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Intelligence artificielle Discussion :

Forum Économique Mondial : Donald Trump reproche aux régulateurs de l'UE de cibler Apple, Google et Meta


Sujet :

Intelligence artificielle

  1. #1
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    Par défaut Forum Économique Mondial : Donald Trump reproche aux régulateurs de l'UE de cibler Apple, Google et Meta
    Ce que signifie la victoire de Donald Trump pour les géants de la technologie tels que Google, Apple et Microsoft :
    un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust

    Donald Trump a bénéficié d'un large soutien de la Silicon Valley lors de sa campagne électorale et sa victoire pourrait avoir un impact important sur le secteur américain de la technologie. L'enjeu est de taille pour le secteur. La réglementation sur l'IA est susceptible de changer, les visas H-1B pourraient être affectés, le secteur des cryptomonnaies pourrait bénéficier d'une réglementation plus souple que prévu et la manière dont Donald Trump traitera la Chine déterminera l'avenir à court de l'industrie des semiconducteurs. Toutefois, les analystes pensent que les grandes affaires antitrust déclenchées sous l'administration Biden ne devraient pas être affectées.

    Donald Trump est de retour à la Maison Blanche. Et le monde de la technologie attend de voir ce que sa nouvelle administration signifiera pour des questions clés telles que la réglementation de l'IA, les visas H-1B, les questions antitrust et les fusions et acquisitions. Donald Trump a tendance à prendre des décisions surprenantes et souvent erratiques, avec des impacts importants. Des traits qu'il semble partager avec Elon Musk, son principal allié dans sa réélection.

    Donald Trump a exprimé des opinions sur une variété de sujets technologiques importants, et il est également raisonnable de prendre en compte les opinions et les motivations d'Elon Musk, qui a reçu les éloges du nouveau président des États-Unis. « Elon est un homme extraordinaire », a déclaré Donald Trump après sa victoire. Voici ci-dessous comment le second mandat de Donald Trump pourrait affecter les grandes entreprises technologiques :

    Intelligence artificielle : évolution probable sous Donald Trump

    Donald Trump n'a pas donné beaucoup de détails sur les politiques qu'il entend mener en matière d'IA, bien qu'il ait qualifié la technologie de « très dangereuse » après avoir publié des images générées par l'IA de « Swifties for Trump ». « Nous pensons que Trump serait plus souple et que Harris serait plus directe », a expliqué Dan Romanoff, analyste principal de la recherche sur les actions chez Morningstar, à propos de la réglementation américaine en matière d'IA.


    Donald Trump a notamment promis d'annuler le décret de Joe Biden sur l'IA, qui définit « des politiques en matière de gouvernance de l'IA, de promotion de la concurrence et de lutte contre les menaces liées à l'IA ».Donald Trump avait déclaré que ce décret remettait en cause la liberté d'expression et pouvait ralentir l'évolution du secteur. Certains analystes affirment que l'abrogation du décret de Joe Biden serait un résultat mitigé pour les entreprises technologiques.

    « Je pense que c'est à double tranchant dans un sens où, bien sûr, moins de réglementation, moins de rapports, moins d'obstacles bureaucratiques à franchir, c'est très bien », a déclaré Valerie Wirtschafter, chargée de recherche à la Brookings Institution's Foreign Policy, Artificial Intelligence and Emerging Technology Initiative. Valerie Wirtschafter a également déclaré que l'annulation du décret pris par l'administration Biden pourrait s'avérer être une bonne initiative.

    Des observateurs craignent une déréglementation du secteur

    Donald Trump n'est pas un adepte de la réglementation des entreprises d'IA, et il en va de même pour ses soutiens, comme Marc Andreessen. « Je crains que sa réélection ne conduise à une déréglementation accrue du secteur de la technologie, ce qui aura un impact préjudiciable sur les droits de l'homme dans le monde entier », a déclaré la professeur Sandra Wachter de l'Oxford Internet Institute, une figure de proue dans l'étude de la technologie et de la réglementation.

    Citation Envoyé par Sandra Wachter

    Je m'inquiète de l'IA peu sûre, inexacte, partiale et opaque utilisée pour l'embauche, l'admission à l'école, les décisions de prêt et les soins de santé. Je m'inquiète de la propagation rapide de la désinformation, des discours haineux et des contenus toxiques sur Internet.

    Je crains que l'IA ne remplace et ne déplace de nombreux emplois et travailleurs. L'impact sur le changement climatique ne peut pas non plus être surestimé, car le développement de l'IA coûte un nombre inimaginable de ressources.
    Elon Musk, le principal allié de Donald Trump, se considère comme un « libertarien » et s'affiche comme un fervent la liberté d'expression. Toutefois, ses détracteurs affirment que sa notion de la liberté d'expression est à géométrie variable et Elon Musk est également accusé d'avoir laissé X (ex-Twitter) se transformer en un bastion pour les personnes qui propagent l'idéologie nazie, les discours antisémites et de nombreux autres types de discours haineux en ligne.

    Certains analystes craignent en effet que l'influence d'Elon Musk sur Donald Trump conduise à une réglementation laxiste sur ces sujets sensibles. Dans le même temps, d'autres personnes partageant les idées d'Elon Musk accusent l'administration Biden d'avoir pris des mesures restreignant la liberté d'expression.

    OpenAI pourrait faire face à des défis avec le duo Trump-Musk

    Selon certains analystes, dans le domaine de l'IA, ainsi que dans les domaines des véhicules électriques, des vols spatiaux et des biotechnologies, Elon Musk devrait se révéler influent. Donald Trump aurait l'intention de confier à Elon Musk la réorganisation du gouvernement américain, ce qui pourrait offrir des opportunités à la startup xAI d'Elon Musk et à ses autres entreprises. Le cours de l'action Tesla a bondi de plus de 10 % en réaction au résultat de l'élection.

    La querelle d'Elon Musk avec OpenAI pourrait également désavantager cette entreprise, bien que le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, soit le frère de Josh Kushner, dont la société Thrive Capital est un investisseur majeur et de longue date d'OpenAI. Jared Kushner a vendu sa participation dans Thrive au cours de la première administration Trump, dans laquelle il a joué un rôle. Les alliés de Donald Trump ne semblent pas avoir en estime le fabricant de ChatGPT.

    La fille de Donald Trump, Ivanka Trump, partage les opinions de l'ancien chercheur d'OpenAI, Leopold Aschenbrenner, qui a mis en garde contre les lacunes en matière de sécurité à OpenAI et dans d'autres laboratoires d'IA de premier plan. Leopold Aschenbrenner pense que l'intelligence artificielle générale (AGI) émergera dans les prochaines années et a appelé à un effort américain semblable au projet Manhattan pour développer l'AGI avant que la Chine ne le fasse.

