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Intelligence artificielle Discussion :

OpenAI entre en partenariat avec Anduril pour l'intelligence artificielle militaire


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut OpenAI entre en partenariat avec Anduril pour l'intelligence artificielle militaire
    OpenAI supprime discrètement l'interdiction d'utiliser ChatGPT à des fins "militaires et de guerre", une décision lourde de conséquences à cause de l'utilisation croissante de l'IA dans les conflits.

    OpenAI supprime l'interdiction des termes "militaire et guerre" de sa politique d'autorisation d'utilisation. "Compte tenu de l'utilisation de systèmes d'IA dans le ciblage des civils à Gaza, la décision de supprimer ces mots est un moment important", a averti un analyste politique.

    Le fabricant de ChatGPT, OpenAI, a discrètement supprimé de sa politique d'utilisation les termes interdisant l'utilisation militaire de sa technologie, une décision qui a de sérieuses implications compte tenu de l'utilisation croissante de l'intelligence artificielle sur les champs de bataille, y compris à Gaza.

    Sam Biddle, de The Intercept, a rapporté qu'avant le 10 janvier, la page d'autorisation d'utilisation d'OpenAI interdisait les "activités présentant un risque élevé de dommages physiques", notamment "le développement d'armes" et "l'armée et la guerre".

    Bien que la nouvelle politique de l'entreprise stipule que les utilisateurs ne doivent pas nuire à des êtres humains ou "développer ou utiliser des armes", les experts ont déclaré que la suppression des termes "militaire et guerre" laisse la porte ouverte à des contrats lucratifs avec l'armée américaine et d'autres armées.


    "Compte tenu de l'utilisation de systèmes d'IA dans le ciblage des civils à Gaza, la décision de supprimer les termes "militaire et de guerre" de la politique d'autorisation d'utilisation d'OpenAI est un moment important", a déclaré à The Intercept Sarah Myers West, directrice générale de l'AI Now Institute et ancienne analyste de la politique en matière d'IA à la Federal Trade Commission. "Le langage utilisé dans la politique reste vague et soulève des questions sur la manière dont OpenAI entend aborder l'application de la loi", a-t-elle ajouté.

    Niko Felix, porte-parole d'OpenAI, a déclaré à The Intercept que l'entreprise "visait à créer un ensemble de principes universels qui soient à la fois faciles à retenir et à appliquer, d'autant plus que nos outils sont désormais utilisés à l'échelle mondiale par des utilisateurs quotidiens qui peuvent également construire des TPG". 'Un principe tel que "ne pas nuire à autrui" est large mais facile à comprendre et pertinent dans de nombreux contextes", a ajouté M. Felix. "En outre, nous avons spécifiquement cité les armes et les blessures infligées à autrui comme des exemples clairs."


    Les progrès de l'IA s'accompagnent d'une militarisation croissante. Les experts avertissent que les applications de l'IA, y compris les systèmes d'armes autonomes létaux, communément appelés "robots tueurs", pourraient constituer une menace potentiellement existentielle pour l'humanité, ce qui souligne la nécessité de prendre des mesures de contrôle des armements pour ralentir le rythme de l'arsenalisation.

    Tel est l'objectif de la législation sur les armes nucléaires présentée l'année dernière au Congrès américain. La loi bipartisane "Block Nuclear Launch by Autonomous Artificial Intelligence Act", présentée par le sénateur Ed Markey (D-Mass.) et le représentant Ted Lieu (D-Calif.), a été adoptée par le Congrès l'année dernière. Ted Lieu (D-Calif.), Don Beyer (D-Va.) et Ken Buck (R-Colo.) - affirme que "toute décision de lancer une arme nucléaire ne devrait pas être prise" par l'IA.

    Sources : Sam Biddle (The Intercept), Politique d'autorisation d'utilisation (OpenAI)

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce changement dans la politique d'autorisation d'utilisation d'OpenAI est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Les États-Unis commencent à étudier la possibilité de réglementer les systèmes d'IA comme ChatGPT pour garantir que ces technologies soient légales, efficaces, éthiques, sûres et dignes de confiance

    Intelligence artificielle et armement : les présidents Joe Biden et Xi Jinping s'engagent à interdire l'IA dans les armes autonomes, telles que les drones et le contrôle des ogives nucléaires

    Israël utilise des essaims de drones autonomes pour traquer et anéantir le Hamas sans intervention humaine : L'IA doit-elle avoir le droit de vie ou de mort sur le champ de bataille ?

  2. #2
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    Et si des pirates prennent la main sur le pentagone ou l'arsenal russe utilisant chat gpt pour déclencher la 3ème ? Il se passe quoi en fait ? Que ce soit autorisé ou non ?

  3. #3
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    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    Et si des pirates prennent la main sur le pentagone ou l'arsenal russe utilisant chat gpt pour déclencher la 3ème ? Il se passe quoi en fait ? Que ce soit autorisé ou non ?
    Nos dirigeant se fendent d'un tweet indigné et on regarde les etats-unis/chine décidé quoi faire et avec un peu de chance pour une fois ce sera une guerre sans pays interposés.

  4. #4
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    Et cela étonne qui?

    Vouloir faire du pognon à tout prix sans la moindre morale ou éthique,,, C'est bien ce qui était reproché au patron emblématique de OpenAI. Raison pour laquelle il a été viré par son conseil d'administration avant d'être remis au pouvoir par les financiers de OpenAI dont au premier rang Microsoft, non?

    Ben maintenant le monde sait au moins que ce qui lui était reproché était bien réel.

    Et quel financier serait prêt à faire une croix sur le domaine militaire... Avec toutes les guerres actuelles ou à venir, les affaires vont être florissantes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  5. #5
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    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    Et si des pirates prennent la main sur le pentagone ou l'arsenal russe utilisant chat gpt pour déclencher la 3ème ? Il se passe quoi en fait ? Que ce soit autorisé ou non ?
    Ce qui change est que dans le cas d'un piratage, OpenAI est une victime et que dans l'autre, OpenAI fait du fric sur les morts qu'elle engendre...

    Mais effectivement pour certains, cela relève du détail...

  6. #6
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    Par défaut OpenAI abandonne l'interdiction d'un usage à des fins « militaires et de guerre » pour s'associer au Pentagone
    OpenAI abandonne l'interdiction d'utiliser ChatGPT à des fins « militaires et de guerre » pour s'associer au Pentagone,
    notamment sur des outils de cybersécurité open source

    OpenAI travaille avec le Pentagone sur des projets de logiciels, y compris ceux liés à la cybersécurité, a déclaré l'entreprise mardi, dans un changement radical par rapport à son interdiction précédente de fournir sa technologie d'intelligence artificielle aux militaires. Le créateur de ChatGPT est également en discussion avec le gouvernement américain pour développer des outils visant à réduire le nombre de suicides chez les vétérans, a déclaré Anna Makanju, vice-présidente des affaires mondiales de l'entreprise, lors du Forum économique mondial, tout en ajoutant qu'elle maintiendrait son interdiction de développer des armes.

    Jusqu'au 10 janvier, la page des « politiques d'utilisation » d'OpenAI comprenait une interdiction des « activités présentant un risque élevé de dommages physiques, y compris », plus précisément, le « développement d'armes » et les « activités militaires et de guerre ». Cette interdiction des applications militaires, formulée en termes clairs, semble exclure toute utilisation officielle, et extrêmement lucrative, par le ministère de la défense ou toute autre armée nationale. La nouvelle politique conserve l'injonction de ne pas « utiliser notre service pour vous nuire ou nuire à autrui » et donne comme exemple « le développement ou l'utilisation d'armes », mais l'interdiction générale de l'utilisation « militaire et de guerre » a disparu.

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    Version des politiques d'utilisation d'OpenAI avant le 11 janvier 2024

    Cette suppression, qui n'a pas été annoncée, fait partie d'une réécriture majeure de la page de politique, qui, selon l'entreprise, visait à rendre le document « plus clair » et « plus lisible », et qui comprend de nombreuses autres modifications substantielles de la langue et de la mise en forme.

    « Nous avons cherché à créer un ensemble de principes universels qui soient à la fois faciles à retenir et à appliquer, d'autant plus que nos outils sont désormais utilisés globalement par des utilisateurs quotidiens qui peuvent aussi construire des GPT », a déclaré Niko Felix, porte-parole d'OpenAI. « Un principe tel que "Ne pas nuire à autrui" est large mais facile à comprendre et pertinent dans de nombreux contextes. En outre, nous avons spécifiquement cité les armes et les blessures infligées à autrui comme des exemples clairs ».

    Nom : anna.png
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    Une décision qui a suscité l'inquiétude des défenseurs de la sécurité de l'IA

    « OpenAI est bien consciente des risques et des préjudices qui peuvent découler de l'utilisation de sa technologie et de ses services dans des applications militaires », a déclaré Heidy Khlaaf, directrice de l'ingénierie à la société de cybersécurité Trail of Bits et experte en apprentissage automatique et en sécurité des systèmes autonomes, citant un document de 2022, qu'elle a coécrit avec des chercheurs d'OpenAI, qui mettait spécifiquement en évidence le risque d'utilisation militaire.

    Khlaaf a ajouté que la nouvelle politique semble mettre l'accent sur la légalité plutôt que sur la sécurité. « Il y a une nette différence entre les deux politiques, car la première indique clairement que le développement d'armes et les activités militaires et de guerre sont interdits, tandis que la seconde met l'accent sur la flexibilité et le respect de la loi », a-t-elle déclaré. « La mise au point d'armes et la réalisation d'activités liées à l'armée et à la guerre sont légales à divers degrés. Les implications potentielles pour la sécurité de l'IA sont importantes. Étant donné les cas bien connus de partialité et d'hallucination présents dans les grands modèles de langage (LLM), et leur manque général de précision, leur utilisation dans la guerre militaire ne peut que conduire à des opérations imprécises et biaisées susceptibles d'aggraver les dommages et les pertes civiles ».

    « Compte tenu de l'utilisation de systèmes d'IA pour cibler les civils à Gaza, la décision de supprimer les termes "militaire et guerre" de la politique d'utilisation autorisée d'OpenAI est un moment important », a déclaré Sarah Myers West, directrice générale de l'AI Now Institute et ancienne analyste de la politique en matière d'IA à la Federal Trade Commission. « Les termes utilisés dans la politique restent vagues et soulèvent des questions sur la manière dont OpenAI a l'intention d'aborder l'application de la loi ».

    « Je pourrais imaginer que l'abandon du terme "militaire et guerre" au profit de celui "d'armes" laisse un espace à l'OpenAI pour soutenir les infrastructures opérationnelles tant que l'application n'implique pas directement le développement d'armes au sens strict », a déclaré Lucy Suchman, professeure émérite d'anthropologie des sciences et des technologies à l'université de Lancaster. « Bien sûr, je pense que l'idée selon laquelle vous pouvez contribuer aux plateformes de combat tout en prétendant ne pas être impliqué dans le développement ou l'utilisation d'armes serait malhonnête, retirant ainsi l'arme du système sociotechnique - y compris les infrastructures de commandement et de contrôle - dont elle fait partie ».


    Vient alors le ministère américain de la Défense

    Ce changement intervient alors qu’OpenAI commence à travailler avec le ministère de la Défense des États-Unis sur des outils d’intelligence artificielle, notamment des outils de cybersécurité open source, selon une interview accordée mardi au Forum économique mondial par Anna Makanju, vice-présidente des affaires mondiales d’OpenAI, qui était aux côtés du PDG Sam Altman. Makanju a également déclaré qu’OpenAI était en discussion avec le gouvernement américain pour développer des outils visant à réduire le nombre de suicides chez les vétérans, mais a ajouté que l’entreprise maintiendrait son interdiction de développer des armes.

    « Parce que nous avions auparavant ce qui était essentiellement une interdiction générale du militaire, beaucoup de gens pensaient que cela interdirait beaucoup de ces cas d’utilisation, qui sont très alignés sur ce que nous voulons voir dans le monde », a déclaré Makanju.

