L'entreprise est célèbre pour avoir inauguré l'ère du logiciel en tant que service, qui consiste à louer l'accès à des applications informatiques par le biais d'un abonnement. Mais alors que l'IA générative secoue le secteur, Salesforce repense son modèle commercial pour la technologie émergente. Le géant du logiciel facturera 2 dollars par conversation tenue par ses nouveaux « agents », des IA génératives conçues pour gérer des tâches telles que le service client ou la planification de réunions de vente sans nécessiter de supervision humaine.

    La nouvelle stratégie de tarification vise également à protéger Salesforce si l'IA contribue à de futures pertes d'emplois et que les entreprises clientes ont moins de travailleurs pour acheter des abonnements aux logiciels de l'entreprise.


    Implications pour l’emploi

    Salesforce se penche même sur le potentiel de remplacement d'employés de la nouvelle technologie. Lors d'un discours d'ouverture de la conférence annuelle Dreamforce de l'entreprise, Marc Benioff, PDG de Salesforce, a souligné que ces nouveaux agents IA permettront aux entreprises d’augmenter leur capacité de travail pendant les périodes de forte activité sans avoir à embaucher des employés supplémentaires ou des « gig workers ». Cette flexibilité pourrait réduire la nécessité d’embaucher des travailleurs à temps plein ou des travailleurs temporaires, ce qui pourrait avoir des conséquences significatives sur le marché de l’emploi.

    Malgré l'attention portée à l'IA depuis le début de l'année 2023, les fabricants de logiciels d'application tels que Salesforce, Workday Inc. et ServiceNow Inc. n'ont pas grand-chose à montrer pour leurs efforts. Les gains en termes de chiffre d'affaires et d'évaluation liés à l'IA ont plutôt profité aux fabricants de matériel informatique tels que Nvidia Corp. ou d'infrastructure cloud tels qu'Oracle Corp.

    De nombreux éditeurs de logiciels ont lancé des assistants d'IA capables de résumer ou de rédiger des contenus écrits, le plus connu étant Copilot de Microsoft Corp. En général, les clients ne sont pas tout à fait prêts à payer pour ces fonctions supplémentaires.

    « Je pense que les résultats obtenus par les copilotes n'ont pas répondu à leurs attentes », a déclaré Brian Millham, directeur de l'exploitation, lors d'une interview fin août. « Je pense que le battage médiatique a été un peu plus fort que les résultats sur le front des copilotes ».


    Un modèle économique révisé

    La nouvelle itération des produits d'IA de Salesforce est destinée à fonctionner sans supervision, « contrairement aux copilotes et chatbots aujourd'hui dépassés qui s'appuient sur des demandes humaines et peinent à accomplir des tâches complexes ou à plusieurs étapes », a déclaré l'entreprise dans un communiqué. Par exemple, l'éditeur John Wiley & Sons Inc. a déclaré qu'il était en mesure d'augmenter le nombre de réclamations de service client qu'il a résolues en utilisant des « agents » Salesforce sans interaction avec les employés.

    Il s'agit d'un changement pour Salesforce qui, jusqu'à récemment, se concentrait sur la création d'outils d'IA assistés par des humains. Nous avons un principe appelé « human in the loop » - nous n'en savons pas encore assez pour introduire une technologie entièrement autonome », a déclaré Patrick Stokes, un cadre de l'entreprise, en septembre 2023.

    Lors de la conférence Dreamforce, qui se tiendra cette semaine à San Francisco et à laquelle 45 000 personnes devraient assister en personne, l'entreprise présentera les arguments en faveur de sa nouvelle stratégie. Sa branche « venture » a également annoncé la création d'un nouveau fonds de 500 millions de dollars destiné aux startups spécialisées dans l'IA.

    Mardi, Benioff a affirmé que les nouveaux produits d'IA seraient extrêmement précis et sûrs parce que Salesforce détient déjà une grande quantité de données sur ses clients. Cela contraste avec ce qu'il a appelé « ces méchants copilotes ».

    Le pivot de Salesforce répond à une autre crainte des investisseurs, à savoir que les pertes d'emplois dues à l'IA pourraient nuire au modèle d'entreprise « software-as-a-service ».

