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Intelligence artificielle Discussion :

La mort du développeur junior : l'IA remplacera-t-elle les ingénieurs juniors ?


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #41
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    je me repette :

    Bonjour, expérience personnel avec IA:

    Très simple d'utilisation, mon seul bon point.

    Étant de la vielle école , je n'ai plus ni moins demander de générer un terminal en langage codé. Résultats, pleins d'erreur et impossible de compiler le programme.


    Les idées émises par l'IA étaient intéressantes, par contre quand cela devenait un peu plus compliqué, il évinçait les réponses d'une manière fort polie, mais ????, je ne me suis pas laissé aller à ses réponses, je l'ai aidé, mais les résultats fournis sont incompatibles avec le langage réel. Il inventait du code, mais le code était faux.

    Je reste avec un gentil doux regard sur l'IA, mais je pense que l'on le met à toutes les sauces et que l'on invente beaucoup de chimère, quant aux algorithmes entrés, me rappelle une belle histoire.

    J'étais en Israël il y a plus de 40 ans , mon oncle était fier de me montrer son ordinateur couplé avec des contacteurs électromécanique et des points de relevés divers qu'il lui permettait de contrôler l'hygrométrie et comment la nourriture était absorbée, et plein de chose propre à un élevage (pas en batterie, car cet élevage servait à la reproduction)...

    Tout ça pour en venir que dans les années 2015... 2023 on voit surgir de l'IA qui fait la même chose AH AH AH, mais de qui se moque-t-on de plus, il a été révélé que des personnes jouaient les petites mains pour répondre à des questions .... bref je vous passe les détails

    L'IA qui fait papa maman Alfred et les bonnes sœurs ce n'est pas pour demain.

    @bientôt

  2. #42
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    J'ai dû consacrer 4 h de test sur GPT et Bard. Llama est à installer et les autres ne font pas mieux. Je m'arrête donc à ce qu'on peut utiliser réellement. Je prendrai peut être l'abonnement GPT4 un jour mais il faudrait que je sois sûr d'en avoir l'usage.

    Les points positifs :

    GPT fournit d'excellent snippets. En comparaison, la recherche sur stack overflow est lente et laborieuse. Donc un gain de temps mais surtout, on économise sur une tâche extrêmement fastidieuse. La recherche de bouts de code pour valider une approche est un travail que je déteste. Là c'est facile, on peut demander différentes variantes et elles apparaissent comme par magie. C'est génial.

    Par extension, la recherche sur un langage que je connais mal voire pas du tout fonctionne à merveille. Comme tous les langages se ressemblent un peu, le fait d'avoir un code synthétique qui répond à une question libre permet sans doute d'utiliser un langage jamais utilisé en quelques minutes. Non pas pour faire de choses très complexes mais plutôt pour exploiter un aspect très spécifique au langage : serveur web en go ou en nodes.js. Installation d'un compilateur depuis zéro. Tout cela est expliqué magnifiquement et pour ce genre de chose, les erreurs de GPT ne me dérangent pas vraiment. Beaucoup de ces erreurs sont faciles à corriger.

    Les limites :

    Si on sort du domaine des petits bouts de code (snippets), les choses se gâtent voire deviennent impossibles. L'architecture globale d'une application n'est pas vraiment à la portée de GPT. Il se mélange les pinceaux ou comprend de travers. Ca provient peut-être du prompt pas assez précis ou ne respectant pas le protocole. Quant à devenir expert en prompt GPT, je n'en vois pas l'intéret. Il n'y a pas de débugger de prompt, pas de code completion ou de syntaxe colorée. Je ne sais pas s'il en est capable car je trouve que le jeu n'en vaut pas la chandelle.

    La conclusion :

    Oui GPT révolutionne le job de développeur parce qu'il fait en quelques secondes le travail le plus ingrat qui soit. Il augmente ma productivité et mon champ de vision en m'ouvrant des langages que je n'ai jamais pratiqué en m'épargnant l'angoisse de la première compilation dans un nouveau langage. Cette aide est inestimable.
    Le gain de productivité est très variable selon la tâche. S'agit-il d'un projet "from scratch" ou d'une intervention en modification de code. ?
    Je précise que je n'ai sans doute pas exploré tous les services rendus par l'IA mais franchement, pour les programmes/scripts décrits dans un prompt de plus de 2000 caractères, je n'y crois pas du tout. L'évaluation de son potentiel prendrait plus de temps que d'écrire le programme à la main.
    Je vois un tas de vidéos de gens qui semblent n'avoir rien de mieux à faire que passer leurs journées à écrire et modifier des prompts GPT. Ils le font dans un éditeur de texte typé TEXTAREA, aucune aide sérieuse pour rédiger ces prompts. Ce truc n'a simplement plus d'intérêt à partir du moment où son utilisation est plus longue que l'utilisation d'un IDE...

    C'est donc surtout un excellent remplacant de stack overflow, pour moi, à ce stade.

  3. #43
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    Citation Envoyé par binarygirl Voir le message
    Je crois que ceux qui ne suivent pas la tendance vont à voir du mal à trouver du boulot sans avoir ces compétences.

    .
    tu oublies la gestion d'entreprise, les jeux, la programmation hard...

  4. #44
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    Je n'ai pas testé chatGPT mais open Assistant.

    Je lui ai demandé de m"expliquer e=mc2, question qui a du lui être posé je ne sais pas combien de fois.

    J'ai l'impression d'avoir eu à peu près la même réponse que Wikipedia.

    La réponse est quasiment aussi rapide qu'une requête web avec une latence conséquente, réponse rapide par rapport au traitement derrière.
    En première approche : Ca comprend des phrases et ça fait des phrases.

    Après il faut apprendre à servir de l'outil, sur open assistant, de ce que j'ai compris pour pouvoir poser des questions, il faut participer en analysant les réponses faites sur d'autres threads. C'est les utilisateurs qui permettent l'apprentissage. Il faut répondre à un QCM pour évaluer la politesse, le niveau approprié ou non, msg dans la bonne langue ou non, etc.

    Sur le modèle ChatGPT, qui est payant je crois (avec peut-être une offre gratuite limitée), je ne sais pas qui renseigne le modèle, si c'est des gens payés pour ça, ou les utilisateurs gratuits.

  5. #45
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    Par défaut à l'ouverture de Edge
    Voici quelques éléments qui Copilotpeuvent vous aider à le faire.
    Discover more.
    état des lieux au 22/10/23 (citation extraite du bandeau latéral ouvert en même temps que Edge -mais pas par mes soins- pour présenter la boite de dialogue gpt-4): un écosystème bâclé à coups de milliards mais où va-t-on? Vers un environnement où la productivité est le maître mot au détriment de la compréhension, de la lisibilité et de l'intelligibilité pour aboutir à un profil stéréotypé de commerciaux aptes à ce vendre et vendre leur produit?

  6. #46
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    Par défaut L’IA générative ne remplacera pas les développeurs de sitôt, d’après des chercheurs
    L’IA générative ne remplacera pas les développeurs de sitôt, d’après des chercheurs
    Qui concluent que le développement de logiciels va bien au-delà des tâches de complétion de code

    Les discussions battent leur plein à propos de l’intelligence artificielle dans le domaine du génie logiciel. Un sujet central : son impact dans la filière. La technologie divise. Linus Torvalds la considère comme un outil qui n’a rien de révolutionnaire en comparaison aux compilateurs. Il rejoint Bill Gates qui est d’avis que l’intelligence artificielle servira d’outil pour améliorer la productivité des tiers qui s’en servent. Ce sont des sorties à controverse quand on sait qu’elles viennent en opposition à celles de plusieurs acteurs du domaine qui laissent penser que l’intelligence artificielle a même déjà pris le pouvoir dans la filière. Une récente publication de recherche vient raviver le débat en arrivant à la conclusion que l’IA générative ne remplacera pas les développeurs de sitôt.

    Des chercheurs de l'université de Princeton ont développé un cadre d'évaluation basé sur près de 2300 problèmes courants de génie logiciel montés à partir de rapports de bogues et de feature requests soumis sur GitHub afin de tester la performance de divers modèles de grands langages (LLM).