    La nouvelle intervient après des années de controverse sur le développement de technologies par les entreprises technologiques à des fins militaires, soulignée par les préoccupations publiques des travailleurs de la technologie - surtout ceux travaillant sur l’intelligence artificielle. Les employés de pratiquement tous les géants de la technologie impliqués dans des contrats militaires ont exprimé leurs inquiétudes après que des milliers d’employés de Google ont protesté contre le projet Maven, un projet du Pentagone qui utiliserait l’intelligence artificielle de Google pour analyser les images de drones de surveillance. Les employés de Microsoft ont protesté contre un contrat de 480 millions de dollars avec l’armée qui fournirait aux soldats des casques de réalité augmentée, et plus de 1 500 employés d’Amazon et de Google ont signé une lettre protestant contre un contrat conjoint de 1,2 milliard de dollars, pluriannuel, avec le gouvernement et l’armée israéliens, dans le cadre duquel les géants de la technologie fourniraient des services de cloud computing, des outils d’intelligence artificielle et des centres de données.

    Toutefois, la Silicon Valley semble assouplir sa position sur la collaboration avec l'armée américaine. En effet, ces dernières années, le Pentagone a déployé des efforts concertés pour convaincre les startups de la Silicon Valley de développer de nouvelles technologies d'armement et d'intégrer des outils avancés dans les opérations du département. Les tensions entre les États-Unis et la Chine et la guerre menée par la Russie en Ukraine ont également permis de dissiper bon nombre des craintes que les entrepreneurs nourrissaient autrefois à l'égard de la collaboration militaire.

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    Sam Altman, PDG d'OpenAI, lors d'une interview à Bloomberg House le jour de l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 16 janvier 2024

    L'IA pourrait remodeler l'armée, mais avec des risques importants

    Les experts de la défense se sont montrés optimistes quant à l'impact de l'IA sur l'armée. L'ancien PDG de Google, Eric Schmidt, aujourd'hui figure emblématique de l'industrie de la défense, a comparé l'arrivée de l'IA à l'avènement des armes nucléaires, a rapporté Wired. « Einstein a écrit une lettre à Roosevelt dans les années 1930 pour lui dire que cette nouvelle technologie - les armes nucléaires - pourrait changer la guerre, ce qu'elle a clairement fait. Je dirais que l'autonomie [alimentée par l'IA] et les systèmes décentralisés et distribués sont aussi puissants », a déclaré Schmidt.

    Toutefois, des groupes de défense ont prévenu que l'intégration de l'IA dans la guerre pourrait comporter des risques importants, compte tenu de la tendance de l'IA à "halluciner", c'est-à-dire à inventer de fausses informations et à les faire passer pour vraies, ce qui pourrait avoir des conséquences bien plus graves si les systèmes alimentés par l'IA étaient intégrés dans les systèmes de commandement et de contrôle. L'Association pour le contrôle des armes a mis en garde contre la course à l'exploitation des technologies émergentes à des fins militaires, qui s'est accélérée bien plus rapidement que les efforts déployés pour évaluer les dangers qu'elles représentent.

    De son côté, bien qu'OpenAI ait exclu de développer des armes, sa nouvelle politique l'autoriserait probablement à fournir des logiciels d'IA au ministère de la défense pour des utilisations telles que l'aide aux analystes dans l'interprétation des données ou l'écriture de codes. Mais comme l'a montré la guerre en Ukraine, la frontière entre le traitement des données et la guerre n'est peut-être pas aussi nette que l'OpenAI le souhaiterait. L'Ukraine a développé et importé des logiciels pour analyser des données volumineuses, ce qui a permis à ses artilleurs d'être rapidement informés de la présence de cibles russes dans la région et d'accélérer considérablement le rythme de leurs tirs.

    En attendant, des experts ont averti que le changement de politique pourrait suffire à relancer le débat sur la sécurité de l'IA au sein d'OpenAI, qui a contribué au bref licenciement de Sam Altman en tant que PDG.

    Sources : Forum économique mondial (vidéo dans le texte), ancienne politique OpenAI (archivée), document coécrit par OpenAI et Heidy Khlaaf

    Et vous ?

    Pour ou contre l'utilisation de l'IA à des fins militaires ? Si pour, à quel degré ou à quels fins ? Si contre, pourquoi ?
    Pensez-vous qu’OpenAI a bien fait de modifier sa politique d’utilisation de ses outils ?Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins militaires ?
    Comment OpenAI peut-elle garantir que ses outils ne seront pas utilisés pour développer ou utiliser des armes ?
    Comment les travailleurs de la technologie peuvent-ils exprimer leurs préoccupations ou leur opposition à des projets militaires impliquant l’intelligence artificielle ?

  7. #7
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    1. Créer une société à but non lucratif pour attirer des financement d'entreprises qui autrement seraient des concurrents. Mais pas de militaire, hein, nous on est les gentils.
    2. Changer le statut à "but lucratif plafonné", parce que bon, on est pas complétement des pigeons et Microsoft pourrait pas entrer dans le game. Mais pas de militaires hein.
    3. ...

    4. Profits
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    Et dire que c'est parce que c'était prévisible qu'ils ont commencé par être à but non lucratif et se restreindre à ne pas s'approcher du militaire...

  8. #8
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    non mais faut revenir sur terre.

    l'armée us a sur son sol la prétendue meilleure société d'AI au monde,
    ou du moins un prétendant sérieux, le deal est simple,
    soit ils prennent le gros contrat avec le pognon pour faire genre c'est la société de consommation et de la concurrence économique / chill touvabien,
    soit ils se font dégager manu-militari, et si il le faut ils lui pointe un revolver sur la tempe pour bien lui faire comprendre qui est le patron.

    c'était couru d'avance.

    Il aurait mieux fait de prétendre patauger dans son problème d'IA,
    il aurait finit sa carrière dans un labo,
    il a préféré crier sur tous les toits du monde qu'il y avait un truc magique dans l'univers
    et qu'il lui donnait une nouvelle incarnation dans son labo.

    ni une ni deux, ça n'a pas loupé.


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  9. #9
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    ça nous promet un beau b....l si ça commence comme ça :
    https://www.futura-sciences.com/tech...ournee-107864/

  10. #10
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    le btc, contraire crypto-scam, va bien.

  11. #11
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    Les chinois, en la personne morale de Baïdu, se sont empressés de faire pareil, mais ça ne se limite pas à un outil de cybersécurité open source ou pour le suicide des vétérans, non, ils vont faire dans les armes aussi. Je préfère de loin les américains.

  12. #12
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    Bonjour,

    il n'y a pas de préférences à avoir, ils sont pris à leurs propre piège du consumérisme et de la compétition que cela engendre.

    Dans la logique des nations, et je ne suis pas forcément pro-mondialisme en disant cela, ce n'est pas un choix qui est à la portée des dirigeants.

    Surtout que cette techno est différente de la bombe nucléaire car elle peut être développée de manières totalement sous-terraine,
    ou au grand jour à travers le productivisme.
    Le nucléaire étant détectable, puisqu'il faut bien tester les bombes,
    et que cela est traçable en utilisant la sismographie, les adversaires peuvent savoir
    si les accords de non-nucléarisation sont caduques sans le demander à l'adversaire.
    Ce qui n'est pas le cas de la robotisation des armées.

    l'intelligence s'en branle, elle gagne pendant qu'on se fait la guerre, fusse t'elle seulement économique.

    L’innovation fait son œuvre, nouvelle techno, nouveau monde.

  13. #13
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    L'avidité et la cupidité des humains finit toujours par l'emporter sur les bonnes intentions initiales. On parle de nouveau monde, mais fort heureusement, on voit que les fondamentaux sont toujours là !

  14. #14
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    Par défaut Des manifestants se rassemblent devant des bureaux d'OpenAI et Google pour protester contre l’IA militaire
    Des manifestants se rassemblent devant des bureaux d'OpenAI et Google pour protester contre l’IA militaire et l’AGI :
    « Mettez une pause sur ces développements, car nous ne voulons pas mourir »

    Les manifestations sont organisées par les groupes Pause AI et No AGI. Elles demandent sans détour aux ingénieurs d’entreprises comme OpenAI et Google d’abandonner leurs travaux sur des systèmes d’intelligence artificielle à usage militaire et sur l’intelligence artificielle générale. Motif : les machines peuvent finir par surpasser les humains et les exterminer. Pour rappel, ces sorties font suite à des échecs à répétition des négociations sur les robots tueurs aux Nations unies. En d’autres termes, chaque pays poursuit avec le développement de robots tueurs autonomes au mépris des appels à réglementer les usages de l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale.

    Ces manifestations font suite à la suppression par OpenAI, le mois dernier, d'une clause de sa politique d'utilisation qui interdit l'utilisation de l'intelligence artificielle à des fins militaires et au début de la collaboration de l’entreprise avec le Pentagone.

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    Jusqu'au 10 janvier, la page des « politiques d'utilisation » d'OpenAI comprenait une interdiction des « activités présentant un risque élevé de dommages physiques, y compris », plus précisément, le « développement d'armes » et les « activités militaires et de guerre ». Cette interdiction des applications militaires, formulée en termes clairs, semble exclure toute utilisation officielle, et extrêmement lucrative, par le ministère de la défense ou toute autre armée nationale. La nouvelle politique conserve l'injonction de ne pas « utiliser notre service pour vous nuire ou nuire à autrui » et donne comme exemple « le développement ou l'utilisation d'armes », mais l'interdiction générale de l'utilisation « militaire et de guerre » a disparu.

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    « Plusieurs laboratoires spécialisés en intelligence artificielle et experts se rejoignent : l’IA est susceptible d’exterminer l’humanité », souligne Pause AI sur son site web.

    « Je pense qu'une bonne analogie serait la façon dont les humains traitent les animaux. Ce n'est pas que nous détestons les animaux. Je pense que les humains aiment les animaux et ont beaucoup d'affection pour eux. Mais lorsqu'il s'agit de construire une autoroute entre deux villes, nous ne demandons pas la permission aux animaux. Nous le faisons simplement parce que c'est important pour nous. Je pense que, par défaut, c'est le type de relation qui s'établira entre nous et l’intelligence artificielle générale (AGI) », confirme le scientifique en chef d’OpenAI dans un documentaire.

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    L’intelligence artificielle sert déjà à traquer des cibles sur les théâtres de guerre et à tuer sans intervention humaine

    Suite aux attaques menées par les militants du Hamas le 7 octobre de l’année précédente, les forces israéliennes ont frappé plus de 22 000 cibles à l'intérieur de Gaza. Pour y parvenir, elles mettent à contribution une intelligence artificielle dénommée « Gospel » afin d'identifier en temps réel le plus grand nombre de cibles ennemies.


    En effet, en septembre 2022, l'armée israélienne a commencé à installer une arme automatique à un poste de contrôle très fréquenté de la ville d'Hébron (Al-Khalil), en Cisjordanie occupée. Les tourelles jumelles ont été installées au sommet d'une tour de garde surplombant le camp de réfugiés d'Al-Aroub. « Elle tire toute seule sans intervention de la part du soldat. Quand un soldat israélien voit un petit garçon, il appuie sur un bouton ou quelque chose comme ça et elle tire toute seule. Elle est très rapide, même plus rapide que les soldats. Les bombes lacrymogènes qu'il tire peuvent atteindre l'extrémité du camp et tout le reste », a déclaré un résident du camp.

    La tourelle télécommandée a été développée par la société de défense israélienne Smart Shooter, qui a mis au point un système de contrôle de tir autonome appelé SMASH, qui peut être fixé sur des fusils d'assaut pour suivre et verrouiller des cibles à l'aide d'un traitement d'image basé sur l'intelligence artificielle. Le site Web de la société appelle ce système "One Shot-One Hit" (qui pourrait être traduit en français par : "un tir - un succès". Elle se vante d'avoir réussi à "combiner un matériel simple à installer avec un logiciel de traitement d'image avancé pour transformer des armes légères de base en armes intelligentes du XXIe siècle".


    La société affirme que la technologie SMASH permet de surmonter les défis auxquels sont confrontés les soldats lors des batailles, tels que l'effort physique, la fatigue, le stress et la pression mentale pour viser avec précision et assurer le succès du tireur. « Notre objectif est de permettre à tous les corps d'infanterie de bénéficier des armes de précision. Quelle que soit l'expérience ou la mission du soldat, notre système lui permet de ne pas faire d'erreur lorsqu'il tire et de toucher la cible sans faute. Tout soldat devient un véritable tireur d'élite », a déclaré Michal Mor, fondateur et PDG de Smart Shooter, lors d'une interview en 2020.

