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Intelligence artificielle Discussion :

37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z


Sujet :

Intelligence artificielle

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut 37 % des employeurs préfèrent embaucher une IA plutôt qu'un jeune diplômé de la génération Z
    L'essor de l'IA serait en train de mettre à mal la génération Z et ChatGPT réquisitionne les tâches banales sur lesquelles les jeunes employés s'appuyaient pour faire avancer leur carrière

    L'avènement de l'IA permet à certaines entreprises de réduire les besoins liés en main-d'œuvre, mais entraverait également les débuts de carrière des jeunes de la génération Z. Les systèmes d'IA tels que ChatGPT auraient commencé à s'emparer des tâches "subalternes" que les entreprises confient aux jeunes diplômés (en stage ou nouvellement employés) pour leur permettre d'acquérir de l'expérience. De récentes observations semblent montrer que ce phénomène a pris de l'ampleur et que les systèmes d'IA empiètent sur la formation des jeunes employés et le développement de leur carrière. En outre, les entreprises réduiraient les investissements dans le mentorat.

    Le boom de l'IA générative est devenu une aubaine pour les entreprises qui souhaitent automatiser la création de feuilles de calcul, la rédaction générique et d'autres tâches monotones au nom d'une plus grande efficacité. La technologie a suscité la fascination des PDG et du complexe industriel du lieu de travail, ce qui a conduit de nombreuses entreprises à essayer l'IA, notamment le chatbot d'IA ChatGPT d'OpenAI ou d'autres systèmes de ce type. Bien que les résultats de ces expériences soient pour la plupart, de nombreux dirigeants et la classe managériale sont tous acquis à l'IA. Ils sont à l'affut de tout logiciel intégrant les capacités de l'IA générative.

    Mais, selon un récent rapport de Business Insider, les personnes que cette nouvelle technologie affectera réellement ont été moins prises en compte. Les tâches banales qui ont jusqu'à présent fait l'objet d'un remplacement par l'IA sont généralement effectuées par des travailleurs débutants. Les managers confient ces tâches aux nouveaux employés en espérant qu'elles seront accomplies rapidement, correctement et sans que personne n'ait besoin de leur expliquer comment faire. Ce travail est présenté comme un élément essentiel de leur évolution, un moyen de "gagner ses galons" sur le lieu de travail. Mais l'IA s'en est emparée et les jeunes seraient mis sur la touche.

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    À ce propos, plusieurs sondages ont révélé que les membres de la génération Z sont particulièrement préoccupés par l'effet de l'IA sur leur carrière. Dans une enquête récente menée par le site d'offres d'emploi ZipRecruiter, environ 76 % des membres de la génération Z ont indiqué qu'ils craignaient de perdre leur emploi au profit de ChatGPT. Selon le rapport, les jeunes travailleurs se dirigent vers une catastrophe professionnelle. Ils sont peut-être plus à l'aise que leurs collègues plus âgés pour utiliser ChatGPT et d'autres technologies d'IA, mais l'obsession managériale pour l'IA menace de saper la capacité des jeunes employés à lancer une carrière.

    Les dirigeants auraient passé des décennies à se déconnecter des jeunes travailleurs qui constituent l'épine dorsale de leurs entreprises. Et si ces dirigeants refusent déjà de former leurs jeunes employés, il n'est pas surprenant qu'ils soient prêts à s'en débarrasser. Selon le rapport, même avant l'essor de l'IA, les jeunes étaient confrontés à une crise de début de carrière. Bien sûr, en apparence, il semble que la génération Z entre sur le marché du travail à un moment idéal. Il semble plus facile de trouver un emploi qu'auparavant, grâce à un taux de chômage historiquement bas, et les salaires des jeunes travailleurs ont augmenté à un rythme soutenu.

    Cependant, les analystes affirment qu'en y regardant de plus près, de plus en plus de signes suggèrent que les jeunes vont avoir beaucoup plus de mal à se construire une carrière. Selon eux, plus personne ne semble vouloir former les jeunes. Ainsi, Workplace Intelligence, une société de recherche en ressources humaines, a déclaré que dans une enquête qu'elle a menée avec Amazon en 2022, 74 % des membres de la génération Z et des milléniaux ont indiqué qu'ils envisageaient de quitter leur emploi "en raison d'un soutien insuffisant en matière de développement des compétences ou d'un manque d'options en matière de mobilité professionnelle".

    En l'absence de formation et d'une véritable évolution professionnelle, les jeunes employés de ces dernières années n'auraient eu qu'un seul moyen d'apprendre les ficelles du métier : les tâches ingrates et subalternes. En théorie, ces petits travaux devaient permettre aux jeunes travailleurs de se familiariser avec des processus plus simples et de prouver qu'ils étaient suffisamment compétents pour accepter des tâches plus difficiles. Mais avec l'avènement de l'IA générative sur le lieu de travail, la donne a changé. Selon les analystes, le dédain particulier des entreprises pour les jeunes de la génération Z signifie que l'IA les frappera plus durement que leurs ainés.

    Pour justifier l'adoption de l'IA, des dirigeants affirment que les plus technophiles parmi les jeunes travailleurs deviendront les gardiens de ces nouvelles machines. En réalité, cela signifie que les jeunes se retrouveront à nettoyer le déluge d'erreurs que ces outils d'IA sans visage recracheront, sachant qu'ils recevront moins de crédit parce que le "travail" provient d'une machine. Selon les analystes, cette situation risque de créer une crise de carrière pour les jeunes employés : si la moindre liberté est supprimée de leur vie professionnelle, les jeunes travailleurs auront moins de moyens de prouver qu'ils sont capables d'accepter un travail plus significatif.

    « Le plus drôle, c'est que ChatGPT n'est pas assez bon en quoi que ce soit pour qu'on lui confie une tâche donnée. Vous avez toujours besoin d'un expert en la matière pour relire tout ce qui sera vu par le public ou utilisé pour prendre une décision importante », a écrit un critique. Mais l'on pourrait dire la même chose d'un débutant, car ce dernier a également besoin d'être supervisé dans son travail. Les deux situations semblent similaires, mais les experts estiment qu'il est beaucoup plus rentable pour les entreprises d'embaucher les débutants et de les former afin qu'ils deviennent autonomes au fil du temps. Selon eux, cela profite aux deux parties.

