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Mobiles Discussion :

Levée de l’interdiction de X au Brésil : la Cour suprême autorise le rétablissement du service


Sujet :

Mobiles

  1. #41
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    Par défaut Le réseau social Bluesky atteint 10 millions de comptes, après l'interdiction de X au Brésil
    Le réseau social Bluesky atteint 10 millions de comptes, après l'interdiction de X au Brésil,
    et qu'Elon Musk se soit acharné à saborder X pour faire fuir les utilisateurs et les annonceurs

    Le paysage des réseaux sociaux a récemment été bouleversé par une série d’événements inattendus. Le réseau social Bluesky, fondé par Jack Dorsey, a atteint un jalon impressionnant de 10 millions de comptes. Cette croissance fulgurante est en grande partie due à l’interdiction de X (anciennement Twitter) au Brésil et aux controverses entourant les actions d’Elon Musk, qui semblent avoir contribué à la fuite des utilisateurs et des annonceurs de X.

    Fin août 2024, la Cour suprême brésilienne a interdit X dans le pays, citant l’absence de représentation locale et des préoccupations concernant la modération des contenus. Cette décision a laissé un vide que Bluesky a rapidement comblé. En seulement quelques jours, Bluesky a enregistré des millions de nouveaux utilisateurs brésiliens, propulsant l’application au sommet des classements de téléchargement sur l’App Store ; un million de nouveaux utilisateurs en seulement trois jours, un million supplémentaire un jour plus tard et, depuis hier, la plateforme compte 10 millions d'utilisateurs.

    À l'approche de l'interdiction, le Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a apparemment fait ses adieux à ses adeptes de X en créant un lien vers ses autres comptes de médias sociaux, à commencer par Bluesky. L'augmentation rapide du nombre d'utilisateurs a conduit certains d'entre eux à rencontrer une erreur « Ressources insuffisantes » alors que les ingénieurs de la plateforme s'efforçaient d'augmenter la capacité des serveurs pour répondre à la demande accrue.

    Nom : millions.png
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    La stratégie de Bluesky

    Bluesky a su tirer parti de cette opportunité en offrant une alternative attrayante et en mettant en avant ses fonctionnalités de décentralisation et de confidentialité. Le réseau social a également bénéficié de la réputation de son fondateur, Jack Dorsey, qui a su capitaliser sur la méfiance croissante envers les grandes plateformes centralisées. L'objectif maintenant pour Bluesky sera de convaincre les nouveaux utilisateurs d'être actifs et fidèles à l'application. Pour cela, plusieurs fonctionnalités arrivent, comme les notes de communauté sur les posts polémiques ou propageant de fausses informations ou encore l'impossibilité d'invisibiliser certaines réponses à un post.

    Voici des éléments qui ont joué en sa faveur :

    L'interface utilisateur

    L'un des principaux facteurs qui poussent les Brésiliens à préférer Bluesky à Threads de Meta pourrait être son interface, qui ressemble beaucoup à X (anciennement Twitter). La familiarité de la mise en page et de la chronologie permet aux anciens utilisateurs de X de s’adapter rapidement sans avoir à réapprendre à naviguer sur une nouvelle plateforme.

    La structure

    Bluesky se distingue par sa structure décentralisée, ce qui le rend plus résistant aux fermetures ou aux contrôles motivés par des considérations politiques. Contrairement à X, où la modération du contenu est centralisée, Bluesky permet aux utilisateurs de gérer eux-mêmes le contenu qu’ils voient. Cette autonomie accrue est particulièrement attrayante dans un contexte où les décisions politiques peuvent influencer l’accès aux plateformes sociales.

    En clair, une différence importante entre Bluesky et X est que Bluesky s'appuie sur les utilisateurs pour gérer le contenu, tandis que X s'occupe lui-même de la modération du contenu.

    Aussi, sur X, c'est l'algorithme de recommandation qui gouverne, alors que sur Bluesky, les utilisateurs peuvent davantage personnaliser leur fil d'actualités. Dans sa dernière version, Bluesky a intégré de nombreuses fonctionnalités visant à éviter les propos toxiques et le cyberharcèlement, comme la possibilité de cacher une réponse à un post à tous les utilisateurs. Des choix éditoriaux qui vont donc à l'opposé de ceux d'Elon Musk pour X, qui défend une liberté d'expression totale, quitte à tolérer la désinformation et la haine.

    Et pour ceux qui peuvent être dépaysés, nombreux sont les utilisateurs qui partagent des « starters packs », des liens permettant de suivre des comptes en « package », liés à un thème ou un domaine particulier (scientifiques américains, journalistes brésiliens...).


    Elon Musk et la déchéance de X

    Pendant ce temps, Elon Musk a été critiqué pour ses décisions controversées concernant X. Depuis son acquisition de la plateforme, Musk a mis en œuvre une série de changements qui ont aliéné de nombreux utilisateurs et annonceurs. Des modifications de la politique de modération aux décisions de gestion perçues comme erratiques, ces actions ont contribué à une baisse significative de l’engagement sur la plateforme.

    Elon Musk a tenté un coup insolite : après avoir littéralement demandé aux annonceurs d'aller « se faire foutre », il a décidé de leur porter plainte.

    Le milliardaire entend bien faire payer toute personne ou organisation qui a été impliquée d'une manière ou d'une autre dans le boycott de la publicité sur son réseau social X (ex-Twitter). Il est convaincu que la gauche conspire contre lui, a poursuivi les annonceurs qui refusent de lui donner de l'argent et exhorté les États américains à engager des poursuites pénales contre les personnes prétendument impliquées dans le boycott de la publicité sur X. Sa déclaration est intervenue après un rapport accablant du Congrès américain contre une importante alliance d'annonceurs.

    En effet, le Congrès américain enquête sur des allégations selon lesquelles les membres de l'Alliance mondiale pour des médias responsables (Global Alliance for Responsible Media - GARM) s'entendent pour bloquer les dépenses publicitaires des médias conservateurs et donc pour censurer leurs voix. Témoignant devant le Congrès, le journaliste américain Ben Shapiro a déclaré que les sociétés de médias sociaux telles que X, Google et Meta avaient été contraintes par la sénatrice Dianne Feinstein d'adopter les lignes directrices de la GARM. Cette soi-disant coercition se serait produite en 2017. Il a ensuite comparé la GARM à un « cartel ».

    Citation Envoyé par Ben Shapiro
    En réalité, la GARM agit comme un cartel. Ses membres représentent 90 % des dépenses publicitaires aux États-Unis, soit près de 1 000 milliards de dollars. En d'autres termes, si vous n'obtenez pas de dollars publicitaires des membres de la GARM, il est presque impossible de gérer une entreprise basée sur la publicité.

    Et si vous ne suivez pas leurs récits politiques préférés, ceux que Kara Swisher et Dianne Feinstein suivraient, vous ne serez pas considéré comme une marque sûre. Votre activité sera limitée.
    La PDG de X, Linda Yaccarino, a commenté la poursuite sur le réseau social : « Aucun petit groupe ne devrait pouvoir monopoliser ce qui est monétisé. Il s'agit d'une reconnaissance importante et d'un pas nécessaire dans la bonne direction. J'espère que cela signifie qu'une réforme à l'échelle de l'écosystème est en train de se mettre en place ».