    La tourelle vue à Hébron n'est pas annoncée sur le site Web de l'entreprise israélienne, mais deux autres tourelles automatisées, 'SMASH HOPPER' et 'SMASH HOPPER P', sont équipées de fusils d'assaut et du système Smart Shooter. « Le HOPPER peut être monté dans plusieurs configurations, notamment sur un trépied, un mât fixe, un navire de surface et des véhicules », indique le site Web de l'entreprise. Dans l'ensemble, l'entreprise indique que la technologie SMASH est censée améliorer l'efficacité des missions en engageant avec précision et en éliminant les cibles terrestres, aériennes, statiques ou mobiles, de jour comme de nuit.

    « Habituellement, le terroriste se trouve dans un environnement civil avec de nombreuses personnes que nous ne voulons pas blesser. Nous permettons au soldat de regarder à travers son système de contrôle de tir, pour s'assurer que la cible qu'il veut atteindre est la cible légitime. Une fois qu'il aura verrouillé la cible, le système s'assurera que la balle sera libérée lorsqu'il appuiera sur la gâchette, uniquement sur la cible légitime et qu'aucun des passants ne pourra être touché par l'arme », a déclaré Mor. Les militants des droits de l'homme s'inquiètent de "la déshumanisation numérique des systèmes d'armes".

    Selon les médias locaux, l'armée israélienne a déclaré qu'elle teste la possibilité d'utiliser le système pour appliquer des méthodes approuvées de dispersion de la foule, qui n'incluent pas le tir de balles réelles. « Dans le cadre des préparatifs améliorés de l'armée pour faire face aux personnes qui perturbent l'ordre dans la région, elle examine la possibilité d'utiliser des systèmes télécommandés pour employer des mesures approuvées de dispersion de foule. Cela n'inclut pas le contrôle à distance de tirs à balles réelles », explique un porte-parole de l'armée israélienne. Mais cela n'a pas suffi à calmer les craintes des militants des droits de l'homme.

    L'armée israélienne a également précisé qu'au cours de sa phase pilote, le système n'utilisera que des balles à pointe éponge. Cependant, des experts ont signalé qu'à plusieurs reprises, des balles à pointe éponge ont causé des blessures permanentes à des personnes en Cisjordanie occupée et en Israël, certaines ayant même perdu leurs yeux. Des militants des droits de l'homme d'Hébron ont exprimé leur inquiétude quant à la défaillance du système qui pourrait avoir un impact sur de nombreuses personnes, notant que le système a été placé au centre d'une zone fortement peuplée, avec des centaines de personnes passant à proximité.

    En outre, les militants des droits de l'homme, ainsi que d'autres critiques, affirment également que ce dispositif est un nouvel exemple de l'utilisation par Israël des Palestiniens comme cobayes, ce qui lui permettrait de commercialiser sa technologie militaire comme testée sur le terrain auprès des gouvernements du monde entier. « Je vois cela comme une transition du contrôle humain au contrôle technologique. En tant que Palestiniens, nous sommes devenus un objet d'expérimentation et de formation pour l'industrie militaire israélienne de haute technologie, qui n'est pas responsable de ce qu'elle fait », a déclaré un habitant de la région.

    Les armes létales autonomes sont de plus en plus utilisées dans le monde. Les drones, notamment les drones kamikazes, sont largement utilisés de l'Ukraine en l'Éthiopie et les armes télécommandées ont été utilisées par les États-Unis en Irak, par la Corée du Sud le long de la frontière avec la Corée du Nord et par les rebelles syriens. Par ailleurs, la dépendance de l'armée israélienne à l'égard des systèmes automatisés s'est accrue au fils des ans. Ces dernières années, Israël a adopté de plus en plus de systèmes automatisés à des fins militaires, dont certains sont controversés. Cela comprend des robots et des chars d'assaut dotés d'une intelligence artificielle.

    Un rapport a révélé qu'Israël avait déployé un système élaboré de caméras en Cisjordanie occupée pour contrôler et surveiller les Palestiniens. Ces caméras seraient reliées à une base de données appelée "Blue Wolf". La base de données comprendrait des détails et des photos des Palestiniens, notamment les numéros d'identité, l'âge, le sexe, l'adresse, les numéros de plaque d'immatriculation, les liens avec d'autres individus, le statut professionnel en Israël et les impressions négatives que les soldats ont du comportement d'un Palestinien lorsqu'ils le rencontrent. Hébron aurait été l'une des premières villes à utiliser ce système.

    Selon d'autres rapports, en 2018, l'armée israélienne a commencé à utiliser un drone capable de lancer des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants dans la bande de Gaza. En 2021, même la police israélienne aurait commencé à employer de tels drones contre des manifestants en Israël. Dans ce contexte, beaucoup estiment que le déploiement des armes létales autonomes va davantage s'accélérer. Elon Musk, PDG de Tesla, affirme : « les drones autonomes sont le futur. Ce n’est pas que je veuille que l’avenir soit ainsi fait, mais c’est juste que c’est inéluctable. L’ère des avions de chasse est révolue ».

    En Europe, Milrem Robotics, leader européen en matière de robotique et de systèmes autonomes, a partagé en juin dernier une vidéo mettant en scène un char doté d'une IA qui fait exploser des voitures et d'autres cibles. L'entrepreneur a déclaré que le char, baptisé Type-X, est conçu pour permettre aux troupes de "percer les positions défensives de l'ennemi avec un risque minimal". Il devrait fournir aux troupes "une puissance de feu et une utilisation tactique égales ou supérieures à celles d'une unité équipée de véhicules de combat d'infanterie". Les critiques ont déclaré que la démonstration reflète un futur dystopique de la guerre.

    Le développement d’armes autonomes se poursuit donc en parallèle de la multiplication des appels à réglementer les usages de l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale

    L’un des plus récents est celui du Pape François. Ce dernier appelle à un traité international juridiquement contraignant pour réglementer l'intelligence artificielle. Motifs : les algorithmes ne doivent pas être autorisés à remplacer les valeurs humaines et l’humanité doit éviter de tomber dans une dictature technologique qui menace l’existence humaine. Le pape a lancé cet appel dans un message dans le cadre des préparatifs de la Journée mondiale de la paix qui se célèbre tous les 1ers janviers par l’Eglise catholique romaine. Le titre du message, qu’il est de tradition d’envoyer aux dirigeants mondiaux et aux responsables d'institutions telles que les Nations unies, est « L'intelligence artificielle et la paix. »

    Le dernier message du Pape s’inscrit dans la continuité du Rome Call for an AI Ethics. Cette initiative du Vatican vise à appeler les intervenants mondiaux à la mise sur pied de normes éthiques plus strictes en matière de développement d’intelligence artificielle. IBM et Microsoft sont les premières entreprises à s’y arrimer, suivis du gouvernement italien et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    Le Rome Call For an AI Ethics énonce 6 grands principes : transparence, inclusion, responsabilité, impartialité, fiabilité, sécurité et respect de la vie privée. Grosso modo, ces derniers stipulent que la technologie (l’intelligence artificielle) doit être mise sur pied dans le but de protéger les personnes ; en particulier, les faibles et les défavorisés.

    Le Vatican veut s'assurer que les entreprises n'utilisent pas l'intelligence artificielle comme un moyen de collecter des données sans le consentement des individus, puis de les utiliser à des fins commerciales ou politiques.

    « Sur le plan personnel, l'ère numérique modifie notre perception de l'espace, du temps et du corps, et sur le plan socio-économique, les utilisateurs sont souvent réduits à des "consommateurs", en proie à des intérêts privés concentrés dans les mains de quelques-uns. Les algorithmes extraient désormais des données qui permettent de contrôler les habitudes mentales et relationnelles à des fins commerciales ou politiques, ce, souvent à notre insu. L'asymétrie par laquelle un petit nombre d'élus savent tout de nous alors que nous ne savons rien d'eux ternit la pensée critique et l'exercice conscient de la liberté », a déclaré le Pape François.

    Le Rome Call For an AI Ethics stipule en sus qu’un devoir d’explication doit faire l’objet d’instauration et que les algorithmes basés sur l'intelligence artificielle doivent fournir aux individus des informations sur la manière dont ces derniers ont abouti à leurs décisions afin de garantir qu'il n'y a pas de biais.

    Les échecs des négociations sur les robots tueurs aux Nations unies jettent un doute sur la perspective de l’atteinte d’un règlement mondial juridiquement contraignant sur l’intelligence artificielle

    L’intelligence artificielle est vue comme la clé du futur pour dominer sur les nations et c’est peut-être là l’explication principale des échecs à répétition des négociations aux Nations unies sur les robots tueurs. La Convention des Nations unies sur certaines armes classiques s’est à nouveau penchée sur la question de l'interdiction des armes autonomes lors de sa dernière réunion d'examen quinquennale à Genève du 13 au 17 décembre 2021. Résultat : pas de consensus des parties prenantes sur l’établissement de règles internationales contraignantes visant à interdire l’utilisation des robots tueurs autonomes.

    Les avis demeurent partagés sur la question de savoir si les robots tueurs autonomes doivent faire l’objet d’interdiction. En effet, l'utilisation d'armes autonomes meurtrières est en discussion aux Nations unies depuis 2015, dans le cadre de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC). Les pays pionniers dans le domaine des systèmes d'armes autonomes, dont la Russie, les États-Unis et Israël, rejettent une interdiction contraignante en vertu du droit international. Ces poids lourds militaires sont face à un groupe d'États qui réclament une législation contraignante dans le cadre de la campagne menée par les ONG pour arrêter les robots tueurs.

    « Tuer ou blesser des personnes sur la base de données collectées par des capteurs et traitées par des machines porterait atteinte à la dignité humaine. Human Rights Watch et d'autres organisations craignent que le fait de s'appuyer sur des algorithmes pour cibler des personnes déshumanise la guerre et érode notre humanité collective », lancent des intervenants du deuxième groupe pour l’interdiction des robots tueurs autonomes.

    Chaque pays poursuit donc avec le développement desdites armes autonomes. Les États-Unis par exemple sont sur des projets de construction de nouveaux chars d'assaut autonomes et semi-autonomes destinés à être utilisés sur le champ de bataille. Du côté des USA, il s'agit de former une famille de chars d'assaut robotisés lourdement armés pour combattre aux côtés des humains, sur les champs de bataille du futur.

    Les véhicules sont prévus en trois classes de taille, dans trois degrés de létalité, dont léger, moyen et lourd, et pèseront jusqu'à 30 tonnes. Toute la famille des véhicules de combat robotisés utilisera des logiciels de navigation et des interfaces de commande communs déjà testés sur le terrain. Chaque variante utilisera les mêmes normes électroniques et mécaniques, une architecture ouverte dite modulaire, qui devrait permettre aux soldats sur le terrain de brancher et de faire fonctionner toute une gamme de charges utiles, des missiles aux générateurs de fumée en passant par les brouilleurs radio.

    Pour l'instant, les robots seront télécommandés par des humains, à distance, depuis leur base. Quant à l'Israël, le pays veut construire le Carmel, un char d'assaut qui sera équipé de contrôleurs Xbox et d'une IA perfectionnée avec les jeux “StarCraft II” et “Doom”. Des prototypes de ce futur véhicule de combat blindé (AFV) de l'armée israélienne ont été dévoilés publiquement en août 2019. Vu de l'extérieur, il ressemble à n'importe quelle arme de guerre classique. Il est enrobé de couches d'acier très épaisses, certaines colorées en kaki traditionnel, d'autres en noir.

    De forme rectangulaire et avec des marches de char, son sommet est équipé de capteurs, de caméras et d'un espace pour les armements. Cependant, la caractéristique unique du Carmel se trouve à l'entrée de la trappe arrière, qui mène vers un espace rempli d'équipements que l'on trouve le plus souvent dans la chambre d'un adolescent.


    Cet autre échec des discussions à l’ONU faisait suite à des sorties d’experts de la filière visant à avertir contre les dangers de l’utilisation des robots autonomes tueurs : « Les armes autonomes létales menacent de devenir la troisième révolution dans la guerre. Une fois développées, elles vont propulser les conflits armés à une échelle plus grande que jamais, et à des échelles de temps plus rapides que les humains puissent comprendre. Celles-ci peuvent être des armes de terreur, des armes que les despotes et les terroristes utilisent contre des populations innocentes et des armes détournées pour se comporter de manière indésirable. Nous n'avons pas assez de temps pour agir. Une fois que cette boîte de Pandore est ouverte, il sera difficile de la fermer. »

    Sources : Pauseai, NoAGI

    Et vous ?