    Affaires antitrust : Donald Trump a en ligne de mire l'empire Meta

    Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a menacé certaines entreprises technologiques de représailles, y compris d'emprisonner Mark Zuckerberg, PDG de Meta. Donald Trump a en effet menacé d'emprisonner les « fraudeurs électoraux », dont Mark Zuckerberg qui a une longue histoire avec le président ; l'on ignore si ce dernier mettra ses menaces à exécution. Cette année, le PDG de Meta a reconnu la censure effectuée par Facebook pendant la crise de Covid.


    Mark Zuckerberg a reconnu avoir cédé aux pressions de censure du gouvernement Biden durant la pandémie de Covid-19. L'administration Biden aurait fait pression sur Facebook, propriété de Meta, pour censurer des contenus liés à la pandémie de Covid-19, y compris des contenus humoristiques et satiriques. Mark Zuckerberg a déclaré que la Maison Blanche exprimait « beaucoup de frustration » lorsque son entreprise ne se pliait pas aux exigences des autorités.

    Des analyses suggèrent que certaines des affaires antitrust les plus importantes en cours devraient se poursuivre et pourraient représenter des défis importants pour les entreprises concernées. L'une d'entre elles est une affaire lancée contre Meta sous la première administration Trump. Cette action antitrust pourrait théoriquement conduire à l'annulation des acquisitions d'Instagram et de WhatsApp. Les critiques affirment que ces acquisitions sont anticoncurrentielles.

    Cette année, Donald Trump a déclaré que Facebook est « un ennemi du peuple ». Par la suite, alors que de nombreux dirigeants de la Silicon Valley apportaient leur soutien à Donald Trump pendant la campagne présidentielle, Mark Zuckerberg a, quant à lui, fait tout son possible pour paraître neutre pendant l'élection.

    L'étau pourrait aussi se resserrer autour de Amazon et Google

    Selon certains analystes, la chose la plus probable qui se produira en janvier sera la révocation de Lina Khan, présidente de la Federal Trade Commission (FTC), qui applique les lois antitrust des États-Unis. Lina Khan, nommée par Joe Biden, a apporté à l'agence une interprétation radicale de la législation antitrust. Lina Khan s'est fait connaître par un article critique à l'égard d'Amazon et s'est montrée exceptionnellement agressive dans l'application de la loi antitrust.

    Les Big Tech et autres mégacorporations s'en plaignent, et Elon Musk a demandé son renvoi. (Le mandat de Lina Khan en tant que présidente de la FTC a officiellement pris fin le 26 septembre 2024, mais les présidents de commission peuvent continuer à exercer leurs fonctions jusqu'à ce que le président nomme un remplaçant qui sera confirmé par le Sénat). De nombreux analystes s'accordent à dire que l'administration Trump 2.0 ne devrait pas compter sur elle.

    Toutefois, ils estiment que les actions antitrust en cours ne devraient pas connaître une baisse d'intensité. La première administration Trump a poursuivi Google pour monopole présumé sur les moteurs de recherche, ce qui a abouti cette année à une décision historique contre la société. Le ministère américain de la Justice envisage de faire pression pour que Google soit démantelé, et la seconde administration Trump pourrait bien poursuivre dans la même lancée.

    Donald Trump a affirmé que « Google est truqué », mais il n'a pas dit s'il compte poursuivre la procédure de démantèlement. La FTC a obtenu le droit d'intenter une action antitrust contre le géant du cloud computing Amazon pour « suppression de la concurrence et hausse des prix pour les acheteurs et les vendeurs ».

    Amazon et Donald Trump se sont notoirement opposés au cours de sa première administration, mais le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, a récemment empêché son journal Washington Post de soutenir Kamala Harris, dans un geste largement perçu comme une tentative visant à apaiser la colère de Donald Trump.

    Plateformes de médias sociaux : réglementation et l'affaire TikTok

    Donald Trump a changé d'avis sur l'interdiction de TikTok, une initiative qu'il avait lui-même lancée pendant son premier mandat. Au début de cette année, après avoir rencontré Jeff Yass, grand donateur républicain et investisseur dans TikTok, Donald Trump s'est prononcé contre un projet bipartisan, soutenu par Joe Biden, visant à obliger la société chinoise ByteDance à vendre l'activité américaine de TikTok pour éviter que l'application soit interdite aux États-Unis.

    Au cours de son premier mandat, Donald Trump a également tenté de revenir sur certaines parties d'une loi essentielle connue sous le nom d'article 230. Donald Trump n'est pas allé au bout de cette initiative et Joe Biden a annulé le décret qu'il avait pris sur le sujet. L'article 230 de la loi sur les communications confère aux entreprises de médias sociaux une immunité pour le contenu que leurs utilisateurs publient et pour la manière dont elles modèrent ce contenu.

    En tant que tel, l'article 230 est considéré comme essentiel par la Silicon Valley, notamment les entreprises de médias sociaux, mais les législateurs républicains l'ont ciblé pour avoir protégé les plateformes sociales lorsqu'elles ont supprimé la désinformation et les discours haineux de l'extrême droite. L'industrie s'inquiète de ce que Donald Trump, qui possède désormais son propre réseau social appelé Truth Social, pourrait faire de l'article 230 la deuxième fois.

    Cryptomonnaies : une réglementation potentiellement plus souple

    Le bitcoin a atteint un nouveau record de plus de 75 000 dollars l'unité lorsque les premières tendances ont montré que Donald Trump était en bonne voie pour remporter l'élection. La position de Donald Trump en faveur du bitcoin, y compris la création d'une réserve de bitcoins aux États-Unis, a rallié les investisseurs en cryptomonnaies. Ceux qui soutiennent les cryptomonnaies ont été d'importants donateurs du parti républicain dans le cycle électoral de 2024.

    Donald Trump a lui aussi lancé un projet de cryptomonnaie, dénommé World Liberty Financial. Mais la vente de jetons du projet de cryptomonnaie de Donald Trump a connu des problèmes lors de son lancement. Le jeton, WLFI, n'est disponible à la vente que sur le site de World Liberty, qui a subi de nombreuses et longues pannes lors de la journée. Les premières analyses ont révélé que seulement 4 300 adresses de portefeuilles uniques détiennent le jeton WLFI.

    Une victoire de la vice-présidente Kamala Harris était considérée comme un risque de baisse du prix du bitcoin, tandis qu'une hausse du prix en cas de victoire de Donald Trump. Le cofondateur de Gemini, Tyler Winklevoss, a posté sur X : « nous sommes au bord d'une nouvelle Renaissance américaine ». Donald Trump s'était présenté comme « le candidat de la cryptomonnaie » et avait promis une réglementation favorable au secteur une fois réélu à tête du pays.