    Les chercheurs ont fourni à différents modèles de langage le problème à résoudre et le code du dépôt. Ils ont ensuite demandé au modèle de produire un correctif réalisable. Ce dernier a ensuite fait l’objet de tests pour s'assurer qu'il était correct. Mais le LLM n'a généré une solution efficace que dans 4 % des cas.

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    Leur modèle spécialement entraîné, SWE-Llama, n'a pu résoudre que les problèmes d'ingénierie les plus simples présentés sur GitHub, alors que les LLM classiques tels que Claude 2 d'Anthropic et GPT-4 d'OpenAI n'ont pu résoudre que 4,8 % et 1,7 % des problèmes, de façon respective.

    Et l’équipe de recherche de conclure : « le génie logiciel n’est pas simple dans la pratique. La correction d'un bogue peut nécessiter de naviguer dans un grand référentiel, comprendre l'interaction entre des fonctions dans différents fichiers ou repérer une petite erreur dans du code alambiqué. Cela va bien au-delà des tâches de complétion de code. »

    C’est la raison pour laquelle Linus Torvalds a tenu à se désolidariser de tout le battage médiatique autour de l’intelligence artificielle. Il la considère comme un outil au stade actuel de son évolution. Il suggère d’ailleurs la révision de code comme domaine d’application de l’intelligence artificielle. La capacité de l’intelligence artificielle à « deviner » l’intention du développeur lui sera utile pour obtenir du code fiable en un temps réduit. Une condition demeurera toutefois nécessaire : le développeur devra à son tour examiner ce que l’intelligence artificielle lui propose.


    En fait, « le développeur reste l'expert, qui comprend le code et vérifie que ce qui a été synthétisé par l'intelligence artificielle correspond bien à l'intention du développeur », comme le souligne le CEO de GitHub. Grosso modo, l’intelligence artificielle est à un stade d’évolution tel qu’elle ne saurait servir de raccourci à des personnes qui pensent ne plus avoir à faire usage de leur créativité ou de leur esprit critique.

    Même Google le confirme lors de l’annonce selon laquelle son IA Bard peut désormais aider à coder et à créer des fonctions pour Google Sheets : « Bard est encore au stade expérimental et peut parfois fournir des informations inexactes, trompeuses ou fausses tout en les présentant avec assurance. En ce qui concerne le codage, Bard peut vous générer du code qui ne produit pas le résultat escompté, ou vous fournir un code qui n'est pas optimal ou incomplet. Vérifiez toujours les réponses de Bard et testez et examinez soigneusement le code pour détecter les erreurs, les bogues et les vulnérabilités avant de vous y fier. »

    Certains acteurs laissent pourtant penser que l’on n’a plus besoin de développeurs informatiques spécialisés dans la programmation des jeux vidéo en raison de la montée en puissance de l’intelligence artificielle

    C’est le cas du propriétaire de la forge logicielle FRVR. Il l’illustre avec l’échantillon de jeu Space Aliens à propos duquel il déclare dans un débat contradictoire : « Il n’a fallu que 8 minutes pour le réaliser et 8 minutes supplémentaires pour la gestion du côté artistique. »


    Ce type de production s’appuie sur la forge FRVR à propos de laquelle le propriétaire déclare : « Elle permet à quiconque de créer des jeux juste en les décrivant. L’objectif est de mettre sur pied une plateforme où créer, jouer et partager des jeux est aussi facile que d'enregistrer, de regarder et de partager des vidéos sur des plateformes telles que TikTok et Instagram. » Une démonstration (d’une dizaine de minutes) des possibilités offertes par la plateforme est disponible. Elle montre les étapes de l’implémentation d’un jeu de tir spatial en s’appuyant sur ladite forge.


    Une étude de l’OIT liste les programmeurs parmi les métiers sous la menace de l’intelligence artificielle même si Linus Torvalds laisse penser le contraire

    Environ 21 millions d’emplois occupés par des femmes et 9 millions d’emplois occupés par des hommes sont susceptibles d’être remplacés par l’intelligence artificielle. C’est ce qui ressort d’un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail. Ce dernier précise pour ce qui est de la filière des technologies de l’information les programmeurs d’applications font partie des professions menacées par l’automatisation.

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    ChatGPT a réussi à l’édition 2022 de l’examen d’informatique pour élèves du secondaire désireux d’obtenir des crédits universitaires US. Un internaute a proposé une compilation des réponses proposées par le chatbot après avoir souligné que l’intelligence artificielle a pris 32 points sur les 36 possibles. ChatGPT a en sus réussi l’examen de codage Google pour un ingénieur de niveau 3 avec un salaire de 183 000 $. Ce sont des raisons pour lesquelles certains observateurs sont d’avis que les travailleurs de la filière du développement informatique sont sous la menace de l’intelligence artificielle. Emad Mostaque, PDG de Stability AI en fait partie et prédit qu’il n’y aura plus de programmeurs dans 5 ans.


    Et vous ?

    La comparaison de Linus Torvalds de l’intelligence artificielle aux compilateurs vous paraît-elle appropriée pour déboucher sur la conclusion que l'intelligence artificielle restera un outil ?
    Le développeur restera-t-il toujours l'expert qui comprend le code et vérifie que ce qui a été synthétisé par l'intelligence artificielle correspond bien à l'intention du développeur ? L'intelligence artificielle peut-elle finir par atteindre un stade d'évolution qui soit tel que l'intervention humaine ne soit plus requise ?
    Quelles évolutions du métier de développeur entrevoyez-vous dès 2024 au vu de l'adoption de l'intelligence artificielle dans la filière ?

    Voir aussi :

    « ChatGPT est appelé à changer l'éducation telle que nous la connaissons, pas la détruire comme certains le pensent », affirme Douglas Heaven du MIT Technology Review

    ChatGPT rédige désormais les dissertations des étudiants et l'enseignement supérieur est confronté à un grave problème, la détection des contenus générés par l'IA semble de plus en plus difficile

    51 % des enseignants déclarent utiliser ChatGPT dans le cadre de leur travail, de même que 33 % des élèves, et affirment que l'outil a eu un impact positif sur leur enseignement et leur apprentissage

    Un professeur surprend un étudiant en train de tricher avec le chatbot d'IA ChatGPT : « je suis terrorisé », il estime que ces outils pourraient aggraver la tricherie dans l'enseignement supérieur

  7. #47
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    L’IA générative ne remplacera pas les développeurs de sitôt, d’après des chercheurs
    serait ce la fin de la mode de l'IA ? on vas s'ennuyer sur developpez

  8. #48
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    L'IA générative ne remplacera pas les devs, mais elle boostera tellement leur productivité qu'elle fera baisser le besoin en dev supplémentaires.

  9. #49
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    la crise économique actuel a été bien plus néfaste sur le marché de l'emploie (les grands licenciements de la tech de 2023 et ca continue encore en 2024) que chatgpt.

    quand l'économie repartira en occident, le besoins en dev va de nouveau augmenter.

    n'oublions pas néanmoins que la masse de dev a énormément augmenter pendant le covid, on parle de au moins 30%...
    il faut donc relativiser les licenciements par rapports au nombres de devs en 2019.


    Maintenant en asie par contre, moteur de croissance mondial (singapour, inde, chine), les besoins en it ne font qu'augmenter chaque années et pas qu'un peu.


    perso, sur linkedin c'était le calme plat en novembre-décembre mais depuis début janvier je reçois une demande d'un recruteur par semaine. Je pense que la demande repart.
    J'ai un ancien collègue en freelance en france (lille) qui bosse pour un client en allemagne en full remote (long contrat, ca fait 3ans qu'il bosse pour ce client), il a connu une baisse d'activité, son client l'a mis off 2 mois l'été et 2 mois en fin 2023, pour faire face à la baisse d'activité. Mais pas de licenciement/rupture de contrat pour lui et les autres équipes.

    Donc c'est morose par rapport à l’euphorie durant le covid mais pas catastrophique.
    j'ai pas vu de vagues de licenciements en France ou en Allemagne et au global les salaires "augmente" (moins que l'inflation mais bon...)