    L'un des principaux atouts de l'IA est l'efficacité de la main-d'œuvre. Une entreprise qui utilise des outils d'IA pour le service à la clientèle aura besoin de moins de représentants humains pour servir la même base, par exemple. Mais le ralentissement de la croissance de la main-d'œuvre dans les entreprises freinera la croissance du chiffre d'affaires des éditeurs de logiciels, qui facturent en grande partie en fonction du nombre de travailleurs autorisés à utiliser leurs produits. Les analystes de Wall Street ont passé de récentes conférences téléphoniques sur les résultats à se disputer avec les équipes de direction des sociétés de logiciels au sujet de ce risque.

    En fixant le prix de ses nouvelles fonctions d'IA en fonction des résultats plutôt que du nombre d'employés qui les utilisent, Salesforce se prémunit contre les suppressions d'emplois chez les clients.

    Millham, directeur de l'exploitation, a donné l'exemple d'un centre d'appels de 5 000 personnes qui aurait besoin de 30 % de personnel en moins d'ici cinq ans. D'autres peuvent simplement choisir d'embaucher moins à l'avenir, a-t-il ajouté.

    « Nous aimons penser qu'il est possible d'améliorer les compétences, de faire monter les gens en grade et d'effectuer des tâches plus complexes », a déclaré Millham. Mais il y a certainement des entreprises qui se disent : « Je pense que l'IA peut faire une grande partie du travail des humains aujourd'hui ».

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    Avantages et inconvénients de l’intégration de l’IA

    Les avantages de l’intégration de l’IA dans les opérations commerciales sont multiples. Les organisations peuvent réaliser des gains d’efficacité grâce à l’automatisation, permettant aux employés de se concentrer sur des tâches stratégiques plutôt que sur des travaux de routine. De plus, la capacité de l’IA à analyser d’énormes quantités de données facilite une meilleure prise de décision, favorisant l’innovation et l’avantage concurrentiel.

    Cependant, les inconvénients sont significatifs et méritent une attention particulière. La dépendance à l’IA sans une supervision adéquate peut conduire à un biais algorithmique, entraînant un traitement injuste de certains groupes de consommateurs. De plus, les coûts élevés associé au développement et au déploiement de solutions d’IA peuvent représenter des défis pour les petites entreprises, élargissant potentiellement le fossé entre les grandes entreprises et les startups.

    Réactions et perspectives

    Cette annonce a suscité des débats sur l’avenir du travail et le rôle de l’IA dans nos sociétés. Si certains voient en cette technologie une opportunité d’améliorer l’efficacité et de réduire les coûts, d’autres s’inquiètent des impacts sociaux et économiques, notamment en termes de perte d’emplois.

    Conclusion

    La nouvelle stratégie en IA de Salesforce marque un tournant important dans l’industrie technologique. Elle soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre innovation technologique et responsabilité sociale. Alors que l’IA continue de transformer le paysage professionnel, il est essentiel de réfléchir aux moyens de minimiser ses impacts négatifs sur l’emploi.

    Source : DreamForce Conference 2024

    Et vous ?