    Un rapport publié en août 2024 indiquait que « les sociétés de cryptomonnaie ont plus dépensé plus dans la politique en 2024. Environ 44 % de tous les fonds versés par les entreprises lors des élections de cette année (274 millions de dollars jusqu'à présent) provenaient de bailleur de fonds en cryptomonnaies ». Cela souligne l'enjeu de la réélection de Donald Trump pour ce secteur non réglementé en proie à toute sorte de fraudes depuis de nombreuses années.

    Les semiconducteurs et les puces destinées à la formation des modèles d'IA

    Certains analystes estiment que la manière dont Donald Trump traitera la Chine déterminera l'avenir à court terme de l'industrie des puces, ce qui aura des répercussions sur tous les domaines, de l'IA à l'automobile. Joe Biden et les démocrates se sont montrés sévères à l'égard de la Chine, en limitant l'exportation des puces d'IA de pointe vers le pays et en s'efforçant d'empêcher la Chine de fabriquer ses propres puces avancées à l'aide de technologies occidentales.

    Toutefois, Donald Trump pourrait bien intensifier la guerre commerciale avec la Chine. Cette situation aurait des répercussions évidentes sur Apple et d'autres grandes entreprises technologiques qui s'appuient fortement sur la production chinoise, et elle serait également problématique pour Taïwan, la grande puissance de la fabrication de puces qui dépend de son voisin inamical pour des matériaux essentiels. Le projet de Donald Trump n'est pas encore connu.

    Il reste à voir comment Donald Trump abordera le désir de longue date de la Chine d'envahir et d'annexer Taïwan, que Pékin considère comme une province renégate. Donald Trump a signalé une réduction potentielle du soutien militaire américain à Taïwan, décrivant les États-Unis comme une « compagnie d'assurance » dans ce contexte, et l'on craint généralement qu'il ne traite Taïwan comme une monnaie d'échange lors de futures négociations avec la Chine.

    Le rattachement de Taïwan à la Chine modifierait radicalement l'industrie des puces électroniques. Entre-temps, Donald Trump a qualifié de « très mauvais » le CHIPS Act de Joe Biden, qui prévoit de fortes subventions pour inciter les fabricants de puces à installer leur production sur le sol américain.

    Plus récemment, Donald Trump a expliqué qu'il préférait les droits de douane pour contrer la Chine, bien que ce soient les importateurs plutôt que les exportateurs qui doivent payer les droits de douane, de sorte que l'on ne voit pas très bien comment la politique de Donald Trump atteindrait son objectif déclaré.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Selon vous, quels impacts la réélection de Donald Trump pourrait avoir sur le secteur de la technologie ?

    Voir aussi

    Donald Trump, qui avait tenté d'interdire TikTok aux États-Unis, rejoint TikTok et compte déjà près de deux millions d'abonnés sur la plateforme

    Le Bitcoin atteint un niveau record après la victoire de Donald Trump renforçant la confiance des investisseurs en cryptomonnaies, Donald Trump veut faire des États-Unis "la superpuissance mondiale du bitcoin"

    Les milliardaires de la Silicon Valley apportent leur soutien à Donald Trump et Elon Musk, propriétaire de X, s'engage à verser 45 millions chaque mois, car Trump aurait une position jugée "protechnologie"

  2. #2
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    Avec le retrait de la participation des US sur le traité TPP, on connaît déjà la valeur de l'avis géopolitique de Mr Orange.

    Pour rappel, le TPP consistait a assouplir les droits de douanes import/export des biens transitant par le Pacifique et la région sud asiatique.

    Trump a voulu jouer des coudes avec la Chine en se retirant du TPP, afin d'augmenter les taxes import/export entre les USA et la Chine librement.

    Résultat: Le Vietnam, qui était un pays méfiant de l'expansionnisme territorial de la Chine, se retrouve comme plateforme commerciale entre les US et la Chine. De fait, la Chine est en position de pourvoyeur pour la Vietnam. Le retrait du TPP vient non seulement de faire perdre un allié commercial US, mais surtout ils viennent de le marier à a cible de leur tactique.

    Voila. Alors, vous faites confiance à qui vous voulez si ça vous chante

  3. #3
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    Difficile de prévoir:
    - Jusqu’à l'arrivé de Musk dans le décor, ces médias étaient des outils de manipulations de masse très efficace. Qu'arriverait-il si X disparaissait?
    - Google a des biais politiques très évidents et enterre les informations qu'il juge dérangeante.

    Des outils pour combattre ces problèmes vont devoir être mis-en-place.

  4. #4
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    Par défaut Trump envisage un "tsar de l'IA" pour travailler avec Elon Musk
    Donald Trump envisage un "tsar de l'IA" pour travailler avec Elon Musk, la personne nommée serait chargée de maintenir l'avance de l'Amérique en matière d'IA et d'améliorer l'efficacité du gouvernement.

    Le président élu Donald Trump envisage de nommer un "tsar de l'IA" pour travailler avec Elon Musk. Le rôle n'est pas certain mais probable, selon Axios. La personne nommée serait chargée de maintenir l'avance de l'Amérique en matière d'IA et d'améliorer l'efficacité du gouvernement, entre autres tâches.

    Donald Trump a bénéficié d'un large soutien de la Silicon Valley lors de sa campagne électorale et sa victoire pourrait avoir un impact important sur le secteur américain de la technologie. L'enjeu est de taille pour le secteur. La réglementation sur l'IA est susceptible de changer, les visas H-1B pourraient être affectés, le secteur des cryptomonnaies pourrait bénéficier d'une réglementation plus souple que prévu et la manière dont Donald Trump traitera la Chine déterminera l'avenir à court terme de l'industrie des semiconducteurs.

    Un rapport d'Axios révèle que le président élu Donald Trump envisage de nommer un "tsar de l'IA" pour définir la politique fédérale en matière de nouvelles technologies. Bien que le rôle ne soit pas encore confirmé, Elon Musk et Vivek Ramaswamy, codirecteurs du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), devraient aider à choisir le titulaire de ce poste.

    Elon Musk devrait être étroitement impliqué dans l'élaboration de l'agenda du poste. La personne nommée aidera probablement à coordonner les ressources publiques et privées pour orienter les investissements dans l'IA. Il travaillera également avec le ministère de l'économie et des finances afin d'utiliser l'IA pour rendre le gouvernement plus efficace et lutter contre la fraude.