    Pour ou contre l'utilisation de l'IA à des fins militaires ? Si pour, à quel degré ou à quelles fins ? Si contre, pourquoi ?
    Pensez-vous qu’OpenAI a bien fait de modifier sa politique d’utilisation de ses outils ?Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins militaires ?
    Comment OpenAI peut-elle garantir que ses outils ne seront pas utilisés pour développer ou utiliser des armes ?
    Comment les travailleurs de la technologie peuvent-ils exprimer leurs préoccupations ou leur opposition à des projets militaires impliquant l’intelligence artificielle ?
    Êtes-vous surpris de voir des entreprises comme OpenAI ou Google collaborer avec l’armée sur des projets d’IA militaire ?
    Êtes-vous surpris de la mise à contribution de l’intelligence artificielle sur les champs de bataille ?
    Que pensez-vous de ces divergences dans les négociations sur l'interdiction des armes autonomes ? Partagez-vous les avis selon lesquels elles constituent un indicateur de ce que l’atteinte d’un accord mondial contraignant ne sera pas possible ?

    Voir aussi :

    Des représentants de 150 entreprises de la tech plaident contre les robots tueurs autonomes, lors d'une conférence internationale sur l'IA
    USA : le sous-secrétaire à la défense soulève l'importance d'associer l'intelligence artificielle à l'armée, évoquant une future course aux armes
    Des experts en IA boycottent un projet de robots tueurs d'une université en Corée du Sud, en partenariat avec le fabricant d'armes Hanwha Systems
    Non, l'IA de Google ne doit pas être au service de la guerre ! Plus de 3000 employés de Google protestent contre la collaboration avec le Pentagone
    Robots militaires : les États-Unis testent l'efficacité de leurs prototypes dans le Pacifique, l'armée irakienne présente son robot mitrailleur

  15. #15
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    Par défaut L'armée américaine fait le premier achat confirmé d'un produit OpenAI pour les forces de combat
    L'armée américaine fait le premier achat confirmé d'un produit OpenAI pour les forces de combat
    pour « l'analyse unifiée du traitement des données », un objectif qui montre une ignorance des hallucinations de l'IA

    L'armée américaine a récemment franchi une étape majeure en faisant sa première acquisition confirmée de technologies OpenAI pour ses forces de combat. Le 30 septembre 2024, l'United States Africa Command (AFRICOM) a reçu l'approbation pour acheter des services de cloud computing directement auprès de Microsoft, via le contrat Joint Warfighting Cloud Capability d'une valeur de 9 milliards de dollars. Ce contrat inclut des outils fournis par OpenAI, tels que le modèle de langage GPT-4 et DALL-E, l'outil de génération d'images.

    Selon AFRICOM, l'accès aux technologies OpenAI est essentiel pour accomplir ses missions dans un environnement dynamique et en constante évolution. Les services de cloud computing de Microsoft, intégrant les outils d'OpenAI, sont considérés comme uniques et indispensables pour soutenir les charges de travail avancées en matière d'IA et d'apprentissage automatique (ML), y compris la recherche, le traitement du langage naturel, et l'analyse unifiée des données.


    Le Commandement des États-Unis pour l'Afrique est un commandement unifié pour l'Afrique créé par le département de la Défense des États-Unis en 2007 et entré en fonction en 2008. Il coordonne toutes les activités militaires et sécuritaires des États-Unis sur ce continent.

    Dans un document daté du 30 septembre, l'AFRICOM expose les raisons pour lesquelles elle s'offre les services de cloud computing de Microsoft dans le cadre de son contrat de 9 milliards de dollars portant sur la capacité de cloud de combat interarmées, plutôt que de chercher un autre fournisseur sur le marché libre. « L'USAFRICOM opère dans un environnement dynamique et évolutif où l'informatique joue un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs de la mission », peut-on lire dans le document, y compris « sa mission vitale de soutien à nos partenaires africains [et] les exercices conjoints de l'USAFRICOM ».

    Le document, intitulé Controlled Unclassified Information, porte la mention FEDCON, ce qui indique qu'il n'est pas destiné à être distribué en dehors du gouvernement ou des contractants. Il montre que la demande de l'AFRICOM a été approuvée par l'Agence des systèmes d'information de la défense. Bien que le prix de l'achat soit expurgé, le document d'approbation indique que sa valeur est inférieure à 15 millions de dollars.

    Comme le reste du département de la défense, l'AFRICOM (qui supervise les opérations du Pentagone en Afrique, y compris la coopération militaire locale avec les alliés des États-Unis dans cette région) a un appétit croissant pour le cloud computing. Le ministère de la défense achète déjà un accès aux services cloud de Microsoft dans le cadre du projet Joint Warfighting Cloud Capability. Ce nouveau document reflète le souhait de l'AFRICOM de contourner la paperasserie contractuelle et d'acheter immédiatement des services de cloud computing Microsoft Azure, y compris le logiciel OpenAI, sans envisager d'autres fournisseurs. L'AFRICOM déclare que « la capacité à prendre en charge des charges de travail avancées en matière d'IA/ML est cruciale. Cela inclut des services de recherche, de traitement du langage naturel, [d'apprentissage automatique] et d'analyse unifiée pour le traitement des données ». Et selon l'AFRICOM, la plateforme cloud Azure de Microsoft, qui comprend une suite d'outils fournis par OpenAI, est le seul fournisseur cloud capable de répondre à ses besoins.

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    Le premier achat confirmé des produits OpenAI par un Commandement américain de combat dont la mission est de tuer

    Microsoft a commencé à vendre le modèle de grand langage GPT-4 d'OpenAI aux clients du secteur de la défense en juin 2023.

    Au début de l'année, après la révélation qu'OpenAI avait changé d'avis sur une potentielle collaboration avec l'armée, l'entreprise a annoncé une collaboration en matière de cybersécurité avec la DARPA en janvier et a déclaré que ses outils seraient utilisés pour une initiative non spécifiée de prévention du suicide chez les vétérans.

    En avril, Microsoft a proposé au Pentagone d'utiliser DALL-E, l'outil de génération d'images d'OpenAI, pour les logiciels de commandement et de contrôle. Mais le document de l'AFRICOM marque le premier achat confirmé des produits d'OpenAI par un Commandement américain de combat dont la mission est de tuer.

    La mission déclarée de l'entreprise OpenAI reste de « veiller à ce que l'intelligence artificielle générale profite à l'ensemble de l'humanité ».


    Le document indique que les « outils OpenAI » font partie des « caractéristiques uniques » offertes par Microsoft « essentielles pour garantir que les services sur le cloud fournis s'alignent sur la mission et les besoins opérationnels de l'USAFRICOM. Sans l'accès à la suite intégrée d'outils et de services d'IA de Microsoft, l'USAFRICOM serait confronté à des difficultés considérables pour analyser et extraire des informations exploitables à partir de vastes quantités de données. ...] Cela pourrait entraîner des retards dans la prise de décision, compromettre la connaissance de la situation et réduire l'agilité de la réponse aux menaces dynamiques et évolutives sur l'ensemble du continent africain. »

    Les agences de défense et de renseignement du monde entier ont exprimé un vif intérêt pour l'utilisation de grands modèles de langage afin de passer au crible des trésors de renseignements, ou de transcrire et d'analyser rapidement les données audio des interrogatoires.

    Microsoft a investi 10 milliards de dollars dans OpenAI l'année dernière et exerce désormais une grande influence sur l'entreprise, en plus de revendre sa technologie. Cependant, plusieurs médias ont porté plainte contre Microsoft et OpenAI pour avoir utilisé gratuitement, sans autorisation ni crédit, du matériel protégé par le droit d'auteur.

    Une méconnaissance de l'armée pour les hallucinations de l'IA

    « Il est extrêmement alarmant de constater qu'ils sont explicites dans l'utilisation des outils OpenAI pour "l'analyse unifiée du traitement des données" afin de s'aligner sur les objectifs de la mission de l'USAFRICOM », a déclaré Heidy Khlaaf, scientifique en chef de l'IA à l'AI Now Institute, qui a déjà mené des évaluations de sécurité pour OpenAI. « En particulier en affirmant qu'ils pensent que ces outils améliorent l'efficacité, la précision et l'évolutivité, alors qu'il a été démontré que ces outils sont très imprécis et qu'ils fabriquent constamment des résultats. Ces affirmations témoignent d'une méconnaissance préoccupante, de la part de ceux qui achètent ces technologies, des risques élevés que ces outils posent dans les environnements critiques. »

    Il faut dire que ce n'est pas le propre de l'armée. Une récente étude menée par une équipe de chercheurs en informatique et en santé a révélé une vérité troublante: certains outils d'IA utilisés dans des hôpitaux ont commencé à générer des informations erronées, voire complètement fictives. Par exemple, certaines IA ont attribué de faux symptômes à des patients ou suggéré des diagnostics basés sur des données inexistantes.

    Si OpenAI a vanté son outil de transcription Whisper, basé sur l'intelligence artificielle, comme ayant une robustesse et une précision proches du « niveau humain », des chercheurs ont révélé que Whisper, intégré à ChatGPT, a tendance à inventer des morceaux de texte, voire des phrases entières.

    Ce qui est encore plus inquiétant, selon eux, c'est que les centres médicaux se précipitent pour utiliser des outils basés sur Whisper afin de transcrire les consultations des patients avec les médecins, malgré les avertissements d'OpenAI selon lesquels l'outil ne devrait pas être utilisé dans des « domaines à haut risque ».

    La prévalence de ces hallucinations a conduit des experts, des défenseurs et d'anciens employés de l'OpenAI à demander au gouvernement fédéral d'envisager une réglementation de l'IA. Selon eux, OpenAI doit au moins remédier à ce problème.

    « Il semble possible de résoudre ce problème si l'entreprise est prête à en faire une priorité », a déclaré William Saunders, un ingénieur de recherche basé à San Francisco qui a quitté OpenAI en février en raison de ses inquiétudes quant à la direction de l'entreprise. « C'est problématique si vous mettez cela sur le marché et que les gens sont trop confiants sur ce qu'il peut faire et l'intègrent dans tous ces autres systèmes ».

    OpenAI a le vent en poupe auprès de la classe politique

    Depuis qu'OpenAI a discrètement supprimé la partie de ses conditions d'utilisation qui interdisait les travaux militaires en janvier, l'entreprise s'est progressivement attiré les faveurs de l'establishment de la sécurité nationale des États-Unis, qui est désireux d' intégrer des outils impressionnants mais souvent inexacts tels que ChatGPT. En juin, OpenAI a intégré à son conseil d'administration l'ancien directeur de l'Agence nationale de sécurité nommé par Trump, Paul Nakasone ; l'actuelle responsable des partenariats de sécurité nationale de l'entreprise est Katrina Mulligan, une ancienne du Pentagone qui a travaillé auparavant dans les « opérations spéciales et la guerre irrégulière », d'après son profil LinkedIn.

    Jeudi, suite à une directive de la Maison Blanche ordonnant au Pentagone d'accélérer l'adoption d'outils tels que ceux fabriqués par OpenAI, l'entreprise a publié un article décrivant son « approche de l'IA et de la sécurité nationale ». Selon l'article, « les valeurs qui guident notre travail sur la sécurité nationale » comprennent les « valeurs démocratiques », les « droits de l'homme » et la « responsabilité », expliquant que « nous pensons que toutes les applications de l'IA, en particulier celles qui impliquent le gouvernement et la sécurité nationale, devraient être soumises à une surveillance, à des directives d'utilisation claires et à des normes éthiques ». Le langage d'OpenAI reflète clairement l'ordre de la Maison Blanche, qui interdit aux entités de sécurité et de renseignement d'utiliser l'intelligence artificielle d'une manière qui « ne s'aligne pas sur les valeurs démocratiques », a rapporté le Washington Post.

    Sources : document de l'AFRICOM, Maison Blanche, OpenAI (1, 2)

    Et vous ?

    Quels sont les avantages et les inconvénients de l'intégration de l'IA dans les opérations militaires ?
    Comment pensez-vous que l'utilisation de l'IA pourrait changer la dynamique des relations internationales ?
    Quels mécanismes de contrôle et de responsabilité devraient être mis en place pour l'utilisation de l'IA dans les forces armées ?
    Pensez-vous que les avantages de l'IA dans le domaine militaire l'emportent sur les risques ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Comment l'IA pourrait-elle améliorer ou compliquer les opérations conjointes avec les partenaires internationaux ?

