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Linux Discussion :

SUSE a formellement demandé à openSUSE de cesser d'utiliser la marque SUSE et donc de changer de nom


Sujet :

Linux

  1. #1
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    Avatar de Patrick Ruiz
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    Par défaut SUSE a formellement demandé à openSUSE de cesser d'utiliser la marque SUSE et donc de changer de nom
    OpenSUSE Linux gagne en popularité et ravive le débat sur la fragmentation de l’écosystème Linux
    Pointée du doigt comme raison de l’échec face à Windows sur le desktop

    OpenSUSE se porte bien. Les téléchargements vont croissant et une nouvelle version de la release stable Leap 15.5 sera bientôt disponible. Aucune raison officielle n’a filtré comme explication de cette augmentation de la base d’utilisateurs. Il est possible que ce soit le reflet du mécontentement des utilisateurs d’Ubuntu face à l’accent mis sur Snap dans la distribution, y compris le paquetage Snap de Firefox. L’exode des utilisateurs de RedHat désenchantés par l’arrêt de CentOS Linux et donc à la recherche d’une autre distribution stable basée sur RPM est aussi susceptible d’expliquer cette montée en popularité d’OpenSUSE. La situation est de nature à relancer le débat sur la fragmentation de l’écosystème Linux pointée du doigt comme raison de l’échec face à Windows sur le desktop.

    En effet, au sens strict, Linux c’est son noyau, c’est-à-dire cette partie de l’OS qui gère les ressources de l’ordinateur et sert de pont de communication entre les différents composants (matériels et logiciels) ; c’est la partie invisible du système d’exploitation. Au sens large, parler de Linux c’est faire référence à tout système d’exploitation qui s’appuie sur ledit noyau ; c’est l’un des aspects qui fait la particularité de cet OS puisque l’utilisateur peut piquer parmi 319 déclinaisons ou distributions si l’on s’en tient à la liste des LiveCD. Pour monsieur Tout-le-Monde la panoplie de choix est déjà déroutante. Linus lui-même avoue que c’est la raison pour laquelle le système d’exploitation peine à s’imposer dans la filière desktop.

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    GNOME et KDE, des puissances du desktop Linux, se sont unis pour la mise sur pied d’un écosystème d’applications qui transcende les différentes distributions et crée une ouverture du marché pour tous. L’idée : remplacer les méthodes traditionnelles de fourniture d’applications de bureau Linux que sont les systèmes de gestion de paquets DEB et RPM par une approche basée sur le système de paquets Flatpak. La raison : les applications Flatpak tournent sur toutes les distributions Linux. L’approche devrait permettre de contribuer à la réduction de la fragmentation de l’écosystème pointée du doigt comme une raison de l’échec de Linux face à Windows sur le desktop.

    David Plummer, un ingénieur à la retraite ayant travaillé sur le développement de Windows, propose une comparaison Windows vs Linux en analysant les deux OS sous différents aspects : convivialité, mises à jour et sécurité.

    Convivialité : à part la distribution Mint, les interfaces Linux sont plutôt moches

    C'est une déclaration forte, mais c'est ce que pense David Plummer. Il estime en effet que Linux proprement dit « manque d'une interface utilisateur appropriée au-delà de la ligne de commande. Cette ligne de commande peut être extrêmement puissante, en particulier si vous êtes adepte de Bash ou Zsh, entre autres, mais vous ne pouvez pas vraiment la décrire comme particulièrement conviviale » dit-il. Il ne balaie pas d'un revers de main le fait que la plupart des distributions Linux aujourd'hui sont livrées avec une interface utilisateur de bureau pour ceux qui le préfèrent. « Mais en tant que concepteur de shell moi-même, si je peux être si audacieux, elles sont généralement assez terribles », ajoute-t-il. Avant de préciser que la distribution Mint est une exception avec une interface plutôt jolie.

    « Windows, en revanche, inclut par défaut une interface shell de bureau qui, si vous mettez de côté l'esthétique de conception entièrement subjective, est conçue par des professionnels, testée au regard des normes de convivialité et prend en compte les différents niveaux d'accessibilité requis par des personnes ayant des limitations différentes. En termes de convivialité, en particulier si vous incluez l'accessibilité dans cette métrique, Windows sort en tête », a-t-il statué.

