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    Communiqués de presse

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    Par défaut Meta interrompt son projet d'entraînement de ses modèles d'IA à l'aide des données des utilisateurs de l'UE
    Meta prévoit d'utiliser des données personnelles pour entraîner ses modèles d'IA sans demander de consentement, mais le groupe de défense NOYB demande aux autorités de l'Europe d'y mettre un terme.

    Meta prévoit d'utiliser des données personnelles pour entraîner ses modèles d'IA sans demander de consentement, mais le groupe de défense NOYB a appelé les responsables de la protection de la vie privée dans toute l'Europe. Noyb demande à 11 autorités de protection des données de mettre immédiatement un terme à l'utilisation abusive des données personnelles par Meta à des fins d'intelligence artificielle.

    Le projet de Meta d'utiliser des données personnelles pour entraîner ses modèles d'intelligence artificielle (IA) sans demander de consentement a été critiqué par le groupe de défense NOYB, qui a appelé les responsables de la protection de la vie privée à travers l'Europe à mettre fin à une telle utilisation. NOYB (none of your business) a exhorté les organismes nationaux de protection de la vie privée à agir immédiatement, estimant que les récents changements apportés à la politique de confidentialité de Meta, qui entreront en vigueur le 26 juin, lui permettraient d'utiliser des années de messages personnels, d'images privées ou de données de suivi en ligne pour la technologie d'intelligence artificielle de l'entreprise propriétaire de Facebook.

    Le groupe de défense a déclaré avoir déposé 11 plaintes contre Meta et demandé aux autorités de protection des données en Autriche, en Belgique, en France, en Allemagne, en Grèce, en Italie, en Irlande, aux Pays-Bas, en Norvège, en Pologne et en Espagne de lancer une procédure d'urgence en raison de l'imminence des changements. Meta a rejeté les critiques de NOYB et s'est référé à un blog du 22 mai dans lequel elle a déclaré qu'elle utilisait des informations en ligne et sous licence accessibles au public pour former l'IA, ainsi que des informations que les gens ont partagées publiquement sur ses produits et services.

    Toutefois, un message envoyé aux utilisateurs de Facebook indique que Meta peut encore traiter des informations sur des personnes qui n'utilisent pas ses produits et services et n'ont pas de compte si elles apparaissent dans une image ou sont mentionnées dans des messages ou des légendes partagés par un utilisateur. "Nous sommes convaincus que notre approche est conforme aux lois sur la protection de la vie privée et qu'elle est cohérente avec la manière dont d'autres entreprises technologiques développent et améliorent leurs expériences en matière d'IA en Europe (notamment Google et Open AI)", a déclaré un porte-parole.

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    Noyb appel les autorités de l'UE à mettre un terme à l'utilisation abusive des données personnelles par Meta

    Ces derniers jours, Meta a informé des millions d'Européens que sa politique de confidentialité changeait une fois de plus. Ce n'est qu'en examinant de plus près les liens figurant dans la notification qu'il est apparu clairement que l'entreprise prévoit d'utiliser des années de messages personnels, d'images privées ou de données de suivi en ligne pour une "technologie d'IA" non définie qui peut ingérer des données personnelles provenant de n'importe quelle source et partager n'importe quelle information avec des "tiers" non définis.

    Au lieu de demander le consentement des utilisateurs (opt-in), Meta fait valoir un intérêt légitime qui l'emporte sur le droit fondamental à la protection des données et à la vie privée des utilisateurs européens. Une fois leurs données dans le système, les utilisateurs semblent n'avoir aucune possibilité de les supprimer ("droit à l'oubli"). Noyb a déposé des plaintes dans 11 pays européens, demandant aux autorités de lancer une procédure d'urgence pour mettre fin à ce changement immédiatement, avant qu'il n'entre en vigueur le 26 juin 2024.