    Le tsar de l'IA pourrait travailler en partenariat avec les responsables fédéraux de l'IA, que les principales agences devaient nommer dans le cadre du décret sur l'IA du président sortant Joe Biden. Bien que Donald Trump ait promis d'abroger ce décret pendant sa campagne, il semble qu'il puisse être maintenu.


    La lutte contre l'essor de l'IA en Chine a également été l'une des priorités de l'administration Biden, qui se poursuivra probablement sous Trump. En octobre, Joe Biden a finalisé des règles visant à restreindre les investissements dans les entreprises chinoises d'IA qui pourraient menacer la sécurité nationale des États-Unis.

    Les nombreux dirigeants de la Silicon Valley qui ont soutenu Trump et ont investi des milliards dans la technologie de l'IA seront probablement heureux d'apprendre que le gouvernement continue de s'intéresser à cette technologie. La société d'IA d'Elon Musk, xAI, a annoncé en mai une levée de fonds de 6 milliards de dollars pour alimenter le chatbot Grok qui vit sur X.

    Elon Musk s'est fait l'avocat d'une absence de restriction ("censure") de la production des chatbots, et il pourrait inciter les législateurs à aller dans ce sens. Grok est l'un des seuls générateurs d'images d'IA qui a permis à ses utilisateurs de créer des images de Trump et de la vice-présidente Kamala Harris pendant l'élection. X poursuit maintenant l'État de Californie pour une nouvelle loi qui empêche la création et la diffusion de deepfakes politiques trompeurs avant une élection.

    Elon Musk pourrait également avoir l'oreille de Trump en ce qui concerne les voitures autopilotées, une autre forme d'IA, dans le cadre de la campagne de Tesla en faveur des robotaxis. Après avoir promis d'empêcher [les voitures autonomes] de circuler sur les routes américaines pendant la campagne électorale, la nouvelle administration envisagerait maintenant d'assouplir les réglementations fédérales pour favoriser l'adoption de ces véhicules.

    L'accent mis par le gouvernement fédéral sur l'IA devrait également profiter à l'industrie de l'énergie pour alimenter les centres de données gourmands en ressources. Les types d'énergie pourraient varier. Donal Trump a répété "drill, baby, drill" tout au long de sa campagne, faisant référence à la production nationale de pétrole et de gaz aux États-Unis, y compris la fracturation hydraulique. Mais l'IA a également ravivé l'intérêt pour l'énergie nucléaire, ce qui a incité Microsoft à relancer l'installation en sommeil de Three Mile Island. Google a également conclu un accord sur l'énergie nucléaire le mois dernier.

    Cette situation semble favorable au domaine de l'IA, cependant, d'autres rapports révèlent que l'implication potentielle d'Elon Musk dans l'administration de Donald Trump pourrait signaler une évolution vers des normes plus strictes en matière d'intelligence artificielle (IA). Connu pour sa position ferme sur la sécurité de l'IA, Elon Musk a toujours plaidé en faveur de mesures réglementaires visant à limiter les risques d'un développement incontrôlé de la technologie.

    Cette position d'Elon Musk a notamment suscité la controverse car son IA "Grok" intégrée à la plateforme X (anciennement Twitter) ne possèderait pas de garde-fous. Conçue pour être à la fois humoristique et provocante, cette IA a rapidement attiré l’attention pour ses réponses sarcastiques et ses prises de position surprenantes. Une étude du CCDH confirme que les faux contenus générés par Grok AI et partagés sur X ne respectent pas les propres règles d'Elon Musk et que ce dernier ne fait rien pour l'empêcher.

    Source : Axios

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Donald Trump menace Google de fermeture, l'accusant de censure dans la couverture de la tentative d'assassinat. Il souligne également les dangers de l'IA dans laquelle il voit « un potentiel de destruction »

    La première raison pour laquelle Elon Musk a investi tout ce temps et cet argent dans la campagne de Donald Trump : l'équipe Trump cherche à assouplir les règles américaines pour les voitures autonomes

    Le projet de loi californien sur l'IA menace-t-il l'innovation ou protège-t-il la société ? Google, Meta et OpenAI s'y opposent, arguant qu'il pourrait freiner l'innovation, tandis qu'Elon Musk le soutient
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    Par défaut David Sacks choisi comme tsar de l'IA et des cryptomonnaies par Donald Trump à la Maison Blanche
    L'ancien chef des opérations de PayPal, David Sacks, a été choisi par Donald Trump pour devenir le nouveau "tsar de l'IA et de la cryptomonnaie de la Maison Blanche", et faire des États-Unis le leader mondial

    David Sacks a été nommé tsar de l'IA et de la cryptomonnaie à la Maison Blanche par le président élu Donald Trump pour diriger l'innovation politique. Ce rôle vise à positionner les États-Unis en tant que leader mondial de l'IA et de la cryptomonnaie, avec un cadre juridique clair. Sacks, un allié de Donald Trump et d'Elon Musk, a été salué par Emilie Choi de Coinbase et Sam Altman d'OpenAI.

    Donald Trump a bénéficié d'un large soutien de la Silicon Valley lors de sa campagne électorale et sa victoire pourrait avoir un impact important sur le secteur américain de la technologie. L'enjeu est de taille pour le secteur. La réglementation sur l'IA est susceptible de changer, les visas H-1B pourraient être affectés, le secteur des cryptomonnaies pourrait bénéficier d'une réglementation plus souple que prévu et la manière dont Donald Trump traitera la Chine déterminera l'avenir à court terme de l'industrie des semiconducteurs.

    Un rapport a révélé que le président élu Donald Trump envisage de nommer un "tsar de l'IA" pour définir la politique fédérale en matière de nouvelles technologies. Bien que le rôle ne soit pas encore confirmé, Elon Musk et Vivek Ramaswamy, codirecteurs du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), devraient aider à choisir le titulaire de ce poste. La personne nommée aidera probablement à coordonner les ressources publiques et privées pour orienter les investissements dans l'IA. Il travaillera également avec le ministère de l'économie et des finances afin d'utiliser l'IA pour rendre le gouvernement plus efficace et lutter contre la fraude.

    Récemment, le président élu Donald Trump a annoncé le titulaire du poste. L'ancien directeur des opérations de PayPal, David Sacks, a été choisi pour devenir le nouveau tsar de l'IA et de la cryptomonnaie de la Maison Blanche. La décision a été annoncée le 5 décembre, après que plusieurs noms aient fait l'objet de rumeurs au cours des deux derniers mois.