    Des études suggèrent que les entreprises qui investissent dans la formation professionnelle et le développement des compétences sont plus efficaces et réalisent des marges bénéficiaires plus importantes. « Les humains peuvent être améliorés par l'IA, aidés par l'IA, mais les remplacer par l'IA est une décision irréfléchie prise par des comptables myopes qui ne voient pas la valeur d'une personne. Il convient de se demander si les investissements dans l'IA ne devraient pas plutôt être remplacés par de véritables programmes de formation et de mentorat assortis de récompenses financières », indique le rapport. Le sujet suscite un grand débat sur la toile.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'impact de l'IA sur la génération Z ?
    Pensez-vous que l'IA entrave les débuts de carrière des jeunes de la génération Z ?
    Selon vous, comment les jeunes de la génération Z peuvent-ils faire face à la montée en puissance de l'IA ?
    Comment les entreprises peuvent-elles profiter de l'IA tout en donnant une chance aux jeunes employés de développer leur carrière ?

    Voir aussi

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    Une entreprise licencie 90 % de son personnel d'assistance après avoir introduit un chatbot d'IA pour l'assistance à la clientèle, mais l'annonce a suscité un tollé sur la toile

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  2. #2
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    "A besoin d'être supervisé dans son travail". Non pas vraiment. Avec une formation à moins de taper très haut niveau compétences, il n'y a pas de raison d'une supervision autre que celle que tout chef ferait sur une mission délicate, sensible, importante.

    Je ne me souviens pas que l'on m'ait tenu la main, pire on m'a demandé d'avoir de l'expérience avant d'avoir commencé... Depuis quand les entreprises prennent le temps de réellement former. Je parle dans la généralité bien entendu, il y a heureusement des exceptions.

  3. #3
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    Citation Envoyé par daerlnaxe Voir le message
    Je ne me souviens pas que l'on m'ait tenu la main, pire on m'a demandé d'avoir de l'expérience avant d'avoir commencé... Depuis quand les entreprises prennent le temps de réellement former. Je parle dans la généralité bien entendu, il y a heureusement des exceptions.
    Clairement, les 3/4 de mes stages ont commencé par "Bernard est parti en vacances, tu dois le remplacer", pour les emplois c'est à peine différent "Voici Bernard, il quiite l'entreprise dans 2 semaines, tu vas le remplacer"

    Est il vraiment problématique de remplacer une démarche pas si saine par une autre qui ne l'est pas non plus?
    Mon premier boulot consistait à localiser des points sur un maquette numérique et de rentrer leur code dans un fichier excel, ce boulot était aliénant à souhait. On était tellement habitué à ça qu'on le faisait sans même s'en rendre compte.
    Le jour où nous avons mesuré notre "productivité", on rentrait 400 références par jour par personne (soit environ 1 par minute).
    Nous n'avons rien appris en faisant ça, les choses ont pris du sens quand on a pris un peu de recul et qu'on a commencé à essayer de comprendre le contexte.

    C'est pas en faisant du boulot de débile qu'on monte en connaissance/compétence, et les seuls galons qu'on se fait pendant cette période est se coller une étiquette 'bon larbin' sur le front.
    Etiquette qui colle bien!

    Ce ne sont pas ce genre de taches qui m'ont fait monter dans mes différentes missions.

  4. #4
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    Chaque génération récolte ce que les précédentes ont semé. La génération Z a été choyée et surprotégée donc évidemment à la première contrariété c'est le drame pour beaucoup d'entre eux. Mais ne vous en faites pas, comme d'habitude, les plus forts et les mieux formés s'adapteront et auront une belle "carrière". En admettant que le concept de carrière ait encore un sens pour cette génération, ce dont je doute fortement.
    Dernière modification par Invité ; 24/07/2023 à 19h49.

  5. #5
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    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    Chaque génération récolte ce que les précédentes ont semé.
    #Petite aparté écologie ?
    Tant qu'on commence ? La dette ? Le système éducatif ? La crise dans le milieu médical et agricole ?
    J'en ai bcp sur la patate

    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    La génération Z a été choyée et surprotégée donc évidemment à la première contrariété c'est le drame pour beaucoup d'entre eux.
    Il est vrai que il a que les jeunes qui manifeste dans la rue, qui se plaignent tout le temps, regardons les agriculteurs ils ont tous 20 ans et y en a trop sur le marché (une petite pointe d'ironie ca fait pas de mal ).
    Le climat actuel est bien différent, on peux reconnaître beaucoup de connerie comme tikTok qui abrutisse la nouvelle génération ... Mais de la à critiquer la tranche 21-31 ans ... C'est osé si je peux me permettre

    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    Mais ne vous en faites pas, comme d'habitude, les plus forts et les mieux formés s'adapteront et auront une belle "carrière".
    Je l'espère en tout cas parce que ca serait contre intuitif de pénaliser les travailleurs motivés et compétent.
    Mais dans un monde ou la concurrence sera de plus en plus déloyal avec l'avènement de l'IA. C'est sur que de votre temps les problématiques était à une autre échelle !
    Mais je parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître my bad ...

    Citation Envoyé par Invité Voir le message
    En admettant que le concept de carrière ait encore un sens pour cette génération, ce dont je doute fortement.
    Quand on regarde l'ascension sociale que peuvent avoir nos ancêtre comparé à celle actuelle. C'est facile de stéréotypé les "jeunes". Mon père qui as redoublé 2 fois , 7 ans d'étude pour valider un bac+1, on peux le dire, "un cancre".
    Aujourd'hui il a un poste, une paye, bref beaucoup d'avantage . Même m'en approcher ne serait-ce qu'un peu serait déjà une très belle réussite professionnelle.
    Ce que je veux dire par la c'est que les perspective actuelle sont bien différente qu'avant. L'ascension sociale selon moi est exclusivement réservé à une masse plutôt "aisée" et que les fils / filles de travailleur modeste ils profitent beaucoup moins d'une ascension sociale.


    Navré pour cette réponse un peu tardive ... J'aime pas trop les attaques gratuites ...

  6. #6
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    Par défaut De nombreux employés de la gén Z affirment que ChatGPT donne de meilleurs conseils de carrière que leurs boss
    De nombreux employés de la génération Z affirment que ChatGPT donne de meilleurs conseils de carrière que leurs patrons,
    mais une DRH rappelle que « l’IA ne peut pas gérer les nuances du comportement humain »

    ChatGPT n’est pas seulement un outil de divertissement ou d’éducation. Selon une récente enquête menée par Intoo et Workplace Intelligence, il est aussi devenu une source de conseil de carrière pour de nombreux employés, notamment ceux de la génération Z. L’enquête, qui a interrogé plus de 2 000 travailleurs américains, révèle que près de la moitié (47%) des employés de la génération Z disent obtenir de meilleurs conseils de carrière de ChatGPT que de leurs managers. En effet, ces derniers sont perçus comme trop occupés, trop focalisés sur leur propre carrière, ou pas assez compétents ou intéressés pour aider leurs subordonnés à se développer professionnellement.