    Toutes les données non publiques pour une future "technologie d'IA" non définie

    Contrairement à la situation déjà problématique des entreprises qui utilisent certaines données (publiques) pour former un système d'IA spécifique (par exemple un chatbot), la nouvelle politique de confidentialité de Meta indique essentiellement que l'entreprise souhaite prendre toutes les données publiques et non publiques des utilisateurs qu'elle a collectées depuis 2007 et les utiliser pour tout type indéfini de "technologie d'intelligence artificielle" actuelle et future. Cela inclut les nombreux comptes Facebook "dormants" avec lesquels les utilisateurs n'interagissent presque plus, mais qui contiennent encore d'énormes quantités de données personnelles.

    En outre, Meta affirme pouvoir collecter des informations supplémentaires auprès de tout "tiers" ou racler des données à partir de sources en ligne. La seule exception semble être les chats entre particuliers, mais même les chats avec une entreprise sont concernés. Les utilisateurs ne reçoivent aucune information sur les objectifs de la "technologie d'IA", ce qui va à l'encontre des exigences du RGPD. La politique de confidentialité de Meta autoriserait théoriquement n'importe quelle finalité.

    Ce changement est particulièrement inquiétant parce qu'il concerne les données personnelles d'environ 4 milliards d'utilisateurs de Meta, qui seront utilisées pour une technologie expérimentale pratiquement sans limite. Au moins, les utilisateurs de l'UE/EEE devraient (en théorie) être protégés contre de tels abus par le RGPD.

    Max Schrems, fondateur de NOYB déclare :

    Meta dit en fait qu'il peut utiliser "n'importe quelle donnée provenant de n'importe quelle source pour n'importe quel usage et la mettre à la disposition de n'importe qui dans le monde", à condition que ce soit par le biais d'une "technologie d'intelligence artificielle". Il s'agit clairement de l'opposé de la conformité au RGPD. L'expression "technologie d'IA" est extrêmement large. Tout comme "l'utilisation de vos données dans des bases de données", il n'y a pas de limite légale réelle. Meta ne dit pas à quoi serviront les données, il pourrait donc s'agir d'un simple chatbot, d'une publicité personnalisée extrêmement agressive ou même d'un drone tueur. Meta précise également que les données des utilisateurs peuvent être mises à la disposition de n'importe quel "tiers", c'est-à-dire n'importe qui dans le monde.
    Les intérêts de Meta l'emportent-ils sur les droits des utilisateurs ?

    Normalement, le traitement des données personnelles dans l'Union européenne est illégal par défaut. Par conséquent, Meta doit s'appuyer sur l'une des six bases juridiques prévues à l'article 6, paragraphe 1, du RGPD pour traiter les données à caractère personnel. Bien que le choix logique soit le consentement explicite, Meta prétend à nouveau qu'il a un "intérêt légitime" qui l'emporte sur les droits fondamentaux des utilisateurs.

    Meta a déjà fait valoir cet argument dans le contexte de l'utilisation de toutes les données personnelles à des fins publicitaires et a été rejeté par la Cour de justice. Aujourd'hui, Meta utilise la même base juridique pour justifier une utilisation encore plus large et plus agressive des données personnelles des utilisateurs.

    Max Schrems : La Cour de justice des Communautés européennes a déjà clairement indiqué que Meta n'avait pas d' intérêt légitime à faire prévaloir sur le droit des utilisateurs à la protection des données lorsqu'il s'agit de publicité. Pourtant, l'entreprise tente d'utiliser les mêmes arguments pour la formation à une technologie d'IA non définie. Il semble que Meta ignore une fois de plus de manière flagrante les arrêts de la CJUE.
    L'objection est une farce

    Meta tente même de rendre les utilisateurs responsables de la protection de leur vie privée en les dirigeant vers un formulaire d'objection (opt-out) que les utilisateurs sont censés remplir s'ils ne veulent pas que Meta utilise toutes leurs données. Alors qu'en théorie, l'opt-out pourrait être mis en œuvre de telle sorte qu'il ne nécessite qu'un seul clic (comme le bouton se désinscrire dans les lettres d'information), Meta rend l'objection extrêmement compliquée, même pour des raisons personnelles.