    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’automatisation des tâches par l’IA dans les entreprises ?
    Comment les gouvernements devraient-ils réagir face à l’augmentation de l’automatisation et à la possible perte d’emplois ?
    Pensez-vous que l’IA pourrait créer de nouveaux types d’emplois pour compenser ceux qu’elle remplace ? Si oui, lesquels ?
    Comment les entreprises peuvent-elles préparer leurs employés à travailler aux côtés de l’IA ?
    Quels sont les défis éthiques liés à l’utilisation de l’IA dans le monde professionnel ?
    Comment les entreprises peuvent-elles assurer une transition équitable pour les employés dont les postes sont automatisés ?
    Voyez-vous des secteurs où l’IA ne devrait pas être utilisée ? Pourquoi ?
    Comment les entreprises peuvent-elles utiliser l’IA de manière responsable tout en restant compétitives ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  14. #54
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’automatisation des tâches par l’IA dans les entreprises ?
    Que l'IA n'est pas flexible en plus de ne pas être pas drôle. Automatiser ce que l'on croit automatisable c'est mépriser tout le travail imperceptible que font tous ceux que l'on croit ne faire que des trucs automatiques. j'espère que ceux qui feront ca s'en mordront vite les doigts.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Comment les gouvernements devraient-ils réagir face à l’augmentation de l’automatisation et à la possible perte d’emplois ?
    La fiscalité, robot ou IA même combat il faut les taxer plutot que de taxer l'emploi. aujourd'hui on fait tout pour virer de l'emploi par la fiscalité alors que c'est de tout l'inverse dont la société a besoin.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Pensez-vous que l’IA pourrait créer de nouveaux types d’emplois pour compenser ceux qu’elle remplace ? Si oui, lesquels ?
    Oui, chez ceux qui n'en manquent pas aujourd'hui, loin, très loin de la prise en compte des nombreuses personnes non qualifiées pour gérer ces outils et/ou qui ont un sens éthique et social suffisamment développé pour ne pas avoir envie d'y contribuer.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Comment les entreprises peuvent-elles préparer leurs employés à travailler aux côtés de l’IA ?
    en développant des services flexibles qui marqueront le manque d’intérêt de ce qui est produit pas les IA. A définir des stratégie pour ne pas les adopter.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quels sont les défis éthiques liés à l’utilisation de l’IA dans le monde professionnel ?
    Aujourd'hui le gros sujet c'est que l'IA ne construise pas sa valeur sur le travail produit par les humains qu'elle vise à écarter à moyen terme.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Comment les entreprises peuvent-elles assurer une transition équitable pour les employés dont les postes sont automatisés ?
    Pourquoi les entreprises devraient souhaiter cela ? Une entreprise est une machine à cash qui peut avoir vocation à engraisser des actionnaire mais qui peut aussi plus largement avoir comme objectif de faire vivre des gens.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Voyez-vous des secteurs où l’IA ne devrait pas être utilisée ? Pourquoi ?
    La totalité des métiers de création, quels qu'ils soient. La totalité des métiers à faible qualification.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Comment les entreprises peuvent-elles utiliser l’IA de manière responsable tout en restant compétitives ?
    l'IA a t-elle démontrée sa toute puissance aujourd’hui ? a par les hallucinations, la consommation d'énergie et l'absence d'humour elle n'a pas démontré grand chose aujourd'hui.
    Il y a 10 sortes de personnes dans le monde : ceux qui comprennent le binaire et les autres

  15. #55
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    Ce n'est pas I.A, c'est de l'automation comporte-mentale. L'I.A est invoquée comme la "main invisible" du marché à une certaine époque.
    L'I.A est disruptive du marché du savoir et de l'ensemble de ses applications (sciences, éducation, etc.).
    La bombe nucléaire est disruptive du marché de la guerre et de l'ensemble de ses tactiques.
    La fusion nucléaire est disruptive du marché de l'énergie et de l'ensemble de ses sources.

  16. #56
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    Citation Envoyé par petitours Voir le message
    La fiscalité, robot ou IA même combat il faut les taxer plutot que de taxer l'emploi. aujourd'hui on fait tout pour virer de l'emploi par la fiscalité alors que c'est de tout l'inverse dont la société a besoin.
    Non applicable, déjà il faut avoir une harmonie dans la fiscalité au seins des grandes puissance ce serait bien.
    Aux USA toute les boites vont au Delaware, en UE elles vont toutes au Luxembourg, Irlande, Malte et Pays Bas.
    Au niveau mondial, la liste et trop longue.

    Les pays qui vont taxer, les usines vont juste aller ailleurs dans les pays plus accueillants.
    Aussi longtemps que la seul solution des politiciens soit la "redoutable" arme: une liste noir oh la la j'ai peur rien que de prononcer son nom.

  17. #57
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Non applicable, déjà il faut avoir une harmonie dans la fiscalité au seins des grandes puissance ce serait bien.
    Aux USA toute les boites vont au Delaware, en UE elles vont toutes au Luxembourg, Irlande, Malte et Pays Bas.
    Au niveau mondial, la liste et trop longue.

    Les pays qui vont taxer, les usines vont juste aller ailleurs dans les pays plus accueillants.
    Aussi longtemps que la seul solution des politiciens soit la "redoutable" arme: une liste noir oh la la j'ai peur rien que de prononcer son nom.
    Vu que nous partageons tous la même planète les problèmes sont tous internationaux, les solutions aussi.
    Il y a 10 sortes de personnes dans le monde : ceux qui comprennent le binaire et les autres

  18. #58
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    Par défaut Une étude révèle que 69 % des demandeurs d'emploi doutent des gains de productivité promis par l'IA
    Une étude révèle que 69 % des demandeurs d'emploi doutent des gains de productivité promis par l'IA
    mettant en évidence des perceptions mitigées quant à l'impact de l'IA sur le lieu de travail

    Les résultats d'une nouvelle enquête révèlent que les demandeurs d'emploi ont des opinions mitigées sur l'IA. Quelque 69 % des personnes interrogées doutent notamment de la capacité de l'IA à réduire leur charge de travail et 69 % d'entre elles doutent de sa capacité à améliorer leurs performances professionnelles. Seuls 34 % des personnes interrogées ont déclaré craindre d'être remplacées par un robot, tandis que 30 % seulement pensent que l'IA augmentera la concurrence pour les emplois ou nuira aux salaires. L'étude s'aligne sur de précédents rapports selon lesquels le battage médiatique sur l'IA d'entreprise n'a pas tenu ses promesses marketing.