    À propos des mises à jour et mises à niveau : Linux l'emporte sur Windows

    À propos des mises à jour, David Plummer salue le fait que les utilisateurs de Windows sont bien servis par une équipe dédiée de Windows Update chez Microsoft. Il regrette toutefois que le processus soit parfois compliqué, contrairement à celui de Linux : « Il est très facile de mettre à jour un système Linux, et même s'il n'y a pas d'équipe professionnelle pour répondre aux exploits Zero-Day, les mises à jour sortent avec une rapidité raisonnable et, dans certains cas, vous pouvez même mettre à jour le noyau sans redémarrer*», dit-il.

    Bien sûr, certaines parties du noyau Linux vont nécessiter un redémarrage lors d'une mise à jour, tout comme certaines parties du système Windows. L'ex-ingénieur de Microsoft estime cependant que Windows demande beaucoup trop souvent le redémarrage du système.

    Abordant le sujet des mises à niveau, il rappelle qu'elles sont généralement gratuites dans le monde open source, à moins que vous n'utilisiez une distribution prédéfinie d'un fournisseur. C'est d'ailleurs le cas chez Microsoft également : « Je ne me souviens pas de la dernière fois que Microsoft a facturé une mise à niveau de son système d'exploitation si vous n'étiez qu'un utilisateur final normal », dit-il. Néanmoins, et au regard de ce qui a été dit précédemment, il estime que Linux l'emporte sur Windows en ce qui concerne les mises à jour.

    Les logiciels open source, y compris Linux, sont plus exposés aux exploits de sécurité

    Il y a un courant de pensée selon lequel les logiciels open source, parce que leur code est disponible publiquement, sont moins exposés aux exploits de sécurité. Il découle de la loi de Linus, nommée en l'honneur de Linus Torvalds, et formulée par Eric S. Raymond. Celle-ci indique qu'« avec suffisamment d'yeux, tous les bugs sont superficiels » ; ou plus formellement : « avec un groupe de bêta-testeurs et de codéveloppeurs suffisamment large, presque tous les problèmes seront rapidement analysés et le correctif sera évident pour l'un d'entre eux ». Ainsi, présenter le code à une multitude de développeurs avec l'objectif d'avoir un consensus sur son acceptation est une forme simple de la revue de logiciel. La loi de Linus fait généralement partie de la philosophie de base des adeptes du mouvement open source et du logiciel libre.

    Plummer ne partage pas cette philosophie. Il estime en effet que les logiciels open source sont plus ouverts aux exploits de sécurité, simplement parce que, toutes choses égales par ailleurs, il est facile de trouver des failles à exploiter dans les logiciels open source. « Je pense que c'est un peu une erreur de s'appuyer sur [la loi de Linus] », conclut-il. Il pense cependant que Linux est plus sûr. Il estime en effet que Windows est tellement populaire qu'il est une cible beaucoup plus attrayante pour les acteurs malveillants. Et en plus, la plupart des utilisateurs de Windows conservent tous les privilèges d'administrateur.

    Windows vs Linux : personnalisation, documentation et communauté

    David Plummer a également comparé Windows et Linux suivant d'autres critères tels que la personnalisation, la documentation et la communauté. En ce qui concerne la personnalisation, comme on peut le deviner, il est d'avis que Linux est plus personnalisable, étant donné que l'OS est open source. Il est plus facile d'ajouter de nouvelles fonctionnalités. Il suffit d'en proposer. Si Linus Torvalds et les responsables du projet estiment que la fonctionnalité proposée est nécessaire, elle sera intégrée. Sinon, il est toujours possible de créer un fork et insérer la fonctionnalité si elle est rejetée. C'est d'ailleurs ce qui passe dans la communauté. Rappelons par exemple que Debian a été forké à cause de sytemd permettant ainsi à Devuan de voir le jour. Avec Windows, l'ajout ou la suppression de fonctionnalités est plus difficile.