    Une analyse technique des liens d'exclusion a même montré que Meta exige une connexion pour consulter une page par ailleurs publique. Au total, Meta demande à quelque 400 millions d'utilisateurs européens de s'opposer, au lieu de leur demander leur consentement.

    Max Schrems : Reporter la responsabilité sur l'utilisateur est complètement absurde. La loi exige que Meta obtienne le consentement de l'utilisateur, et non qu'il fournisse un formulaire d'exclusion caché et trompeur. Si Meta veut utiliser vos données, elle doit vous demander la permission. Au lieu de cela, elle oblige les utilisateurs à supplier pour être exclus. Nous avons été particulièrement surpris de constater que Meta s'est même donné la peine d'intégrer des tonnes de petites distractions pour s'assurer que seul un nombre infime d'utilisateurs prendrait la peine de s'y opposer.
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    Le DPC irlandais serait complice, une fois de plus

    Selon les rapports, cette violation flagrante du RGPD est basée sur un accord avec la Commission irlandaise de protection des données (la DPC est le régulateur européen de Meta). La DPC a déjà eu un accord avec Meta qui permettait à l'entreprise de contourner le RGPD et qui s'est terminé par une amende de 395 millions d'euros contre Meta après que le Conseil européen de la protection des données (EDPB) a annulé la décision de la DPC irlandaise.

    Max Schrems : Il semble que la nouvelle direction du DPC continue à conclure des accords illégaux avec de grandes entreprises technologiques américaines. Il est ahurissant que le DPC continue de laisser libre cours à l'utilisation abusive des données personnelles non publiques d'environ 400 millions d'utilisateurs européens".
    Date limite du 26 juin : Procédure d'urgence demandée

    Étant donné que le traitement de Meta pour une technologie d'intelligence artificielle non divulguée est déjà prévu pour prendre effet le 26 juin 2024, et que Meta affirme qu'il n'y a pas d'option de retrait à un stade ultérieur pour que vos données soient supprimées (comme prévu par l'article 17 du RGPD et le droit à l'oubli), Noyb a demandé une procédure d'urgence en vertu de l'article 66 du RGPD.

    Les autorités de protection des données (APD) de 11 pays européens (Autriche, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Italie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Pologne et Espagne) ont reçu une telle demande au nom des personnes concernées locales. L'article 66 autorise les autorités de protection des données à émettre des arrêts préliminaires dans des situations telles que celle décrite ci-dessus et permet une décision à l'échelle de l'UE par l'intermédiaire de l'EDPB. La DPC irlandaise et Meta Ireland ont déjà fait l'objet de deux décisions contraignantes d'urgence de l'EDPB (Janvier 2023 et Janvier 2021) dans des situations similaires.

    Max Schrems : Nous espérons que les autorités en dehors de l'Irlande prendront des mesures rapides et arrêteront au moins ce projet pour une enquête complète. L'EDPB a déjà pris deux décisions d'urgence de ce type à l'encontre de Meta et du commissaire irlandais à la protection des données. Il est triste de voir que cette mesure semble être nécessaire encore et encore.
    Autres problèmes

    Outre l'absence de toute base juridique pour aspirer plus d'une décennie de données d'utilisateurs, Meta a précédemment déclaré qu'elle était techniquement incapable de faire la distinction entre les données d'utilisateurs de l'UE/EEE et d'autres pays où les personnes ne bénéficient pas de la protection du RGPD. Meta a également déclaré qu'elle ne pouvait pas faire la distinction entre les données sensibles en vertu de l'article 9 du RGPD, telles que l'appartenance ethnique, les opinions politiques, les croyances religieuses (pour lesquelles l'argument de l'intérêt légitime n'est pas disponible en vertu de la loi), et d'autres données pour lesquelles un intérêt légitime pourrait théoriquement être revendiqué.