    L'utilisation de l'IA au sein de la génération Z

    En tant que non-conformistes pragmatiques, la génération Z n’a aucun problème à prendre en main les questions liées au lieu de travail; les jeunes d'une vingtaine d'années feront tout ce qu'il faut pour que tout se passe pour le mieux au travail pour eux, y compris en se tournant vers l'intelligence artificielle pour les aider à obtenir une augmentation.

    « J'ai utilisé ChatGPT pour m'aider à rédiger mon CV et ma lettre de motivation », a commencé la créatrice de contenu répondant au pseudonyme @SonrisaScents. « Je travaille désormais à domicile, j'ai bénéficié d'une énorme augmentation de salaire, d'horaires flexibles et d'avantages sociaux [incroyables] ».

    @sonrisascents #stitch with @gabrielle_judge #chatgtp ♬ original sound - 🌞sonrisascents🌞
    Une autre de la génération Z a partagé un article détaillant comment elle a incité le système d'IA à lui donner des conseils pour augmenter ses revenus jusqu'à 60 000 $ : « Je n'ai pas pu m'en empêcher, j'ai encore utilisé l'IA pour m'aider dans une négociation salariale », a-t-elle expliqué. « Je suis impressionnée ».

    @joincandor When AI has your best interests in mind 🥺 #chatgpt #salarynegotiationtips #salarynegotiation #askingforaraise #payraise #openai #paynegotiation ♬ original sound - JoinCandor
    Et les employés de moins de 26 ans, férus de technologie, qui constituent le groupe démographique qui connaît la croissance la plus rapide, emploient le chatbot pour augmenter leur argent de plusieurs manières.

    Un rapport de février 2024 commandé par Handshake, une plateforme de recherche d'emploi pour les étudiants, a révélé que 50 % des diplômés de cette année prévoient d'acquérir de nouvelles compétences à la lumière de l'émergence de l'IA générative telle que ChatGPT et DALL-E. L’étude a également déterminé qu’un tiers des futurs diplômés envisagent d’utiliser l’IA générative dans leur carrière.

    Orientation et développement de carrière

    En matière d’orientation et de développement de carrière, de nombreux salariés estiment que leurs managers ne s'en préoccupent plus. Les employés de la génération Z se sentent particulièrement frustrés : 47 % déclarent qu'ils reçoivent de meilleurs conseils de carrière de ChatGPT que de leurs patrons humains, et 44 % s'attendent à démissionner dans les six mois, selon une récente enquête d'INTOO et du cabinet de recherche Workplace Intelligence.

    Les résultats de la recherche sont basés sur une enquête menée par INTOO et Workplace Intelligence entre le 19 novembre et le 2 décembre 2023. Au total, 1 600 employés à temps plein basés aux États-Unis ont répondu à l'enquête, dont 800 responsables RH et 800 employés. Les répondants ont été invités à participer à l'enquête par courrier électronique et ont reçu une petite incitation monétaire pour ce faire. Tous les répondants avaient réussi un processus de double opt-in et complété en moyenne 300 points de données de profilage avant de participer à l'enquête.

    « La satisfaction et la fidélité des employés sont liées au soutien et à l'investissement que les entreprises offrent à leurs employés, et même un salaire compétitif ne peut pas surmonter cet obstacle », a déclaré Mira Greenland, directrice des revenus chez INTOO, une société de développement de carrière et d'outplacement. L'outplacement est un terme anglais qui désigne le reclassement externe d'un ou plusieurs salariés. Très souvent assuré par un cabinet spécialisé en reclassement, ce dispositif a pour objectif d'accompagner le salarié concerné pour un retour rapide à l'emploi en quittant l'entreprise.

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    Le développement de carrière, ce qu'il faut prendre en considération

    Le développement de carrière ne doit pas toujours être une entreprise majeure, a déclaré Greenland. Quelque chose d'aussi simple qu'un manager recommandant un podcast ou un site avec un contenu pertinent pour le développement des employés peut faire une impression favorable.

    Avant de pouvoir aider les membres de leur équipe, Greenland a déclaré que les entreprises doivent d'abord s'assurer que les managers possèdent leurs propres compétences développées. Investir dans des ateliers ou des sessions de formation pour perfectionner leurs compétences en communication, accéder à des cours via des plateformes de formation en ligne ou faire appel à des coachs externes peuvent faire une grande différence.

    Les managers doivent planifier régulièrement des séances individuelles de développement de carrière avec les employés au moins tous les trimestres. « L'employé se sent vu et pris en charge, et le dirigeant établit un lien plus profond avec son employé », a déclaré Greenland.

    Greenland recommande d'être transparent avec les travailleurs lorsqu'ils discutent des opportunités de carrière. Une fois qu’un employé a identifié ce qu’il souhaite pour sa carrière, les managers peuvent essayer de trouver la meilleure façon de l’aider tout au long de son parcours. Il peut s'agir d'un changement latéral, d'une promotion ou d'une participation à un atelier pour perfectionner ses compétences.

    Il est tout aussi important d’être franc si l’opportunité souhaitée n’existe pas pour le moment. La nouvelle n’est peut-être pas celle qu’un employé espère, mais il se sentira respecté parce que ses souhaits ont été entendus et sérieusement pris en compte. Cela leur permet également de prendre une décision éclairée quant à leur prochain déménagement. « Avoir ces conversations sur le développement de carrière et parler très spécifiquement des opportunités est vraiment puissant, tant pour l'employeur que pour l'employé », a déclaré Greenland.

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    Programmes de mentorat pour les travailleurs de la génération Z

    « Lorsque de nouveaux employés entrent dans l'entreprise, il convient de discuter avec eux de leurs aspirations et de leurs objectifs à long terme. Cela devrait être intégré à leur intégration », a déclaré Stacie Haller, conseillère en chef de carrière chez Resume Builder, une ressource en ligne pour les demandeurs d'emploi.

    Les responsables du recrutement se sont plaints à Haller de leur réticence à embaucher des travailleurs de la génération Z parce qu'ils ne connaissent pas des choses comme l'étiquette au bureau, comment gérer les commentaires et même comment s'habiller. Pour résoudre ce problème, Haller recommande aux entreprises de mettre en place des programmes de mentorat pour guider les travailleurs dans leur développement de carrière.

    Les managers doivent suivre attentivement leurs progrès, en recommandant une formation supplémentaire si nécessaire pour combler les lacunes dans les compétences d’un employé ou pour l’alerter sur d’autres opportunités dans l’entreprise qui correspondent plus étroitement à ses objectifs de carrière.