    Pour en venir à la documentation, l'ex-ingénieur de Microsoft estime que souvent, il n'y a pas de meilleure documentation que le code source, et Linux est disponible au public. Ce qui est un avantage. Toutefois, avec MSDN, Microsoft offre une documentation de très bonne qualité. La firme de Redmond met les moyens pour payer des développeurs professionnels et auteurs afin de créer un tel contenu. Sur ce point, Windows l'emporte donc sur Linux.

    Enfin, la communauté. Ici encore, David Plummer estime que Microsoft fait la différence, sur la base de l'analyse de forums IT populaires. Laquelle analyse lui a permis de découvrir que la communauté de Microsoft est plus large et plus réactive : plus de vues, des réponses plus nombreuses et plus rapides sur les questions relatives à Windows que sur celles relatives à Linux.


    La vente liée : atout majeur de Windows ? Et si Linux en bénéficiait plus ?

    Linux comme système d’exploitation pour un ordinateur de bureau et non Windows ? L’idée continue de faire débat et des exemples venus de pays comme l’Allemagne l’illustrent.

    Avec la sortie de UOS Linux (ou Deepin Linux v20) en mars 2021, l’éditeur assure que le système d’exploitation prend en charge des processeurs de fabricants locaux comme Longsoon et Sunway. La manœuvre est destinée à s’assurer que ce dernier soit installé sur des ordinateurs dotés dudit matériel et livrés aux utilisateurs. Union Tech annonce des temps de démarrage pouvant descendre jusqu’à 30 secondes sur lesdites plateformes. En sus, le groupe annonce des partenariats avec des entreprises comme Huawei dans le but de voir le système d’exploitation installé par défaut sur ses ordinateurs portables. La stratégie vise à faire en sorte que l’OS gagne plus en popularité au niveau national ; une approche qui pourrait avoir des retombées positives pour le système d’exploitation à l’échelle globale… C’est en tout cas ce qu’espèrent les esprits derrière la manœuvre qui veulent prouver que la Chine peut aussi exporter de bons systèmes d’exploitation. D’après Union Tech, l’OS répond aux besoins quotidiens sur le desktop même s’il ne prend pas en charge de nombreux logiciels professionnels. Son adoption en Chine se fera dans le cadre d’un processus progressif.

    On peut le voir comme une conséquence de la guerre économique entre les USA et la Chine: Lenovo n’a de cesse d’embrasser Linux. De façon historique, Lenovo a toujours certifié uniquement certains produits avec un sous-ensemble limité de configurations matérielles pour les utilisateurs qui déploient Linux sur un ordinateur de bureau ou un poste de travail mobile. L’entreprise étend désormais son offre de certification à plusieurs modèles d’ordinateurs grand public ThinkPad X, X1, L et T: ThinkPad X13 (Intel et AMD); ThinkPad X13 Yoga ; ThinkPad X1 Extreme Gen 3; ThinkPad X1 Carbon Gen 8 ; ThinkPad X1 Yoga Gen 5; ThinkPad L14; ThinkPad L15; ThinkPad T14 (Intel et AMD); ThinkPad T14s (Intel et AMD); ThinkPad T15p; ThinkPad T1 5. Les ordinateurs de la série L viendront préinstallés avec Ubuntu 18.04. Ceux des séries X et X1 sortiront des maisons Lenovo avec Ubuntu 20.04 LTS préinstallé.

    L’offre concerne également les stations de travail ThinkPad P et ThinkStation : ThinkPad P15s ; ThinkPad P15v; ThinkPad P15 ; ThinkPad P17 ; ThinkPad P14s ; ThinkPad P1 Gen 3 ; ThinkStation P340 ; ThinkStation P340 Tiny ; ThinkStation P520c ; ThinkStation P520 ; ThinkStation P720 ; ThinkStation P920 ; ThinkStation P620. Celles-ci viennent équipées de Linux Ubuntu 20.04 LTS préinstallé. Lenovo devrait poursuivre avec la manœuvre pour d’autres modèles. En effet, cette extension fait suite à l’annonce de l’atterrissage d’une certification Linux sur sa gamme entière d’ordinateurs ThinkPad P et ThinkStation. Dans le cadre de cette initiative, l’entreprise se veut claire : il s’agit de donner le choix entre Ubuntu et RedHat pour chaque modèle ou configuration.