    Avec l'introduction de sa technologie d'IA, Meta semble avoir violé un certain nombre d'autres dispositions du RGPD, y compris les principes du RGPD, les règles de transparence et les règles opérationnelles. Dans l'ensemble, les plaintes de noyb énumèrent des violations d'au moins les articles 5, paragraphes 1 et 2, 6, paragraphe 1, 9, paragraphe 1, 12, paragraphes 1 et 2, 13, paragraphes 1 et 2, 17, paragraphe 1, point c), 18, paragraphe 1, point d), 19, 21, paragraphe 1, et 25 du RGPD.

    Max Schrems : Avec l'approche consistant à utiliser simplement n'importe quelles données à n'importe quelle fin pour n'importe quelle technologie d'IA, Meta a clairement quitté la quasi-totalité du cadre du RGPD. Nous avons recensé des violations d'au moins dix articles de la loi.
    Prochaines étapes

    Les autorités de protection des données concernées vont maintenant devoir prendre rapidement la décision de lancer une procédure d'urgence ou de traiter les plaintes dans le cadre d'une procédure normale. Il y a deux jours, l'autorité norvégienne de protection des données a déjà publié un billet de blog dans lequel elle affirme qu'il est douteux ("tvilsomt") que l'approche de Meta soit légale. Une procédure d'urgence pourrait conduire à une interdiction provisoire rapide et à une décision finale de l'EDPB en l'espace de quelques mois.

    Si les plaintes déposées aujourd'hui constituent une première étape, il semble plausible que d'autres organisations fassent suivre ces plaintes d'injonctions, d'actions civiles ou même d'actions collectives, si Meta va de l'avant avec ses projets. À elles seules, les actions de Noyb contre Meta ont jusqu'à présent donné lieu à des amendes administratives de plus de 1,5 milliard d'euros. Noyb prévoit également de déposer des plaintes dans les autres États membres de l'UE dans les jours à venir.

    Source : Noyb

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces plaintes sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Meta accusé d'avoir procédé à une collecte massive et illégale de données en Europe, suite à sa fonctionnalité demandant aux utilisateurs de payer ou de consentir aux publicités ciblés

    Chaque utilisateur de Facebook est surveillé par des milliers d'entreprises, selon les résultats d'une enquête. Qui envoie des informations sur votre activité en ligne à Meta ?

    Les entreprises d'IA sont-elles à court de données pour entraîner leurs modèles après avoir englouti l'ensemble de l'Internet ? Un rapport alerte sur une potentielle pénurie de données
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  2. #2
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    Par défaut Cara passe de 40 000 à 650 000 utilisateurs en une semaine en raison des politiques IA de Meta
    Réseau social anti-IA pour les créateurs, Cara est passé de 40 000 à 650 000 utilisateurs en une semaine parce que les artistes en ont assez des politiques de Meta
    Qui entraîne ses IA sur leurs créations

    Les artistes en ont finalement eu marre des politiques prédatrices de Meta qui entraîne ses modèles d’intelligence artificielle sur leurs créations. Le malheur de Meta fait désormais le bonheur de Cara. Plateforme sociale anti-IA gérée par des artistes, Cara est passée, selon de récentes données de l’éditeur Zemotion, de 40 000 à 650 000 utilisateurs en l'espace d'une semaine, ce qui l'a propulsée au sommet du palmarès de l'App Store. Le fait marquant : la mobilisation des utilisateurs autour de la défense de leur liberté et de leur autonomie numérique. Le tableau ravive du même coup la question de savoir pourquoi l’on n’assiste pas à un rassemblement similaire autour de Linux connu depuis des années comme une alternative crédible à Windows.

    Instagram est utilisé par de nombreux artistes pour promouvoir leur travail et solliciter des clients payants. Mais Meta utilise les posts publics pour entraîner ses systèmes d'intelligence artificielle générative, et seuls les utilisateurs européens peuvent s'y soustraire, car ils sont protégés par le RGPD. C’est la raison du volte-face de nombreux utilisateurs qui ont préféré aller voir du côté du réseau social anti-IA dénommé Cara.