    Les demandeurs d'emploi sceptiques face aux promesses de l'IA

    L'étude, intitulée Job Seeker Insights, a été réalisée par la plateforme de ressources professionnelles Resume Genius. Elle a interrogé 1 000 demandeurs d'emploi américains au sujet de leur perception à l'égard de l'IA sur le lieu de travail. Les résultats de l'étude ont mis en évidence des perceptions mitigées quant à l'impact de l'IA sur le lieu de travail. La majorité pense que les gains de productivité promis par la technologie sont encore loin d'être une réalité.


    Ventilés par génération (les baby-boomers, la génération X, les milléniaux et les demandeurs d'emploi de la génération Z ont tous répondu), les résultats sont similaires, même les travailleurs de la génération Z étant sceptiques à l'égard des capacités de l'IA. Cela contraste avec les résultats d'une étude récente selon laquelle la génération Z ressente une certaine anxiété à l'égard de l'IA et les jeunes sont terrifiés à l'idée que la technologie leur arrache leur travail.

    Cette étude, publiée par le fournisseur de formation technologique General Assembly, indique que 62 % des membres de la génération Z interrogés pensent qu'ils pourraient perdre leur emploi au cours de la prochaine décennie. L'étude Job Seeker Insights, quant à elle, apporte les conclusions suivantes :

    Opinions générales sur l'IA sur le lieu de travail

    • 62 % des demandeurs d'emploi ne pensent pas que l'IA réduira leur charge de travail ;
    • 69 % ne croient pas que l'IA améliorera leur performance au travail ;
    • 34 % craignent que l'IA ne les remplace ;
    • 33 % considèrent l'IA comme un risque pour la sécurité ;
    • 30 % s'attendent à ce que l'IA accroisse la concurrence en matière d'emploi ;
    • 30 % pensent que l'IA va nuire aux salaires ;
    • 23 % craignent que l'IA ne vole leur travail pour former des algorithmes.


    Points de vue de la génération Z

    • 66 % ne pensent pas que le fait de savoir utiliser les outils de l'IA les rendra plus faciles à embaucher ;
    • 67 % ne considèrent pas l'IA comme un risque pour la sécurité ;
    • 61 % doutent que l'IA réduise leur charge de travail.


    Points de vue de la génération Y

    • 64 % ne pensent pas que l'IA améliorera leurs performances professionnelles ;
    • 60 % ne pensent pas que les compétences en matière d'IA les rendront plus faciles à recruter ;
    • 61 % doutent que l'IA réduise leur charge de travail ;
    • 62 % ne pensent pas que le fait de savoir utiliser les outils de l'IA les rendra plus attractifs ;
    • 41 % craignent que l'IA ne les remplace ;
    • 40 % citent l'IA comme un risque pour la sécurité ;
    • 68 % doutent que l'IA réduise leur charge de travail (le scepticisme le plus élevé de toutes les générations) ;
    • 65 % ne pensent pas que le fait de savoir utiliser les outils de l'IA les rendra plus faciles à embaucher ;
    • 33 % craignent que l'IA ne les remplace.


    Dans l'ensemble, les Américains se montrent très sceptiques quant à l'impact de l'IA sur leur travail, quatre sur cinq (79 %) ayant au moins une opinion négative sur l'IA sur le lieu de travail. En somme, les résultats de Resume Genius s'alignent sur d'autres études récentes selon lesquelles les capacités de l'IA ne sont pas à la hauteur du battage médiatique dont la technologie fait l'objet. Cela n'empêche toutefois pas les suppressions de postes au profit de l'IA.

    L'IA peine encore à tenir ses promesses en matière de productivité

    En juillet 2024, Upwork a publié une étude sur l'utilisation de l'IA sur le lieu de travail selon laquelle 77 % des employés poussés à utiliser des outils de productivité basés sur l'IA au travail ont fini par être moins productifs. Ils déclarent se sentir poussés par leur direction à utiliser des outils d'IA dans lesquels leur employeur a investi de l'argent, 65 % d'entre eux affirmant qu'ils ont du mal à répondre aux exigences accrues que leurs supérieurs attendent de l'IA.