    L'édition 2020 du Dell XPS 13 pour les développeurs est disponible pour un peu plus de 1000 dollars. Nouveauté : la certification Linux Ubuntu 20.04 LTS fruit du partenariat de longue date entre Canonical et Dell dans le cadre du projet Sputnik. Ainsi, l’entreprise américaine est avec Lenovo parmi les rares sur le marché à faire des incursions sur le terrain du matériel livré avec Linux préinstallé. Il se dit que c’est un préalable nécessaire pour que le célèbre système d’exploitation open source espère battre la famille des OS Windows dans la filière des ordinateurs de bureau. Le temps nous dira si ce dernier est suffisant pour que Linux devienne le champion sur le desktop.

    Source : OpenSUSE

    Et vous ?

    Quelles sont vos distributions Linux préférées ? Et pour quelles utilisations ? Partagez votre expérience
    Linux est-il trop compliqué pour l’utilisateur moyen ?
    Pourquoi Linux peine-t-il à s’imposer dans la filière des ordinateurs de bureau ?
    Partagez-vous les réflexions de David Plummer ?
    Quelle serait votre analyse Windows vs Linux en ce qui concerne la convivialité, les mises à jour et la sécurité ?

    Voir aussi :

    « Linux sur Desktop est une catastrophe de Tchernobyl » pour le créateur de GNOME qui n'a pas lancé son poste Linux depuis fin 2012

    Le support des applications Linux débarque en préversion sur Chrome OS dans un premier temps sur Pixelbook

    « L'année de l'ordinateur de bureau Linux est arrivée » selon le Directeur de la Technologie d'Intel

    2017 est officiellement l'année de Linux desktop selon un utilisateur de macOS : le patron de la Fondation Linux, quel message aux fans de Linux ?

  2. #2
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    Certe il y a beaucoup de distribution.
    Mais quand on regarde celle qui ont une communauté, une entreprise avec du support, qui est suporté par les logiciels propriétaires, qui ont des équipes de développement qui participe dans de nombreux projet, au final il en reste très très peu.

    Suse a de nombreux produits très varié pour le cloud, sap, caisse enregistreuse, temp réel, les container......

    A créer un système pour construire ses paquets: https://openbuildservice.org/ et disponible pour tous, 21 distribution et 6 architectures sont supporté......

    Elle a des développeur sur des projets clé tel que gcc, kernel, kde, gnome

    Mes tant qu'elle sera pas vendu directement sur des machines pour le grand public, mais même là il ne faut pas trop espérer... suffit de voir macos... malgré de la pub, des boutiques...... ses parts de marché reste très faible

  3. #3
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    Par défaut Aciah-Linux
    Bonjour, je vous lis régulièrement, cette fois je vais commenter.

    Quelles sont vos distributions Linux préférées ?
    J'ai bien apprécié Xubuntu et je suis passée à Linux-Mint. Utilisations classiques.
    Depuis deux ans, je travaille avec Aciah-Linux qui comporte des outils de compensation du handicap visuel. Et des simplifications appréciables (le fameux menu et les scripts 'magiques')

    Linux est-il trop compliqué pour l’utilisateur moyen ?
    Oh non, au contraire et je m'appuie sur l'expérience auprès de 500 personnes. Les débutants sur Aciah-Linux trouvent que le système est facile et nombreux sont les utilisateurs moyens, déçus de la complexité de Windows, qui adoptent Aciah-Linux avec bonheur et apprécient la facilité de la prise en mains. Les mises à jour, en utilisant le terminal ne les rebutent pas dès que c'est bien expliqué.

    Pourquoi Linux peine-t-il à s’imposer dans la filière des ordinateurs de bureau ?
    Parce que les utilisateurs sont sensibles à la publicité qui ne parle que de windows. Et quand ils achètent un ordinateur on ne leur propose que Wundows, sans leur dire que Linux existe !

    Partagez-vous les réflexions de David Plummer ?
    Quelle serait votre analyse Windows vs Linux en ce qui concerne la convivialité, les mises à jour et la sécurité ?