    Les gestionnaires doivent se rappeler que les travailleurs ont des besoins différents, a déclaré Haller. Par exemple, les objectifs de carrière d’un travailleur de la génération Y seront probablement différents de ceux d’un travailleur du baby-boom ou de la génération Z. Il est impératif que les managers prennent les devants dans la communication avec chaque employé. « Il doit s’agir d’une culture centrée sur les employés, dans laquelle ceux-ci se sentent soutenus et où il y a de la place pour grandir et apprendre », a déclaré Haller.

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    Former la prochaine génération de leaders

    « Si une entreprise dispose d’un certain type de plan de relève, elle peut être plus proactive en formant les dirigeants émergents. Il est plus efficace d’avoir des managers formés en place plutôt que de promouvoir quelqu’un à un poste de direction et de ne pas le former ensuite pendant six mois ou plus », a déclaré Amanda Haddaway, directrice générale de HR Answerbox, une société de conseil et de formation en ressources humaines.

    Les entreprises doivent certainement s'assurer que leurs managers peuvent communiquer, écouter et gérer les commentaires. Mais il est tout aussi important, selon Haddaway, de former les managers à avoir des conversations difficiles avec les employés et à discuter des problèmes de performance. Qu’il s’agisse de faire appel à un coach externe ou que l’entreprise dispose d’un formateur interne expérimenté dans ces domaines, savoir comment traiter efficacement des questions sensibles est tout aussi essentiel que de parler des compétences professionnelles d’un employé.

    Sonder périodiquement les employés est un excellent moyen pour les managers de prendre le pouls de leurs employés et d'identifier ce qui fonctionne dans leur service et ce qui pourrait devoir être amélioré. De même, résoudre des problèmes pourrait être la première inclination d’un responsable RH, mais Haddaway a déclaré qu’il pourrait être utile à plus long terme d’apprendre au manager comment gérer la situation par lui-même – une capacité que l’intelligence artificielle ne peut pas fournir.

    Les points principaux

    Dans l'étude, il est indiqué que de nombreux employés ne se sentent pas soutenus dans leur développement de carrière, et les organisations peuvent donc avoir du mal à retenir les talents :
    • 63 % déclarent que leur employeur se soucie davantage de leur productivité que de leur évolution de carrière
    • 54 % se sentent complètement seuls dans leur organisation en ce qui concerne leur évolution de carrière
    • 25 % des employés (et un chiffre alarmant de 44 % de la génération Z) déclarent qu'ils démissionneront probablement dans les 6 prochains mois parce que leur entreprise ne soutient pas leur développement de carrière.

    Les managers jouent un rôle essentiel en aidant les gens à progresser dans leur carrière, mais les employés ne sentent pas pouvoir compter sur eux :
    • 46% des salariés déclarent que leur manager ne sait pas comment les aider dans leur évolution de carrière.
    • Près de la moitié (47 %) des employés de la génération Z déclarent bénéficier de meilleurs conseils de carrière grâce à l'intelligence artificielle, y compris ChatGPT, que de la part de leur manager.
    • Les travailleurs qui se sentent au moins « quelque peu » soutenus par leur manager étaient près de 7 fois plus susceptibles de déclarer avoir beaucoup progressé dans leur carrière l'année dernière que ceux qui déclarent recevoir peu ou pas de soutien de leur manager.

    Les programmes d’apprentissage et de développement offrent des avantages importants aux travailleurs et aux entreprises, mais la plupart n’atteignent pas leur but :
    • Seulement 22 % des employés et 41 % des responsables RH déclarent que les opportunités et avantages L&D de leur entreprise sont « excellents ».
    • Au moins 8 employés sur 10 déclarent qu'avoir accès aux meilleures opportunités de formation et de développement augmenterait leur engagement, leur satisfaction au travail, leur motivation au travail et leur probabilité de rester dans leur entreprise. Presque tous les employés de la génération Z (97 % ou plus) déclarent que ces résultats augmenteraient pour eux.

    Conclusion

    De plus en plus de jeunes travailleurs se tournent vers ChatGPT pour avoir des réponses personnalisées, pertinentes et rapides à leurs questions de carrière. Que ce soit pour rédiger un CV, préparer un entretien, négocier un salaire, demander une promotion, changer de poste ou de secteur, ou encore gérer un conflit au travail, ChatGPT propose des solutions adaptées à chaque situation.

    Selon les créateurs de ChatGPT, ce chatbot n’a pas pour vocation de remplacer les managers ou les conseillers de carrière humains, mais plutôt de les compléter et de les soutenir. En effet, ChatGPT ne peut pas remplir certaines fonctions essentielles, comme donner un feedback constructif, reconnaître les efforts, encourager la motivation, ou créer un lien de confiance.

    Néanmoins, ChatGPT représente une opportunité pour les employeurs et les managers de repenser leur rôle et leur approche en matière de développement de carrière. Face à la demande croissante des employés, notamment de la génération Z, d’avoir plus de soutien, de formation et d’opportunités de croissance, il est nécessaire de leur offrir des solutions adaptées à leurs besoins et à leurs attentes.

    ChatGPT est donc un exemple de la façon dont l’intelligence artificielle peut transformer le monde du travail et la relation entre les employés et les managers. Il montre aussi comment la génération Z, née avec les nouvelles technologies, s’adapte et tire parti de ces outils pour construire sa carrière.

    Cependant, comme le rappelle Haddaway, « l’IA ne peut pas gérer les nuances du comportement humain. C’est une chose importante à garder à l’esprit, plutôt que que tout le monde saute dans le train de l’IA ».

    Sources : rapport InToo, rapport Handshake

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette étude ? La trouvez-vous pertinente, inutile ou autre ? Dans quelle mesure ?
    Observez-vous la même tendance dans votre pays ?
    Une trop grande dépendance à l'IA n'est-elle pas susceptible d'avoir un impact sur le savoir ou le savoir faire des employés / futurs employés ?
    Que pensez-vous de l’utilisation de ChatGPT comme conseiller de carrière ?
    Avez-vous déjà essayé ChatGPT ou un autre chatbot pour obtenir des conseils de carrière ? Si oui, quelle a été votre expérience ?
    Quels sont les avantages et les inconvénients de recourir à l’intelligence artificielle pour le développement de carrière ?
    Comment les managers peuvent-ils mieux accompagner leurs employés dans leur carrière, face à la concurrence des chatbots ?
    Quelles sont les compétences et les qualités humaines que les chatbots ne peuvent pas remplacer dans le domaine du conseil de carrière ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  7. #7
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    Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours.
    L'IA: c'est la facilité. Tu poses une question, tu as une réponse (bonne ou mauvaise, faut-il encore faire le tri). Le défaut, comme c'est tellement facile, tu ne fais plus l'effort de chercher par toi-même: tu n'apprends plus suffisamment, tu deviens dépendant.