    Cara, qui dispose d'une application web et d'une application mobile, est une combinaison d'Instagram et de X, mais conçue avec les artistes comme cible spéciale. Sur chaque profil utilisateur, il est possible d’héberger un portefeuille de travaux, mais en sus de publier des mises à jour sur son fil d'actualité comme sur n'importe quel autre site de microblogging.

    La plateforme anti-IA est pensée par une artiste pour les artistes qui peuvent publier sans risquer de voir leurs créations intégrer un ensemble de données d'entraînement pour les modèles d’intelligence artificielle de Meta.

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    Ces intrusions contre lesquelles les artistes font bloc semblent prendre de l’ampleur à l’ère de l’intelligence artificielle ?

    Adobe a procédé à la publication de nouvelles conditions générales que les utilisateurs sont tenus d’accepter sous peine de ne plus pouvoir faire usage des logiciels pour lesquels ils paient un abonnement mensuel : Photoshop, Lightroom, Adobe Premier, etc. Pire, ces nouvelles CGU leur imposent d’autoriser à Adobe à accéder à leurs projets actifs aux fins d’entraînement de ses modèles d’intelligence artificielle et de « modération de contenus » entre autres.

    Le « contenu », tel qu'il est défini dans les nouvelles CGU d’Adobe, concerne tout ce que l’utilisateur fait avec le logiciel. Adobe se donne le droit via ces dernières d'accéder à votre contenu (vidéos, etc.), de le visionner ou même de l'écouter.

    Cela inclut tout contenu que l’utilisateur télécharge sur leur plateforme d’informatique en nuage, et même les fichiers locaux. Dans le cas des fichiers locaux, les rapports y relatifs font état de ce qu’il suffit que l’utilisateur fasse usage d’une fonctionnalité qui intègre une des IA de gestion de contenus d’Adobe pour que le fichier soit transféré sur ses serveurs.

    Cet état de choses suscite des inquiétudes car cela signifie qu'Adobe aura accès à des projets faisant l'objet d'un accord de non-divulgation, tels que des logos pour des jeux non annoncés ou d'autres projets médiatiques. Cela est d’autant plus à prendre en compte que les employés de ces entreprises se permettent souvent d’abuser de leurs accès admin pour avoir accès à de tels contenus. Le récent cas Google l’illustre.

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    Microsoft n’est pas en reste avec Recall pour Windows 11 qui est un outil de recherche et de suivi de l'activité informatique, qui bénéficie de la puissance de l'intelligence artificielle. Lorsqu'il est activé, Recall prend régulièrement des clichés du bureau de l’utilisateur, qui peuvent ensuite servir de base à une recherche. Microsoft se veut rassurant sur ceci que les utilisateurs ont un contrôle total sur les applications et les activités qui sont enregistrées, mais ils ont aussi la tranquillité d'esprit de savoir que tous les traitements de données sont effectués localement et que les données privées sont tenues à l'écart de l'intelligence artificielle.


    L’IA apparaît plus que jamais comme « l’œil de Sauron » qui met à mal les notions de confidentialité et de vie privée qui figurent parmi les droits des individus.

    « Nous attendons des organisations qu'elles soient transparentes avec les utilisateurs sur la manière dont leurs données sont utilisées et qu'elles ne traitent les données personnelles que dans la mesure où cela est nécessaire pour atteindre un objectif spécifique. L'industrie doit prendre en compte la protection des données dès le départ et évaluer et atténuer rigoureusement les risques pour les droits et libertés des personnes avant de mettre des produits sur le marché.

    Nous nous renseignons auprès de Microsoft pour comprendre les garanties mises en place pour protéger la vie privée des utilisateurs », écrit l'ICO (« Information Commissioner's Office ») – l'autorité en charge du respect de la règlementation applicable aux données personnelles au Royaume Uni.