  10. #50
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    Par défaut Sam Altman compare l’intelligence artificielle actuelle à un « téléphone portable à peine utile »
    Sam Altman compare l’intelligence artificielle actuelle à un « téléphone portable à peine utile »
    Et ravive les questionnements sur les perspectives de mise au rebut totale des développeurs humains

    Les discussions battent leur plein à propos de l’intelligence artificielle dans le domaine du génie logiciel. Un sujet central : son impact dans la filière. La technologie divise. Bill Gates est d’avis que l’intelligence artificielle servira d’outil pour améliorer la productivité des tiers qui s’en servent. Dans une récente sortie, Sam Altman formule un avis similaire en soulignant que « l’intelligence artificielle actuelle est comparable à un téléphone portable à peine utile. » Ce sont des sorties à controverse quand on sait qu’elles viennent en opposition à celles de plusieurs acteurs du domaine qui laissent penser que l’intelligence artificielle a même déjà pris le pouvoir dans la filière.


    Certains acteurs laissent penser que l’on n’a plus besoin de développeurs informatiques spécialisés dans la programmation des jeux vidéo en raison de la montée en puissance de l’intelligence artificielle

    C’est le cas du propriétaire de la forge logicielle FRVR. Il l’illustre avec l’échantillon de jeu Space Aliens à propos duquel il déclare dans un débat contradictoire : « Il n’a fallu que 8 minutes pour le réaliser et 8 minutes supplémentaires pour la gestion du côté artistique. »


    Ce type de production s’appuie sur la forge FRVR à propos de laquelle le propriétaire déclare : « Elle permet à quiconque de créer des jeux juste en les décrivant. L’objectif est de mettre sur pied une plateforme où créer, jouer et partager des jeux est aussi facile que d'enregistrer, de regarder et de partager des vidéos sur des plateformes telles que TikTok et Instagram. » Une démonstration (d’une dizaine de minutes) des possibilités offertes par la plateforme est disponible. Elle montre les étapes de l’implémentation d’un jeu de tir spatial en s’appuyant sur ladite forge.


    Une étude de l’OIT liste les programmeurs parmi les métiers sous la menace de l’intelligence artificielle

    Environ 21 millions d’emplois occupés par des femmes et 9 millions d’emplois occupés par des hommes sont susceptibles d’être remplacés par l’intelligence artificielle. C’est ce qui ressort d’un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail. Ce dernier précise pour ce qui est de la filière des technologies de l’information les programmeurs d’applications font partie des professions menacées par l’automatisation.

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    ChatGPT a réussi à l’édition 2022 de l’examen d’informatique pour élèves du secondaire désireux d’obtenir des crédits universitaires US. Un internaute a proposé une compilation des réponses proposées par le chatbot après avoir souligné que l’intelligence artificielle a pris 32 points sur les 36 possibles. ChatGPT a en sus réussi l’examen de codage Google pour un ingénieur de niveau 3 avec un salaire de 183 000 $. Ce sont des raisons pour lesquelles certains observateurs sont d’avis que les travailleurs de la filière du développement informatique sont sous la menace de l’intelligence artificielle. Emad Mostaque, PDG de Stability AI en fait partie et prédit qu’il n’y aura plus de programmeurs dans 5 ans.


    Une récente étude arrive néanmoins à la conclusion que l’IA générative ne remplacera pas les développeurs de sitôt

    Des chercheurs de l'université de Princeton ont développé un cadre d'évaluation basé sur près de 2300 problèmes courants de génie logiciel montés à partir de rapports de bogues et de feature requests soumis sur GitHub afin de tester la performance de divers modèles de grands langages (LLM).

    Les chercheurs ont fourni à différents modèles de langage le problème à résoudre et le code du dépôt. Ils ont ensuite demandé au modèle de produire un correctif réalisable. Ce dernier a ensuite fait l’objet de tests pour s'assurer qu'il était correct. Mais le LLM n'a généré une solution efficace que dans 4 % des cas.

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    Leur modèle spécialement entraîné, SWE-Llama, n'a pu résoudre que les problèmes d'ingénierie les plus simples présentés sur GitHub, alors que les LLM classiques tels que Claude 2 d'Anthropic et GPT-4 d'OpenAI n'ont pu résoudre que 4,8 % et 1,7 % des problèmes, de façon respective.

    Et l’équipe de recherche de conclure : « le génie logiciel n’est pas simple dans la pratique. La correction d'un bogue peut nécessiter de naviguer dans un grand référentiel, comprendre l'interaction entre des fonctions dans différents fichiers ou repérer une petite erreur dans du code alambiqué. Cela va bien au-delà des tâches de complétion de code. »

    C’est la raison pour laquelle Linus Torvalds a tenu à se désolidariser de tout le battage médiatique autour de l’intelligence artificielle. Il la considère comme un outil au stade actuel de son évolution. Il suggère d’ailleurs la révision de code comme domaine d’application de l’intelligence artificielle. La capacité de l’intelligence artificielle à « deviner » l’intention du développeur lui sera utile pour obtenir du code fiable en un temps réduit. Une condition demeurera toutefois nécessaire : le développeur devra à son tour examiner ce que l’intelligence artificielle lui propose.


    En fait, « le développeur reste l'expert, qui comprend le code et vérifie que ce qui a été synthétisé par l'intelligence artificielle correspond bien à l'intention du développeur », comme le souligne le CEO de GitHub. Grosso modo, l’intelligence artificielle est à un stade d’évolution tel qu’elle ne saurait servir de raccourci à des personnes qui pensent ne plus avoir à faire usage de leur créativité ou de leur esprit critique.

    Même Google le confirme lors de l’annonce selon laquelle son IA Bard peut désormais aider à coder et à créer des fonctions pour Google Sheets : « Bard est encore au stade expérimental et peut parfois fournir des informations inexactes, trompeuses ou fausses tout en les présentant avec assurance. En ce qui concerne le codage, Bard peut vous générer du code qui ne produit pas le résultat escompté, ou vous fournir un code qui n'est pas optimal ou incomplet. Vérifiez toujours les réponses de Bard et testez et examinez soigneusement le code pour détecter les erreurs, les bogues et les vulnérabilités avant de vous y fier. »

    Source : World Government Summit

    Et vous ?

    La comparaison de Linus Torvalds de l’intelligence artificielle aux compilateurs vous paraît-elle appropriée pour déboucher sur la conclusion que l'intelligence artificielle restera un outil ?
    Le développeur restera-t-il toujours l'expert qui comprend le code et vérifie que ce qui a été synthétisé par l'intelligence artificielle correspond bien à l'intention du développeur ? L'intelligence artificielle peut-elle finir par atteindre un stade d'évolution qui soit tel que l'intervention humaine ne soit plus requise ?
    Quelles évolutions du métier de développeur entrevoyez-vous dès 2024 au vu de l'adoption de l'intelligence artificielle dans la filière ?

    Voir aussi :

    « ChatGPT est appelé à changer l'éducation telle que nous la connaissons, pas la détruire comme certains le pensent », affirme Douglas Heaven du MIT Technology Review

    ChatGPT rédige désormais les dissertations des étudiants et l'enseignement supérieur est confronté à un grave problème, la détection des contenus générés par l'IA semble de plus en plus difficile

    51 % des enseignants déclarent utiliser ChatGPT dans le cadre de leur travail, de même que 33 % des élèves, et affirment que l'outil a eu un impact positif sur leur enseignement et leur apprentissage

    Un professeur surprend un étudiant en train de tricher avec le chatbot d'IA ChatGPT : « je suis terrorisé », il estime que ces outils pourraient aggraver la tricherie dans l'enseignement supérieur

  11. #51
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    Citation Envoyé par bathrax Voir le message
    Eh oui, on nage en plein dans le monde d'Isaac Asimov et de ses robots. Le complexe de Frankenstein commence déjà à s'installer, les développeurs, analystes et compagnie vont disparaître (le travail va disparaître peu à peu de toute façon), et il ne restera plus aux IA qu'à inventer sans cesse de nouvelles distractions pour occuper des humains de plus en plus amorphes - à moins qu'elles ne jugent préférable de faire disparaître ces inutiles... Il y a des jours où l'on est heureux d'être à la retraite...
    Moi aussi bientôt à la retraite : marre de cette informatique pourrie qui ne fait plus rêver, qui ne sert plus l'humain comme il se devrait, mais qui sert bien souvent des désirs égoïstes.