    Ce rôle est le premier de ce genre et Sacks agira en tant que conseiller en offrant des conseils et un leadership pour aider à propulser l'avenir de l'industrie des cryptomonnaies et de l'intelligence artificielle (IA). Donald Trump a lui aussi de grandes idées en la matière, puisqu'il a promis à plusieurs reprises de faire des États-Unis la "capitale mondiale de la cryptomonnaie" au cours des derniers mois.

    Dans un post sur Truth Social, Trump a partagé la nouvelle et a expliqué plus en détail le nouveau rôle : "J'ai le plaisir d'annoncer que David O. Sacks sera le 'tsar de l'informatique et des crypto-monnaies de la Maison Blanche'. Dans ce rôle important, David guidera la politique de l'administration en matière d'intelligence artificielle et de crypto-monnaie, deux domaines essentiels pour l'avenir de la compétitivité américaine. David s'attachera à faire de l'Amérique le leader mondial incontesté dans ces deux domaines. Il préservera la liberté d'expression en ligne et nous éloignera des préjugés et de la censure des Big Tech. Il travaillera sur un cadre juridique afin que l'industrie des crypto-monnaies ait la clarté qu'elle demande et qu'elle puisse prospérer aux États-Unis."

    David Sacks est depuis longtemps un partisan de Trump et de Musk. Lors de la dernière élection présidentielle, le capital-risqueur et initié de la Silicon Valley David Sacks a organisé un dîner à 300 000 dollars par personne dans son manoir de San Francisco afin de collecter des fonds pour la campagne de Trump. Il est également un ami et un partisan d'Elon Musk, qui s'est rapproché du futur président et codirigera le "Département de l'efficacité gouvernementale". David Sacks aurait également soutenu l'offre de Musk d'acquérir Twitter il y a plusieurs années.

    Depuis la nomination, les réactions des acteurs de l'industrie de la cryptomonnaie et de l'IA ne cessent d'affluer. La présidente et directrice de l'exploitation de Coinbase, Emilie Choi, a tweeté : "Excellent choix. David Sacks était dans la crypto très tôt et a une compréhension nuancée de l'espace. Il est temps de construire aux États-Unis !" Sam Altman, PDG d'OpenAI, a également félicité David Sacks pour sa nomination.

    Pour rappel, depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle, le bitcoin a connu une ascension fulgurante. Le 12 novembre, le bitcoin a dépassé les 81 000 dollars de valorisation. Quelques jours plus tard, le Bitcoin dépassait les 90 000 dollars de valorisation. Le 4 décembre 2024, le bitcoin est entré dans l'histoire, franchissant pour la première fois la barre insaisissable des 100 000 dollars de valorisation. Cette étape couronne une année extraordinaire pour la cryptomonnaie, qui a grimpé de près de 150 % depuis janvier.

    Source : Donald Trump sur Truth Social

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette nommination est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Donald Trump serait en train d'évaluer l'intégration de fonctionnaires pro-crypto dans son gouvernement : Une stratégie qui pourrait fragiliser l'économie américaine avec des répercussions mondiales

    Ce que signifie la victoire de Donald Trump pour les géants de la technologie tels que Google, Apple et Microsoft : Un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust

    La relation entre Elon Musk et Donald Trump pourrait déboucher sur des normes plus strictes en matière d'IA car Elon Musk a publiquement soutenu la sécurité de l'IA, prônant des réglementations plus strictes
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    Par défaut Les entreprises technologiques les plus menacées par Donald Trump font des dons pour financer son investiture
    Les entreprises technologiques les plus menacées par Donald Trump font des dons pour financer son investiture.
    Meta, Amazon et même le PDG d'OpenAI effectuent des dons substantiels

    Alors que Donald Trump s’apprête à entamer un second mandat présidentiel, un fait intrigant marque l’actualité : plusieurs entreprises technologiques, longtemps perçues comme critiques ou en opposition à son administration, ont décidé de soutenir financièrement son fonds d’investiture. Parmi elles, Meta (anciennement Facebook), Amazon, et même le PDG d’OpenAI, Sam Altman, ont effectué des dons substantiels. Cette situation soulève des questions sur la dynamique entre le secteur technologique et le pouvoir politique, ainsi que sur les motivations derrière ces contributions. Pour les grandes enseignes technologiques, la victoire de Donald Trump rime avec un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust.

    Un revirement stratégique

    En 2017, lors de la première investiture de Trump, la Silicon Valley s’était montrée largement distante, voire hostile, à l’égard de l’homme d’affaires devenu président. Les tensions étaient exacerbées par ses politiques controversées en matière d’immigration et ses critiques acerbes envers les entreprises technologiques, accusées de biais politiques et de pratiques monopolistiques. Cependant, en 2024, les géants de la tech semblent avoir adopté une stratégie différente.

    Meta et Amazon ont chacune fait un don d’un million de dollars au fonds d’investiture de Trump. Ce geste marque un tournant, en particulier pour Meta, qui n’avait soutenu financièrement aucune investiture présidentielle par le passé. Pour Amazon, ce choix pourrait s’expliquer par une volonté d’apaiser les relations après des années de critiques acerbes de Trump contre son fondateur, Jeff Bezos, et contre le Washington Post, propriété de ce dernier.

    Bezos et l'entreprise ont décidé de cette contribution en début de semaine dernière et l'ont communiquée à l'équipe de Trump, selon certaines personnes. « Bezos fait un don par l'intermédiaire d'Amazon », a déclaré une personne proche de Bezos. Amazon diffusera également la cérémonie d'investiture par l'intermédiaire de son service Prime Video, un don en nature distinct évalué à 1 million de dollars, a indiqué une autre personne.

    Amazon a donné environ 58 000 dollars en cash et en nature pour l'investiture de Trump en 2017, alors que d'autres entreprises technologiques ont donné des montants plus importants. L'administration Biden a dit à Amazon qu'elle n'acceptait pas de dons technologiques pour l'inauguration de 2021, selon une personne familière avec le sujet, bien qu'Amazon ait diffusé l'inauguration en streaming pour le président Biden.

    L’implication personnelle de Sam Altman

    Un des gestes les plus remarqués est celui de Sam Altman, PDG d’OpenAI, qui a annoncé une contribution personnelle d’un million de dollars. Altman, un acteur majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle, a justifié sa démarche en affirmant vouloir soutenir les efforts de l’administration Trump pour maintenir la position dominante des États-Unis dans la course mondiale à l’innovation technologique.

    Dans une déclaration reprise par l’AP News, Altman a souligné que, bien qu’il ait des divergences politiques avec Trump, il considère crucial que le gouvernement travaille étroitement avec le secteur privé pour accélérer le développement et la régulation de l’intelligence artificielle. Ce pragmatisme a toutefois suscité des critiques, certains y voyant une forme de complaisance vis-à-vis d’un président controversé.

    Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, est en pleine bataille juridique avec Elon Musk, qui est devenu l'un des plus grands soutiens de Trump et qui est sur le point de jouer un rôle important dans sa deuxième administration. D'ailleurs Altman a déclaré qu'il n'était « pas si inquiet » de l'influence du PDG de Tesla au sein de la nouvelle administration.

    En mars, Musk a intenté un procès à OpenAI (et aux cofondateurs Altman et Greg Brockman) en invoquant une rupture de contrat et une obligation fiduciaire. Il a affirmé que le projet avait été transformé en une entité à but lucratif largement contrôlée par l'actionnaire principal, Microsoft, et qu'il avait intenté un procès pour contrecarrer ce changement de structure.

    OpenAI a répliqué vendredi, affirmant dans un billet de blog intitulé « Elon Musk voulait une OpenAI à but lucratif », qu'en 2017 Musk « non seulement voulait, mais a en fait créé une société à but lucratif » pour servir de nouvelle structure proposée par l'entreprise.

    Trump a confié à Musk, l'homme le plus riche du monde, et à Vivek Ramaswamy, entrepreneur et ancien candidat républicain à l'élection présidentielle, la responsabilité du nouveau ministère de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency ou DOGE), un comité consultatif externe qui travaillera avec des membres du gouvernement pour réduire les dépenses et les réglementations. L'inquiétude d'Altman vient du fait que Musk a dépensé plus de 250 millions de dollars pour aider à stimuler la campagne de Trump, et qu'il est maintenant prêt à aider à diriger le DOGE. Dans ce rôle, Musk pourrait influencer la manière dont l'IA est réglementée dans un sens favorable à ses entreprises.

    Tout cela contribue à expliquer les annonces faites ces derniers jours concernant les dons au fonds d'investiture de Trump.

    « Le président Trump va faire entrer notre pays dans l'ère de l'IA, et je suis impatient de soutenir ses efforts pour que l'Amérique reste en tête », a déclaré Altman dans un communiqué vendredi. Altman a indiqué qu'il prévoyait de faire un don personnel d'un million de dollars au fonds, a confirmé l'entreprise.


    Trump s'est montré très critique à l'égard des entreprises technologiques

    De plus, il a indiqué au début du mois qu'il ne reculerait pas devant l'application de la législation antitrust. Le nouveau président a nommé Gail Slater, qui avait conseillé Trump sur la politique technologique lors de son premier mandat, à la tête de la branche antitrust du ministère de la Justice.

    « Les grandes entreprises de la Tech se sont déchaînées pendant des années, étouffant la concurrence dans notre secteur le plus innovant et, comme nous le savons tous, utilisant son pouvoir de marché pour réprimer les droits de tant d'Américains, ainsi que ceux des petites entreprises de la Tech ! » a clamé Trump lorsqu'il a annoncé la nomination de Slater dans un message publié le 4 décembre sur le site Truth Social. « J'ai été fier de lutter contre ces abus au cours de mon premier mandat, et l'équipe antitrust du ministère de la justice poursuivra son travail sous la direction de Gail ».

    Nom : trump.png
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    Certains des propos les plus hostiles de Trump dans le passé ont été dirigés contre Amazon et Meta.

    Au cours de son premier mandat, Trump a attaqué à plusieurs reprises Bezos et ses entreprises, Amazon et The Washington Post, les accusant notamment d'échapper à l'impôt ou de publier des « fake news ». Trump a également pointé du doigt à plusieurs reprises Amazon pour son utilisation du service postal américain pour la livraison des colis aux clients, affirmant que l'entreprise contribuait aux problèmes budgétaires de la poste.

    L'animosité est allée dans les deux sens. En 2019, Amazon a accusé les « attaques en coulisses » de Trump contre l'entreprise d'être à l'origine de la perte d'un contrat de plusieurs milliards de dollars avec le ministère de la défense, appelé à l'époque JEDI. Et avant l'élection de 2016, Bezos a critiqué le comportement de Trump, affirmant qu'il « érode notre démocratie ». Après que le candidat républicain de l'époque a accusé Bezos d'utiliser le Post comme « abri fiscal », Bezos, qui possède également la société spatiale Blue Origin, a proposé dans un tweet d'envoyer Trump dans l'espace à bord de l'une de ses fusées.

    Blue Origin est en concurrence avec SpaceX de Musk pour l'obtention de contrats gouvernementaux.

    Bezos s'attend à un environnement réglementaire plus favorable aux entreprises technologiques sous l'administration Trump

    Lors du DealBook Summit organisé par le New York Times le 4 décembre, Bezos a déclaré qu'il s'attendait à un environnement réglementaire plus favorable sous la prochaine administration. « Je suis en fait très optimiste cette fois-ci », a déclaré Bezos sur scène. « Il semble consacrer beaucoup d'énergie à la réduction de la réglementation. Si je peux l'aider à le faire, je l'aiderai ».


    Trump a appelé Bezos « Jeff Bozo ». Son surnom préféré pour le PDG de Meta est « Zuckerschmuck ».

    Après sa défaite aux élections de 2020, Trump a poursuivi Facebook, Twitter et Google, ainsi que leurs PDG respectifs, dans le cadre d'une action collective. Ces trois entreprises ont supprimé les comptes de Trump de leurs plateformes après les émeutes du 6 janvier 2021 au Capitole.

    Trump accuse depuis longtemps Facebook de réduire au silence les voix conservatrices. En mars, il a qualifié la plateforme « d'ennemi du peuple et d'une grande partie des médias », lors d'une interview à l'émission « Squawk Box » de CNBC.

    Maintenant que Trump est de retour à la Maison-Blanche et qu'il s'est acoquiné avec Musk, le reste du secteur technologique semble désireux de s'attirer ses faveurs. Tim Cook, PDG d'Apple, Satya Nadella, PDG de Microsoft, Sundar Pichai, PDG de Google et d'autres ont tous félicité publiquement Trump après sa victoire en novembre.

    Une relation complexe entre technologie et politique

    Ce soutien financier de la part des entreprises technologiques envers Trump met en lumière une relation complexe et ambivalente. D’un côté, ces géants du numérique cherchent à protéger leurs intérêts économiques face à une administration qui a montré sa volonté de réglementer davantage leur secteur. De l’autre, ils tentent de naviguer dans un environnement politique polarisé, où leurs actions sont scrutées par le public, leurs employés et leurs partenaires.