    Source : Zemotion

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette multiplication de mises à jour de politique de confidentialité qui ouvrent l’accès aux modèles d’intelligence artificielle des entreprises sur les PC des utilisateurs de leurs logiciels et services ? Cet état de choses vous surprend-t-il ? L’intelligence artificielle est-elle venue exacerber des pratiques qui avaient déjà cours ?
    Comment expliquer qu’une solution comme Linux qui maintient les utilisateurs en contrôle de leur liberté et autonomie numérique continuent de peiner face à Windows sur le desktop ?
    Que proposeriez-vous à des tiers qui souhaitent se protéger leurs contenus et données d'une utilisation comme données d'entraînement des IA des géants technologiques ?
    Quelles dispositions entendez-vous prendre en tant qu'utilisateur de Photoshop ou de tout autre logiciel dont Adobe est l'éditeur ?

    Voir aussi :

    La presse écrite veut être payée pour les articles utilisés pour alimenter l'outil d'IA ChatGPT, elle exige une part du marché qui devrait atteindre 1 300 millions de dollars d'ici à 2032

    OpenAI justifie pourquoi les données collectées pour la formation des modèles d'IA constituent selon elle un usage loyal et non une infraction

    Des chercheurs mettent en garde contre un "effondrement du modèle" lorsque l'IA s'entraîne sur du contenu généré par l'IA, ils affirment que cela pourrait à terme éloigner l'IA de la réalité
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  3. #3
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    Par défaut Meta interrompt son projet d'entraînement de ses modèles d'IA à l'aide des données des utilisateurs de l'UE
    Meta interrompt son projet d'entraînement de ses modèles d'intelligence artificielle à l'aide des données des utilisateurs européens
    Le géant des réseaux sociaux cède à la pression règlementaire de l’UE

    Meta interrompt son projet d’entraînement de ses systèmes d'intelligence artificielle en utilisant les données de ses utilisateurs dans l'Union européenne et au Royaume-Uni. Cette décision fait suite au refus de la Commission irlandaise de protection des données (DPC), le principal régulateur de Meta dans l'UE, qui agit au nom de plusieurs autorités de protection des données dans l'ensemble de l'Union. Le tableau ravive le débat sur l’impact de la régulation sur l’innovation. En effet, de nombreux observateurs sont d’avis que la réglementation est susceptible de freiner l’émergence de l’Europe en matière d’intelligence artificielle.

    « Nous sommes déçus par la demande de la Commission irlandaise de protection des données (DPC), notre principal régulateur, au nom des Agences de protection des données européennes, de retarder l'entraînement de nos grands modèles de langage (LLM) à l'aide de contenus publics partagés par des adultes sur Facebook et Instagram - d'autant plus que nous avons intégré les commentaires des régulateurs et que les Agences européennes ont été informées depuis le mois de mars. Il s'agit d'un pas en arrière pour l'innovation européenne, la concurrence dans le développement de l'IA et des retards supplémentaires pour apporter les avantages de l'IA aux personnes en Europe.

    Nous sommes convaincus que notre approche est conforme aux lois et réglementations européennes. L’entraînement des modèles d’IA n'est pas propre à nos services, et nous sommes plus transparents que nombre de nos homologues du secteur.

    Nous nous engageons à mettre Meta AI, ainsi que les modèles qui l'alimentent, à la disposition d'un plus grand nombre de personnes dans le monde, y compris en Europe. Mais, pour dire les choses simplement, si nous n'incluons pas d'informations locales, nous ne pourrons offrir aux gens qu'une expérience de second ordre. Cela signifie que nous ne sommes pas en mesure de lancer Meta AI en Europe pour le moment.

    Nous continuerons à travailler en collaboration avec la DPC pour que les Européens aient accès au même niveau d'innovation en matière d'IA que le reste du monde, et qu'ils soient correctement servis par cette innovation.

    Ce délai nous permettra également de répondre aux demandes spécifiques que nous avons reçues de l'Information Commissioner's Office (ICO), notre autorité de régulation au Royaume-Uni, avant de commencer la formation », indique Meta.