    L'utilisateur moyen ne peut pas juger la convivialité des forums, car il ne fréquente pas les forums. Mais il apprécie la facilité d'utilisation de Linux et la sécurité que lui apportent les équipes locales de libristes qui peuvent le dépanner au besoin et toujours lui expliquer les choses. On a toujours peur de ce qu'on ne connaît pas. Dans notre région, il y a des formations sur les ordinateurs (changer la pile, le disque dur, ajouter de la mémoire), ce qui aide à dédramatiser l'ordinateur et les personnes âgées adorent y mettre la main !

    Un souci mal pris en compte
    Je vous réponds à une question que vous n'avez pas posée. En effet l'accessibilité est mal prise en compte. Accessibilité pratique en simplifiant les procédures (pourquoi sur les PC n'y a-t-il pas une touche arobase ?), accessibilité logicielle en simplifiant la navigation, sans oublier l'accessibilité financière : quand Windows demande de plus en plus de ressources, il rend obsolètes de nombreux ordinateurs. . L'utilisateur moyen qui a une retraite de 1000 € par mois (ou moins !), ne peut pas envisager d'acheter un ordinateur au moins à 600 €.

    Il faut cesser de vouloir adapter les gens ! Il faut au contraire adapter les ordinateurs pour rendre leur utilisation plus aisée. Tout le monde ne conduira pas une voiture de formule 1, La plupart des gens devront se contenter d'une voiture ordinaire voire d'une voiturette. M. Plummer, est-ce votre avis ? Si oui, travaillons ensemble !

  4. #4
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    Par défaut Par qui?
    Pointée du doigt comme raison de l’échec face à Windows sur le desktop
    Par qui? Il ne semble pas être question de fragmentation dans la partie consacrée à David Plummer.
    Disons plutôt que tout article sur une distribution linux est prétexte à "raviver le débat sur la fragmentation" dès les premières lignes...

    « Windows, en revanche, inclut par défaut une interface shell de bureau qui, si vous mettez de côté l'esthétique de conception entièrement subjective, est conçue par des professionnels, testée au regard des normes de convivialité
    Elles sont publiées quelque part ces "normes", ou c'est juste celles du constructeur?
    En plus de cela, Microsoft est tellement fier de sa superbe interface graphique que désormais il éprouve le besoin d'en changer à chaque nouvelle version majeure, et pas question de permettre à l'utilisateur d'une ancienne version de conserver ses repères, ça nuirait à la convivialité sans doute...

    Sous linux au moins, quand Gnome a complètement changé l'interface entre la version 2 et 3, on a d'abord eu droit à un fork, MATE (ouh, fragmentation, ouh!) puis Gnome lui-même a proposé une option pour revenir à l'ancienne interface. Sous Windows on a bien OpenShell mais Microsoft se fait un devoir de le rendre rapidement incompatible de version en version...

    « Je ne me souviens pas de la dernière fois que Microsoft a facturé une mise à niveau de son système d'exploitation si vous n'étiez qu'un utilisateur final normal »
    A part les débuts de Windows 10 où on forçait les gens à migrer pendant leur sommeil, il me semble bien que la mise à niveau vers une version majeure n'est pas vraiment "gratuite".

    Il estime en effet que les logiciels open source sont plus ouverts aux exploits de sécurité, simplement parce que, toutes choses égales par ailleurs, il est facile de trouver des failles à exploiter dans les logiciels open source.
    Il est surtout plus facile de corriger les failles de sécurité dans de l'open source! Avec un logiciel propriétaire, en cas de faille de sécurité, seul le constructeur peut la corriger. Et ce n'est pas en France, où le seul fait de signaler une faille au constructeur peut vous valoir un procès de sa part, que ça va se faire!

    Citation Envoyé par marc.collin Voir le message
    Mes tant qu'elle sera pas vendu directement sur des machines pour le grand public, mais même là il ne faut pas trop espérer...
    ça a bien existé en 2009 avec les netbooks. Et vous savez quoi? Ils se vendaient très bien, preuve que Windows n'est pas une incitation à l'achat. Mais Microsoft s'est empressé de sortir une version Windows rien que pour eux et faire le forcing pour l'imposer.