    GARM a fermé ses portes 48 heures après la poursuite en justice, évoquant un manque de moyens financiers pour faire face aux allégations.

    Mais la stratégie de X n'a peut-être pas eu l'effet escompté : plutôt que d'effrayer les marques pour qu'elles se soumettent, les patrons de l'industrie des médias ont déclaré que cette décision (qui a été décrite comme « égoïste » et « insensée ») ne ferait que pousser les marques déjà désillusionnées à s'éloigner encore plus du site, qui dépend des dépenses publicitaires.

    Alex Tait, fondateur de l'agence média et marketing Entropy, et qui a précédemment dirigé la stratégie de dépenses publicitaires d'Unilever, a déclaré : « L'action en justice de Musk est probablement motivée par son ego plutôt que par une logique commerciale ».

    « Le concept selon lequel X est similaire à une "place publique" est motivé par une vision centrée sur les États-Unis du premier amendement, qui ne s'applique pas à d'autres pays. [Elle est en contradiction avec ce que les annonceurs appellent la "sécurité de la marque", qui consiste essentiellement à s'assurer que leur publicité n'apparaît pas à côté d'un contenu qui n'est pas approprié pour leur marque] ».

    Bluesky reste en revanche peu armée pour capter les parts de marché publicitaire que X continue de perdre

    Malgré ses nombreux avantages, Bluesky devra relever plusieurs défis pour maintenir sa croissance et sa popularité. La gestion de la modération du contenu dans un environnement décentralisé peut s’avérer complexe, nécessitant des outils et des politiques efficaces pour prévenir les abus et les comportements nuisibles. De plus, la plateforme devra continuer à innover et à s’adapter aux besoins changeants des utilisateurs pour rester compétitive face à d’autres alternatives émergentes.

    En outre, Bluesky, qui a levé 8 millions de dollars en juillet 2023, veut se distinguer du modèle tout publicitaire des autres plateformes sociales. Dotée d'un statut de « benefit corporation » (entreprise à mission), la société se refuse à commercialiser les données personnelles de ses utilisateurs. Elle a pour objectif de développer « un réseau social durable ».

    Elle se prive donc du marché de la publicité via lequel elle aurait pu capitaliser l'exode massif de X qui, de son côté, continue de perdre des annonceurs.

    Pour générer ses revenus, Bluesky mise sur la vente de noms de domaine (rattachés à un nom d'utilisateur), ce qui par ailleurs pourrait intéresser des marques. L'organisation compte développer par la suite d'autres services payants. « Nous allons expérimenter différents services et stratégies », avait-elle annoncé en juillet 2023.

    Conclusion

    La montée en puissance de Bluesky au Brésil est un exemple frappant de la manière dont les dynamiques des réseaux sociaux peuvent changer rapidement. Alors que X lutte pour regagner la confiance de ses utilisateurs, Bluesky semble bien positionné pour devenir un acteur majeur dans le paysage des réseaux sociaux. Seul le temps dira si cette tendance se maintiendra.

    Source : Bluesky

    Et vous ?

    Pensez-vous que la montée en puissance de Bluesky est durable ou s’agit-il d’un phénomène temporaire ?
    Comment percevez-vous les actions d’Elon Musk concernant X ? Sont-elles justifiées ou contre-productives ?
    Quels sont les critères les plus importants pour vous dans le choix d’un réseau social ? Qu’est-ce qui vous inciterait à quitter un réseau social pour un autre ? La sécurité, la confidentialité, les fonctionnalités, ou autre chose ?
    Pensez-vous que la décentralisation des réseaux sociaux, comme proposée par Bluesky, est une solution viable pour garantir la liberté d’expression et la confidentialité des utilisateurs ?
    Comment évaluez-vous l’impact des politiques de modération sur la qualité des discussions en ligne ? Préférez-vous une modération stricte ou plus permissive ?
    Dans quelle mesure pensez-vous que les actions et les décisions des personnalités publiques, comme Elon Musk, influencent votre perception et votre utilisation des réseaux sociaux ?
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  2. #42
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    Ils prennent les fonds de Starlink, alors que c'est X qui est condamnée.
    Je me demande quelle pirouette juridique a pu faire la Justice brésilienne pour faire payer Starlink qui est coupable de rien ?
    Pas très rassurant pour l'entreprenariat et les investisseurs internationaux.

  3. #43
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    Mieux vaut Bluesky que Thread

  4. #44
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    Bluesky va-t-il connaître le même sort que mastodon ?
    https://www.developpez.com/actu/3402...e-30-pourcent/

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  5. #45
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    Par défaut X a contourné le blocage ordonné par le tribunal en utilisant les services cloud tiers de Cloudflare
    X a contourné le blocage ordonné par le tribunal en utilisant les services cloud tiers de Cloudflare, ce qui a permis à de nombreux utilisateurs brésiliens d'accéder à la plateforme sans avoir besoin d'un VPN

    Un nouveau rapport révèle que la plateforme de médias sociaux X a contourné le blocage ordonné par le tribunal au Brésil. X aurait utilisé des services cloud offerts par des tiers, notamment la société de sécurité Cloudflare, ce qui a permis à certains utilisateurs brésiliens d'accéder à X par une route située en dehors du pays, même sans réseau privé virtuel (VPN)

    Le 30 août 2024, la Cour suprême du Brésil a ordonné la suspension immédiate de la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, dirigée par Elon Musk. En parallèle, un juge a également demandé à l'Agence nationale des télécommunications (Anatel) de limiter l'accès à X. Le pays a également imposé des amendes journalières de plus 8 000 euros aux personnes qui tentent d'accéder à X par l'intermédiaire d'un réseau privé virtuel (VPN).

    Mais depuis le 18 septembre, la plateforme de médias sociaux X est de nouveau accessible à de nombreux utilisateurs au Brésil. X a précisé que le rétablissement du service au Brésil était "involontaire et temporaire", résultant d'un changement de fournisseur de réseau rendu nécessaire par la fermeture. L'équipe des affaires internationales de la société a déclaré que le changement avait été effectué parce que certaines infrastructures pour le reste de l'Amérique latine n'étaient plus accessibles.


    La mise à jour a utilisé des services cloud offerts par des tiers, notamment la société de sécurité Cloudflare, ce qui a permis à certains utilisateurs brésiliens d'accéder à X par une route située en dehors du pays, même sans réseau privé virtuel (VPN), selon l'Association brésilienne des fournisseurs d'accès à l'internet et aux télécommunications (Abrint).

    Basilio Perez, membre du conseil d'administration de l'Abrint, a suggéré que ce changement était probablement intentionnel. "Pourquoi X utiliserait-il un service tiers qui finit par être plus lent que le sien ?" M. Perez a fait remarquer qu'il serait difficile de bloquer X une deuxième fois en raison du changement technique et de l'omniprésence de Cloudflare. "On ne peut pas simplement bloquer Cloudflare parce qu'on bloquerait la moitié de l'internet", a-t-il expliqué.