    Voir aussi :

    OpenAI assure ne pas pouvoir gagner de l'argent sans utiliser gratuitement du matériel protégé par le droit d'auteur et estime que « légalement, la loi sur le droit d'auteur n'interdit pas l'entraînement »
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  16. #16
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    Par défaut OpenAI entre en partenariat avec Anduril pour l'intelligence artificielle militaire
    OpenAI entre en partenariat avec Anduril et laisse certains employés avec des inquiétudes à propos de l’utilisation de l’IA par les militaires
    Plusieurs pays sont lancés dans une course à l’armement piloté par l’IA

    OpenAI a abandonné l'interdiction d'utiliser ses outils à des fins « militaires et de guerre » en début d’année. L’entreprise a ensuite effectué un rétropédalage et est entrée en partenariat avec le Pentagone. Elle vient d’ajouter Anduril à sa liste de partenaires pour ce qui est de la militarisation de l’intelligence artificielle. Elle apporte ainsi sa pierre à l’édifice de course à l’armement en construction à l’échelle mondiale.

    « Nous joignons nos forces à celles d'@OpenAI pour faire progresser les solutions d'IA pour la sécurité nationale. L'Amérique doit gagner. Les modèles d'OpenAI combinés aux systèmes de défense d'Anduril protégeront le personnel militaire américain et allié des attaques de drones et amélioreront la prise de décision en temps réel. Dans la course mondiale à l'IA, ce partenariat témoigne de notre engagement commun à faire en sorte que les forces américaines et alliées aient accès aux technologies d'intelligence artificielle les plus avancées et les plus responsables au monde », annonce Anduril qui parle sans détour de course à l’armement.

    Les deux entreprises travailleront ensemble à l'intégration de la technologie d'OpenAI dans le logiciel des systèmes anti-drones d'Anduril.

    « OpenAI développe l'intelligence artificielle pour qu'elle profite au plus grand nombre et soutient les efforts déployés par les États-Unis pour veiller à ce que la technologie respecte les valeurs démocratiques. Notre partenariat avec Anduril contribuera à garantir que la technologie OpenAI protège le personnel militaire américain et aidera la communauté de la sécurité nationale à comprendre et à utiliser de manière responsable cette technologie pour assurer la sécurité et la liberté de nos concitoyens », déclare Sam Altman.

    La course à l’armement piloté par l’intelligence artificielle est une réalité à l’échelle mondiale

    L'armée chinoise a dévoilé un nouveau type de compagnon de combat pour ses soldats : un robot-chien avec une mitrailleuse attachée à son dos. Dans une vidéo diffusée par l'agence de presse gouvernementale CCTV, on voit des membres des militaires chinois opérer sur un champ de tir aux côtés d'un robot à quatre pattes sur lequel est monté ce qui semble être une variante du fusil d'assaut QBZ-95 de 5,8 x 42 mm, dans le cadre des récents exercices militaires conjoints Golden Dragon 24 menés par la Chine et le Cambodge dans le golfe de Thaïlande.

    Ces robots s’appuient à la base sur des applications de détection et suivi d’objets. Dans ce cas, il y a au préalable collecte des images provenant de caméras avant puis détection d’objet sur une classe spécifiée. Cette détection utilise Tensorflow via le tensorflow_object_detector. Le robot accepte n'importe quel modèle Tensorflow et permet au développeur de spécifier un sous-ensemble de classes de détection incluses dans le modèle. Il effectue cet ensemble d'opérations pour un nombre prédéfini d'itérations, en bloquant pendant une durée prédéfinie entre chaque itération. L'application détermine ensuite l'emplacement de la détection la plus fiable de la classe spécifiée et se dirige vers l'objet.

    L’application est organisée en trois ensembles de processus Python communiquant avec le robot Spot. Le diagramme des processus est illustré ci-dessous. Le processus principal communique avec le robot Spot via GRPC et reçoit constamment des images. Ces images sont poussées dans la RAW_IMAGES_QUEUE et lues par les processus Tensorflow. Ces processus détectent des objets dans les images et poussent l'emplacement dans PROCESSED_BOXES_QUEUE. Le thread principal détermine alors l'emplacement de l'objet et envoie des commandes au robot pour qu'il se dirige vers l'objet.


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    # Copyright (c) 2023 Boston Dynamics, Inc.  All rights reserved.  
    #  
    # Downloading, reproducing, distributing or otherwise using the SDK Software  
    # is subject to the terms and conditions of the Boston Dynamics Software  
    # Development Kit License (20191101-BDSDK-SL).  
     
    """Tutorial to show how to use the Boston Dynamics API to detect and follow an object"""  
    import argparse  
    import io  
    import json  
    import math  
    import os  
    import signal  
    import sys  
    import time  
    from multiprocessing import Barrier, Process, Queue, Value  
    from queue import Empty, Full  
    from threading import BrokenBarrierError, Thread  
     
    import cv2  
    import numpy as np  
    from PIL import Image  
    from scipy import ndimage  
    from tensorflow_object_detection import DetectorAPI  
     
    import bosdyn.client  
    import bosdyn.client.util  
    from bosdyn import geometry  
    from bosdyn.api import geometry_pb2 as geo  
    from bosdyn.api import image_pb2, trajectory_pb2  
    from bosdyn.api.image_pb2 import ImageSource  
    from bosdyn.api.spot import robot_command_pb2 as spot_command_pb2  
    from bosdyn.client.async_tasks import AsyncPeriodicQuery, AsyncTasks  
    from bosdyn.client.frame_helpers import (GROUND_PLANE_FRAME_NAME, VISION_FRAME_NAME, get_a_tform_b,  
                                             get_vision_tform_body)  
    from bosdyn.client.image import ImageClient  
    from bosdyn.client.lease import LeaseClient, LeaseKeepAlive  
    from bosdyn.client.math_helpers import Quat, SE3Pose  
    from bosdyn.client.robot_command import (CommandFailedError, CommandTimedOutError,  
                                             RobotCommandBuilder, RobotCommandClient, blocking_stand)  
    from bosdyn.client.robot_state import RobotStateClient  
     
    LOGGER = bosdyn.client.util.get_logger()  
     
    SHUTDOWN_FLAG = Value('i', 0)  
     
    # Don't let the queues get too backed up  
    QUEUE_MAXSIZE = 10  
     
    # This is a multiprocessing.Queue for communication between the main process and the  
    # Tensorflow processes.  
    # Entries in this queue are in the format:  
     
    # {  
    #     'source': Name of the camera,  
    #     'world_tform_cam': transform from VO to camera,  
    #     'world_tform_gpe':  transform from VO to ground plane,  
    #     'raw_image_time': Time when the image was collected,  
    #     'cv_image': The decoded image,  
    #     'visual_dims': (cols, rows),  
    #     'depth_image': depth image proto,  
    #     'system_cap_time': Time when the image was received by the main process,  
    #     'image_queued_time': Time when the image was done preprocessing and queued  
    # }  
    RAW_IMAGES_QUEUE = Queue(QUEUE_MAXSIZE)  
     
    # This is a multiprocessing.Queue for communication between the Tensorflow processes and  
    # the bbox print process. This is meant for running in a containerized environment with no access  
    # to an X display  
    # Entries in this queue have the following fields in addition to those in :  
    # {  
    #   'processed_image_start_time':  Time when the image was received by the TF process,  
    #   'processed_image_end_time':  Time when the image was processing for bounding boxes  
    #   'boxes': list of detected bounding boxes for the processed image  
    #   'classes': classes of objects,  
    #   'scores': confidence scores,  
    # }  
    PROCESSED_BOXES_QUEUE = Queue(QUEUE_MAXSIZE)  
     
    # Barrier for waiting on Tensorflow processes to start, initialized in main()  
    TENSORFLOW_PROCESS_BARRIER = None  
     
    COCO_CLASS_DICT = {  
        1: 'person',  
        2: 'bicycle',  
        3: 'car',  
        4: 'motorcycle',  
        5: 'airplane',  
        6: 'bus',  
        7: 'train',  
        8: 'truck',  
        9: 'boat',  
        10: 'trafficlight',  
        11: 'firehydrant',  
        13: 'stopsign',  
        14: 'parkingmeter',  
        15: 'bench',  
        16: 'bird',  
        17: 'cat',  
        18: 'dog',  
        19: 'horse',  
        20: 'sheep',  
        21: 'cow',  
        22: 'elephant',  
        23: 'bear',  
        24: 'zebra',  
        25: 'giraffe',  
        27: 'backpack',  
        28: 'umbrella',  
        31: 'handbag',  
        32: 'tie',  
        33: 'suitcase',  
        34: 'frisbee',  
        35: 'skis',  
        36: 'snowboard',  
        37: 'sportsball',  
        38: 'kite',  
        39: 'baseballbat',  
        40: 'baseballglove',  
        41: 'skateboard',  
        42: 'surfboard',  
        43: 'tennisracket',  
        44: 'bottle',  
        46: 'wineglass',  
        47: 'cup',  
        48: 'fork',  
        49: 'knife',  
        50: 'spoon',  
        51: 'bowl',  
        52: 'banana',  
        53: 'apple',  
        54: 'sandwich',  
        55: 'orange',  
        56: 'broccoli',  
        57: 'carrot',  
        58: 'hotdog',  
        59: 'pizza',  
        60: 'donut',  
        61: 'cake',  
        62: 'chair',  
        63: 'couch',  
        64: 'pottedplant',  
        65: 'bed',  
        67: 'diningtable',  
        70: 'toilet',  
        72: 'tv',  
        73: 'laptop',  
        74: 'mouse',  
        75: 'remote',  
        76: 'keyboard',  
        77: 'cellphone',  
        78: 'microwave',  
        79: 'oven',  
        80: 'toaster',  
        81: 'sink',  
        82: 'refrigerator',  
        84: 'book',  
        85: 'clock',  
        86: 'vase',  
        87: 'scissors',  
        88: 'teddybear',  
        89: 'hairdrier',  
        90: 'toothbrush'  
    }  
     
    # Mapping from visual to depth data  
    VISUAL_SOURCE_TO_DEPTH_MAP_SOURCE = {  
        'frontleft_fisheye_image': 'frontleft_depth_in_visual_frame',  
        'frontright_fisheye_image': 'frontright_depth_in_visual_frame'  
    }  
    ROTATION_ANGLES = {  
        'back_fisheye_image': 0,  
        'frontleft_fisheye_image': -78,  
        'frontright_fisheye_image': -102,  
        'left_fisheye_image': 0,  
        'right_fisheye_image': 180  
    }  
     
     
    def _update_thread(async_task):  
        while True:  
            async_task.update()  
            time.sleep(0.01)  
     
     
    class AsyncImage(AsyncPeriodicQuery):  
        """Grab image."""  
     
        def __init__(self, image_client, image_sources):  
            # Period is set to be about 15 FPS  
            super(AsyncImage, self).__init__('images', image_client, LOGGER, period_sec=0.067)  
            self.image_sources = image_sources  
     
        def _start_query(self):  
            return self._client.get_image_from_sources_async(self.image_sources)  
     
     
    class AsyncRobotState(AsyncPeriodicQuery):  
        """Grab robot state."""  
     
        def __init__(self, robot_state_client):  
            # period is set to be about the same rate as detections on the CORE AI  
            super(AsyncRobotState, self).__init__('robot_state', robot_state_client, LOGGER,  
                                                  period_sec=0.02)  
     
        def _start_query(self):  
            return self._client.get_robot_state_async()  
     
     
    def get_source_list(image_client):  
        """Gets a list of image sources and filters based on config dictionary  
     
        Args:  
            image_client: Instantiated image client  
        """  
     
        # We are using only the visual images with their corresponding depth sensors  
        sources = image_client.list_image_sources()  
        source_list = []  
        for source in sources:  
            if source.image_type == ImageSource.IMAGE_TYPE_VISUAL:  
                # only append if sensor has corresponding depth sensor  
                if source.name in VISUAL_SOURCE_TO_DEPTH_MAP_SOURCE:  
                    source_list.append(source.name)  
                    source_list.append(VISUAL_SOURCE_TO_DEPTH_MAP_SOURCE[source.name])  
        return source_list  
     
     
    def capture_images(image_task, sleep_between_capture):  
        """ Captures images and places them on the queue  
     
