Si la modélisation conduit à la structuration de la base, le type des données, comme la composition des objets et les règles de validation par contraintes sont une composante fondamentale de la qualité d'une base de données :
une qualité de données de plus en plus demandée notamment pour couvrir les besoins du décisionnel (analyse de cubes OLAP en particulier, BI temps réel…) ;
une structuration de plus en plus précise pour coller à la réalité des objets procéduraux (mapping relationnel objet par exemple) ;
des règles de validation de plus en plus sophistiquées se rapprochant de la logique « métiers » des applicatifs.
La création des objets SQL répond donc à cette triple approche.
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser à la construction des tables (CREATE TABLE), à leurs interdépendances au travers de l'intégrité référentielle, et nous montrerons l'intérêt des vues. Nous terminerons par la modification et la suppression des objets existant (ordre SQL ALTER et DROP) et finalement présenterons un moyen de créer des tables à la volée. Pour cela nous aurons besoin de définir ce que sont les contraintes parmi lesquelles nous avons déjà mentionné au chapitre précédent celles de domaines et nous découvrirons les assertions qui sont des contraintes générales exprimées au niveau de la base de données. Tous ces éléments, et les types du chapitre précédent, composent le DDL, la subdivision du SQL qui s'occupe de créer, modifier et supprimer les schémas et les objets qu'ils contiennent.
Mais avant tout cela il nous faut porter un regard attentif à la règle de formation des noms des objets SQL ainsi qu’à la façon dont on se connecte à un serveur de bases de données relationnelles…
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