    Cette stratégie pourrait être perçue comme une tentative de neutraliser d’éventuelles attaques réglementaires ou de maintenir un dialogue ouvert avec l’administration. Toutefois, elle pose aussi des questions éthiques : ces entreprises renient-elles leurs valeurs en s’alignant avec une figure politique aussi clivante ?

    Les critiques internes et publiques

    Les réactions à ces donations ne se sont pas fait attendre. De nombreux employés de Meta, Amazon et OpenAI ont exprimé leur désaccord sur les forums internes de leurs entreprises, arguant que ces contributions étaient en contradiction avec les valeurs proclamées par leurs dirigeants. Ces critiques s’ajoutent à celles de l’opinion publique, où certains accusent ces entreprises de faire preuve d’opportunisme ou de chercher à acheter une influence politique.

    Ce rapprochement entre Trump et la Silicon Valley pourrait avoir des répercussions durables. Si cette stratégie permet aux entreprises technologiques d’éviter des confrontations directes avec l’administration, elle pourrait également ternir leur image auprès du public et fragiliser la confiance de leurs employés.

    Sources : Donald Trump (1, 2), interview de Jeff Bezos (vidéo dans le texte)

    Et vous ?

    Ces dons reflètent-ils une stratégie pragmatique ou une forme d'opportunisme ? Peut-on imaginer que ces contributions aient un impact sur la régulation du secteur technologique par l’administration Trump ?

    Peut-on considérer ces donations comme une tentative d’influence politique légitime ?

    Le soutien financier des entreprises technologiques à Trump pourrait-il apaiser les tensions entre la Silicon Valley et le gouvernement ?

    Dans quelle mesure le secteur technologique peut-il éviter l’ingérence politique tout en préservant ses intérêts économiques ?

    Est-il acceptable qu’un président en exercice (en devenir) reçoive des contributions massives de la part de secteurs qu’il est censé réguler ?
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  9. #9
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    ces lèches cul.

    vont elle prêter allégence a Trump pour la grande relance économique et la guerre sainte économique contre l'empire du milieu ? en chine c'est déjà le cas, en cas de refus le pdg disparait et est remplacé par un autre.
    Et c'est normal, les industries doivent être au service de nation.

  10. #10
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    Par défaut Les Big Tech se rapprochent de Donald Trump pour le développement de l'IA et une régulation allégée
    Régulation allégée, développement de l'IA, compétitivité internationale : les grandes enseignes de la Tech misent sur un rapprochement avec Donald Trump,
    pour redessiner leurs relations avec le gouvernement

    « Lors de mon premier mandat, tout le monde se battait contre moi... Au cours de ce mandat, tout le monde veut être mon ami », a déclaré Donald Trump lors d'une allocution prononcée à Mar-a-Lago. Depuis les élections de 2024 aux États-Unis, une question intrigue les analystes : pourquoi certaines entreprises technologiques semblent-elles adoucir leur position vis-à-vis de Donald Trump ? Les entreprises et les dirigeants du secteur de la technologie ont déjà versé des millions dans le fonds d'inauguration. Si cette évolution peut sembler contre-intuitive, elle reflète des intérêts stratégiques complexes, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    Ouvrir la voie au développement de l'IA

    Un indice de ce que l'industrie recherche est apparu quelques jours avant l'élection lorsque les dirigeants de Microsoft (qui ont largement essayé d'afficher une position neutre ou bipartisane) se sont associés à un proche allié de Trump, le capital-risqueur Marc Andreessen, pour publier un billet de blog décrivant leur approche de la politique en matière d'intelligence artificielle.

    Dans le document signé par Andreessen, son partenaire commercial Ben Horowitz, le PDG de Microsoft Satya Nadella et le président de l'entreprise, Brad Smith, il est indiqué :

    Une réglementation qui favorise les opportunités pour les entreprises américaines : Les lois et réglementations américaines en matière d'IA devraient soutenir le succès mondial et la prolifération des entreprises technologiques américaines en favorisant l'accès et les opportunités. Pour ce faire, il convient de s'appuyer sur une approche scientifique et normative qui reconnaît les cadres réglementaires axés sur l'application et l'utilisation abusive de la technologie. La réglementation ne devrait être mise en œuvre que si ses avantages l'emportent sur ses coûts. Lors de la comptabilisation des coûts, les décideurs politiques devraient inclure une évaluation des coûts éventuels associés à des charges bureaucratiques inutiles pour les entreprises en phase de démarrage. Au fur et à mesure de l'évolution de la nouvelle concurrence mondiale dans le domaine de l'IA, les lois et réglementations visant à atténuer les dommages causés par l'IA devraient se concentrer sur le risque d'utilisation abusive de l'IA par de mauvais acteurs et éviter de créer de nouveaux obstacles à la création d'entreprises, à la croissance et à l'innovation.
    Ils ont également exhorté le gouvernement à renoncer à toute tentative de renforcement des lois sur les droits d'auteur qui rendraient plus difficile l'utilisation par les entreprises de données accessibles au public pour entraîner leurs systèmes d'intelligence artificielle. Enfin, ils ont déclaré que « le gouvernement devrait examiner ses pratiques en matière d'approvisionnement afin de permettre à davantage de startups de vendre des technologies au gouvernement ».

    Donald Trump s'est engagé à abroger le décret sur l'IA du président Joe Biden, qui visait à protéger les droits et la sécurité des personnes sans étouffer l'innovation. Il n'a pas précisé ce qu'il ferait à la place, mais sa campagne a déclaré que le développement de l'IA devrait être « ancré dans la liberté d'expression et l'épanouissement humain ».

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    Donald Trump envisage un « tsar de l'IA » pour travailler avec Elon Musk

    Un rapport d'Axios révèle que le président élu Donald Trump envisage de nommer un « tsar de l'IA » pour définir la politique fédérale en matière de nouvelles technologies. Bien que le rôle ne soit pas encore confirmé, Elon Musk et Vivek Ramaswamy, codirecteurs du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), devraient aider à choisir le titulaire de ce poste.

    Elon Musk devrait être étroitement impliqué dans l'élaboration de l'agenda du poste. La personne nommée aidera probablement à coordonner les ressources publiques et privées pour orienter les investissements dans l'IA. Il travaillera également avec le ministère de l'économie et des finances afin d'utiliser l'IA pour rendre le gouvernement plus efficace et lutter contre la fraude.

    Le tsar de l'IA pourrait travailler en partenariat avec les responsables fédéraux de l'IA, que les principales agences devaient nommer dans le cadre du décret sur l'IA du président sortant Joe Biden. Bien que Donald Trump ait promis d'abroger ce décret pendant sa campagne, il semble qu'il puisse être maintenu.