        Args:  
            image_task (AsyncImage): Async task that provides the images response to use  
            sleep_between_capture (float): Time to sleep between each image capture  
        """  
        while not SHUTDOWN_FLAG.value:  
            get_im_resp = image_task.proto  
            start_time = time.time()  
            if not get_im_resp:  
                continue  
            depth_responses = {  
                img.source.name: img  
                for img in get_im_resp  
                if img.source.image_type == ImageSource.IMAGE_TYPE_DEPTH  
            }  
            entry = {}  
            for im_resp in get_im_resp:  
                if im_resp.source.image_type == ImageSource.IMAGE_TYPE_VISUAL:  
                    source = im_resp.source.name  
                    depth_source = VISUAL_SOURCE_TO_DEPTH_MAP_SOURCE[source]  
                    depth_image = depth_responses[depth_source]  
     
                    acquisition_time = im_resp.shot.acquisition_time  
                    image_time = acquisition_time.seconds + acquisition_time.nanos * 1e-9  
     
                    try:  
                        image = Image.open(io.BytesIO(im_resp.shot.image.data))  
                        source = im_resp.source.name  
     
                        image = ndimage.rotate(image, ROTATION_ANGLES[source])  
                        if im_resp.shot.image.pixel_format == image_pb2.Image.PIXEL_FORMAT_GREYSCALE_U8:  
                            image = cv2.cvtColor(image, cv2.COLOR_GRAY2RGB)  # Converted to RGB for TF  
                        tform_snapshot = im_resp.shot.transforms_snapshot  
                        frame_name = im_resp.shot.frame_name_image_sensor  
                        world_tform_cam = get_a_tform_b(tform_snapshot, VISION_FRAME_NAME, frame_name)  
                        world_tform_gpe = get_a_tform_b(tform_snapshot, VISION_FRAME_NAME,  
                                                        GROUND_PLANE_FRAME_NAME)  
                        entry[source] = {  
                            'source': source,  
                            'world_tform_cam': world_tform_cam,  
                            'world_tform_gpe': world_tform_gpe,  
                            'raw_image_time': image_time,  
                            'cv_image': image,  
                            'visual_dims': (im_resp.shot.image.cols, im_resp.shot.image.rows),  
                            'depth_image': depth_image,  
                            'system_cap_time': start_time,  
                            'image_queued_time': time.time()  
                        }  
                    except Exception as exc:  # pylint: disable=broad-except  
                        print(f'Exception occurred during image capture {exc}')  
            try:  
                RAW_IMAGES_QUEUE.put_nowait(entry)  
            except Full as exc:  
                print(f'RAW_IMAGES_QUEUE is full: {exc}')  
            time.sleep(sleep_between_capture)  
     
     
    def start_tensorflow_processes(num_processes, model_path, detection_class, detection_threshold,  
                                   max_processing_delay):  
        """Starts Tensorflow processes in parallel.  
     
        It does not keep track of the processes once they are started because they run indefinitely  
        and are never joined back to the main process.  
     
        Args:  
            num_processes (int): Number of Tensorflow processes to start in parallel.  
            model_path (str): Filepath to the Tensorflow model to use.  
            detection_class (int): Detection class to detect  
            detection_threshold (float): Detection threshold to apply to all Tensorflow detections.  
            max_processing_delay (float): Allowed delay before processing an incoming image.  
        """  
        processes = []  
        for _ in range(num_processes):  
            process = Process(  
                target=process_images, args=(  
                    model_path,  
                    detection_class,  
                    detection_threshold,  
                    max_processing_delay,  
                ), daemon=True)  
            process.start()  
            processes.append(process)  
        return processes  
     
     
    def process_images(model_path, detection_class, detection_threshold, max_processing_delay):  
        """Starts Tensorflow and detects objects in the incoming images.  
     
        Args:  
            model_path (str): Filepath to the Tensorflow model to use.  
            detection_class (int): Detection class to detect  
            detection_threshold (float): Detection threshold to apply to all Tensorflow detections.  
            max_processing_delay (float): Allowed delay before processing an incoming image.  
        """  
     
        odapi = DetectorAPI(path_to_ckpt=model_path)  
        num_processed_skips = 0  
     
        if TENSORFLOW_PROCESS_BARRIER is None:  
            return  
     
        try:  
            TENSORFLOW_PROCESS_BARRIER.wait()  
        except BrokenBarrierError as exc:  
            print(f'Error waiting for Tensorflow processes to initialize: {exc}')  
            return False  
     
        while not SHUTDOWN_FLAG.value:  
            try:  
                entry = RAW_IMAGES_QUEUE.get_nowait()  
            except Empty:  
                time.sleep(0.1)  
                continue  
            for _, capture in entry.items():  
                start_time = time.time()  
                processing_delay = time.time() - capture['raw_image_time']  
                if processing_delay > max_processing_delay:  
                    num_processed_skips += 1  
                    print(f'skipped image because it took {processing_delay}')  
                    continue  # Skip image due to delay  
     
                image = capture['cv_image']  
                boxes, scores, classes, _ = odapi.process_frame(image)  
                confident_boxes = []  
                confident_object_classes = []  
                confident_scores = []  
                if len(boxes) == 0:  
                    print('no detections founds')  
                    continue  
                for box, score, box_class in sorted(zip(boxes, scores, classes), key=lambda x: x[1],  
                                                    reverse=True):  
                    if score > detection_threshold and box_class == detection_class:  
                        confident_boxes.append(box)  
                        confident_object_classes.append(COCO_CLASS_DICT[box_class])  
                        confident_scores.append(score)  
                        image = cv2.rectangle(image, (box[1], box[0]), (box[3], box[2]), (255, 0, 0), 2)  
     
                capture['processed_image_start_time'] = start_time  
                capture['processed_image_end_time'] = time.time()  
                capture['boxes'] = confident_boxes  
                capture['classes'] = confident_object_classes  
                capture['scores'] = confident_scores  
                capture['cv_image'] = image  
            try:  
                PROCESSED_BOXES_QUEUE.put_nowait(entry)  
            except Full as exc:  
                print(f'PROCESSED_BOXES_QUEUE is full: {exc}')  
        print('tf process ending')  
        return True  
     
     
    def get_go_to(world_tform_object, robot_state, mobility_params, dist_margin=0.5):  
        """Gets trajectory command to a goal location  
     
        Args:  
            world_tform_object (SE3Pose): Transform from vision frame to target object  
            robot_state (RobotState): Current robot state  
            mobility_params (MobilityParams): Mobility parameters  
            dist_margin (float): Distance margin to target  
        """  
        vo_tform_robot = get_vision_tform_body(robot_state.kinematic_state.transforms_snapshot)  
        print(f'robot pos: {vo_tform_robot}')  
        delta_ewrt_vo = np.array(  
            [world_tform_object.x - vo_tform_robot.x, world_tform_object.y - vo_tform_robot.y, 0])  
        norm = np.linalg.norm(delta_ewrt_vo)  
        if norm == 0:  
            return None  
        delta_ewrt_vo_norm = delta_ewrt_vo / norm  
        heading = _get_heading(delta_ewrt_vo_norm)  
        vo_tform_goal = np.array([  
            world_tform_object.x - delta_ewrt_vo_norm[0] * dist_margin,  
            world_tform_object.y - delta_ewrt_vo_norm[1] * dist_margin  
        ])  
        se2_pose = geo.SE2Pose(position=geo.Vec2(x=vo_tform_goal[0], y=vo_tform_goal[1]), angle=heading)  
        tag_cmd = RobotCommandBuilder.synchro_se2_trajectory_command(se2_pose,  
                                                                     frame_name=VISION_FRAME_NAME,  
                                                                     params=mobility_params)  
        return tag_cmd  
     
     
    def _get_heading(xhat):  
        zhat = [0.0, 0.0, 1.0]  
        yhat = np.cross(zhat, xhat)  
        mat = np.array([xhat, yhat, zhat]).transpose()  
        return Quat.from_matrix(mat).to_yaw()  
     
     
    def set_default_body_control():  
        """Set default body control params to current body position"""  
        footprint_R_body = geometry.EulerZXY()  
        position = geo.Vec3(x=0.0, y=0.0, z=0.0)  
        rotation = footprint_R_body.to_quaternion()  
        pose = geo.SE3Pose(position=position, rotation=rotation)  
        point = trajectory_pb2.SE3TrajectoryPoint(pose=pose)  
        traj = trajectory_pb2.SE3Trajectory(points=[point])  
        return spot_command_pb2.BodyControlParams(base_offset_rt_footprint=traj)  
     
     
    def get_mobility_params():  
        """Gets mobility parameters for following"""  
        vel_desired = .75  
        speed_limit = geo.SE2VelocityLimit(  
            max_vel=geo.SE2Velocity(linear=geo.Vec2(x=vel_desired, y=vel_desired), angular=.25))  
        body_control = set_default_body_control()  
        mobility_params = spot_command_pb2.MobilityParams(vel_limit=speed_limit, obstacle_params=None,  
                                                          body_control=body_control,  
                                                          locomotion_hint=spot_command_pb2.HINT_TROT)  
        return mobility_params  
     
     
    def depth_to_xyz(depth, pixel_x, pixel_y, focal_length, principal_point):  
        """Calculate the transform to point in image using camera intrinsics and depth"""  
        x = depth * (pixel_x - principal_point.x) / focal_length.x  
        y = depth * (pixel_y - principal_point.y) / focal_length.y  
        z = depth  
        return x, y, z  
     
     
    def remove_ground_from_depth_image(raw_depth_image, focal_length, principal_point, world_tform_cam,  
                                       world_tform_gpe, ground_tolerance=0.04):  
        """ Simple ground plane removal algorithm. Uses ground height  
            and does simple z distance filtering.  
     
        Args:  
            raw_depth_image (np.array): Depth image  
            focal_length (Vec2): Focal length of camera that produced the depth image  
            principal_point (Vec2): Principal point of camera that produced the depth image  
            world_tform_cam (SE3Pose): Transform from VO to camera frame  
            world_tform_gpe (SE3Pose): Transform from VO to GPE frame  
            ground_tolerance (float): Distance in meters to add to the ground plane  
        """  
        new_depth_image = raw_depth_image  
     
        # same functions as depth_to_xyz, but converted to np functions  
        indices = np.indices(raw_depth_image.shape)  
        xs = raw_depth_image * (indices[1] - principal_point.x) / focal_length.x  
        ys = raw_depth_image * (indices[0] - principal_point.y) / focal_length.y  
        zs = raw_depth_image  
     
        # create xyz point cloud  
        camera_tform_points = np.stack([xs, ys, zs], axis=2)  
        # points in VO frame  
        world_tform_points = world_tform_cam.transform_cloud(camera_tform_points)  
        # array of booleans where True means the point was below the ground plane plus tolerance  
        world_tform_points_mask = (world_tform_gpe.z - world_tform_points[:, :, 2]) < ground_tolerance  
        # remove data below ground plane  
        new_depth_image[world_tform_points_mask] = 0  
        return new_depth_image  
     
     
    def get_distance_to_closest_object_depth(x_min, x_max, y_min, y_max, depth_scale, raw_depth_image,  
                                             histogram_bin_size=0.50, minimum_number_of_points=10,  
                                             max_distance=8.0):  
        """Make a histogram of distances to points in the cloud and take the closest distance with  
        enough points.  
     
        Args:  
            x_min (int): minimum x coordinate (column) of object to find  
            x_max (int): maximum x coordinate (column) of object to find  
            y_min (int): minimum y coordinate (row) of object to find  
            y_max (int): maximum y coordinate (row) of object to find  
            depth_scale (float): depth scale of the image to convert from sensor value to meters  
            raw_depth_image (np.array): matrix of depth pixels  
            histogram_bin_size (float): size of each bin of distances  
            minimum_number_of_points (int): minimum number of points before returning depth  
            max_distance (float): maximum distance to object in meters  
        """  
        num_bins = math.ceil(max_distance / histogram_bin_size)  
     
        # get a sub-rectangle of the bounding box out of the whole image, then flatten  
        obj_depths = (raw_depth_image[y_min:y_max, x_min:x_max]).flatten()  
        obj_depths = obj_depths / depth_scale  
        obj_depths = obj_depths[obj_depths != 0]  
     
        hist, hist_edges = np.histogram(obj_depths, bins=num_bins, range=(0, max_distance))  
     
        edges_zipped = zip(hist_edges[:-1], hist_edges[1:])  
        # Iterate over the histogram and return the first distance with enough points.  
        for entry, edges in zip(hist, edges_zipped):  
            if entry > minimum_number_of_points:  
                filtered_depths = obj_depths[(obj_depths > edges[0]) & (obj_depths < edges[1])]  
                if len(filtered_depths) == 0:  
                    continue  
                return np.mean(filtered_depths)  
     
        return max_distance  
     
     
    def rotate_about_origin_degrees(origin, point, angle):  
        """  
        Rotate a point counterclockwise by a given angle around a given origin.  
     