    On peut le voir comme une conséquence de la guerre économique entre les USA et la Chine: Lenovo n’a de cesse d’embrasser Linux.
    Super donc je vois ça d'ici, les adversaires de linux vont le faire passer pour un outil soutenu par la Chine, alors que se faire espionner devrait être considéré comme normal uniquement si ça vient des USA!

  5. #5
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    La fragmentation Linux n'a jamais été un problème au niveau du grand public car il n'en a pas forcément connaissance. Pour moi, c'est le canal de distribution (avec Windows pré-installés sur presque chaque PC du commerce) qui est en cause.

    S'il y avait un impact dans les magasins avec des ordinateurs livrés avec Linux, ça serait de vendre les périphériques compatibles avec (imprimante, scanner, webcam, ...)... ça pousserait peut être aussi les constructeur à fournir des drivers Linux.

    Il n'y a que les vieux PC qui ont des architectures 32 bits qui ont de moins en moins de distributions populaires récentes supportés sinon, tant que le PC fonctionne, il peut avoir une seconde vie avec Linux. En plus, Linux avec un disque dur classique fonctionne alors qu'un Windows 10 ou plus rame !

  6. #6
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    arch linux (manjaro)... les rolling release c'est top...
    franchement, je n'ai jamais vraiment eu besoin d'aller voir du coté des AUR... compiler soi meme un logiciel n'est pas vraiment compliqué :
    configure
    make

    au pire il y a appimage, flatpak, snap voir docker...
    Ok... ca fait bcp de chose pour regler 2 gros pb des distrib nux.
    l'EGO
    et les libs static (brrrr)

    il faut saluer des initiatives comme opendesktop...

  7. #7
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    Ce monsieur est bien déconnécté de la réalité

  8. #8
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    Par défaut SUSE a formellement demandé à openSUSE de cesser d'utiliser la marque SUSE et donc de changer de nom
    SUSE a formellement demandé à openSUSE de cesser d'utiliser la marque SUSE,
    « si openSUSE continue à aller dans une direction qui nuit à la marque SUSE, l'histoire retiendra qu'openSUSE s'est conduit lui-même à l'obsolescence »

    Un conflit inattendu est apparu dans la communauté openSUSE avec son soutien de longue date et son homonyme, la société SUSE. Au cœur de cette tension se trouve une demande discrète qui a provoqué des vagues pas si discrètes que cela dans le paysage de l'open source : SUSE a officiellement demandé à openSUSE de ne plus utiliser son nom de marque.

    Richard Brown, une figure clé du projet openSUSE, a donné un aperçu des discussions qui se sont déroulées à huis clos. Malgré le ton calme et respectueux de la demande de SUSE, les implications d'un refus pourraient être considérables et menacer la relation symbiotique qui a profité aux deux entités au fil des ans.

    SUSE a activement fourni des ressources et un soutien bien au-delà de ce dont il aurait normalement eu besoin pour ses opérations commerciales. Cette situation a favorisé un projet openSUSE florissant qui a excellé grâce à la bonne volonté de SUSE et à son soutien informel, y compris les contributions apportées par les employés de SUSE sur leur temps de travail.

    Toutefois, la récente demande de séparation des marques a éclipsé ce partenariat. Si openSUSE ne traite pas cette demande avec la sensibilité et la coopération qu'elle exige, le projet risque non seulement de perdre le soutien de SUSE, mais aussi de voir ses priorités s'éloigner de lui. La politique « Factory first », pierre angulaire de la synergie d'ingénierie entre SUSE et openSUSE, pourrait également être examinée de près, soulignant la gravité de la situation actuelle.

    De plus, lors de la conférence openSUSE, les discussions sur la gouvernance au sein du projet openSUSE ont été mises en exergue. À la lumière de ces discussions, les cadres supérieurs et les responsables du budget de SUSE ont ouvertement exprimé leurs inquiétudes, indiquant que des changements étaient nécessaires pour résoudre les problèmes sous-jacents à la gouvernance du projet.

    Cette prise de position publique de la direction de SUSE témoigne d'une volonté de soutenir openSUSE, mais aussi d'une volonté de réorienter son action si la communauté ne réagit pas à ces préoccupations de gouvernance. Le message est clair : openSUSE doit s'aligner plus étroitement sur les intérêts stratégiques de SUSE ou risquer de se détourner vers d'autres projets comme Uyuni et Rancher, qui sont perçus comme plus conformes aux objectifs commerciaux de SUSE.