    La veille de la réouverture de X, la Maison Blanche avait critiqué l'embargo numérique imposé par le Brésil. Karine Jean-Pierre, l'attachée de presse, a déclaré : "En ce qui concerne les médias sociaux, nous avons été très clairs sur le fait que nous pensons que les gens devraient avoir accès aux médias sociaux. C'est une forme de liberté d'expression".

    Musk a répondu à la déclaration via X, en écrivant : "Inattendu, mais apprécié". Pour rappel, la Maison Blanche avait qualifié M. Musk d'"irresponsable" pour un tweet controversé sur le président américain Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, qu'il a ensuite supprimé.

    Cette décision intervient après des mois de conflit entre le propriétaire de X, Elon Musk, et le juge brésilien Alexandre de Moraes, qui a conduit la Cour suprême à ordonner aux fournisseurs brésiliens de services mobiles et Internet de bloquer la plateforme le mois dernier. Dans un premier temps, Starlink, le fournisseur de services Internet par satellite de Musk, a déclaré qu'il continuerait à autoriser l'accès à X au mépris de l'interdiction, mais il s'est ensuite rétracté.

    L'agence nationale brésilienne des télécommunications Anatel, chargée de l'application de la décision de justice, s'emploie actuellement à informer les fournisseurs de réseaux de diffusion de contenu et les entreprises de télécommunications pour qu'ils bloquent à nouveau l'accès, selon une source au fait de la situation. Toutefois, on ne sait pas encore combien de temps il faudra aux fournisseurs pour se conformer à l'ordonnance.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Starlink d'Elon Musk se plie à l'ordonnance d'un juge au Brésil : la société fait marche arrière et déclare qu'elle va bloquer X, un jour après avoir dit qu'elle n'allait pas s'y conformer

    Cloudflare, l'une des entreprises qui contrôlent Internet, serait un refuge pour la haine et la désinformation, Amazon, Google, GoDaddy et Unified Layer complètent le top cinq

    Le Brésil va infliger une amende de plus de 8 000 euros par jour à toute personne utilisant un VPN pour accéder à X, Elon Musk réagit en qualifiant le Brésil de "régime oppressif"

    Un tribunal français ordonne à Google, Cloudflare et Cisco d'empoisonner leurs résolveurs DNS afin d'empêcher le contournement des mesures de blocage ciblant environ 117 domaines de diffusion sportive pirate
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  6. #46
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    Involontaire, je pense que personne n'y croit, surtout quand d'une part le PDG est contre le blocage, et d'autre part, si twitter/X voulait respecter l'interdiction, ils auraient fait un blocage par IP.
    Ce bras de fer reste intéressant politiquement parlant. Si le gouvernement brésilien cède, le message indirect serait qu'une multinationale américaine ne dépendant que d'internet peut faire sa loi ouvertement dans un pays car celui-ci ne pourra pas le bloquer.

    Je suppose que la prochaine chose à faire pour le Brésil est de mettre la pression sur cloudflare pour maintenir le blocage de twitter/X ou empoisonner les requêtes DNS (mais succès limité à cause du DNS-over-HTTPS)

  7. #47
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    Citation Envoyé par NotABread Voir le message
    Involontaire, je pense que personne n'y croit, surtout quand d'une part le PDG est contre le blocage, et d'autre part, si twitter/X voulait respecter l'interdiction, ils auraient fait un blocage par IP.
    Ce bras de fer reste intéressant politiquement parlant. Si le gouvernement brésilien cède, le message indirect serait qu'une multinationale américaine ne dépendant que d'internet peut faire sa loi ouvertement dans un pays car celui-ci ne pourra pas le bloquer.

    Je suppose que la prochaine chose à faire pour le Brésil est de mettre la pression sur cloudflare pour maintenir le blocage de twitter/X ou empoisonner les requêtes DNS (mais succès limité à cause du DNS-over-HTTPS)
    Donc vous insinuez que c'est un problème si un gouvernement n'arrive pas à censurer un domaine ? Parce que c'est dans ce cas possible d'avoir les mêmes propos sur des pays non-démocratiques...

  8. #48
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    Citation Envoyé par noremorse Voir le message
    Bluesky va-t-il connaître le même sort que mastodon ?
    https://www.developpez.com/actu/3402...e-30-pourcent/
    Mouais, je ne voit pas quel critère défini si oui ou non, X supporte les positions des médias mainstream. Sachant qu'il y a de toute les nuances politique sur X.
    D'autre part, sur le plan technique, Mastodon et BlueSky peuvent être utilisés de manière décentralisé, ils seront donc toujours moins politisés que X.

  9. #49
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    Il y a tout un tas de possibilités pour bypasser le blocage de X

  10. #50
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    Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
    Donc vous insinuez que c'est un problème si un gouvernement n'arrive pas à censurer un domaine ? Parce que c'est dans ce cas possible d'avoir les mêmes propos sur des pays non-démocratiques...
    C'est très discutable et je ne donne raison à aucun des partis n'étant ni brésilien, ni impacter par la mesure de blocage, ni actionnaire de Twitter/X ou affilié, ni un aficionado de Musk.
    Est-il bien qu'une société externe à un pays décide de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas ?
    Le fait qu'une société étrangère ne se plis pas au lois, qu'on les juge justes ou non, et contourne sans scrupule les sanctions affaiblis la souveraineté de l'état, bon ou mauvais.
    Dans un autre registre, on pourrait ajouter les sociétés chinoises qui contournent les blocus des USA pour se fournir en GPU haut de gamme. Me diras-tu qu'elles sont dans leur bon droit parce qu'elles luttent contre l'hégémonie du méchant américain ? Ou ferais-tu deux poids deux mesures et me diras tu que ces sociétés sont mauvaises car elles aident l'état chinois à faire de méchant robots tueur ?

    Bref, mon propos ici n'est ni pour, ni contre, je vois comme un fait: si les états ne sont pas aptes à sévir contre une société de l'internet, leur souveraineté s'érode et le pouvoir bascule du côté de ces sociétés de l'internet. C'est de ce point de vu qu'il est intéressant de suivre cette affaire

  11. #51
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    Petite question : Quels sont les techniques de blocage utilisé ?

    Une simple censure sur les DNS (contournable avec le DoH ou DoT) ?
    Ou plus élaboré, du filtrage SNI sur le TLS (contournable avec le Encrypted Client Hello, ou un VPN) ?

    Bref, amusant qu'un pays démocratique emploie les mêmes méthodes qu'une vilaine et méchante dictature, et que les gens utilisent les mêmes méthodes de contournement

  12. #52
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    Citation Envoyé par Artae Voir le message
    Petite question : Quels sont les techniques de blocage utilisé ?

    Une simple censure sur les DNS (contournable avec le DoH ou DoT) ?
    Ou plus élaboré, du filtrage SNI sur le TLS (contournable avec le Encrypted Client Hello, ou un VPN) ?