        Args:  
            origin (tuple): Origin to rotate the point around  
            point (tuple): Point to rotate  
            angle (float): Angle in degrees  
        """  
        return rotate_about_origin(origin, point, math.radians(angle))  
     
     
    def rotate_about_origin(origin, point, angle):  
        """  
        Rotate a point counterclockwise by a given angle around a given origin.  
     
        Args:  
            origin (tuple): Origin to rotate the point around  
            point (tuple): Point to rotate  
            angle (float): Angle in radians  
        """  
        orig_x, orig_y = origin  
        pnt_x, pnt_y = point  
     
        ret_x = orig_x + math.cos(angle) * (pnt_x - orig_x) - math.sin(angle) * (pnt_y - orig_y)  
        ret_y = orig_y + math.sin(angle) * (pnt_x - orig_x) + math.cos(angle) * (pnt_y - orig_y)  
        return int(ret_x), int(ret_y)  
     
     
    def get_object_position(world_tform_cam, world_tform_gpe, visual_dims, depth_image, bounding_box,  
                            rotation_angle):  
        """  
        Extract the bounding box, then find the mode in that region.  
     
        Args:  
            world_tform_cam (SE3Pose): SE3 transform from world to camera frame  
            visual_dims (Tuple): (cols, rows) tuple from the visual image  
            depth_image (ImageResponse): From a depth camera corresponding to the visual_image  
            bounding_box (list): Bounding box from tensorflow  
            rotation_angle (float): Angle (in degrees) to rotate depth image to match cam image rotation  
        """  
     
        # Make sure there are two images.  
        if visual_dims is None or depth_image is None:  
            # Fail.  
            return  
     
        # Rotate bounding box back to original frame  
        points = [(bounding_box[1], bounding_box[0]), (bounding_box[3], bounding_box[0]),  
                  (bounding_box[3], bounding_box[2]), (bounding_box[1], bounding_box[2])]  
     
        origin = (visual_dims[0] / 2, visual_dims[1] / 2)  
     
        points_rot = [rotate_about_origin_degrees(origin, point, rotation_angle) for point in points]  
     
        # Get the bounding box corners.  
        y_min = max(0, min([point[1] for point in points_rot]))  
        x_min = max(0, min([point[0] for point in points_rot]))  
        y_max = min(visual_dims[1], max([point[1] for point in points_rot]))  
        x_max = min(visual_dims[0], max([point[0] for point in points_rot]))  
     
        # Check that the bounding box is valid.  
        if (x_min < 0 or y_min < 0 or x_max > visual_dims[0] or y_max > visual_dims[1]):  
            print(f'Bounding box is invalid: ({x_min}, {y_min}) | ({x_max}, {y_max})')  
            print(f'Bounds: ({visual_dims[0]}, {visual_dims[1]})')  
            return  
     
        # Unpack the images.  
        try:  
            if depth_image.shot.image.pixel_format == image_pb2.Image.PIXEL_FORMAT_DEPTH_U16:  
                dtype = np.uint16  
            else:  
                dtype = np.uint8  
            img = np.fromstring(depth_image.shot.image.data, dtype=dtype)  
            if depth_image.shot.image.format == image_pb2.Image.FORMAT_RAW:  
                img = img.reshape(depth_image.shot.image.rows, depth_image.shot.image.cols)  
            else:  
                img = cv2.imdecode(img, -1)  
            depth_image_pixels = img  
            depth_image_pixels = remove_ground_from_depth_image(  
                depth_image_pixels, depth_image.source.pinhole.intrinsics.focal_length,  
                depth_image.source.pinhole.intrinsics.principal_point, world_tform_cam, world_tform_gpe)  
            # Get the depth data from the region in the bounding box.  
            max_distance = 8.0  
            depth = get_distance_to_closest_object_depth(x_min, x_max, y_min, y_max,  
                                                         depth_image.source.depth_scale,  
                                                         depth_image_pixels, max_distance=max_distance)  
     
            if depth >= max_distance:  
                # Not enough depth data.  
                print('Not enough depth data.')  
                return False  
            else:  
                print(f'distance to object: {depth}')  
     
            center_x = round((x_max - x_min) / 2.0 + x_min)  
            center_y = round((y_max - y_min) / 2.0 + y_min)  
     
            tform_x, tform_y, tform_z = depth_to_xyz(  
                depth, center_x, center_y, depth_image.source.pinhole.intrinsics.focal_length,  
                depth_image.source.pinhole.intrinsics.principal_point)  
            camera_tform_obj = SE3Pose(tform_x, tform_y, tform_z, Quat())  
     
            return world_tform_cam * camera_tform_obj  
        except Exception as exc:  # pylint: disable=broad-except  
            print(f'Error getting object position: {exc}')  
            return  
     
     
    def _check_model_path(model_path):  
        if model_path is None or \  
        not os.path.exists(model_path) or \  
        not os.path.isfile(model_path):  
            print(f'ERROR, could not find model file {model_path}')  
            return False  
        return True  
     
     
    def _check_and_load_json_classes(config_path):  
        if os.path.isfile(config_path):  
            with open(config_path) as json_classes:  
                global COCO_CLASS_DICT  # pylint: disable=global-statement  
                COCO_CLASS_DICT = json.load(json_classes)  
     
     
    def _find_highest_conf_source(processed_boxes_entry):  
        highest_conf_source = None  
        max_score = 0  
        for key, capture in processed_boxes_entry.items():  
            if 'scores' in capture.keys():  
                if len(capture['scores']) > 0 and capture['scores'][0] > max_score:  
                    highest_conf_source = key  
                    max_score = capture['scores'][0]  
        return highest_conf_source  
     
     
    def signal_handler(signal, frame):  
        print('Interrupt caught, shutting down')  
        SHUTDOWN_FLAG.value = 1  
     
     
    def main():  
        """Command line interface."""  
     
        parser = argparse.ArgumentParser()  
        parser.add_argument(  
            '--model-path', default='/model.pb', help=  
            ('Local file path to the Tensorflow model, example pre-trained models can be found at '  
             'https://github.com/tensorflow/models/blob/master/research/object_detection/g3doc/tf1_detection_zoo.md'  
            ))  
        parser.add_argument('--classes', default='/classes.json', type=str,  
                            help='File containing json mapping of object class IDs to class names')  
        parser.add_argument('--number-tensorflow-processes', default=1, type=int,  
                            help='Number of Tensorflow processes to run in parallel')  
        parser.add_argument('--detection-threshold', default=0.7, type=float,  
                            help='Detection threshold to use for Tensorflow detections')  
        parser.add_argument(  
            '--sleep-between-capture', default=0.2, type=float,  
            help=('Seconds to sleep between each image capture loop iteration, which captures '  
                  'an image from all cameras'))  
        parser.add_argument(  
            '--detection-class', default=1, type=int,  
            help=('Detection classes to use in the Tensorflow model.'  
                  'Default is to use 1, which is a person in the Coco dataset'))  
        parser.add_argument(  
            '--max-processing-delay', default=7.0, type=float,  
            help=('Maximum allowed delay for processing an image. '  
                  'Any image older than this value will be skipped'))  
        parser.add_argument('--test-mode', action='store_true',  
                            help='Run application in test mode, don\'t execute commands')  
     
        bosdyn.client.util.add_base_arguments(parser)  
        bosdyn.client.util.add_payload_credentials_arguments(parser)  
        options = parser.parse_args()  
        signal.signal(signal.SIGINT, signal_handler)  
        try:  
            # Make sure the model path is a valid file  
            if not _check_model_path(options.model_path):  
                return False  
     
            # Check for classes json file, otherwise use the COCO class dictionary  
            _check_and_load_json_classes(options.classes)  
     
            global TENSORFLOW_PROCESS_BARRIER  # pylint: disable=global-statement  
            TENSORFLOW_PROCESS_BARRIER = Barrier(options.number_tensorflow_processes + 1)  
            # Start Tensorflow processes  
            tf_processes = start_tensorflow_processes(options.number_tensorflow_processes,  
                                                      options.model_path, options.detection_class,  
                                                      options.detection_threshold,  
                                                      options.max_processing_delay)  
     
            # sleep to give the Tensorflow processes time to initialize  
            try:  
                TENSORFLOW_PROCESS_BARRIER.wait()  
            except BrokenBarrierError as exc:  
                print(f'Error waiting for Tensorflow processes to initialize: {exc}')  
                return False  
            # Start the API related things  
     
            # Create robot object with a world object client  
            sdk = bosdyn.client.create_standard_sdk('SpotFollowClient')  
            robot = sdk.create_robot(options.hostname)  
     
            if options.payload_credentials_file:  
                robot.authenticate_from_payload_credentials(  
                    *bosdyn.client.util.get_guid_and_secret(options))  
            else:  
                bosdyn.client.util.authenticate(robot)  
     
            # Time sync is necessary so that time-based filter requests can be converted  
            robot.time_sync.wait_for_sync()  
     
            # Verify the robot is not estopped and that an external application has registered and holds  
            # an estop endpoint.  
            assert not robot.is_estopped(), 'Robot is estopped. Please use an external E-Stop client,' \  
                                            ' such as the estop SDK example, to configure E-Stop.'  
     
            # Create the sdk clients  
            robot_state_client = robot.ensure_client(RobotStateClient.default_service_name)  
            robot_command_client = robot.ensure_client(RobotCommandClient.default_service_name)  
            lease_client = robot.ensure_client(LeaseClient.default_service_name)  
            image_client = robot.ensure_client(ImageClient.default_service_name)  
            source_list = get_source_list(image_client)  
            image_task = AsyncImage(image_client, source_list)  
            robot_state_task = AsyncRobotState(robot_state_client)  
            task_list = [image_task, robot_state_task]  
            _async_tasks = AsyncTasks(task_list)  
            print('Detect and follow client connected.')  
     
            lease = lease_client.take()  
            lease_keep = LeaseKeepAlive(lease_client)  
            # Power on the robot and stand it up  
            resp = robot.power_on()  
            try:  
                blocking_stand(robot_command_client)  
            except CommandFailedError as exc:  
                print(f'Error ({exc}) occurred while trying to stand. Check robot surroundings.')  
                return False  
            except CommandTimedOutError as exc:  
                print(f'Stand command timed out: {exc}')  
                return False  
            print('Robot powered on and standing.')  
            params_set = get_mobility_params()  
     
            # This thread starts the async tasks for image and robot state retrieval  
            update_thread = Thread(target=_update_thread, args=[_async_tasks])  
            update_thread.daemon = True  
            update_thread.start()  
            # Wait for the first responses.  
            while any(task.proto is None for task in task_list):  
                time.sleep(0.1)  
     
            # Start image capture process  
            image_capture_thread = Process(target=capture_images,  
                                           args=(image_task, options.sleep_between_capture),  
                                           daemon=True)  
            image_capture_thread.start()  
            while not SHUTDOWN_FLAG.value:  
                # This comes from the tensorflow processes and limits the rate of this loop  
                try:  
                    entry = PROCESSED_BOXES_QUEUE.get_nowait()  
                except Empty:  
                    continue  
                # find the highest confidence bounding box  
                highest_conf_source = _find_highest_conf_source(entry)  
                if highest_conf_source is None:  
                    # no boxes or scores found  
                    continue  
                capture_to_use = entry[highest_conf_source]  
                raw_time = capture_to_use['raw_image_time']  
                time_gap = time.time() - raw_time  
                if time_gap > options.max_processing_delay:  
                    continue  # Skip image due to delay  
     
                # Find the transform to the highest confidence object using the depth sensor  
                get_object_position_start = time.time()  
                robot_state = robot_state_task.proto  
                world_tform_gpe = get_a_tform_b(robot_state.kinematic_state.transforms_snapshot,  
                                                VISION_FRAME_NAME, GROUND_PLANE_FRAME_NAME)  
                world_tform_object = get_object_position(  
                    capture_to_use['world_tform_cam'], world_tform_gpe, capture_to_use['visual_dims'],  
                    capture_to_use['depth_image'], capture_to_use['boxes'][0],  
                    ROTATION_ANGLES[capture_to_use['source']])  
                get_object_position_end = time.time()  
                print(f'system_cap_time: {capture_to_use["system_cap_time"]}, '  
                      f'image_queued_time: {capture_to_use["image_queued_time"]}, '  
                      f'processed_image_start_time: {capture_to_use["processed_image_start_time"]}, '  
                      f'processed_image_end_time: {capture_to_use["processed_image_end_time"]}, '  
                      f'get_object_position_start_time: {get_object_position_start}, '  
                      f'get_object_position_end_time: {get_object_position_end}, ')  
     
                # get_object_position can fail if there is insufficient depth sensor information  
                if not world_tform_object:  
                    continue  
     
                scores = capture_to_use['scores']  
                print(f'Position of object with confidence {scores[0]}: {world_tform_object}')  
                print(f'Process latency: {time.time() - capture_to_use["system_cap_time"]}')  
                tag_cmd = get_go_to(world_tform_object, robot_state, params_set)  
                end_time = 15.0  
                if tag_cmd is not None:  
                    if not options.test_mode:  
                        print('executing command')  
                        robot_command_client.robot_command(lease=None, command=tag_cmd,  
                                                           end_time_secs=time.time() + end_time)  
                    else:  
                        print('Running in test mode, skipping command.')  
     