  12. #52
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    Citation Envoyé par onilink_ Voir le message
    Encore de la futurologie à deux balles.

    Y aura peut être plus tous les pisseurs de javascript embauchés pour trois francs six sous mais les projets sérieux auront toujours besoin de programmeurs humains, même pour ceux qui comptent sur les générateurs de code pour "améliorer" leur productivité (et ça je demande encore à voir dans des projets sérieux).
    Ne serais ce pour guider les générateurs dans la bonne direction. Faut un minimum de bagage technique quand on s'attaque à un gros projet.

    Puis même dans 5 ans je suis sur qu'il faudra encore vérifier la pertinence du code généré, qu'il n'y a pas d'erreurs grossières ou de failles béantes.
    Voir du code sous licence GPL

    On va pas changer de paradigme du jour au lendemain et tous les modèles d'IA sont basés sur plus ou moins le même système, qui a ses avantages ET ses inconvénients.

    Et je n'imagine aucun secteur critique faire confiance à la soupe que nous sortent ces modèles, qui ont aucune stabilité et ne comprennent pas eux même ce qu'ils pondent.
    Par contre il est clair que le métier va évoluer, ainsi que les langages de programmation, comme cela à toujours été le cas dans l'histoire de l'informatique.
    Pendant de nombreuses années les moteurs de code ont essayé de générer des applications prêtes à l'emploi à partir d'analyses UML. Le résultat est assez décevant et on n'en parle plus trop aujourd'hui.

  13. #53
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    ...un fabricant fait beaucoup de bénéfice sur un gros SUV mais pratiquement rien sur une voiturette entrée de gamme à moins de 15 milles euro)!
    Et en plus les états donnent souvent des milliers d'euros d'aides publiques par véhicule pour soutenir ce marché fou.

  14. #54
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    Par défaut « Jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré par l'IA », d’après Adam Gospodarczyk
    « Jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré par l'IA », d’après Adam Gospodarczyk
    Qui ravive le débat sur l’impact de l’IA et son aptitude à remplacer les humains dans la filière du génie logiciel

    Certains travailleurs de la filière informatique rapportent déjà que l’intelligence artificielle génère déjà 90 % de leur code. Le tableau n’est pas surprenant lorsqu’on prend en compte que des acteurs comme le CEO de GitHub avaient déjà prédit que l’IA va écrire 80 % du code informatique tôt ou tard. Il ravive plutôt le débat sur l’impact de l’intelligence artificielle et son aptitude à remplacer des humains dans la filière du génie logiciel.

    « Je me sers d'une intelligence artificielle tout le temps. En conséquence, jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré. Je ne me concentre plus sur la saisie du code et la recherche de fautes de frappe, mais sur la création du logiciel », indique Adam Gospodarczyk qui insiste néanmoins qu’il ne délègue pas sa responsabilité à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, l’intelligence artificielle reste un outil dont les développeurs doivent se servir avec des pincettes.

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    De récentes données sur ChatGPT et autres Devin confirment que l’intelligence artificielle reste un outil qui n’est pas prêt de remplacer totalement les humains

    Une remarque clé ressort d’une récente étude à propos de ChatGPT : Il peut s’avérer très bon à résoudre des problèmes de codage qui existaient sur la plateforme LeetCode avant 2021. Passé cette période, ChatGPT fait montre de piètres performances en raison de la qualité du jeu de données d’entraînement. Pourtant elle atterrit dans un contexte de battage médiatique autour de l’intelligence et de sa capacité à remplacer les humains dans la filière du développement de logiciels.

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    En effet, après ChatGPT, c’était au tour de l’IA d’ingénierie logicielle dénommée Devin de secouer la filière du développement de logiciels en raison de son aptitude annoncée à remplacer les humains dans la filière. Sa présentation faisait suite à celle de l’intelligence artificielle dénommée Magic.dev et annoncée au public comme un « ingénieur logiciel superhumain. ».

    Magic.dev et Devin partagent un dénominateur commun : une proposition de valeur qui passe par une présentation musclée ; « ingénieur logiciel superhumain » ou encore « première IA d’ingénierie logicielle entièrement autonome. » Les retours à ce sujet font néanmoins état de ce que toutes ces IA, dans leur forme actuelle, sont plutôt des assistants de codage.

    Une récente étude est en effet arrivée à la conclusion que l’IA générative ne remplacera pas les développeurs de sitôt. Des chercheurs de l'université de Princeton ont développé un cadre d'évaluation basé sur près de 2300 problèmes courants de génie logiciel montés à partir de rapports de bogues et de feature requests soumis sur GitHub afin de tester la performance de divers modèles de grands langages (LLM).

    Les chercheurs ont fourni à différents modèles de langage le problème à résoudre et le code du dépôt. Ils ont ensuite demandé au modèle de produire un correctif réalisable. Ce dernier a ensuite fait l’objet de tests pour s'assurer qu'il était correct. Mais le LLM n'a généré une solution efficace que dans 4 % des cas.

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    Leur modèle spécialement entraîné, SWE-Llama, n'a pu résoudre que les problèmes d'ingénierie les plus simples présentés sur GitHub, alors que les LLM classiques tels que Claude 2 d'Anthropic et GPT-4 d'OpenAI n'ont pu résoudre que 4,8 % et 1,7 % des problèmes, de façon respective.

    Et l’équipe de recherche de conclure : « le génie logiciel n’est pas simple dans la pratique. La correction d'un bogue peut nécessiter de naviguer dans un grand référentiel, comprendre l'interaction entre des fonctions dans différents fichiers ou repérer une petite erreur dans du code alambiqué. Cela va bien au-delà des tâches de complétion de code. »

    C’est la raison pour laquelle Linus Torvalds a tenu à se désolidariser de tout le battage médiatique autour de l’intelligence artificielle. Il la considère comme un outil au stade actuel de son évolution. Il suggère d’ailleurs la révision de code comme domaine d’application de l’intelligence artificielle. La capacité de l’intelligence artificielle à « deviner » l’intention du développeur lui sera utile pour obtenir du code fiable en un temps réduit. Une condition demeurera toutefois nécessaire : le développeur devra à son tour examiner ce que l’intelligence artificielle lui propose.

    Malgré les avancées de l'IA, la vigilance humaine reste indispensable

    L’erreur de ChatGPT qui a coûté 10 000 dollars à une startup est un rappel que, malgré les avancées de l’IA, la vigilance humaine reste indispensable. Les outils d’IA sont puissants, mais ils ne remplacent pas le jugement critique et l’expertise des développeurs. En fin de compte, c’est la responsabilité des équipes humaines de s’assurer que la technologie qu’elles utilisent est sûre et fiable.

    D'ailleurs, l'erreur ne saurait être imputable entièrement à ChatGPT : les développeurs auraient du prendre la peine d'analyser le code au lieu de se limiter à quelques tests avant la copie. Ils semblent le reconnaitre lorsqu'ils déclarent :

    « Je voudrais commencer par dire que les pratiques en question sont très mauvaises et embarrassantes (et nous avons depuis ajouté des tests unitaires et d'intégration robustes ainsi que des alertes et des enregistrements), qu'elles auraient pu et dû être évitées, qu'il s'agissait d'erreurs humaines au-delà de tout, et qu'elles sont très évidentes avec le recul.

    « Cela s'est passé à une autre époque, avec d'importantes contraintes de temps, aux tout premiers stades (premières semaines) de la création d'une entreprise. Je partage surtout cette histoire comme une anecdote amusante avec des circonstances uniques entourant la reproductibilité des bogues en prod (encore une fois à cause de notre propre stupidité) ».

    Quoi qu'il en soit, tout est bien qui finit bien : « Rétrospectivement, aussi pénibles qu'aient été ces cinq jours, c'est l'un de ces moments de la vie d'une startup que nous n'oublierons jamais. Comme toutes les startups, nous avons fait une tonne d'erreurs tout au long de notre parcours, celle-ci étant peut-être la pire. J'évoquerai peut-être les autres plus tard. Nous sommes simplement heureux de pouvoir regarder ces jours-là en arrière et d'en rire. Oui, nous aurions dû faire plus de tests. Oui, nous n'aurions pas dû copier-coller du code. Oui, nous n'aurions pas dû passer directement à l'application principale. Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas cette expérience ».