    Bref, amusant qu'un pays démocratique emploie les mêmes méthodes qu'une vilaine et méchante dictature, et que les gens utilisent les mêmes méthodes de contournement
    En Europe, on joue plutôt sur les entrées DNS pour rediriger le trafic vers une page expliquant pourquoi le domaine est bloqué et l'IP est bloqué. En Chine, ils font du DNS poisoning (interceptent et faussent les réponses des requêtes DNS) et inspectent les paquets pour bloquer les flux qui leur déplaisent. Les techniques de censure par DNS sont désuètes à cause du DOH qui protège la requète DNS des yeux indiscrets, donc bloquer l'IP est plus efficace
    Je pense que le Brésil a fait comme les européens. Maintenant que twitter passe par une infrastructure cloud majeur, il est quasi impossible de bloquer la plage d'IP des serveurs de twitter car elles sont en quelques sortes mutualisés avec la moitié de l'internet potentiellement.

    Le Brésil ne peut donc que faire pression sur Cloudflare pour faire valoir le blocage ou isolé son réseau internet. La seconde option semble difficilement envisageable car elle sera très impopulaire et décrié comme dictatoriale d'une part, et d'autre part je ne pense pas que le Brésil ait l'infrastructure pour sans compter Starlink qui permettrait aisément passer outre l'isolement de leur internet (sachant qu'il est pas mal utilisé là-bas).
    Vous pensez que Cloudflare défendra l'idéal revendiqué par Twitter ? C'est loin d'être impossible et s'il le fait, le gouvernement brésilien l'aura dans l'os.


    Ce qui fait un peu flipper dans cette affaire, c'est que ça montre le potentiel que peut avoir un réseau social en tant qu'outil de déstabilisation politique

  13. #53
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    Ah! pas facile de choisir entre la liberté d'expression et la liberté d'interdire quand l'un ou l'autre nous arrange... ou les deux? Bienvenue dans le monde réel.

  14. #54
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    Par défaut X et Starlink risquent près 1 Mn $ d'amendes par jour pour avoir soi-disant échappé à l'interdiction au Brésil
    X et Starlink d'Elon Musk risquent près d'un million de dollars d'amendes journalières pour avoir prétendument échappé à l'interdiction au Brésil, après que X ait contourné le blocage au moyen de Cloudflare

    La société X d'Elon Musk risque des amendes journalières élevées au Brésil pour avoir prétendument échappé à l'interdiction du service dans ce pays, selon une déclaration de la Cour suprême du pays le jeudi 19 septembre 2024.

    Un rapport a en effet révélé que la plateforme de médias sociaux X a contourné le blocage ordonné par le Tribunal au Brésil. X aurait utilisé des services cloud offerts par des tiers, notamment la société de sécurité Cloudflare, ce qui a permis à certains utilisateurs brésiliens d'accéder à X par une route située en dehors du pays, même sans réseau privé virtuel (VPN)

    Les amendes imposées par la Cour suprême du Brésil s'élèvent à 5 millions de réals brésiliens, soit environ 920 000 dollars, par jour. Le Tribunal suprême fédéral a déclaré qu'il continuerait à imposer une « responsabilité conjointe » à Starlink, le service internet par satellite détenu et exploité par SpaceX, l'entreprise aérospatiale d'Elon Musk.

    La suspension de X au Brésil a été initialement ordonnée par le président de la Cour suprême du pays, Alexandre de Moraes, à la fin du mois d'août, puis confirmée par un groupe de juges au début du mois de septembre. Le Tribunal a estimé que, sous la direction de M. Musk, X avait enfreint la législation brésilienne, qui impose aux entreprises de médias sociaux d'employer un représentant légal dans le pays et de supprimer les discours haineux et autres contenus jugés préjudiciables aux institutions démocratiques. Le Tribunal a également estimé que X n'avait pas suspendu des comptes prétendument engagés dans le doxxage de fonctionnaires fédéraux.


    X a récemment déménagé sur des serveurs hébergés par Cloudflare et semble utiliser des adresses de protocole internet dynamiques qui changent constamment, ce qui permet à de nombreux utilisateurs brésiliens d'accéder au site. Dans une configuration précédente, la société utilisait des adresses IP statiques et spécifiques au Brésil, qui étaient plus facilement bloquées par les fournisseurs d'accès à l'internet sur ordre des autorités de régulation.

    M. Musk, propriétaire de X, anciennement connu sous le nom de Twitter, s'en est pris à M. de Moraes depuis des mois et a continué à le faire après la publication de l'ordonnance. Il a qualifié M. de Moraes de méchant, le comparant à Dark Vador et à Voldemort, le personnage d'Harry Potter. Il a également appelé à plusieurs reprises à la destitution de M. de Moraes.

    Le Brésil a précédemment retiré l'argent des amendes imposées à X sur les comptes de X et de Starlink auprès d'institutions financières du pays. Les nouvelles amendes entreront en vigueur le 19 septembre, le Tribunal calculant un total basé sur « le nombre de jours de non-respect » de ses précédentes ordonnances de suspension de X dans tout le pays.

    Alors que M. Musk se présente comme un absolutiste de la liberté d'expression, X a acquiescé à des demandes de suppression de profils et de messages dans des pays tels que l'Inde, la Turquie et la Hongrie.

    Elon Musk et X pourraient également être en train de se conformer aux ordonnances de suppression de comptes émises par le Brésil. Correio Braziliense, une publication brésilienne, a rapporté mercredi 18 septembre que X avait commencé à bloquer des comptes conformément aux ordres de suspension émis par la Cour suprême du pays.

    Parmi les comptes apparemment bloqués figurent ceux de certains influenceurs d'Internet qui feraient l'objet d'une enquête pour diffusion de fausses informations et promotion d'attaques contre les institutions démocratiques du Brésil.

    X a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de rétablir l'accès des utilisateurs brésiliens.

    « Lorsque X a été fermé au Brésil, notre infrastructure pour fournir un service à l'Amérique latine n'était plus accessible à notre équipe », a déclaré mercredi un porte-parole de l'entreprise. « Pour continuer à fournir un service optimal à nos utilisateurs, nous avons changé de fournisseur de réseau. Ce changement a entraîné une restauration involontaire et temporaire du service pour les utilisateurs brésiliens. Bien que nous nous attendions à ce que la plateforme soit de nouveau inaccessible au Brésil prochainement, nous continuons à travailler avec le gouvernement brésilien pour que le service soit rétabli très rapidement pour le peuple brésilien. »

    L'agence nationale des télécommunications du Brésil, Anatel, a reçu l'ordre de M. de Moraes d'empêcher l'accès à la plateforme en bloquant les serveurs de Cloudflare mais aussi ceux de Fastly et EdgeUno, ainsi que d'autres serveurs qui, selon le Tribunal, ont été « créés pour contourner » la suspension de X au Brésil.

    La déclaration de la Cour suprême du Brésil (STF) est présentée ci-dessous :
    Le Tribunal suprême fédéral impose une amende journalière de 5 millions de reais à X pour non-respect d'une décision de justice.