    « Le DPC se félicite de la décision de Meta de suspendre son projet de formation de son modèle de langage étendu en utilisant des contenus publics partagés par des adultes sur Facebook et Instagram dans l'UE/EEE. Cette décision fait suite à un engagement intensif entre le DPC et Meta. La DPC, en coopération avec les autres autorités de protection des données de l'UE, continuera à dialoguer avec Meta sur cette question », répond la Commission irlandaise de protection des données (DPC).

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    Réglementation sur l’intelligence artificielle : le « oui, mais » d’Emmanuel Macron

    « Autre axe, c'est évidemment l'intelligence artificielle. Là-dessus, point n'est besoin d'y revenir, j'en ai beaucoup parlé il y a encore quelques jours. On a une révolution en cours. Mais au fond, sur ce sujet, on a eu une étrange semaine. On a eu à la fois Mistral qui a levé des financements record dans le secteur, près de 400 millions d'euros. Chapeau, bravo ! Vous pouvez les applaudir. C'est vraiment le génie français comme on aime à le voir et à le célébrer. Et on a eu une réglementation européenne qui est venue consolider, c'est une bonne chose, un modèle français de la régulation mais qui, à mes yeux, je vous parle en toute franchise, fait qu'on est le premier endroit au monde où sur les modèles dits fondationnels d'IA, on va beaucoup plus réguler que les autres.

    Moi, je pense que ce n'est pas une bonne idée et je le dis en toute honnêteté. Il faudra donc l'évaluer parce qu’aujourd'hui, quand je regarde, la France est sans doute le premier pays en termes d'intelligence artificielle en Europe continentale, on est au coude à coude avec les Britanniques. Mais eux n'auront pas cette régulation sur les modèles fondationnels et surtout, on est tous très loin des Chinois et des Américains. Alors on peut décider de réguler beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que nos grands compétiteurs mais on régulera des choses qu'on ne produira plus ou qu'on n’inventera pas. Ce n'est jamais une bonne idée. Il faut donc qu'on soit toujours à la bonne vitesse et en tout cas au bon rythme. Donc moi, je demande à ce qu'on évalue de manière régulière cette réglementation et si on perd des leaders ou des pionniers à cause de ça, il faudra revenir. C'est clé », estime le président français.


    Une position similaire à celle du co-fondateur et PDG de Limit à propos de l’AI Act : « Il s’agit de la pire réglementation : large, radicale, tout le monde est techniquement en infraction d’une manière ou d’une autre, mais vous pouvez payer pour la combattre. Les entrepreneurs obéissants et respectueux des règles perdront tout leur temps et leur argent à essayer de se conformer à chaque paragraphe de la loi sur l’IA. De plus en plus d’entrepreneurs soucieux de la Realpolitik placeront leur entreprise dans une zone grise, supposeront que s’ils réussissent, ils seront un jour poursuivis en justice et économiseront des fonds pour cette éventualité.

    Et s’ils sont poursuivis, quelles sont les sanctions ? Jusqu'à 7% du chiffre d'affaires annuel mondial. C'est une farce. Si l’UE affirme que cette technologie est si dangereuse qu’elle nécessite une réglementation à l’échelle européenne, alors les sanctions devraient en réalité être beaucoup plus lourdes. S’il y a un mauvais acteur qui dirige une entreprise d’IA massivement abusive et que la plus grande menace à laquelle il est confronté est une pénalité de revenus de 7 % qu’il peut probablement réduire à 2 % après quelques années de litige, alors cela n’a aucun effet dissuasif ! Ces entreprises fonctionnent avec une marge brute de 75 %. Vous avez une année qui tourne à 73% ? Cela n’a pas d’importance.