    Source : Adam Gospodarczyk

    Et vous ?

    En tant que développeur ou utilisateur d’IA, comment assurez-vous la qualité et la précision du code généré par l’IA ?
    Quel rôle les tests et la validation jouent-ils dans votre utilisation de l’IA, et comment ces processus pourraient-ils être améliorés ?
    Comment voyez-vous l'intelligence artificielle dans 5 à 10 ans ? Comme un outil ou comme un danger pour votre poste de développeur ?
    Quelle est votre opinion sur la fiabilité de l’intelligence artificielle dans les processus critiques d’entreprise ?
    Avez-vous des expériences personnelles où l’IA a joué un rôle crucial, positivement ou négativement, dans votre travail ?
    Comment pensez-vous que les entreprises peuvent équilibrer l’innovation technologique avec les risques potentiels associés à l’automatisation ?
    Selon vous, quelles mesures de sécurité devraient être mises en place lors de l’intégration de solutions d’IA dans les systèmes d’entreprise ?
    Pensez-vous que l’erreur mentionnée est un cas isolé ou révélateur d’un problème plus large dans l’industrie de l’IA ?
    Quelles stratégies votre entreprise a-t-elle adoptées pour prévenir les erreurs coûteuses liées à l’IA ?

    Voir aussi :

    La conduite autonome serait-elle à ce jour qu'une vision futuriste chez Tesla Motors ? L'entreprise vient de changer les objectifs de son Autopilot
    La SEC demande à Musk de renoncer à son poste de président de Tesla et exige une amende de 40 millions $ US pour un règlement à l'amiable
    Tesla annonce que le nouvel ordinateur pour une conduite entièrement autonome de ses véhicules est en production et fera ses preuves ce mois-ci
    Les actions Tesla chutent après que son système d'autopilote soit impliqué dans un accident et l'annonce des batteries de ses véhicules prenant feu
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  15. #55
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    Par défaut La mort du développeur junior : l'IA remplacera-t-elle les ingénieurs juniors ?
    L'IA remplacera-t-elle les ingénieurs juniors ? L'ancien ingénieur de Google Steve Yegge répond par l'affirmative
    mais cela interroge sur ce qui se passera lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite

    Les entreprises feraient de moins en moins appel aux développeurs juniors. Cette dynamique serait le fruit de la morosité économique qui s'est installée au lendemain de la pandémie de Covid-19 et à l'essor de l'IA générative. Le développeur américain Steve Yegge a déclaré dans une récente analyse que l'IA est en passe de remplacer les développeurs juniors, car elle est rapide, infatigable et essentiellement gratuite. Ce qui n'est pas le cas des développeurs juniors. Mais ce point de vue est controversé en raison des problèmes critiques de l'IA. Et surtout, l'on se demande qui seront les experts de demain si les développeurs séniors actuels partent à la retraite.

    Les entreprises se tourneraient vers l'IA au détriment des développeurs juniors

    La question de savoir si l'IA serait un jour capable de remplacer les programmeurs n'est pas nouvelle. Mais le débat s'est intensifié avec l'arrivée de l'IA générative, en particulier des outils d'IA de génération de code informatique. Selon certains acteurs du milieu, dont le développeur américain Steve Yegge, l'IA est déjà en train de faire barrage à l'embauche des développeurs juniors. Yegge va même jusqu'à déclarer que le développeur junior est mort. Selon lui, l'IA s'acquitte si bien des tâches habituellement confiées aux développeurs juniors que les entreprises préfèrent maintenant la technologie aux jeunes diplômés.


    Généralement, le but derrière l'embauche de développeurs juniors est d'attirer les meilleurs talents qui viennent d'arriver sur le marché. Certains d'entre eux sont parfois encore à l'université et travaillent pour les entreprises entre les cours et les examens. Il arrive que certains évoluent rapidement et commencent très vite à apporter une valeur ajoutée à l'entreprise et au client. Toutefois, Yegge voit cette époque disparaître dans les prochaines années. Examinons quelques tâches typiques d'un développeur junior :

    • écrire du code : mise en œuvre de fonctionnalités ou de composants simples sur la base de spécifications détaillées ;
    • correction de bogues : identifier et résoudre les problèmes dans le code existant avec l'aide de développeurs expérimentés ;
    • tests : rédaction et exécution de tests pour garantir la qualité et la fonctionnalité du code ;
    • examens du code : participer à des revues de code afin d'apprendre les meilleures pratiques et d'améliorer les compétences en matière de codage ;
    • documentation : créer et mettre à jour la documentation technique pour les composants logiciels sur lesquels ils travaillent.


    Selon Yegge, au lieu de confier ces tâches à un développeur junior, de nombreux développeurs séniors les confient aujourd'hui à ChatGPT ou à un chatbot similaire. Il appelle ce processus : « la programmation basée sur le chat (Chat Oriented Programming - CHOP) ». Il a déclaré que la programmation basée sur le chat a pris son véritable envol avec le lancement de GPT-4o à la mi-mai, ce qui a éliminé le besoin de développeur junior pour accomplir les tâches susmentionnées.

    Dans son analyste, l'ancien ingénieur de Google écrit : « cette forme de programmation est en passe de représenter un ordre de grandeur d'accélération par rapport à la programmation basée sur les achèvements. Une amélioration de 10 fois peut sembler exagérée. Mais nous venons de voir des exemples de pratiques juridiques, d'édition et de science des données dans le même ordre de grandeur, avec des accélérations de 5 à 30 fois pour certains types de tâches, et des estimations d'au moins 2 à 3 fois pour l'augmentation globale de la productivité ».

    Que feront les entreprises lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite ?

    À en croire Yegge, les entreprises n'ont besoin maintenant que de développeurs séniors, qui (a) décrivent les tâches à accomplir (ou écrivent les messages-guides pour l'IA) et (b) examinent le travail résultant pour en vérifier l'exactitude et la justesse. Les actions des jeunes collaborateurs sont en baisse et l'on craint un effondrement du marché. Cela pose un problème sérieux pour les nouveaux venus dans ces domaines. Que faire ? Comment apprendre les ficelles du métier, sans parler de trouver un emploi rémunérateur ? Quelles sont les ficelles du métier aujourd'hui ? Ces questions restent sans réponse, mais Yegge écrit :

    Citation Envoyé par Steve Yegge

    Acquérir de l'expérience partout et de toutes les manières possibles, avant même de quitter l'école. Obtenez une expérience professionnelle, contribuez à OSS, programmez en parallèle. Prenez vos cours au sérieux. Apprenez plus que ce qui est nécessaire pour réussir chaque cours. Apprenez chaque sujet à fond et revoyez-les tous au fur et à mesure.

    Ne vous attardez pas sur les arcanes des langages de programmation. Cela devient un détail que les machines gèrent pour nous. Concentrez-vous sur les algorithmes, les structures de données, la conception et l'ingénierie des logiciels, les mathématiques discrètes, les systèmes d'exploitation, les compilateurs, les bases de données, les réseaux. Concentrez-vous sur l'étude de systèmes réels. Trouvez des exemples en ligne et étudiez-les. Et bien sûr, l'apprentissage automatique (ML). Apprenez tout ce que vous pouvez.

    Comprendre comment les choses sont construites. Assurez-vous de savoir comment fonctionne chaque système d'un ordinateur. Assurez-vous de comprendre comment chaque service cloud dont vous dépendez fait son travail. Lisez les documents, puis lisez les documents de conception. Vous n'aurez pas à écrire tout cela à la main. Mais vous devez développer une sensibilité de programmeur séniore sur la façon dont ces choses s'emboîtent et interagissent, pour le meilleur ou pour le pire.