    Le juge Alexandre de Moraes a ordonné à Anatel de prendre des mesures immédiates pour réactiver le blocage de la plateforme.

    Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a ordonné une amende journalière de 5 millions de reais à l'encontre de X Brasil Internet Ltda pour non-respect d'une décision de justice ayant suspendu les activités de la plateforme au Brésil.

    La décision impose une responsabilité conjointe et solidaire à Starlink, qui sera subsidiairement responsable si X ne paie pas.

    La décision a été rendue dans la pétition (PET) 12404, et le recouvrement est effectif à partir de ce jeudi (19/09/2024), date à laquelle l'avis de convocation des parties a été publié dans le Journal officiel. Le montant total de la dette sera calculé en fonction du nombre de jours de non-respect de la décision.

    Le juge a également ordonné à l'Agence nationale des télécommunications (Anatel) de prendre des mesures immédiates pour empêcher l'accès à la plateforme en bloquant les serveurs « Cloudflare, Fastly et EdgeUno CDN », ainsi que d'autres serveurs similaires, créés pour contourner la décision de justice qui a suspendu l'activité de l'ancien Twitter au Brésil.

    Les mesures adoptées par l'agence de régulation doivent être communiquées à la STF dans les 24 heures. L'agence avait informé le STF de l'escroquerie mercredi (18/09).
    Source : Cour suprême du Brésil

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous la mesure prise par la Cour suprême à l'encontre de X et Starlink pertinente et justifiée ?

    Voir aussi :

    Le Brésil va infliger une amende de plus de 8 000 euros par jour à toute personne utilisant un VPN pour accéder à X, Elon Musk réagit en qualifiant le Brésil de "régime oppressif"

    Starlink d'Elon Musk se plie à l'ordonnance d'un juge au Brésil : la société fait marche arrière et déclare qu'elle va bloquer X, un jour après avoir dit qu'elle n'allait pas s'y conformer

    X a contourné le blocage ordonné par le tribunal en utilisant les services cloud tiers de Cloudflare, ce qui a permis à de nombreux utilisateurs brésiliens d'accéder à la plateforme sans avoir besoin d'un VPN
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  15. #55
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    Le chantage continu ... Condamner Starlink, pour une "infraction" de X dans le but de viser Musk.

  16. #56
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    Il y a un truc que je ne comprend pas, juridiquement et structurellement il n’y a pas de lien entre X et starlink, Musk n’est qu’un actionnaire parmi d’autres, alors comment une justice peux prendre l’argent de l’une pour une pénalité due par l’autre au prétexte qu’elle on un même actionnaire ?

    Ceci pourrais aussi se passer ainsi en France ?

  17. #57
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    Par défaut Elon Musk et X capitulent devant la Cour suprême du Brésil
    Elon Musk et X capitulent devant la Cour suprême du Brésil : un nouveau dossier judiciaire de X indique que l'entreprise se conforme aux ordres du Brésil de bloquer les comptes,
    une décision qui marque la fin d'un long conflit juridique

    Depuis plusieurs mois, la Cour suprême du Brésil, sous la direction du juge Alexandre de Moraes, a ordonné à X de bloquer certains comptes accusés de diffuser des discours de haine et de fausses informations. Elon Musk avait initialement résisté à ces ordres, accusant le juge de censure et promettant de défier les décisions judiciaires. Face à la multiplication des sanctions qui vont jusqu'à toucher Starlink, Elon Musk a été contraint de céder aux exigences de la Cour suprême du Brésil. Cette décision marque la fin d’un long conflit juridique qui a vu X confronté à des amendes considérables et à une interdiction de fonctionnement dans le plus grand pays d’Amérique latine.

    Elon Musk semble soudain abandonner.

    Après avoir défié les décisions de justice au Brésil pendant trois semaines, le réseau social de Musk, X, a capitulé. Dans un document déposé au tribunal vendredi, les avocats de l'entreprise ont déclaré que X s'était conformé aux ordres de la Cour suprême du Brésil dans l'espoir que celle-ci lèverait le blocage de son site.

    Cette décision peut sembler surprenante venant de Musk, qui possède et contrôle X, étant donné qu'il a déclaré qu'il avait refusé d'obéir à ce qu'il appelait des ordres illégaux de censure des voix sur son réseau social. Musk avait licencié des employés locaux et refusé de payer des amendes. Le tribunal a réagi en bloquant X dans tout le Brésil le mois dernier.

    Vendredi, les avocats de X ont déclaré que l'entreprise avait fait exactement ce que Musk s'était engagé à ne pas faire : supprimer des comptes qu'un juge brésilien avait ordonné de supprimer parce qu'ils menaçaient la démocratie brésilienne. X s'est également conformée aux autres exigences du juge, notamment le paiement d'amendes et la désignation d'un nouveau représentant officiel dans le pays, ont indiqué les avocats.

    La Cour suprême du Brésil a confirmé les démarches de X dans un document déposé samedi, mais a déclaré que la société n'avait pas déposé les documents nécessaires. Elle a donné à X cinq jours pour envoyer des documents supplémentaires.

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    Comme en Inde ou en Turquie, une volonté affichée de faire taire les voix qui dérangent au Brésil

    La brusque volte-face de Musk au Brésil est apparue comme une défaite pour l'homme d'affaires au franc-parler et pour l'image de guerrier de la liberté d'expression qu'il s'est forgée. Musk et son entreprise ont critiqué à grands cris la Cour suprême du Brésil pendant des mois, allant même jusqu'à publier certaines de ses ordonnances scellées, mais ni l'un ni l'autre n'avaient mentionné publiquement leur revirement samedi matin.

    Ce moment a montré comment, dans la lutte de pouvoir qui oppose depuis des années les géants de la technologie et les États-nations, les gouvernements ont pu garder le dessus.

    Musk a dû s'accommoder de cette réalité dans d'autres pays, notamment en Inde et en Turquie, où son réseau social s'est conformé aux ordres de censure de certaines publications. En revanche, au Brésil et en Australie, il s'est plaint d'ordres gouvernementaux avec lesquels il n'était pas d'accord et a accusé les autorités locales de censure. Les réponses de son entreprise aux gouvernements ont souvent été en accord avec sa politique personnelle.

    Le Brésil est l'un des marchés internationaux les plus importants pour X, les analystes estimant qu'il comptait plus de 20 millions d'utilisateurs dans ce pays. Depuis le blocage de X, les Brésiliens se sont rués sur les rivaux du réseau social : Bluesky et Threads, qui appartient à Meta.

    Plus X reste bloqué, plus Musk risque de perdre des parts de marché et des revenus, ce qui est problématique pour une entreprise qui s'est aliéné de nombreux annonceurs américains en permettant aux utilisateurs de dire à peu près n'importe quoi sur le site.

    Une autre entreprise contrôlée par Musk, le service Internet par satellite Starlink, a également été prise entre deux feux. La Cour suprême du Brésil a retiré 2 millions de dollars à Starlink au Brésil pour couvrir les amendes qu'elle avait infligées à X.