    En d'autres termes, openSUSE est à la croisée des chemins. Le projet peut soit s'adapter à l'évolution du paysage en embrassant le changement et en relevant ses défis internes, soit continuer sur une voie qui pourrait conduire à son obsolescence.

    Il ne serait pas risqué d'estimer que si SUSE retirait son soutien, cela signifierait une réduction drastique des variantes actuelles d'openSUSE, une reconsidération des priorités et des options, et un probable retour en arrière pour le projet. Après tout, ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom d'openSUSE est largement dû au code fourni par les développeurs de SUSE et, bien sûr, à l'énorme infrastructure sous-jacente fournie par la société sur laquelle openSUSE a développé sa distribution.

    Nom : open.png
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    La lettre ouverte au conseil d'administration, au projet et à la communauté openSUSE

    Permettez-moi tout d'abord de définir un certain nombre de problèmes auxquels la communauté est confrontée :
    • Notre gouvernance actuelle ne fonctionne pas. Compte tenu des problèmes auxquels nous sommes confrontés et du modèle actuel / des règles du conseil d'administration, il n'y a pas de bonne façon pour le conseil d'administration de conduire les changements qui en résulteront. Les réunions bihebdomadaires ne suffiront certainement pas. En outre, le conseil d'administration n'a pas fait preuve d'un véritable leadership proactif dans certaines situations où il aurait dû le faire. En fin de compte, c'est la raison pour laquelle je me suis retiré.
    • Que cela nous plaise ou non, nous devons faire un rebranding du projet. Nous pouvons commencer à y travailler maintenant et être proactifs, ou plus tard être forcés par exemple par un nouveau propriétaire de SUSE (attention, SUSE a exprimé son inquiétude face à une telle chose et a clairement déclaré qu'ils ne voulaient pas se débarrasser du projet). Pour conduire cela, nous avons besoin de quelque chose d'autre que le conseil d'administration tel qu'il est actuellement. Mais garder les choses telles qu'elles sont est une option irréaliste.
    • Nous avons besoin de plus de contributeurs. Nous devons donc nous interroger non seulement sur la manière d'attirer de nouvelles personnes, mais aussi sur la manière de les retenir. D'après ce que j'ai vu, trop d'entre eux commencent avec enthousiasme et s'épuisent à cause d'un manque d'accompagnement et de mentorat. Cela dit, j'ai aussi vu des exceptions à cette règle.

    Que pouvons-nous faire ?

    La proposition est une équipe de projet qui conduit les changements. Cette équipe de projet devrait être composée d'utilisateurs/contributeurs/membres ayant une grande expérience du projet/de la communauté, des personnes qui savent comment les choses fonctionnent actuellement. En gros, ils proposeraient un plan, l'évalueraient avec le conseil d'administration et la communauté et, une fois prêts, l'exécuteraient. Il convient de prendre en considération la manière dont, par exemple, notre gouvernance doit se rapporter à la Fondation et communiquer avec elle.
    • Le choix d'un nouveau nom pour le projet devrait être limité à environ 3 noms, que l'équipe aurait recherchés/vérifiés, afin d'éviter d'avoir une liste interminable d'options irréalisables.
    • Le rebranding des distros comme par exemple « openSUSE Tumbleweed » en « Tumbleweed » est déjà en cours. Je ne vois aucune raison d'avoir une nouvelle discussion à ce sujet.
    • Un vote sur le logo du projet a déjà eu lieu et a été remporté par notre LCP, il n'est pas nécessaire de le refaire. Les personnes qui maintiennent les distros ont accepté les logos de LCP comme logo de leur distro, donc utiliser le même design pour le Projet est logique puisque cela donne une belle cohérence.

    Les mots de Richard Brown

    Je pense que quiconque se concentre sur la question de savoir si SUSE est, sera ou pourrait « forcer » openSUSE à faire quoi que ce soit passe à côté de l'essentiel

    SUSE est une organisation qui permet à openSUSE de faire bien plus que ce que SUSE a besoin qu'openSUSE fasse. SUSE fournit activement des ressources à openSUSE au-delà de ce dont SUSE a clairement besoin pour améliorer ses activités.