            # Shutdown lease keep-alive and return lease gracefully.  
            lease_keep.shutdown()  
            lease_client.return_lease(lease)  
            return True  
        except Exception as exc:  # pylint: disable=broad-except  
            LOGGER.error('Spot Tensorflow Detector threw an exception: %s', exc)  
            # Shutdown lease keep-alive and return lease gracefully.  
            return False   
     
     
    if __name__ == '__main__':  
        if not main():  
            sys.exit(1)
    Dans un scénario, les soldats chinois se tiennent de part et d'autre d'une porte tandis que le chien robot pénètre dans le bâtiment devant eux ; dans un autre, le robot tire une rafale de balles alors qu'il avance sur une cible. « Il peut servir de nouveau membre dans nos opérations de combat urbain, remplaçant nos membres pour mener la reconnaissance, identifier l'ennemi et frapper la cible pendant notre entraînement », rapporte la CCTV des propos d’un soldat chinois montrant le robot en train d'opérer.

    L'année dernière, le Pentagone a expérimenté l'équipement de robots terrestres quadrupèdes avec sa carabine standard M4A1 de 5,56 x 45 mm, le fusil XM7 de 6,8 mm que l'armée américaine est en train d'adopter dans le cadre de son programme « Next Generation Squad Weapon », et même l'arme antichar légère M72 qui est en service au sein des troupes américaines depuis la guerre du Vietnam. Quelques semaines avant que CCTV ne publie ses images de chiens robots armés en action, le Marine Corps Special Operations Command (MARSOC) a révélé qu'il expérimentait l'ajout à ses propres chiens mécanisés de systèmes d'armes montés basés sur le système d'armes à distance SENTRY de l'entreprise de défense Onyx, basé sur l'intelligence artificielle.

    Les responsables américains de la défense se sont empressés de souligner que le développement de robots-chiens armés était, à ce stade, purement expérimental, destiné à aider les planificateurs militaires à explorer le domaine du possible en ce qui concerne les applications potentielles de systèmes robotiques révolutionnaires dans un futur conflit, comme l'a déclaré un responsable de l'armée en août dernier. Mais comme les soldats de l'armée de terre effectuent des exercices d'assaut urbain avec des robots-chiens et que le corps des Marines envisage de plus en plus d'utiliser des quadrupèdes mécaniques pour renforcer les formations futures grâce à la robotique intelligente, l'armée américaine pourrait bien être obligée d'envisager sérieusement d'adopter des chiens robots armés pour le combat, avant la Chine.

    Tous les pays sont lancés dans le développement d’armes animées par l’intelligence artificielle

    Suite aux attaques menées par les militants du Hamas le 7 octobre dernier, les forces israéliennes ont frappé plus de 22 000 cibles à l'intérieur de Gaza. Depuis la fin de la trêve temporaire, le 1er décembre, l'armée de l'air israélienne a frappé plus de 3500 sites. Pour y parvenir, elle met à contribution une intelligence artificielle dénommée « Gospel » afin d'identifier en temps réel le plus grand nombre de cibles ennemies.

    En septembre 2022, l'armée israélienne a commencé à installer une arme automatique à un poste de contrôle très fréquenté de la ville d'Hébron (Al-Khalil), en Cisjordanie occupée. Les tourelles jumelles ont été installées au sommet d'une tour de garde surplombant le camp de réfugiés d'Al-Aroub. « Elle tire toute seule sans intervention de la part du soldat. Quand un soldat israélien voit un petit garçon, il appuie sur un bouton ou quelque chose comme ça et elle tire toute seule. Elle est très rapide, même plus rapide que les soldats. Les bombes lacrymogènes qu'il tire peuvent atteindre l'extrémité du camp et tout le reste », a déclaré un résident du camp.

    La tourelle télécommandée a été développée par la société de défense israélienne Smart Shooter, qui a mis au point un système de contrôle de tir autonome appelé SMASH, qui peut être fixé sur des fusils d'assaut pour suivre et verrouiller des cibles à l'aide d'un traitement d'image basé sur l'intelligence artificielle. Le site Web de la société appelle ce système "One Shot-One Hit" (qui pourrait être traduit en français par : "un tir - un succès". Elle se vante d'avoir réussi à "combiner un matériel simple à installer avec un logiciel de traitement d'image avancé pour transformer des armes légères de base en armes intelligentes du XXIe siècle".

    La société affirme que la technologie SMASH permet de surmonter les défis auxquels sont confrontés les soldats lors des batailles, tels que l'effort physique, la fatigue, le stress et la pression mentale pour viser avec précision et assurer le succès du tireur. « Notre objectif est de permettre à tous les corps d'infanterie de bénéficier des armes de précision. Quelle que soit l'expérience ou la mission du soldat, notre système lui permet de ne pas faire d'erreur lorsqu'il tire et de toucher la cible sans faute. Tout soldat devient un véritable tireur d'élite », a déclaré Michal Mor, fondateur et PDG de Smart Shooter, lors d'une interview en 2020.

    La tourelle vue à Hébron n'est pas annoncée sur le site Web de l'entreprise israélienne, mais deux autres tourelles automatisées, 'SMASH HOPPER' et 'SMASH HOPPER P', sont équipées de fusils d'assaut et du système Smart Shooter. « Le HOPPER peut être monté dans plusieurs configurations, notamment sur un trépied, un mât fixe, un navire de surface et des véhicules », indique le site Web de l'entreprise. Dans l'ensemble, l'entreprise indique que la technologie SMASH est censée améliorer l'efficacité des missions en engageant avec précision et en éliminant les cibles terrestres, aériennes, statiques ou mobiles, de jour comme de nuit.

    « Habituellement, le terroriste se trouve dans un environnement civil avec de nombreuses personnes que nous ne voulons pas blesser. Nous permettons au soldat de regarder à travers son système de contrôle de tir, pour s'assurer que la cible qu'il veut atteindre est la cible légitime. Une fois qu'il aura verrouillé la cible, le système s'assurera que la balle sera libérée lorsqu'il appuiera sur la gâchette, uniquement sur la cible légitime et qu'aucun des passants ne pourra être touché par l'arme », a déclaré Mor. Les militants des droits de l'homme s'inquiètent de "la déshumanisation numérique des systèmes d'armes".

    Selon les médias locaux, l'armée israélienne a déclaré qu'elle teste la possibilité d'utiliser le système pour appliquer des méthodes approuvées de dispersion de la foule, qui n'incluent pas le tir de balles réelles. « Dans le cadre des préparatifs améliorés de l'armée pour faire face aux personnes qui perturbent l'ordre dans la région, elle examine la possibilité d'utiliser des systèmes télécommandés pour employer des mesures approuvées de dispersion de foule. Cela n'inclut pas le contrôle à distance de tirs à balles réelles », explique un porte-parole de l'armée israélienne. Mais cela n'a pas suffi à calmer les craintes des militants des droits de l'homme.

    L'armée israélienne a également précisé qu'au cours de sa phase pilote, le système n'utilisera que des balles à pointe éponge. Cependant, des experts ont signalé qu'à plusieurs reprises, des balles à pointe éponge ont causé des blessures permanentes à des personnes en Cisjordanie occupée et en Israël, certaines ayant même perdu leurs yeux. Des militants des droits de l'homme d'Hébron ont exprimé leur inquiétude quant à la défaillance du système qui pourrait avoir un impact sur de nombreuses personnes, notant que le système a été placé au centre d'une zone fortement peuplée, avec des centaines de personnes passant à proximité.

    En outre, les militants des droits de l'homme, ainsi que d'autres critiques, affirment également que ce dispositif est un nouvel exemple de l'utilisation par Israël des Palestiniens comme cobayes, ce qui lui permettrait de commercialiser sa technologie militaire comme testée sur le terrain auprès des gouvernements du monde entier. « Je vois cela comme une transition du contrôle humain au contrôle technologique. En tant que Palestiniens, nous sommes devenus un objet d'expérimentation et de formation pour l'industrie militaire israélienne de haute technologie, qui n'est pas responsable de ce qu'elle fait », a déclaré un habitant de la région.

    Les armes létales autonomes sont de plus en plus utilisées dans le monde. Les drones, notamment les drones kamikazes, sont largement utilisés de l'Ukraine en l'Éthiopie et les armes télécommandées ont été utilisées par les États-Unis en Irak, par la Corée du Sud le long de la frontière avec la Corée du Nord et par les rebelles syriens. Par ailleurs, la dépendance de l'armée israélienne à l'égard des systèmes automatisés s'est accrue au fils des ans. Ces dernières années, Israël a adopté de plus en plus de systèmes automatisés à des fins militaires, dont certains sont controversés. Cela comprend des robots et des chars d'assaut dotés d'une intelligence artificielle.

    L'année dernière, un rapport a révélé qu'Israël avait déployé un système élaboré de caméras en Cisjordanie occupée pour contrôler et surveiller les Palestiniens. Ces caméras seraient reliées à une base de données appelée "Blue Wolf". La base de données comprendrait des détails et des photos des Palestiniens, notamment les numéros d'identité, l'âge, le sexe, l'adresse, les numéros de plaque d'immatriculation, les liens avec d'autres individus, le statut professionnel en Israël et les impressions négatives que les soldats ont du comportement d'un Palestinien lorsqu'ils le rencontrent. Hébron aurait été l'une des premières villes à utiliser ce système.

    Selon d'autres rapports, en 2018, l'armée israélienne a commencé à utiliser un drone capable de lancer des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants dans la bande de Gaza. En 2021, même la police israélienne aurait commencé à employer de tels drones contre des manifestants en Israël. Dans ce contexte, beaucoup estiment que le déploiement des armes létales autonomes va davantage s'accélérer. Elon Musk, PDG de Tesla, affirme : « les drones autonomes sont le futur. Ce n’est pas que je veuille que l’avenir soit ainsi fait, mais c’est juste que c’est inéluctable. L’ère des avions de chasse est révolue ».

    En Europe, Milrem Robotics, leader européen en matière de robotique et de systèmes autonomes, a partagé en juin dernier une vidéo mettant en scène un char doté d'une IA qui fait exploser des voitures et d'autres cibles. L'entrepreneur a déclaré que le char, baptisé Type-X, est conçu pour permettre aux troupes de "percer les positions défensives de l'ennemi avec un risque minimal". Il devrait fournir aux troupes "une puissance de feu et une utilisation tactique égales ou supérieures à celles d'une unité équipée de véhicules de combat d'infanterie". Les critiques ont déclaré que la démonstration reflète un futur dystopique de la guerre.

    Et vous ?

    Pour ou contre l'utilisation de l'IA à des fins militaires ? Si pour, à quel degré ou à quelles fins ? Si contre, pourquoi ?
    Êtes-vous surpris de la mise à contribution de l’intelligence artificielle sur les champs de bataille ?

    Voir aussi :

    Des représentants de 150 entreprises de la tech plaident contre les robots tueurs autonomes, lors d'une conférence internationale sur l'IA
    USA : le sous-secrétaire à la défense soulève l'importance d'associer l'intelligence artificielle à l'armée, évoquant une future course aux armes
    Des experts en IA boycottent un projet de robots tueurs d'une université en Corée du Sud, en partenariat avec le fabricant d'armes Hanwha Systems
    Non, l'IA de Google ne doit pas être au service de la guerre ! Plus de 3000 employés de Google protestent contre la collaboration avec le Pentagone
    Robots militaires : les États-Unis testent l'efficacité de leurs prototypes dans le Pacifique, l'armée irakienne présente son robot mitrailleur
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

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