    Un grand nombre des comptes que X avait reçu l'ordre de supprimer au Brésil appartenaient à d'éminents commentateurs brésiliens de droite qui avaient autrefois fait l'éloge de Musk pour avoir résisté aux injonctions de la cour. Certains d'entre eux étaient maintenant en désaccord avec son rétropédalage.

    Musk « s'est incliné », a écrit Paulo Figueiredo, un commentateur de droite dont le compte X a été bloqué au Brésil, dans un message publié jeudi, lorsque X a engagé de nouveaux avocats au Brésil, signalant ainsi un changement de position. « C'est un jour très triste pour la liberté d'expression ».

    Un jour plus tard, Figueiredo a déclaré qu'il comprenait la position de Musk « et qu'il appréciait ses efforts ».


    Un retour potentiel au Brésil

    X a désigné Rachel de Oliveira Conceicao comme son nouveau représentant juridique au Brésil, comme l’indique le récent dépôt de plainte de la plateforme. Rappelons que la société a été bloquée à la fin du mois d’août et a brièvement été remise en ligne cette semaine par le biais du DNS de Cloudflare. Cependant, l'entreprise a expliqué que c'était involontaire et temporaire :

    « Lorsque X a été fermé au Brésil, notre équipe n'avait plus accès à l'infrastructure nécessaire pour fournir des services en Amérique latine. Pour continuer à fournir un service optimal à nos utilisateurs, nous avons changé de fournisseur de réseau. Ce changement a entraîné un rétablissement involontaire et temporaire du service pour les utilisateurs brésiliens.

    « Bien que nous nous attendions à ce que la plateforme soit à nouveau inaccessible sous peu, nous poursuivons nos efforts en collaboration avec le gouvernement brésilien afin de rétablir très rapidement le service pour le peuple brésilien ».

    Mais l'autorité brésilienne de régulation des télécommunications, Anatel, a déclaré dans un communiqué qu'elle pensait que ce changement était « une intention délibérée de ne pas tenir compte de l'ordre de la Cour suprême fédérale ». Le juge Moraes a semblé d'accord, en imposant une amende d'un million de dollars par jour et en bloquant à nouveau le réseau social.

    Depuis 2019, le même juge a ordonné aux réseaux sociaux de supprimer au moins 300 comptes, sans raison pour plus de la moitié

    La tournure des événements a constitué une victoire majeure pour la Cour suprême du Brésil et le puissant juge qui a mené la pression pour réglementer le discours en ligne, Alexandre de Moraes.

    Le juge Moraes est devenu l'une des figures les plus polarisantes du Brésil depuis que la Cour suprême du pays lui a accordé une large autorité pour ordonner aux entreprises technologiques de retirer le contenu qu'il considère comme une menace pour les institutions brésiliennes.

    Depuis 2019, il a ordonné aux réseaux sociaux de supprimer au moins 300 comptes, selon une analyse d'une partie de ses ordonnances judiciaires, qui avaient fait l'objet de fuites ou avaient été rendues publiques. Pour plus de la moitié de ces comptes, le juge Moraes n'a pas fourni de détails dans les ordonnances pour expliquer pourquoi ils devaient être supprimés. Il a généralement émis ces ordonnances sous scellés, mais certaines ont été publiées par X et par les républicains du Congrès américain. Il est probable que de nombreuses autres ordonnances restent secrètes.


    Réactions et implications

    La décision de Musk de se conformer aux ordres de la Cour suprême a suscité des réactions mitigées. D’un côté, certains voient cela comme une victoire pour la lutte contre la désinformation et les discours de haine en ligne. Ils estiment que les plateformes de médias sociaux ont la responsabilité de modérer les contenus pour protéger la société contre les informations nuisibles et les incitations à la violence.

    D’un autre côté, des critiques estiment que cette décision pourrait avoir des implications négatives pour la liberté d’expression sur les plateformes de médias sociaux. Ils craignent que les gouvernements puissent abuser de leur pouvoir pour censurer des voix dissidentes et contrôler le discours public. L'historique du juge brésilien en matière d'ordonnance visant à supprimer des comptes de réseaux sociaux et sans motifs avancés montre une volonté de faire taire certaines voix.

    Cette situation soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la régulation des discours en ligne et la protection de la liberté d’expression.

    Sources : Paulo Figueiredo, communiqué de X

    Et vous ?

    Pensez-vous que la conformité de X aux ordres de la Cour suprême du Brésil pourrait créer un précédent dangereux pour la liberté d’expression sur les réseaux sociaux ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Que pensez-vous du fait que Musk refuse de suivre les exigences d'un pays où il propose ses services ? Dans le même temps, faut-il oui ou non céder à la censure des gouvernements qui en abusent ?
    Dans quelle mesure les plateformes de médias sociaux devraient-elles être responsables du contenu publié par leurs utilisateurs ? Où devrait-on tracer la ligne entre la modération nécessaire et la censure ?
    Comment les différentes régulations nationales devraient-elles être harmonisées pour gérer les contenus en ligne de manière cohérente à l’échelle mondiale ? Est-ce même possible ?
    Quel rôle les gouvernements devraient-ils jouer dans la régulation des contenus en ligne ? Devraient-ils avoir le pouvoir de bloquer des comptes ou des contenus spécifiques ?
    Quelles alternatives à la censure pourraient être mises en place pour lutter contre la désinformation et les discours de haine sans compromettre la liberté d’expression ?
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  18. #58
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    Ce juge a quand même demandé la suppression de compte de politicien de l'opposition légitimement élu.
    Peu importe la raison, on ne bloque pas un moyen de communication légitime pour un partie d'opposition politique (quand on est une démocrate, du moins).

    D'autant plus que le juge a préférer la censure d'un compte à une amende pour les dits politiciens ... Avec les conséquences politiques que cela implique.
    (Vous imaginez une campagne électorale démocratique ou seulement un seul des candidats à le droit à l'accès aux moyens de communication ?)

  19. #59
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    Citation Envoyé par Artae Voir le message
    Ce juge a quand même demandé la suppression de compte de politicien de l'opposition légitimement élu.
    Peu importe la raison, on ne bloque pas un moyen de communication légitime pour un partie d'opposition politique (quand on est une démocrate, du moins).

    D'autant plus que le juge a préférer la censure d'un compte à une amende pour les dits politiciens ... Avec les conséquences politiques que cela implique.
    (Vous imaginez une campagne électorale démocratique ou seulement un seul des candidats à le droit à l'accès aux moyens de communication ?)
    La puissance de désinformation des médias est très forte car même au congrès Américain ils ont compris qu'il n'y avait plus de liberté d'expression au Brésil depuis l'élection de Lula. C'est exprimé dans un anglais facile à lire, rapport soumis au congrès américains en juillet 2024. Plusieurs journalistes d'investigations et un prof américain de civilisation brésilienne y témoignent : Brazil: A Crisis of Democracy, Freedom, & Rule of Law ?