    Ce statu quo repose sur la bonne volonté. La bonne volonté n'est pas favorisée par le fait que l'une ou l'autre des parties profère des menaces ou formule des exigences fermes.

    Le fait est que SUSE a officiellement, calmement et gentiment demandé à openSUSE d'arrêter d'utiliser la marque SUSE.

    Si nous, en tant que communauté, ne parvenons pas à travailler de manière productive avec cette demande, alors nous choisirons de diminuer la bonne volonté entre SUSE et openSUSE.

    Je m'attends à ce que ce choix ne conduise pas SUSE à escalader les problèmes pour obtenir ce qu'il veut, je ne vois pas cela comme la « manière SUSE » de faire les choses. Ce que j'imagine, c'est un résultat qui serait en fait bien pire - l'apathie et une tendance à mettre les priorités ailleurs.

    Une grande partie de ce à quoi openSUSE excelle est facilitée par SUSE, soit en donnant à openSUSE plus que ce dont SUSE aurait besoin, soit en fermant les yeux et en soutenant ses employés lorsqu'ils apportent des contributions supplémentaires à openSUSE pendant leur temps de travail, plus que ce dont l'entreprise aurait besoin.

    Toute diminution de la bonne volonté entre SUSE et openSUSE met en péril ce type de contributions.

    Et bien sûr, il y a des politiques comme « Factory first » qui favorisent directement les liens d'ingénierie entre openSUSE et SUSE. Mais je ne pense pas qu'openSUSE doive les prendre pour acquis.

    Ce n'est pas comme si openSUSE était le seul projet/communauté que SUSE encourage autour de ses produits. SUSE Manager a Uyuni, Rancher a Rancher. Si openSUSE démontre qu'il n'est pas aligné avec les intérêts de SUSE, alors je m'attends à ce que SUSE concentre ses efforts sur des projets open source qui sont alignés. SUSE s'adaptera pour protéger ses affaires, et ce projet devra s'adapter à une réalité de moins bonne volonté à tous les niveaux de la hiérarchie de SUSE.

    Il en va de même pour les discussions concernant la gouvernance. Lors de l'oSC, des cadres supérieurs de SUSE, des détenteurs de budget, se sont exprimés, en public, pour dire qu'ils pensaient que la gouvernance de ce projet présentait des problèmes qui devaient être résolus. L'un d'entre eux est même venu sur cette liste pour développer ce point de vue.

    SUSE ne veut pas que l'histoire retienne que c'est la grande entreprise méchante qui a forcé sa communauté à faire quelque chose. Mais ce n'est pas parce que les choses sont dites gentiment qu'elles doivent être ignorées.

    En fait, ne sommes-nous pas censés être une communauté ? Ne sommes-nous pas censés répondre positivement quand les gens nous demandent de faire des choses gentiment ?

    En fin de compte, je pense que si openSUSE continue à aller dans une direction qui nuit à la marque SUSE, ou ignore le besoin de traiter ses problèmes de gouvernance, nous devons nous préparer à ce que l'histoire retienne qu'openSUSE s'est conduit lui-même à l'obsolescence en n'écoutant pas les besoins de l'une de ses plus grandes parties prenantes.

    Je préférerais que nous évitions un tel destin et que nous recentrions cette discussion. Comme l'implique la présentation d'Andy lorsqu'elle dit « Nous sommes tous adultes... », agissons comme des adultes, nous avons des choses à faire.

    Source : Richard Brown, lettre ouverte au conseil d'administration, au projet et à la communauté openSUSE, The Transitional Journey of openSUSE’s Logo Rebranding

    Et vous ?

    Que pensez-vous d'openSUSE et SUSE ?
    Qu'est-ce qui pourrait, selon-vous, expliquer la demande de SUSE ?
    Comprenez-vous son point de vue ?
    Comment analysez-vous les propos de Richard Brown ?
    Quelles sont les conséquences potentielles de l'une ou l'autre décision d'openSUSE concernant la demande de SUSE ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

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