    Apprenez à utiliser des modèles frontières pour vérifier le travail d'autres modèles LLM. Inscrivez-vous à plusieurs services (par exemple, Claude et ChatGPT) et envoyez vos questions importantes à au moins deux grands modèles. Demandez-leur d'évaluer les réponses des uns et des autres et étudiez-les attentivement. Les LLM sont plus doués pour revoir et critiquer leur propre contenu que pour le produire. Utilisez donc un deuxième master en droit comme partenaire principal.
    Les réactions sont mitigées quant à la question de l'utilisation de l'IA pour la génération de code. L'un des principaux arguments contre ce cas d'utilisation porte sur les hallucinations des modèles. Par conséquent, les experts, y compris Yegge, affirment que "la programmation basée sur le chat semble plus sûre pour les développeurs séniors que pour les juniors". Toutefois, il ne serait pas surprenant que beaucoup d'entreprises interprètent "plus sûr" comme signifiant "meilleur". Par ailleurs, les entreprises pourraient être tentées à l'avenir de se débarrasser de tous les développeurs, y compris les séniors également.

    Et que feront les entreprises lorsque leurs séniors partiront à la retraite ? À ce moment-là, qui sera chargé d'examiner le travail de l'IA pour en vérifier l'exactitude et la justesse ? Actuellement, aucune des personnes qui prédisent que l'IA remplacera les programmeurs (et écrira jusqu'à 80 % du code informatique à l'avenir) n'a aucune réponse à ces questions. Ce qui laisse penser en effet que ces prédictions relèvent plus du battage médiatique que de la réalité.

    Yegge estime que les entreprises pourraient se retrouver dans la même situation que le monde COBOL, qui connaît une crise mondiale, parce qu'il n'y a pas de jeunes développeurs COBOL pour remplacer ceux qui sont partis à la retraite. Paradoxalement, ces grandes entreprises héritées du passé seront probablement celles qui encourageront le plus les modèles à écrire tout leur code. Et les modèles futurs ? Seront-ils entraînés sur du code généré par l'IA elle-même ?

    Des études mettent en garde contre cette évolution qui pourrait se solder par un effondrement de l'ingénierie logicielle. Selon certains critiques, l'industrie risque de s'effondrer en raison d'un manque d'innovation parce qu'ils n'ont pas réussi à faire fonctionner l'IA aussi bien qu'ils l'espéraient avant la disparition des séniors. Le manque flagrant d'évaluation des risques est stupéfiant. Par exemple, le marché ne fait rien pour l'instant pour se prémunir contre ses paris sur l'IA.

    L'IA représente un dilemme important pour le secteur de l'ingénierie logicielle

    À court terme, il est peu probable que l'IA remplace les développeurs séniors. Mais elle est susceptible d'augmenter leur productivité suffisamment pour qu'ils n'aient pas besoin d'embaucher des développeurs juniors. Toutefois, la plupart des dirigeants qui prévoient de remplacer les développeurs juniors par l'IA semblent oublier que les développeurs séniors ne tombent pas du ciel. Ils semblent oublier que ce sont les juniors qui finissent par devenir des séniors en acquérant de l'expérience à travers l'exécution des tâches susmentionnées et la participation aux grands projets de développement au sein de l'entreprise.

    « Les LLM, c'est un peu comme Google et Stack Overflows sur les stéroïdes. Lorsque vous rencontrez un problème, vous pouvez obtenir une réponse rapide et une description étape par étape d'à peu près n'importe quoi. C'est excellent ! Mais il n'y a pas encore de véritable baguette magique. Je pense que les modèles de langage sont un outil formidable, mais ils sont limités, ils ne peuvent pas résoudre des problèmes entièrement nouveaux à partir de rien, et cela reste du domaine des humains. Il est peu probable que l'IA y parvienne un jour », a souligné un autre critique. Voici quelques-unes des limites de l'IA :

    • manque d'innovation : l'IA est incapable de faire preuve d'esprit critique et de générer de nouvelles idées ; elle ne peut que répéter des idées basées sur les données sur lesquelles elle a été formée. L'esprit critique et la résolution de problèmes sont des compétences de programmation importantes que l'IA ne peut pas reproduire ;
    • un code inexact : l'IA étant sujette aux hallucinations, un outil d'IA peut produire un code inexact. Cela peut être particulièrement vrai pour les demandes plus complexes ;
    • risques pour la sécurité : l'IA peut apprendre à partir des données fournies par l'utilisateur et stocker des données, en les utilisant pour améliorer les résultats futurs. Avant d'utiliser une IA, il est important de connaître les modalités de stockage et d'utilisation des données du système afin d'éviter les problèmes de sécurité ;
    • droits d'auteur et propriété intellectuelle : tout comme l'IA peut stocker et utiliser vos données, elle peut également apprendre à partir de données protégées par le droit d'auteur d'autres utilisateurs. Si vous utilisez l'IA pour des tâches de programmation commerciale, il est utile de savoir sur quoi l'IA a été formée afin d'éviter toute violation accidentelle.


    « Les choses évoluent rapidement. Je suis optimiste et je pense généralement, ou du moins j'espère, qu'à mesure que les entreprises deviendront plus productives dans les mois et les années à venir, elles deviendront tout simplement plus ambitieuses. Tout le monde devra prendre beaucoup plus au sérieux les tests et la révision du code. Les développeurs séniors pourraient devenir des réviseurs à plein temps et les développeurs juniors pourraient guider les LLM, peut-être ? Cela ne doit pas nécessairement se terminer par un désert post-apocalyptique pour les jeunes diplômés en informatique », a déclaré Yegge.

    Cependant, il serait difficile pour les développeurs juniors sans expérience de guider les modèles. « Si l'on coupe les racines d'un arbre, il n'y aura plus d'arbre. Si une université n'avait plus d'étudiants de première année, elle ne serait plus qu'un bâtiment vide. Une industrie du logiciel sans juniors est aussi bien qu'une université qui s'est vidée après que tous les étudiants ont été diplômés parce qu'elle a cessé d'accueillir des étudiants de première année », note un critique.

    En somme, il apparaît que les nouveaux développeurs juniors sans expérience auront beaucoup plus de mal à entrer sur le marché du travail. Un diplôme seul ou des connaissances purement théoriques ne suffiront pas. Selon certains critiques, les employeurs prêteront encore plus d'attention aux compétences interpersonnelles et aux projets et à la proactivité des développeurs juniors. Leur référentiel sur GitHub sera encore plus important qu'auparavant.

    La connaissance d'outils tels que ChatGPT pourrait être un atout. Si les jeunes talents savent utiliser ces outils, connaissent les bases du ML et du DevOps et pas seulement le développement logiciel pur, il leur sera plus facile de trouver leur voie dans des équipes informatiques de plus en plus pluridisciplinaires.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Êtes d'avis que l'IA générative a sonné la fin des développeurs juniors ?
    Le recours à l'IA est-il plus sûr et plus bénéfique que l'embauche de développeurs juniors ?
    Que feront les entreprises lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite ?
    Qui sera chargé de guider l'IA si les entreprises se débarrassent de tous leurs développeurs ?
    Ces prédictions sont-elles réalistes ? À quoi ressemblera l'industrie si les développeurs juniors disparaissent ?
    Selon vous, le secteur du génie logiciel peut-il survivre à long terme sans les développeurs juniors ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    Les enfants devraient-ils encore apprendre à coder à l'ère de l'IA ? Des experts affirment que l'enseignement de l'informatique est plus important que jamais, s'opposant ainsi au battage médiatique sur l'IA

    La pénurie de talents reste le principal défi pour les développeurs en 2023, alors que près de 43,4 % du temps d'un développeur est consacré au codage, selon une enquête de Reveal

    « Apprendre à programmer sera inutile à l'avenir », d'après le PDG de Nvidia, selon lequel l'intelligence artificielle fera de tous des programmeurs au travers du langage naturel