    Cela ne veut pas dire que les travailleurs ne seraient pas prêts à adopter l'IA. Adobe, qui commercialise un outil d'IA d'entreprise, dit avoir constaté dans une étude réalisée en septembre 2024 que 80 % des travailleurs le feraient si cela leur permettait de gagner du temps. La société de services de données sur l'IA Appen a rapporté que le retour sur investissement des projets d'IA a diminué et que peu d'investissements atteignent le stade de la mise en œuvre.

    Alors qu'Appen attribue cette situation au manque de données de formation de qualité, Gartner a suggéré en mai 2024 que « la difficulté d'estimer et de démontrer la valeur des projets d'IA » était le principal obstacle à l'adoption réussie de l'IA. En d'autres termes, alors que les dirigeants sont séduits par le battage médiatique d'entreprises comme Microsoft, avec son attitude « Copilote partout », cela ne porte pas ses fruits en matière d'utilisation réelle.

    Il n'est pas certain que les fournisseurs d'IA prennent conscience de ces lacunes. Pour l'instant, Microsoft ne semble pas l'avoir fait. Le géant de Redmond a augmenté les prix de Copilot de 5 % en introduisant la semaine dernière des options de facturation mensuelle qui incluent toujours un engagement d'un an. Pendant ce temps, les employés se disent insatisfaits des outils d'IA qui leur sont imposés par leurs employeurs.

    D'autres études sur l'impact de l'IA dépeignent un tableau différent

    Dans le cadre de son étude, le fournisseur de formation General Assembly a interrogé 1 180 adultes salariés de la génération Z aux États-Unis et 393 cadres au Royaume-Uni. L'étude révèle que la génération Z est parfaitement consciente de la rapidité avec laquelle les dernières innovations technologiques peuvent devenir incontrôlables et est inquiète pour son avenir à mesure que la technologie de l'IA générative est déployée sur le lieu de travail.

    Selon le rapport, 62 % des membres de la génération Z interrogés pensent qu'ils pourraient perdre leur emploi au cours de la prochaine décennie. Un rapport mondial publié en septembre 2024 suggère que les craintes de la génération Z ne sont pas infondées. Il prévoit notamment que l'intégration de l'IA sur le lieu de travail pourrait affecter jusqu'à 43 millions d'emplois au cours de l'année prochaine (2025). Mais encore, ce chiffre ne concerne que les États-Unis.

    Ce rapport a été produit par la Banque interaméricaine de développement (Inter-American Development Bank - IBD). Il suggère toutefois que l'impact sera moins lié à l'âge qu'aux qualifications académiques et au sexe. L'IBD a prédit que les travailleurs américains moins instruits seront plus durement touchés que ceux qui possèdent un diplôme de premier cycle ou une licence. De plus en plus d'entreprises que leur objectif est de réduire les coûts liés au personnel.

    Si la jeune génération a peur de l'impact potentiel de l'IA sur la main-d’œuvre humaine, les PDG semblent sereins ou s'inquiètent peu face à la montée en puissance de la technologie. L'étude de General Assembly a révélé que seuls 6 % des directeurs et des cadres de niveau VP (vice-president) pensent que l'IA représente une menace pour leur rôle. Les licenciements ne visent que le personnel, laissant penser que les dirigeants se considèrent comme immunisés.

    Des milliers d'emplois déjà supprimés en raison de l'adoption de l'IA

    En février 2024, Fortune et Bloomberg ont rapporté que plus de 4 000 emplois avaient été perdus aux États-Unis depuis mai 2023 en raison de l'adoption de l'IA. L'équipe à l'origine du rapport, Challenger, Gray & Christmas, a ajouté qu'il s'agissait certainement d'une « sous-estimation des emplois perdus au profit de l'IA ». Parmi les entreprises citées dans le rapport figure UPS, qui a licencié du personnel en raison de l'automatisation de certains processus par l'IA.

    Les salariés savent qu'ils doivent se mobiliser. Selon le cabinet de conseil en éducation CarringtonCrisp, près de la moitié des personnes interrogées dans le cadre d'une enquête menée auprès de 10 000 apprenants dans 40 pays prévoyaient de se former à l'IA au cours des cinq prochaines années. L'étude de General Assembly montre que les jeunes générations ont tendance à être les plus préoccupées par la possibilité que l'IA leur marche sur les pieds.