    L'IA c'est le poisson de Lao Tse, tant qu'elle est accessible tu peux manger. Mais, tôt ou tard, y accéder deviendra payant et tout ceux devenu dépendants se retrouveront moins capables de se débrouiller par eux-mêmes.

  8. #8
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    Citation Envoyé par pboulanger Voir le message
    Lao Tse:


    L'IA: c'est la facilité. Tu poses une question, tu as une réponse (bonne ou mauvaise, faut-il encore faire le tri). Le défaut, comme c'est tellement facile, tu ne fais plus l'effort de chercher par toi-même: tu n'apprends plus suffisamment, tu deviens dépendant.

    L'IA c'est le poisson de Lao Tse, tant qu'elle est accessible tu peux manger. Mais, tôt ou tard, y accéder deviendra payant et tout ceux devenu dépendants se retrouveront moins capables de se débrouiller par eux-mêmes.
    je suis pas d'accord.
    j'ai changer d'équipe pour reprendre un projet y'a 6 mois. chatgpt m'a permis d’être opérationnel assez vite.
    j'ai pu maitriser le projet bien plus vite et apprendre un langage que je connaissais pas (le go).

    c'est une formidable outil pour monter en compétence rapidement, mais il n’empêche pas de savoir ce qu'on fait avant d’exécuter son code, car beaucoup de ces propositions sont fausse et invente des arguments qui n'existe pas dans la doc...
    mais grâce à chatgpt il a pu m'expliquer des partis du code, les concepts en go...etc.

    avant pour maitriser ce projet et déranger des collègues pour des questions basique j'aurais mis peut etre 6 mois, avec chatgpt j'ai pu mettre que 3 mois et j'ai bien mois déranger de monde (et donc impacté leurs productivité).

  9. #9
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    une DRH rappelle que « l'IA ne peut pas gérer les nuances du comportement humain »
    Les DRH non plus

  10. #10
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    Par défaut Les employeurs déplorent aujourd'hui le manque de motivation et d'initiative des jeunes diplômés de la Gen Z
    Les employeurs déplorent le manque de motivation et d'initiative des jeunes diplômés de la génération Z
    et des rapports indiquent que les juniors en informatique n'ont pas les compétences techniques requises

    Les employeurs affirment que de nombreux travailleurs de la génération Z ne sont pas préparés au monde du travail. Une enquête a révélé qu'une entreprise sur six hésite à embaucher de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, invoquant des préoccupations à l'égard de leur préparation, leurs compétences techniques et leur professionnalisme. Plus de la moitié (55 %) des répondants pensent que les jeunes diplômés manquent d'éthique de travail. Une étude antérieure a rapporté que ces jeunes diplômés ont une confiance aveugle en ChatGPT, affirmant que le chatbot d'IA donne de meilleurs conseils de carrière que leurs patrons.

    Une entreprise sur six hésiterait à embaucher de jeunes diplômés de l'université

    Les employés de la génération Z ont du pain sur la planche pour gagner la confiance de leurs patrons. Cette génération représente désormais une part importante de la main-d'œuvre, mais elle a acquis la réputation d'être l'une des cohortes les plus difficiles à gérer sur le lieu de travail. La plateforme Intelligent.com s'est récemment penchée sur le sujet et a mené une enquête auprès de 966 cadres impliquées dans les décisions de recrutement en vue de connaître les raisons des plaintes des entreprises. Le rapport indique que les entreprises qui recrutent de jeunes diplômés se déclarent insatisfaites sur plusieurs plans.

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    Notamment, les employeurs ne sont pas satisfaits des performances, du professionnalisme et du niveau de préparation des jeunes diplômés. Six employeurs sur dix affirment avoir déjà licencié certains des employés de la génération Z qu'ils avaient embauchés à la sortie de l'université au début de l'année. Après avoir rencontré une série de problèmes avec cette cohorte, un patron sur six déclare qu'il hésite à réembaucher des diplômés de l'enseignement supérieur.

    Par ailleurs, un patron sur sept a admis qu'il pourrait éviter complètement de les embaucher l'année prochaine. Trois quarts des répondants ont déclaré qu'une partie ou la totalité des jeunes diplômés qu'ils avaient embauchés récemment n'étaient pas satisfaisantes d'une manière ou d'une autre. Alors, où les choses se gâtent-elles pour les jeunes diplômés ? Ce que les employeurs reprochent aux jeunes diplômés, c'est leur manque de motivation ou d'initiative.

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    Environ 50 % des dirigeants interrogés l'ont cité comme la raison pour laquelle les choses n'ont pas fonctionné avec leur nouvelle recrue. Les patrons ont également indiqué que la génération Z manque de professionnalisme, n'est pas organisée et manque de compétences en matière de communication, ce qui constitue la principale raison pour laquelle ils ont dû licencier des recrues. Ces dirigeants ont dû faire face aux défis tangibles de la dernière génération.

    Il y a notamment les retards fréquents au travail et aux réunions, le fait de ne pas porter des vêtements adaptés au bureau et d'utiliser un langage approprié à l'espace de travail. Aujourd'hui, plus de la moitié des responsables du recrutement sont arrivés à la conclusion que les diplômés de l'enseignement supérieur ne sont pas préparés au monde du travail. Par ailleurs, plus de 20 % d'entre eux affirment qu'ils ne peuvent pas faire face à la charge de travail.

    Les entreprises veulent des recrues avec une attitude positive et plus d'initiative

    Selon le rapport d'Intelligent, cette année, 94 % des entreprises ont déclaré avoir embauché de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur. Seuls 25 % de ces entreprises ont déclaré que tous les recrutements de jeunes diplômés ont bien fonctionné, tandis que 62 % indiquent que seuls quelques-uns ont été couronnés de succès. D'autre part, 14 % ont déclaré que seuls quelques recrutements, voire aucun, ont été couronnés de succès. Les répondants ont également ajouté que les jeunes diplômés ont des difficultés à gérer le retour d'information (38 %) et des capacités insuffisantes à résoudre les problèmes (34 %).

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    Une majorité d'entreprises (79 %) ont ajouté avoir dû placer au moins certaines de leurs jeunes recrues peu performantes dans des plans d'amélioration des performances, et 60 % ont déclaré que certaines d'entre elles ont finalement été licenciées. À la question de savoir ce qui rendrait les diplômés de l'enseignement supérieur plus intéressants, les chefs d'entreprise ayant répondu à l'enquête d'Intelligent ont déclaré : « une attitude positive et plus d'initiative ».