    Cela place la loi sur l’IA dans une situation intermédiaire lamentable en matière de réglementation : suffisamment ennuyeuse pour dissuader les entrepreneurs légitimes, suffisamment édentée pour ne pas empêcher des abus à grande échelle. Je suis choqué que la loi sur l’IA ne prévoie aucune possibilité d’interdire quelque chose qui serait réellement dangereux, comme une machine de propagande optimisée par l’IA et financée par l’État, se faisant passer pour un réseau social. S’ils ne peuvent pas interdire des produits, alors il ne s’agit pas de protection des consommateurs : il s’agit simplement d’extraction de richesses. »

    L’UE fait déjà figure de nain face à la Chine et à l’UE en matière d’intelligence artificielle et son penchant pour la règlementation est susceptible d’empirer la situation

    Les processeurs chinois de fabrication locale talonnent désormais les performances des processeurs Intel de la 10e génération. HarmonyOS, le système d’exploitation développé par Huawei, est en passe de dépasser iOS d’Apple en Chine et devenir le deuxième OS mobile le plus utilisé en Chine. La liste d’exemples est tellement extensible que des responsables américains s’accordent à déclarer que « la Chine se bat sur tous les fronts pour devenir LA superpuissance. Le Parti communiste chinois ne recule devant rien pour devancer les États-Unis en matière de technologie, d'innovation et d'exploration spatiale. » De multiples rapports s’accordent sur le fait que la Chine est en passe de le devenir.

    Le célèbre acteur et réalisateur américain Tyler Perry a décidé de mettre en pause son ambitieux projet d’agrandissement de son studio à Atlanta, qui devait ajouter 12 plateaux de tournage à la propriété de 330 acres (environ 1,33 km2). La raison de ce revirement ? La découverte de Sora, le nouveau modèle d’OpenAI qui permet de créer des vidéos à partir de textes. Kling, un modèle d’IA chinois de création de vidéos, vient de faire surface et fait l’objet de comparaisons avec Sora.

    Kling semble offrir un grand nombre des caractéristiques qui ont permis à Sora d'OpenAI de se démarquer lors de son annonce pour la première fois au début de l'année. Mis par la société chinoise Kuaishou, spécialisée dans les plateformes vidéo, Kling propose notamment des générations de vidéos plus longues, des mouvements améliorés, un meilleur suivi des messages et des séquences à plusieurs plans. Contrairement à Sora, il semble que Kling soit déjà mis à la disposition des utilisateurs par le biais d'une liste d'attente.

    Cette série d’exemples fait suite à la publication du bilan de l’ASPI sur la situation mondiale en matière de science et de technologie et selon lequel l’essor de la Chine dans les sciences et techniques commence à devenir écrasant

    Dans sa mise à jour de septembre 2023 qui fait suite à celle de mars 2023, le bilan liste 64 technologies critiques et il en ressort que la Chine arrive devant les USA sur 52. Le rapport souligne qu’elle présente un « risque monopolistique » dans des domaines tels que les matériaux nanostructurés, revêtements, radiofréquences avancées (y compris 5G et 6G), hydrogène et ammoniac comme vecteurs énergétiques, supercondensateurs, batteries électriques, biologie de synthèse et capteurs photoniques.


    Et vous ?

    Que pensez-vous du fait que le haut du tableau des 64 domaines technologiques clefs n'est constitué que de la Chine et des USA ? Que dire des pays de l’Union européenne ?
    Partagez-vous les avis selon lesquels le penchant européen pour la règlementation aura un impact négatif sur sa capacité à se remettre au niveau de la Chine et des USA ?

    Voir aussi :

    Les États-Unis s'attaquent aux lacunes dans les restrictions sur les exportations de puces d'IA vers la Chine et prévoient d'introduire de nouvelles lignes directrices de restrictions

    Les États-Unis veulent entraver l'industrie chinoise des puces électroniques en adoptant de nouvelles règles d'exportation radicales, mais la Chine dénonce ces règles et exige qu'elles soient levées

    Les États-Unis étendent les restrictions à l'exportation de puces d'IA aux pays du Moyen-Orient
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