    Les conclusions de l'étude, partagées avec Fortune, indiquent que la moitié des milléniaux pensent qu'il y a au moins une chance que l'IA remplace leur rôle, contre 44 % des membres de la génération X et seulement 24 % des baby-boomers. Lupe Colangelo affirme que les employés doivent reconnaître la valeur que les membres de la génération Z apportent sur lieu de travail et ne doivent pas les dévaloriser. Elle recommande d'aider la génération Z.

    Lupe Colangelo a déclaré à ce propos : « même si les baby-boomers ne s'inquiètent pas pour eux-mêmes, ils ont la responsabilité de donner un coup de main à l'avenir. L'IA occupant de plus en plus de postes de débutants, les employeurs ont une plus grande responsabilité dans la formation de la prochaine génération. Les entreprises doivent leur offrir une porte d'entrée. Les employeurs ne peuvent tout simplement pas laisser tomber toute une génération ».

    La question qui se pose est la suivante : si personne ne forme les jeunes, comment feront les entreprises lorsque les séniors partiront à la retraite ? Selon Lu Colangelo, les employeurs doivent contribuer à développer les compétences qu'ils souhaitent dans le vivier de talents actuel.

    Source : rapport de l'étude

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du scepticisme au sujet de l'impact potentiel de l'IA sur le lieu de travail ?
    Selon vous, quels impacts l'IA pourrait-il avoir sur le lieu de travail dans les années à venir ?
    Utilisez-vous des outils d'IA dans le cadre de votre travail ? Si oui, quel est votre retour d'expérience ?

    Voir aussi

    Emploi : Une enquête révèle que près de la moitié des dirigeants souhaitent remplacer les travailleurs par l'intelligence artificielle
    Et pourraient l'utiliser pour réduire les salaires


    Pourquoi est-il si difficile de trouver un emploi aujourd'hui ? Accéder aux « emplois fantômes » : une analyse basée sur l'IA et les modèles LLM-BERT, jusqu'à 21 % des annonces seraient concernées

    La plupart des membres de la génération Z sont terrifiés à l'idée que l'IA prenne leur travail, tandis que leurs patrons se considèrent comme immunisés

  19. #59
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    Ces mêmes personnes doutaient aussi sûrement des gains de l'outsourcing en Inde et en Afrique du Nord quand c'était encore à la mode. Toujours est-il que les décideurs y ont eu massivement recours, peu importe que ça fonctionne ou pas.

    Ce que ne comprend pas 69% des demandeurs d'emploi, c'est qu'on attend d'eux qu'ils s'adaptent à la politique de l'entreprise et pas l'inverse, furent les décisions prises totalement ineptes.

  20. #60
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    Ces mêmes personnes doutaient aussi sûrement des gains de l'outsourcing en Inde et en Afrique du Nord quand c'était encore à la mode. Toujours est-il que les décideurs y ont eu massivement recours, peu importe que ça fonctionne ou pas.

    Ce que ne comprend pas 69% des demandeurs d'emploi, c'est qu'on attend d'eux qu'ils s'adaptent à la politique de l'entreprise et pas l'inverse, furent les décisions prises totalement ineptes.
    l'offshore reste de moins en moins intéressant, aujourd'hui un ingénieur polonais gagne presque autant qu'un francais. La chine aussi, un ouvrier de chez xiaomi gagne 1280€, on est plus très loin d'un smicard francais.
    l'afrique et moyen orient c'est trop instable.

    meme chose pour l'inde, moins cher qu'un chine mais un ingénieur it c'est pas gratuit non plus, on est dans les 1200€/mois de ce que j'ai vu (a vérifier)
    il reste pour la france encore la roumanie et le maghreb d'exploitable et bientôt peut etre l'ukraine dans le futur mais c'est tous.
    et le salaire roumain progresse bien plus vite que le salaire francais, l'écrat se réduit chaque année.

    c'est le seul avantage que je vois, la france est gouverné par des toquards depuis 1981 et s'appauvrie, donc l'offshore est de moins en moins un probleme.

    la france est d'ailleur déja un pays d'offshore, des boites usa, allemande, suisse, luxembourg et meme un peu uk. un francais coute moins cher qu'un allemand.
    on connait tous un collègue qui bosse en full remote pour une boite étrangère, dans mon cas je connais un collègue qui bosse en full remote en france pour une boite allemande.

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