Oui, mais là, il faut apprendre les bases. À la suite du mot désignant le logiciel (ici "nemo"), il y a les options (ici -w) puis les paramètres séparés par des espaces. Comme ton chemin contient des espaces, il faut protéger ces espaces pour que l'ensemble soit pris comme un tout. Sinon, l'interpréteur voit 3 ou 4 paramètres séparés. Pour protéger, on utilise des 'simple quotes' (en anglais dans le texte) ou des "double quotes" (toujours en anglais). Les premières ne laissent rien passer, les secondes laissent passer l'interprétation de variable, par exemple. Pour en savoir plus :
Alors tu vas me dire "Et la flèche ">" ?". Les claviers n'ont pas d'apostrophe. Alors, les francophones utilisent les 'simple quotes' pour écrire leurs apostrophes. L'apostrophe de "fond d'écran" ouvre donc une zone protégée. Quand tu appuies sur la touche "entrée", l'interpréteur attend toujours la fin de la zone protégée, c'est-à-dire, une autre apostrophe, comme une parenthèse fermante, si tu veux. Pour lui, tu es toujours en train d'écrire la commande. Tu n'as rien envoyé. Il attend la suite. Exemple :
1 2 3 4 5 6 7 8
| $ echo Ceci est un exemple de 'protection
> par
> simple
> quotes'
Ceci est un exemple de protection
par
simple
quotes |
Dans cet exemple, l'ordinateur ne m'a pas lâché jusqu'à ce que je crache ma deuxième "apostrophe". Après, il a exécuté. Et affiché. La "flèche" est un prompt secondaire. Le prompt principal est celui qui attend ta commande. Le prompt secondaire attend quelque chose de toi, encore.
En conclusion, la commande qu'on aurait pu taper aurait été :
nemo -w '/media/dupont/HD1TBa/Photos fond d'\''écran (copie)/'
ou
nemo -w "/media/dupont/HD1TBa/Photos fond d'écran (copie)/"
Dans les 2 exemples, les espaces sont protégés. Mais dans le premier il faut gérer le problème de l'apostrophe. Ici, on sort, on écrit l'apostrophe échappée (protégée) par une contre-oblique (antislash), puis on rentre dans une zone protégée. Dans le second exemple, les espaces et l'apostrophe sont protégées.
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