  16. #56
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    Par défaut Heu, mais non...
    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    L'IA remplacera-t-elle les ingénieurs juniors ? L'ancien ingénieur de Google Steve Yegge répond par l'affirmative
    mais cela interroge sur ce qui se passera lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite.
    Un simple constat, c'est que s'il n'y a plus d'ingénieur juniors, il n'y aura pas non plu d'ingénieurs séniors par la suite, c'est une évidence évidente . Peut-être même trop évidente pour que certains l'ignorent.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Les entreprises feraient de moins en moins appel aux développeurs juniors. Cette dynamique serait le fruit de la morosité économique qui s'est installée au lendemain de la pandémie de Covid-19 et à l'essor de l'IA générative. Le développeur américain Steve Yegge a déclaré dans une récente analyse que l'IA est en passe de remplacer les développeurs juniors, car elle est rapide, infatigable et essentiellement gratuite. Ce qui n'est pas le cas des développeurs juniors. Mais ce point de vue est controversé en raison des problèmes critiques de l'IA. Et surtout, l'on se demande qui seront les experts de demain si les développeurs séniors actuels partent à la retraite.
    Rapide ? Y'a-il du recul ou de quoi étayer cette affirmation ? Le code produit par l'IA est-il maintenable ? Si 90% sont générés par l'IA, quid des 10% ? Il ne faut aussi prendre en compte le temps de "vérification" du code produit ? Qui doit trouver les bon "prompt" pour avoir une partie de solution ? Le plus difficile, c'est souvent de comprendre les besoins du client ? Si tout est si facile, il n'a qu'à lui-même (le client) donner les bons "prompt" et hop, emballé c'est pesé ? Le code utilisé ne viole-t-il pas certaines licences ? Comment se prémunir de cela ?

    Cela pourrait être vrai, mais (en tout cas dans l'état actuel), il faut un développeur avec un minimum d'expérience pour "valider" ce qu'a fournit l'IA. Je ne pense pas que ce soit un "taf" très "motivant" pour un bon développeur. Un développeur aime réflèchir à un problème, trouver LA bonne solution, puis l'implémenter. S'il doit se réssoudre a simplement vérifier et corriger ce que pond l'IA cela, il lui suffira d'apprendre le COBOL pour bien mieux gagner sa vie autrement.

    Infatigable ? Je suis bon joueur, mais juste pour le fun, les "Hallucitations" des IA ne sont-elles pas de la fatigue . De mon vécu, la "rapidité" se conjugue souvent mal avec la qualité...

    Gratuite ? Ah, donc il ne faudra jamais rentabiliser la chose et les milliards utilisés ? Alors je dis un grand merci à ces investiseurs pour leur bonté d'âme et leur extrème générosité. Moi qui les prenait pour des cupide spéculateur vouant leur vie au "Dieux Argent", me voilà rassuré. Merci, encore merci, les gueux vous remercient, et ploient le genou.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Les entreprises se tourneraient vers l'IA au détriment des développeurs juniors[/SIZE][/B]

    La question de savoir si l'IA serait un jour capable de remplacer les programmeurs n'est pas nouvelle. Mais le débat s'est intensifié avec l'arrivée de l'IA générative, en particulier des outils d'IA de génération de code informatique. Selon certains acteurs du milieu, dont le développeur américain Steve Yegge, l'IA est déjà en train de faire barrage à l'embauche des développeurs juniors. Yegge va même jusqu'à déclarer que le développeur junior est mort. Selon lui, l'IA s'acquitte si bien des tâches habituellement confiées aux développeurs juniors que les entreprises préfèrent maintenant la technologie aux jeunes diplômés.
    IA, IAG, quel sera le nouveau slogant publicitaire la semaine prochaine. Je pense qu'on va vite avoir à l'IAGI, c'est à dire l'Intelligence Artificiel Générative Intelligente. Puis très vite on aura ensuite sa version Pro, Expert et Architect.

    Mais, il me viens à l'esprit que "Tesla" à du mal avec son Autopilot et/ou son FSD. Pourquoi n'utilisent-ils pas L'AGIG++ Achitech V2045H2 ? Il faut vite le leurs dire. Ils n'en ont pas parler lors du dernier rassemblement à Davos des plus brillant riches de nos élites ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Généralement, le but derrière l'embauche de développeurs juniors est d'attirer les meilleurs talents qui viennent d'arriver sur le marché. Certains d'entre eux sont parfois encore à l'université et travaillent pour les entreprises entre les cours et les examens. Il arrive que certains évoluent rapidement et commencent très vite à apporter une valeur ajoutée à l'entreprise et au client. Toutefois, Yegge voit cette époque disparaître dans les prochaines années. Examinons quelques tâches typiques d'un développeur junior :

    • écrire du code : mise en œuvre de fonctionnalités ou de composants simples sur la base de spécifications détaillées ;
    • correction de bogues : identifier et résoudre les problèmes dans le code existant avec l'aide de développeurs expérimentés ;
    • tests : rédaction et exécution de tests pour garantir la qualité et la fonctionnalité du code ;
    • examens du code : participer à des revues de code afin d'apprendre les meilleures pratiques et d'améliorer les compétences en matière de codage ;
    • documentation : créer et mettre à jour la documentation technique pour les composants logiciels sur lesquels ils travaillent.


    Selon Yegge, au lieu de confier ces tâches à un développeur junior, de nombreux développeurs séniors les confient aujourd'hui à ChatGPT ou à un chatbot similaire. Il appelle ce processus : « la programmation basée sur le chat (Chat Oriented Programming - CHOP) ». Il a déclaré que la programmation basée sur le chat a pris son véritable envol avec le lancement de GPT-4o à la mi-mai, ce qui a éliminé le besoin de développeur junior pour accomplir les tâches susmentionnées.
    Ecrire du code Il reste les 10 à 20%, non ? ça ne doit pas être les plus simples, d'autant qu'il faut relier tous les petits bouts produis par l'IA.
    Correction de bogues Quoi ? L'IA générerait des bogues ? Nan, pas possible, elle est intelligente, elle ne fait pas d'erreur .
    Examens du code: Ah, et quelle est la différence entre examiner du code produit par un humain, d'un code produit par une IA ? Quoi ? J'apprend qu'il n'y a pas d'IA permettant de vérifier ce que l'autre IA a produit ? Zut alors...
    Tests Ben si l'IA fournit 80% du code, elle doit bien fournir 80% des tests au moins, non ? Ah, oui, il faut aussi alors vérifier que les tests sont valides, les corriger et détecter et fournir ceux que notre amie l'IA a oublié.
    Documentation Ah oui, le truc que mets le chef de projet dans une armoire et qui n'en ressors que dix ans plus tard, lorsqu'il faut le mettre aux archivent. Il y a déjà des outils pour générer cette documentation inutile automatiquement.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Dans son analyste, l'ancien ingénieur de Google écrit : « cette forme de programmation est en passe de représenter un ordre de grandeur d'accélération par rapport à la programmation basée sur les achèvements. Une amélioration de 10 fois peut sembler exagérée. Mais nous venons de voir des exemples de pratiques juridiques, d'édition et de science des données dans le même ordre de grandeur, avec des accélérations de 5 à 30 fois pour certains types de tâches, et des estimations d'au moins 2 à 3 fois pour l'augmentation globale de la productivité ».
    Oui, il y a des "cas" d'utilisation, tout comme il y a des cas d'utilisation pour un marteau ou un tournevis, mais ce ne sont pas les même...

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Que feront les entreprises lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite ?

    À en croire Yegge, les entreprises n'ont besoin maintenant que de développeurs séniors, qui (a) décrivent les tâches à accomplir (ou écrivent les messages-guides pour l'IA) et (b) examinent le travail résultant pour en vérifier l'exactitude et la justesse. Les actions des jeunes collaborateurs sont en baisse et l'on craint un effondrement du marché. Cela pose un problème sérieux pour les nouveaux venus dans ces domaines. Que faire ? Comment apprendre les ficelles du métier, sans parler de trouver un emploi rémunérateur ? Quelles sont les ficelles du métier aujourd'hui ? Ces questions restent sans réponse, mais Yegge écrit :

    Les réactions sont mitigées quant à la question de l'utilisation de l'IA pour la génération de code. L'un des principaux arguments contre ce cas d'utilisation porte sur les hallucinations des modèles. Par conséquent, les experts, y compris Yegge, affirment que "la programmation basée sur le chat semble plus sûre pour les développeurs séniors que pour les juniors". Toutefois, il ne serait pas surprenant que beaucoup d'entreprises interprètent "plus sûr" comme signifiant "meilleur". Par ailleurs, les entreprises pourraient être tentées à l'avenir de se débarrasser de tous les développeurs, y compris les séniors également.