    Environ 17 % des répondants estiment que les jeunes diplômés sont souvent trop difficiles à gérer et 15 % déclarent qu'ils remettent souvent leurs travaux en retard. Huy Nguyen, conseiller en chef d'Intelligent en matière d'éducation et de développement de carrière, conseille aux diplômés de la génération Z d'observer comment les autres travailleurs interagissent pour comprendre la culture d'entreprise de toute nouvelle organisation qu'ils pourraient rejoindre.

    Selon lui, à partir de là, il est plus facile d'évaluer la manière appropriée de s'engager avec les autres : « prenez l'initiative de poser des questions réfléchies, de demander un retour d'information et de l'appliquer pour montrer votre motivation à progresser. Construisez une réputation de fiabilité en gardant une attitude positive, en respectant les délais et en vous portant volontaire pour des projets, même ceux qui ne relèvent pas de vos responsabilités immédiates ».

    Andy Jassy, PDG d'Amazon, a récemment déclaré qu'une part « embarrassante » de votre réussite dans la vingtaine dépendait de votre attitude, et ce pour une raison simple : « les managers préfèrent travailler avec des personnes positives ». Certains dirigeants, parmi les milliardaires de la Silicon Valley, ont même insisté sur le fait qu'une attitude positive au travail ferait progresser la carrière des jeunes travailleurs plus rapidement qu'un diplôme universitaire.

    Richard Branson, le fondateur milliardaire de Virgin, a exhorté maintes fois les jeunes à abandonner l'université au profit de « l'école de la vie ». Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a déclaré que le talent brut et la personnalité l'emportaient sur les diplômes. Le principal dirigeant de Cisco au Royaume-Uni, David Meads, a quitté l'école à l'âge de 16 ans. D'après lui, « l'attitude et les aptitudes sont plus importantes que les qualifications que vous avez sur une feuille ».

    Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour créer des logiciels sécurisés

    De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'état déplorable des connaissances informatiques des employés de la génération Z. Un rapport publié en février 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux développeurs n'ont pas les connaissances et les compétences essentielles pour développer efficacement des logiciels sécurisés. Près d'un tiers des développeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de développement de logiciels sécurisés. Le rapport indique que l'éducation et la formation sont requises.

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    Par ailleurs, selon une étude publiée l'année dernière par Dell Technologies, les membres de la génération Z estiment que l'école ne leur donne pas les compétences nécessaires pour survivre dans un monde numérique. Ils reconnaissent la nécessité de développer des compétences numériques pour leur future carrière, mais les membres de la génération Z sont frustrés par le fait que leur éducation ne les ait pas suffisamment préparés au monde du travail.

    Selon le rapport, 37 % des répondants à l'étude ont déclaré que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acquérir les compétences technologiques dont ils avaient besoin pour la carrière qu'ils envisageaient. Environ 44 % des répondants pensent que les entreprises doivent travailler plus étroitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'éducation, pour répondre à leur soif d'apprentissage, notamment autour des compétences numériques.

    Les cadres interrogés par Intelligent dans le cadre de son enquête ont également déclaré que les jeunes diplômés doivent renforcer leurs compétences techniques et leur éthique de travail. En outre, alors qu'ils rencontrent des difficultés pour faire décoller leurs carrières, les travailleurs de la génération Z se tournent vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur le sujet. Une grande partie d'entre eux considèrent d'ailleurs que les conseils de ChatGPT sont meilleurs.

    Selon une enquête menée par Intoo et Workplace Intelligence, près de la moitié (47%) des employés de la génération Z disent obtenir de meilleurs conseils de carrière de ChatGPT que de leurs managers sur le lieu de travail. Les membres de la génération Z perçoivent leurs managers comme trop occupés, trop focalisés sur leur propre carrière, ou pas assez compétents ou intéressés pour aider leurs subordonnés à se développer professionnellement.

    Source : rapport d'étude

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des problèmes rencontrés par les entreprises avec les travailleurs de la génération Z ?
    Comment les jeunes diplômés de la génération Z peuvent-ils réussir leur insertion dans la vie professionnelle ?
    Pourquoi les travailleurs de la génération Z sont-ils considérés comme la cohorte la plus difficile à gérer sur le lieu de travail ?
    Comment sont les juniors en informatique recrutés récemment dans votre entreprise ? S'adaptent-ils facilement au monde du travail ?

    Voir aussi

    Les enfants devraient-ils encore apprendre à coder à l'ère de l'IA ? Des experts affirment que l'enseignement de l'informatique est plus important que jamais, s'opposant ainsi au battage médiatique sur l'IA

    De l'apprentissage à l'innovation : votre entreprise a besoin de développeurs juniors pour rester compétitive, une perspective souligne leur importance tandis que les Big Tech se battent pour l'élite des devs

    De nombreux employés de la génération Z affirment que ChatGPT donne de meilleurs conseils de carrière que leurs patrons, mais une DRH rappelle que « l'IA ne peut pas gérer les nuances du comportement humain »

  11. #11
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    C'est comme sur un chantier, les anciens sont la qu'il pleuvent ou qu'il vente, alors que les jeunes ils viennent travailler une journée, puis on les revoie plus au motif "travailler c'est fatiguant".
    Même pas un seul jeune en France pour aller ramasser une grappe de raisin, trop occupés à jouer à la PlayStation.

    Encore certains jeunes qui ont trimés pendant des années pour avoir leur diplôme de Master ou ingénieur CTI on arrive à en faire quelque chose, après 2 ans à trimer dur en ESN pour vraiment apprendre le métier, mais les sortants de bootamps et autres écoles privées miroirs aux alouettes attrape gogo en ligne, et qui croient savoir programmer et qui pensent que le job c'est de coller du code donné par chatgpt ou copilot laisse tomber, bonjour les bugs.

  12. #12
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    "Late to start work" : avec les contraintes de transport, l'engorgement qui augment chaque année dans les grosses villes et le retour au bureau imposé, ça n'est pas toujours simple
    "Don't dress professionally" : quand on a aucun contact avec la clientèle, ce point ne sert à rien. A quoi bon imposé pantalon + chemise + chaussures fermées en plein été.
    "Don't use appropriate language" : voilà ce qui arrive quand on est moins stricte sur les conditions d'admissions à l'école/dans les classes supérieures
    "Late to meetings" : en dehors d'urgence, c'est inexcusable, avec les rappels sur les agendas.
    "Hand assignements late" : ce n'est pas étonnant pour un nouveau diplômé qui manque d'expérience, l'entreprise forme-t-elle aussi sur ses outils et sa méthode de travail ? la doc est elle suffisante ?