    J'invite tout ceux qui ont des certitudes sur la situation au Brésil (et la France, qui est citée dans le témoignage du PDG de Rumble) à le lire car Musk n'est vraiment pas le méchant de l'histoire !! Lisez le troisième témoignage ou le même juge qui censure Musk censure un journaliste qui remet en doute l'intégrité du système de vote électronique du Brésil qui a conduit à l'élection de Lula !!! Musk arrive après la guerre, ce juge faisait déjà fermer son clapet à tout ceux qui l'ouvraient trop ! J'ai traduit avec un "ami" un passage ci dessous :

    Ce n'étaient pas seulement les ONG et les agents indépendants qui ont souligné d'importants problèmes. L'intégrité du processus électoral est une question sensible de sécurité nationale. Sans les protections appropriées, des puissances internationales (hostiles ou non) peuvent influencer la décision souveraine du peuple.

    Ainsi, le 11 novembre 2022, les experts militaires du ministère brésilien de la Défense ont rédigé un rapport sur les élections de cette année-là, déclarant qu'ils avaient été empêchés de vérifier l'intégrité du système brésilien et qu'« ils n'excluaient pas la possibilité de l'existence de fraudes ou d'incohérences dans les machines à voter électroniques. » Le même organisme a souligné des « aspects importants nécessitant des clarifications », y compris des « risques potentiels pour la sécurité. » Le rapport conclut en demandant d'urgence au président du Tribunal supérieur électoral (TSE), M. Alexandre de Moraes, de constituer un groupe d'enquête. Il a ignoré la demande et les a remerciés de « n'avoir trouvé aucune preuve de fraude. »

    On peut dire qu'Alexandre de Moraes a violemment réprimé toute remise en question du système électoral brésilien, malgré les nombreuses raisons justifiant une telle interrogation, voire l'impartialité de son travail dans la conduite de ce processus. Et je n'ai aucune crainte à affirmer que, selon moi, ce mépris et la brutalité avec laquelle les questions ont été étouffées par Moraes ont fortement contribué au sentiment insupportable de révolte qui a fini par aboutir aux incidents regrettables du 8 janvier.

    Je confesse que j'étais moi-même sceptique quant à la thèse de la fraude électorale au Brésil. Ma méfiance n'a été alimentée que par le refus du président de la Cour électorale, M. Moraes, de répondre à des questions légitimes - y compris celles de nos propres Forces armées - et par sa volonté de censurer, réprimer et persécuter violemment tous ceux qui osaient poser ces questions. Je ne suis pas certain qu'il y ait eu ou non fraude lors des élections brésiliennes, mais je veux la liberté d'en discuter, ainsi que de tout autre sujet.

    Le 30 décembre 2022, donc deux mois après l'élection victorieuse de Lula, j'ai ressenti toute la force de cette répression. J'étais en vacances avec ma famille dans le Wisconsin lorsque j'ai reçu un appel d'une connaissance qui travaillait dans une plateforme de médias sociaux. Elle m'a averti qu'ils avaient reçu un ordre d'Alexandre de Moraes lui-même, exigeant que mes réseaux soient bloqués pour les Brésiliens dans un délai maximum de deux heures, sous peine de lourdes amendes en cas de non-respect. Et que toutes les plateformes de médias sociaux avaient reçu le même ordre.

    Je disparaîtrais pour toute mon audience. C'est l'équivalent moderne d'être envoyé au cachot, comme l'avait été mon arrière-grand-père.

  20. #60
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    Par défaut Levée de l’interdiction de X au Brésil : la Cour suprême autorise le rétablissement du service
    Levée de l’interdiction de X au Brésil : la Cour suprême autorise le rétablissement du service de la plateforme,
    qui s'est pliée à toutes les exigences du juge Alexandre de Moraes

    La Cour suprême du Brésil a levé l’interdiction nationale de la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, après que la société a satisfait à plusieurs exigences légales. Cette décision met fin à une suspension de cinq semaines qui avait été imposée en raison de préoccupations concernant la désinformation et le non-respect des lois locales.

    Le juge Alexandre de Moraes de la Cour suprême du Brésil a autorisé mardi le rétablissement du service de la plateforme de médias sociaux X au Brésil, plus d'un mois après sa fermeture à l'échelle nationale, selon un document judiciaire qui a été rendu public.

    La plateforme X d'Elon Musk a été bloquée le 30 août dans ce pays très connecté de 213 millions d'habitants, qui est l'un des plus grands marchés de X, avec des estimations de sa base d'utilisateurs allant de 20 à 40 millions. De Moraes a ordonné la fermeture après un conflit de plusieurs mois avec Musk sur la liberté d'expression, les comptes d'extrême droite et la désinformation. Musk avait critiqué de Moraes, le qualifiant d'autoritaire et de censeur, bien que ses décisions, y compris la suspension de X, aient été confirmées à plusieurs reprises par ses pairs.

    Malgré la bravade publique de Musk, X s'est finalement conformé à toutes les demandes de Moraes. Il s'agissait notamment de bloquer certains comptes de la plateforme, de payer les amendes en souffrance et de nommer un représentant légal dans le pays. L'absence de ce dernier point avait déclenché la suspension.

    « X est fier de revenir au Brésil. Permettre à des dizaines de millions de Brésiliens d'accéder à notre indispensable plateforme a été primordial tout au long de ce processus. Nous continuerons à défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, partout où nous opérons », a déclaré l'entreprise.

    Une reprise conditionnée

    « La reprise des activités de (X) sur le territoire national était conditionnée, uniquement, au respect total des lois brésiliennes et à l'observation absolue des décisions du pouvoir judiciaire, par respect pour la souveraineté nationale », a déclaré de Moraes dans le document du tribunal.

    Deux jours seulement avant l'interdiction, le 28 août, X a déclaré qu'elle renvoyait tout son personnel restant au Brésil « avec effet immédiat », affirmant que de Moraes avait menacé d'arrêter sa représentante légale dans le pays, Rachel de Oliveira Villa Nova Conceição, si X ne se conformait pas aux ordres de blocage des comptes.

    La législation brésilienne impose aux sociétés étrangères d'avoir un représentant légal local chargé de recevoir les notifications des décisions de justice et de prendre rapidement les mesures qui s'imposent, notamment, dans le cas de X, la suppression des comptes. Conceição a été nommée représentante légale de X pour la première fois en avril et a démissionné quatre mois plus tard. L'entreprise l'a nommée au même poste le 20 septembre, selon le document public déposé au registre du commerce de Sao Paulo.

    Dans un effort apparent pour protéger Conceição d'éventuelles violations de la part de X (et du risque d'arrestation), une clause a été inscrite dans le nouveau contrat de représentation de Conceição selon laquelle elle doit suivre la loi brésilienne et les décisions de justice, et que toute responsabilité juridique qu'elle assume au nom de X nécessite une instruction préalable de la société par écrit, selon le document déposé par la société.

    Conceição travaille pour BR4Business, une société de services aux entreprises. Son site web de deux pages ne donne aucun aperçu de ses activités ou de son personnel. Le haut de la page principale du site indique en anglais : « Something great is on its way » (« Quelque chose de grand est en route »). L'autre page est une politique de confidentialité détaillée.