    Et que feront les entreprises lorsque leurs séniors partiront à la retraite ? À ce moment-là, qui sera chargé d'examiner le travail de l'IA pour en vérifier l'exactitude et la justesse ? Actuellement, aucune des personnes qui prédisent que l'IA remplacera les programmeurs (et écrira jusqu'à 80 % du code informatique à l'avenir) n'a aucune réponse à ces questions. Ce qui laisse penser en effet que ces prédictions relèvent plus du battage médiatique que de la réalité.

    Yegge estime que les entreprises pourraient se retrouver dans la même situation que le monde COBOL, qui connaît une crise mondiale, parce qu'il n'y a pas de jeunes développeurs COBOL pour remplacer ceux qui sont partis à la retraite. Paradoxalement, ces grandes entreprises héritées du passé seront probablement celles qui encourageront le plus les modèles à écrire tout leur code. Et les modèles futurs ? Seront-ils entraînés sur du code généré par l'IA elle-même ?
    Bah, il suffira de demander à L'IA de réfléchir, répondre, trouver sur wikipédia la réponse à ces questions, non ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Des études mettent en garde contre cette évolution qui pourrait se solder par un effondrement de l'ingénierie logicielle. Selon certains critiques, l'industrie risque de s'effondrer en raison d'un manque d'innovation parce qu'ils n'ont pas réussi à faire fonctionner l'IA aussi bien qu'ils l'espéraient avant la disparition des séniors. Le manque flagrant d'évaluation des risques est stupéfiant. Par exemple, le marché ne fait rien pour l'instant pour se prémunir contre ses paris sur l'IA.

    L'IA représente un dilemme important pour le secteur de l'ingénierie logicielle

    À court terme, il est peu probable que l'IA remplace les développeurs séniors. Mais elle est susceptible d'augmenter leur productivité suffisamment pour qu'ils n'aient pas besoin d'embaucher des développeurs juniors. Toutefois, la plupart des dirigeants qui prévoient de remplacer les développeurs juniors par l'IA semblent oublier que les développeurs séniors ne tombent pas du ciel. Ils semblent oublier que ce sont les juniors qui finissent par devenir des séniors en acquérant de l'expérience à travers l'exécution des tâches susmentionnées et la participation aux grands projets de développement au sein de l'entreprise.
    Enfin une réflection intelligente, qui détruit tout l'argumentaire émit en début d'article...

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    « Les LLM, c'est un peu comme Google et Stack Overflows sur les stéroïdes. Lorsque vous rencontrez un problème, vous pouvez obtenir une réponse rapide et une description étape par étape d'à peu près n'importe quoi. C'est excellent ! Mais il n'y a pas encore de véritable baguette magique. Je pense que les modèles de langage sont un outil formidable, mais ils sont limités, ils ne peuvent pas résoudre des problèmes entièrement nouveaux à partir de rien, et cela reste du domaine des humains. Il est peu probable que l'IA y parvienne un jour », a souligné un autre critique. Voici quelques-unes des limites de l'IA :

    • manque d'innovation : l'IA est incapable de faire preuve d'esprit critique et de générer de nouvelles idées ; elle ne peut que répéter des idées basées sur les données sur lesquelles elle a été formée. L'esprit critique et la résolution de problèmes sont des compétences de programmation importantes que l'IA ne peut pas reproduire ;
    • un code inexact : l'IA étant sujette aux hallucinations, un outil d'IA peut produire un code inexact. Cela peut être particulièrement vrai pour les demandes plus complexes ;
    • risques pour la sécurité : l'IA peut apprendre à partir des données fournies par l'utilisateur et stocker des données, en les utilisant pour améliorer les résultats futurs. Avant d'utiliser une IA, il est important de connaître les modalités de stockage et d'utilisation des données du système afin d'éviter les problèmes de sécurité ;
    • droits d'auteur et propriété intellectuelle : tout comme l'IA peut stocker et utiliser vos données, elle peut également apprendre à partir de données protégées par le droit d'auteur d'autres utilisateurs. Si vous utilisez l'IA pour des tâches de programmation commerciale, il est utile de savoir sur quoi l'IA a été formée afin d'éviter toute violation accidentelle.
    C'est quand même une belle liste à laquelle l'IA n'apporte aucune réponse me semble-t-il ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    « Les choses évoluent rapidement. Je suis optimiste et je pense généralement, ou du moins j'espère, qu'à mesure que les entreprises deviendront plus productives dans les mois et les années à venir, elles deviendront tout simplement plus ambitieuses. Tout le monde devra prendre beaucoup plus au sérieux les tests et la révision du code. Les développeurs séniors pourraient devenir des réviseurs à plein temps et les développeurs juniors pourraient guider les LLM, peut-être ? Cela ne doit pas nécessairement se terminer par un désert post-apocalyptique pour les jeunes diplômés en informatique », a déclaré Yegge.
    Je suis optimiste et je pense généralement, ou du moins j'espère. C'est beau l'espoir. Moi j'espère qu'on na vite passer à une autre mode, avant l'IA, il y a eu les outils "cases", les systèmes "experts", les "Agent Intelligents", et bien d'autres révolutions qui n'ont rien révolutionné.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Cependant, il serait difficile pour les développeurs juniors sans expérience de guider les modèles. « Si l'on coupe les racines d'un arbre, il n'y aura plus d'arbre. Si une université n'avait plus d'étudiants de première année, elle ne serait plus qu'un bâtiment vide. Une industrie du logiciel sans juniors est aussi bien qu'une université qui s'est vidée après que tous les étudiants ont été diplômés parce qu'elle a cessé d'accueillir des étudiants de première année », note un critique.
    C'est une évidence évidente comme je disais plus haut...

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    En somme, il apparaît que les nouveaux développeurs juniors sans expérience auront beaucoup plus de mal à entrer sur le marché du travail. Un diplôme seul ou des connaissances purement théoriques ne suffiront pas. Selon certains critiques, les employeurs prêteront encore plus d'attention aux compétences interpersonnelles et aux projets et à la proactivité des développeurs juniors. Leur référentiel sur GitHub sera encore plus important qu'auparavant.
    Ah oui, j'oubiais que l'IA avait pompé tout le Web pour s'alimenter. Je ne suis pas certains que cela continuera longtemps. Si des entreprises finissent par facturer des choses volées, ça va poser question dans pas très longtemps.

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    La connaissance d'outils tels que ChatGPT pourrait être un atout. Si les jeunes talents savent utiliser ces outils, connaissent les bases du ML et du DevOps et pas seulement le développement logiciel pur, il leur sera plus facile de trouver leur voie dans des équipes informatiques de plus en plus pluridisciplinaires.
    Ah, donc il faudra quand même des juniors ? Il me semblais qu'il n'en fallait plus ?

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Êtes d'avis que l'IA générative a sonné la fin des développeurs juniors ?
    Le recours à l'IA est-il plus sûr et plus bénéfique que l'embauche de développeurs juniors ?
    Que feront les entreprises lorsque les développeurs séniors partiront à la retraite ?
    Qui sera chargé de guider l'IA si les entreprises se débarrassent de tous leurs développeurs ?
    Ces prédictions sont-elles réalistes ? À quoi ressemblera l'industrie si les développeurs juniors disparaissent ?
    Selon vous, le secteur du génie logiciel peut-il survivre à long terme sans les développeurs juniors ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    Les enfants devraient-ils encore apprendre à coder à l'ère de l'IA ? Des experts affirment que l'enseignement de l'informatique est plus important que jamais, s'opposant ainsi au battage médiatique sur l'IA

    La pénurie de talents reste le principal défi pour les développeurs en 2023, alors que près de 43,4 % du temps d'un développeur est consacré au codage, selon une enquête de Reveal

    « Apprendre à programmer sera inutile à l'avenir », d'après le PDG de Nvidia, selon lequel l'intelligence artificielle fera de tous des programmeurs au travers du langage naturel
    Moi ? j'adore ces articles qui disent tout et son contraire...

    BàV et Peace & Love.

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