    Ensuite, il y a beaucoup de facteurs extérieurs : salaires bas, coût de la vie, retraite rallongée, ... qui peuvent entraîner un manque de motivation.

  13. #13
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Plus de la moitié (55 %) des répondants pensent que les jeunes diplômés manquent d'éthique de travail.
    Encore plus de jeunes pensent la même chose de ces répondants.
    Une étude antérieure a rapporté que ces jeunes diplômés ont une confiance aveugle en ChatGPT, affirmant que le chatbot d'IA donne de meilleurs conseils de carrière que leurs patrons.
    Il est assez rare que ton patron te donne le meilleur conseil pour ta carrière.
    PS : on reproche aux jeunes d'utiliser chatGPT, ok, mais une bonne partie de ceux qui le reprochent s'en servent tout autant. Donc arrêtons l'hypocrisie.
    Notamment, les employeurs ne sont pas satisfaits des performances, du professionnalisme et du niveau de préparation des jeunes diplômés.
    Ca a un peu toujours été le cas, non?
    Et l'étude n'est pas claire sur sa localisation mais si on compare la France à d'autres, on est bien lotis sur la préparation au monde du travail.
    Ce que les employeurs reprochent aux jeunes diplômés, c'est leur manque de motivation ou d'initiative.
    Quelles sont leurs conditions d'embauche?
    Je connais un paquet de jeunes sous traitant qui démissionnent le jour où ils se rendent compte qu'on ne leur propose pas des avantages habituels. Et ils trouvent aussi vite de travail chez cette même concurrence, qu'ils finissent par quitter parce qu'une personne qui ne comprend pas leur travail leur dit au bout d'un an qu'ils ne sont pas travailleurs/performants/assez présents etc alors même que leur client est content.

  14. #14
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    mais les sortants de bootamps et autres écoles privées miroirs aux alouettes [...]
    Je pensais ça aussi avant des écoles privées. Mais je donne des cours ponctuellement dans une école d'info privée, et je dois dire que je modèrerai un peu ces propos.

    Certains étudiant que j'ai rencontré étaient en echec scolaire, à cause d'un système éducatif non adapté. Une école privé est un peu leur dernière chance de s'en sortir, et pour le coup je les ai trouvé extrèmement motivé et dynamique. Malheureusement, en france, l'étiquète "J'ai pas le bac" reste fortement collé au front pendant des années...

  15. #15
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    Que pensez-vous des problèmes rencontrés par les entreprises avec les travailleurs de la génération Z ?
    C'est un peu un problème que l'industrie créé d'elle même puisqu'elle raconte à ses même jeunes que la fin du travail arrive ! Elle s'étonne ensuite que ces mêmes jeunes n'ont pas la motivation ou le sens de l'initiative mais le travail a de moins en moins de valeur...

  16. #16
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    Cas personnel, avec le système français:
    c'est compliqué d’être motivé quand le salaire super net n'augmente pas et que chaque années on perd en pouvoir d'achat.
    Ce n'est pas la faute de mon employeur si l'état augmente les impôts, la commune m’augmente de 50% la taxe foncière ou que les "sanctions" contre la Russie me fait payer mon énergie plus cher. Mais à la fin, ca motive plus a s'investir pour son entreprise et encore moins pour son pays.


    j'ajouterai l'aspect fiscale/communiste de la France.
    Je suis personnellement motivé pour travailler plus, mais si je le fais je vais passer dans l'autre tranche d’impôt et mes efforts fournie dans un travail plus rémunérateur et donc plus créateur de richesse, sera donné a l'état en majorité au lieu de à moi.
    donc j'ai pas de motivation a travailler plus, car l'état me dit clairement que si je bosse plus il va m'en piquer encore plus.

    Je pense aussi à ceux légèrement au dessus du smic, chaque années isl se font rattrapé et ils deviennent des smicards, ca fait vraiment perdre en motivation, car pourquoi avoir fait des études (souvent bac +2) et avoir appris des compétences si c'est pour avoir le même salaire qu'un caissier de super marché.
    Plus insultant encore, de voir le rsa augmenté avec l'inflation et pas son salaire.


    Pour le monde anglo saxon:
    c'est pas motivant quand on voit les grands "layoff" de ces 2 dernières années, on sait qu'on est qu'un pion qui dégage a la moindre chute boursière, donc aucun intérêt de faire du bon boulot.
    des boites comme google qui avait très bonne réputation jusqu'au covid, c'était le reve de bosser chez eux, sont devenue des boites toxique.



    il serait intéressant d'avoir une étude qui évalue la motivation en fonction du salaire et du salaire moyen du poste. Il serait intéressant de voir si les boites qui donne des salaires supérieur au marché, ont des salariés plus motivé et plus compétent que l'inverse.



    enfin, il y'a de grave probleme sociétaux en occident, depuis qu'on donne la parole aux wokes et écolos, on voit des gens névrosé car ils se considère comme des femmes dauphins voulant épouser des fourchettes et des éco-anxieux incapable de profiter de la vie. des dépressifs qui pourrissent l'ambiance au travail et donc la motivation.
    comment des gens qui veulent changer de sexe ou qui font un scandale quand on leur dit qu'on est partis en vacance cette année en avion, peuvent être motivé et performant au travail ?

    Pour les japonais mais aussi les occidentaux:
    Autre piste aussi, avant les hommes bossaient pour nourrir leur femme et enfants, c'était une motivation importante. Ce schéma de société a disparu et un célibataire vie que pour lui, donc il s'en fou du lendemain. au japon on a ce qu'on appelle les "hommes herbivores".


    les causes sont a mon avis multifactoriel, le salaire net et le 1er probleme, la trop forte fiscalité ou le trop faible salaire brut, ca dépends du pays.
    les schéma de sociétés: l'assistanat, les écolos, les lgbt, l'augmentation du célibat, sont des facteurs très démotivant qui tous cumulé ont un rôle crucial dans ce probleme.

  17. #17
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ... et des éco-anxieux incapables de profiter de la vie. des dépressifs qui pourrissent l'ambiance au travail et donc la motivation.
    comment des gens qui [...] font un scandale quand on leur dit qu'on est parti en vacances cette année en avion, peuvent être motivés et performants au travail ?
    ils ne peuvent pas l'être, en effet : ils ont les yeux et l'esprit ouverts, voient et captent comment ça évolue et constatent que c'est un véritable scandale, qui permet à une minorité privilégiée de pourrir la vie à des milliards de personnes -- tu as vu les inondations partout sur cette planète ces deux dernières années ? Non, tu t'en fous, bien sûr...
    Quand on sait que la manifestation du dérèglement climatique ne fait que commencer, le bon sens nous dit qu'il y a urgence absolue à faire machine arrière toute mais non, personne ne capte ce message.