    Dans trois des bureaux répertoriés de Sao Paulo, les réceptionnistes ont déclaré aux médias que les bureaux de la société étaient vides et que les employés travaillaient à distance.

    Il n'y a rien d'illégal ou de suspect à faire appel à une société comme BR4Business pour une représentation juridique, mais cela montre que X fait le strict minimum pour opérer dans le pays, a déclaré Fabio de Sa e Silva, avocat et professeur associé d'études internationales et brésiliennes à l'université de l'Oklahoma.

    « Cela ne démontre pas une intention de s'engager réellement dans le pays. Prenons l'exemple de Meta et de Google. Ils disposent d'un bureau, d'un service de relations gouvernementales, précisément pour interagir avec les autorités publiques et discuter des politiques réglementaires brésiliennes concernant leurs activités », a ajouté Silva.

    Selon Carlos Affonso Souza, avocat et directeur de l'Institut pour la technologie et la société, un groupe de réflexion basé à Rio, il est en effet rare qu'une entreprise établie et influente comme X ne dispose que d'un représentant légal. Et cela pourrait s'avérer problématique à l'avenir.

    « L'inquiétude porte désormais sur la suite des événements et sur la manière dont X, une fois remis en service, parviendra à répondre aux demandes du marché et des autorités locales sans créer de nouvelles tensions », a-t-il déclaré.


    Des mesures radicales généralement réservées aux régimes autoritaires

    Certains des utilisateurs de X au Brésil ont migré vers d'autres plateformes, telles que Threads de Meta et, surtout, Bluesky. Cette dernière a d'ailleurs indiqué qu'elle comptait désormais 10,6 millions d'utilisateurs et qu'elle continuait à connaître une forte croissance au Brésil. Bluesky a nommé un représentant légal dans le pays sud-américain.

    Le Brésil n'a pas été le premier pays à interdire X, loin s'en faut, mais une mesure aussi radicale est généralement réservée aux régimes autoritaires. La plateforme et son ancienne incarnation, Twitter, a été interdite en Russie, en Chine, en Iran, au Myanmar, en Corée du Nord, au Venezuela et au Turkménistan. D'autres pays, comme le Pakistan, la Turquie et l'Égypte, ont également suspendu temporairement X, généralement pour réprimer la dissidence et l'agitation.

    Les démêlés de X avec le Brésil ne sont pas sans rappeler ceux que l'entreprise a eus avec le gouvernement indien il y a trois ans, à l'époque où elle s'appelait encore Twitter et avant que Musk ne la rachète pour 44 milliards de dollars. En 2021, l'Inde a menacé d'arrêter les employés de Twitter (ainsi que ceux de Facebook et de WhatsApp) parce qu'ils n'avaient pas obtempéré aux demandes du gouvernement de supprimer les messages liés aux manifestations d'agriculteurs qui ont secoué le pays.

    La décision de Musk de faire marche arrière au Brésil après avoir publiquement critiqué de Moraes n'est pas surprenante, a déclaré Matteo Ceurvels, analyste de la société de recherche Emarketer pour l'Amérique latine et l'Espagne.

    « La décision est pragmatique, probablement motivée par les conséquences économiques de la perte de l'accès à des millions d'utilisateurs sur son troisième marché mondial, ainsi que des millions de dollars de revenus publicitaires associés », a déclaré Ceurvels. « Bien que X ne soit pas une priorité absolue pour la plupart des annonceurs au Brésil, la plateforme a besoin d'eux plus qu'ils n'ont besoin d'elle ».

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    Depuis 2019, le même juge a ordonné aux réseaux sociaux de supprimer au moins 300 comptes, sans raison pour plus de la moitié

    La tournure des événements a constitué une victoire majeure pour la Cour suprême du Brésil et le puissant juge qui a mené la pression pour réglementer le discours en ligne, Alexandre de Moraes.

    Le juge Moraes est devenu l'une des figures les plus polarisantes du Brésil depuis que la Cour suprême du pays lui a accordé une large autorité pour ordonner aux entreprises technologiques de retirer le contenu qu'il considère comme une menace pour les institutions brésiliennes.

    Depuis 2019, il a ordonné aux réseaux sociaux de supprimer au moins 300 comptes, selon une analyse d'une partie de ses ordonnances judiciaires, qui avaient fait l'objet de fuites ou avaient été rendues publiques. Pour plus de la moitié de ces comptes, le juge Moraes n'a pas fourni de détails dans les ordonnances pour expliquer pourquoi ils devaient être supprimés. Il a généralement émis ces ordonnances sous scellés, mais certaines ont été publiées par X et par les républicains du Congrès américain. Il est probable que de nombreuses autres ordonnances restent secrètes.

    Réactions et implications

    La levée de l’interdiction a été accueillie avec soulagement par de nombreux utilisateurs brésiliens, qui représentent une part importante de la base d’utilisateurs de X, estimée entre 20 et 40 millions de personnes. Dans une déclaration, X a exprimé sa fierté de revenir au Brésil et a réaffirmé son engagement à défendre la liberté d’expression dans le respect des lois locales.

    Cependant, cette situation soulève des questions importantes sur l’équilibre entre la liberté d’expression et la responsabilité des plateformes de médias sociaux. La décision de X de se conformer aux exigences de la Cour peut être vue comme une capitulation nécessaire pour continuer à opérer dans un marché clé, mais elle souligne également les défis auxquels sont confrontées les entreprises technologiques dans le respect des régulations locales.

    Les défis de la régulation des médias sociaux

    La régulation des médias sociaux est un sujet complexe et controversé. D’un côté, il est essentiel de protéger les utilisateurs contre la désinformation, les discours de haine et autres contenus nuisibles. De l’autre, il est crucial de préserver la liberté d’expression, un pilier fondamental des sociétés démocratiques. Les gouvernements du monde entier cherchent à trouver un équilibre entre ces deux impératifs, et le cas du Brésil pourrait bien servir de modèle pour d’autres pays.

    Les réactions internationales

    La décision du Brésil a également attiré l’attention internationale. Des défenseurs de la liberté d’expression ont salué la levée de l’interdiction, arguant que les plateformes de médias sociaux jouent un rôle crucial dans la diffusion de l’information et la participation démocratique. Cependant, certains experts mettent en garde contre les risques de censure et de contrôle excessif par les gouvernements.

    Source : décision de justice

    Et vous ?

    Pensez-vous que la levée de l’interdiction de X au Brésil renforcera ou affaiblira la liberté d’expression dans le pays ?
    À votre avis, quelles mesures devraient être prises par les gouvernements pour réguler les plateformes de médias sociaux sans compromettre la liberté d’expression ?
    Comment les plateformes comme X devraient-elles gérer les contenus problématiques tout en respectant les lois locales ?
    Croyez-vous que les grandes entreprises technologiques ont trop de pouvoir sur les informations que nous consommons ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Comment réagiriez-vous si une plateforme que vous utilisez régulièrement était suspendue dans votre pays ? Quelles alternatives envisageriez-vous ?
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