    À une époque pas si lointaine, lors d'un combat naval, un mec qui se prenait un boulet dans la jambe on était obligé de l'amputer sinon gangrène, hé bien j'ai l'impression que c'est le même topo maintenant : on est obligé de faire marche arrière sinon c'est la gangrène sociale assurée.

    Pour le reste tu as raison.

  18. #18
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    Citation Envoyé par Jipété Voir le message
    ils ne peuvent pas l'être, en effet : ils ont les yeux et l'esprit ouverts, voient et captent comment ça évolue et constatent que c'est un véritable scandale, qui permet à une minorité privilégiée de pourrir la vie à des milliards de personnes -- tu as vu les inondations partout sur cette planète ces deux dernières années ? Non, tu t'en fous, bien sûr...
    Quand on sait que la manifestation du dérèglement climatique ne fait que commencer, le bon sens nous dit qu'il y a urgence absolue à faire machine arrière toute mais non, personne ne capte ce message.

    À une époque pas si lointaine, lors d'un combat naval, un mec qui se prenait un boulet dans la jambe on était obligé de l'amputer sinon gangrène, hé bien j'ai l'impression que c'est le même topo maintenant : on est obligé de faire marche arrière sinon c'est la gangrène sociale assurée.

    Pour le reste tu as raison.

    le but de travailler c'est de gagner de l'argent, le but d'avoir un max d'argent c'est de consommer. S'acheter le dernier Iphone, une belle grosse maison, une belle grosse voiture, un gros pc gamer, de se faire de beau voyages loin dans les iles...etc chacun ces passions le débat c'est pas de juger. Mais toute consommation conduit à du rejet de c02, même le voyage en tgv.

    si je travail, c'est avant tous pour l'argent, ce serait mensonger si quelqu'un disait l'inverse, pour me nourrir, me chauffer et payer mes facture.
    seul celui qui a un gros patrimoine avec qui les rentes suffise a couvrir ces frais, peu travailler pour autre chose que l'argent comme 1ere motivation.


    si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer.
    en dehors des métiers considéré comme social.

  19. #19
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer.
    en dehors des métiers considéré comme social.
    C'est ce qu'il faudrait faire une décroissance drastique. Ne garder que les emplois nécessaires à la société : production, conservation transport de nourriture, médecine et éducation, sécurité sous toute ses formes (police, pompiers, justice), + ceux qui me viennent pas à l'esprit comme ça. Le tout en service civique obligatoire pour tous de 25 à 45 ans mais peu d'heures par semaine. Et c'est tout. Ça réduirait la pollution de façon drastique. Mais ça n'arrivera pas et c'est même pas parce que c'est une dictature, mais juste parce que les multimilliardaires, n’augmenteraient plus leur capital.
    Bref on n’arrêtera pas le réchauffement climatique.

  20. #20
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    Par défaut Ce n'est que mon opinion...


    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    le but de travailler c'est de gagner de l'argent, le but d'avoir un max d'argent c'est de consommer. S'acheter le dernier Iphone, une belle grosse maison, une belle grosse voiture, un gros pc gamer, de se faire de beau voyages loin dans les iles...etc chacun ces passions le débat c'est pas de juger. Mais toute consommation conduit à du rejet de c02, même le voyage en tgv.

    Si je travail, c'est avant tous pour l'argent, ce serait mensonger si quelqu'un disait l'inverse, pour me nourrir, me chauffer et payer mes facture.
    seul celui qui a un gros patrimoine avec qui les rentes suffise a couvrir ces frais, peu travailler pour autre chose que l'argent comme 1ere motivation.

    Si tu pronnes la décroissance, donc de moins consommer, tu as moins besoin d'argent, donc moins besoin de bosser, donc tu n'es pas motivé a être bon au travail/performer. en dehors des métiers considéré comme social.
    Il y'a plusieurs soucis qui se superposent, concernant la Génération Z. Leur formation est souvent de très mauvaise, et ce n'est pas forcément de leur faute. Il y a un nivellement par le bas de l'enseignement, depuis près de 40 ans, et forcément, ça donne des travailleurs moins bien formés.

    La génération Z est plus en "rupture" avec les générations précédentes également niveau éducation. Il y a toujours eu des oppositions entre les générations, mais cette opposition de la génération Z est plus marquée que les précédentes. Ces jeunes ont été élevés sans limites, ni cadrage. Ils sont le produit de "l'enfant roi", et donc persuadés que leurs codes doivent s'imposer aux autres.

    Lorsqu'il arrivent dans une entreprise, ils se prennent une "claque" en découvrant le monde de l'entreprise, et ses codes. Mais une entreprise, ce n'est pas l'école ou un club de football. Une entreprise est une "mini-dictature", où il y a des méthodes et des manières de faire, auxquelles il faut s'adapter. Parce que débarquer quelques part, avoir une "mauvaise formation" et vouloir faire changer une entreprise en mettant en avant de nouveaux codes, c'est assez mal vu (à tord ou à raison) par ceux "en place".

    Concernant le métier de développeur, c'est difficile de comparer un senior qui a fait ses armes sur un C64 en assembleur, qui connait comment se passent les choses, a mis les mains dans le cambouis au début de l'informatique, avec un développeur formé à Python ou en HTML/CSS. J'ai déjà vu un candidat, qui ne savait même pas faire la différence entre le "heap" et la "stack".

    Pour ce qui est de la décroissance, je ne crois pas que se sera possible. Je suis le premier à dire que la vie était bien plus légère et joyeuses dans les années 70/80, où on avait un niveau de vie très correcte, mais sans les dérivent actuelles, qui a fait des citoyens des consommateurs. Il en faut toujours plus, c'est une fuite en avant. On ne peut pas non plus demander à des gens qui sortent de la misère dans d'autres pays de se modérer, et de ne pas suivre notre modèle.

    Nous sommes dans un époque étrange, où on nous demande de consommer moins, tout en étant bombardé de publicités nous poussant à consommer, même ce dont on a pas besoin. Un ouvrier en 60/70 avait un salaire qui lui permettait de faire vivre toute sa famille. Aujourd'hui, les 2 parents doivent travailler, et les fins de mois sont plus difficilles.

    BàV et Peace & Love.

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