    La lutte contre l'essor de l'IA en Chine a également été l'une des priorités de l'administration Biden, qui se poursuivra probablement sous Trump. En octobre, Joe Biden a finalisé des règles visant à restreindre les investissements dans les entreprises chinoises d'IA qui pourraient menacer la sécurité nationale des États-Unis.

    Les nombreux dirigeants de la Silicon Valley qui ont soutenu Trump et ont investi des milliards dans la technologie de l'IA seront probablement heureux d'apprendre que le gouvernement continue de s'intéresser à cette technologie. La société d'IA d'Elon Musk, xAI, a annoncé en mai une levée de fonds de 6 milliards de dollars pour alimenter le chatbot Grok qui vit sur X.

    Elon Musk s'est fait l'avocat d'une absence de restriction ("censure") de la production des chatbots, et il pourrait inciter les législateurs à aller dans ce sens. Grok est l'un des seuls générateurs d'images d'IA qui a permis à ses utilisateurs de créer des images de Trump et de la vice-présidente Kamala Harris pendant l'élection. X poursuit maintenant l'État de Californie pour une nouvelle loi qui empêche la création et la diffusion de deepfakes politiques trompeurs avant une élection.

    Elon Musk pourrait également avoir l'oreille de Trump en ce qui concerne les voitures autopilotées, une autre forme d'IA, dans le cadre de la campagne de Tesla en faveur des robotaxis. Après avoir promis d'empêcher [les voitures autonomes] de circuler sur les routes américaines pendant la campagne électorale, la nouvelle administration envisagerait maintenant d'assouplir les réglementations fédérales pour favoriser l'adoption de ces véhicules.

    Une énergie plus facile pour les centres de données

    Le choix de Trump pour diriger le ministère de l'Intérieur, le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, a ouvertement parlé de la nécessité de stimuler la production d'électricité pour répondre à la demande accrue des centres de données et de l'intelligence artificielle.

    « La bataille de l'IA affecte tout, de la défense aux soins de santé en passant par l'éducation et la productivité en tant que pays », a déclaréBurgum le 15 novembre, en faisant référence à l'intelligence artificielle. « Et l'IA qui arrivera dans les 18 prochains mois sera révolutionnaire. Il y a donc un sentiment d'urgence et de compréhension au sein de l'administration Trump » pour s'attaquer à ce problème.

    La demande de centres de données a explosé ces dernières années en raison de la croissance rapide du cloud computing et de l'IA, et les gouvernements locaux sont en concurrence avec les grandes entreprises technologiques pour obtenir des contrats lucratifs.

    Mais alors que les centres de données commencent à consommer davantage de ressources, certains résidents se rebiffent contre les entreprises les plus puissantes du monde en raison de leurs préoccupations concernant la santé économique, sociale et environnementale de leurs communautés.

    Un plan de 100 milliards de dollars pour créer 100 000 emplois dans le domaine de l'IA

    SoftBank est une société holding japonaise qui investit principalement dans les technologies de l'information et de la communication. La banque d'investissement est dirigée depuis sa création en 1981 par son créateur Masayoshi Son. Lors d'une visite à la résidence du président américain élu Donald Trump ce lundi 16 décembre 2024, Masayoshi Son a annoncé son intention d'investir 100 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années.

    Masayoshi Son a fait cette promesse lors d'un discours aux côtés de Donald Trump. Le futur locataire de la Maison Blanche a salué cet engagement comme un « investissement historique ». Il a ajouté que cela constitue « une démonstration monumentale de confiance dans l'avenir de l'Amérique, qui contribuera à garantir que l'IA, les technologies émergentes et les autres industries de demain soient construites, créées et développées ici même, aux États-Unis ».

    « Mon niveau de confiance envers l'économie des États-Unis a énormément augmenté avec sa victoire. Le président Trump est un président qui met les bouchées doubles. Je vais devoir mettre les bouchées doubles », a déclaré Masayoshi Son. Entre autres, cet investissement vise la création de 100 000 emplois dans le domaine de l'IA et des infrastructures connexes, ce qui suggère que l'IA sera l'une des préoccupations de Donald Trump lors de son mandat.


    Changer le débat sur l'antitrust

    « Peut-être que les grandes entreprises technologiques devraient acheter un exemplaire de 'L'art de la négociation' pour savoir comment négocier au mieux avec cette administration », a suggéré Paul Swanson, avocat spécialisé dans les affaires antitrust au sein du cabinet Holland & Hart. « Je ne serais pas surpris qu'ils trouvent des moyens de parvenir à des accommodements et que nous finissions par voir davantage de résolutions négociées et de décrets de consentement ».

    Bien que les régulateurs fédéraux aient commencé à sévir contre Google et Facebook au cours du premier mandat de Trump (et qu'ils aient prospéré sous Biden), la plupart des experts s'attendent à ce que son second gouvernement assouplisse l'application de la législation antitrust et soit plus réceptif aux fusions d'entreprises.

    Google pourrait bénéficier du retour de Trump, qui a fait des commentaires lors de sa campagne électorale suggérant qu'un démantèlement de l'entreprise n'était pas dans l'intérêt national des États-Unis, après qu'un juge a déclaré que son moteur de recherche était un monopole illégal. Mais les récentes nominations proposées par l'équipe de transition ont favorisé ceux qui ont critiqué les grandes entreprises technologiques, ce qui laisse penser que Google ne sera pas totalement tiré d'affaire.

    Quoiqu'il en soit, la nomination d’un nouveau président à la tête de la Federal Trade Commission (FTC) par Donald Trump s’annonce comme un tournant décisif dans la politique antitrust américaine. Alors que Lina Khan, actuelle présidente de la FTC, a marqué son mandat par une régulation proactive des grandes entreprises, le choix de son éventuel successeur pourrait inverser cette dynamique. Cette perspective suscite un débat houleux sur l’équilibre entre régulation et libre marché dans une économie dominée par des géants technologiques.

    Les intérêts des entreprises américaines en UE

    La relation notoirement houleuse de Tim Cook, PDG d'Apple, avec l'UE remonte à une décision rendue en 2016 par Bruxelles dans le cadre d'une affaire fiscale visant Apple. Cook a qualifié de « connerie politique totale » l'injonction faite à Apple de rembourser jusqu'à 13 milliards d'euros d'arriérés d'impôts en Irlande.

    Trump, qui en était alors à son premier mandat présidentiel, a renchéri en qualifiant la commissaire européenne Margrethe Vestager, qui menait une campagne sur les accords fiscaux spéciaux et la répression des grandes entreprises technologiques, de personne qui « déteste vraiment les États-Unis ».

    Bruxelles a finalement obtenu gain de cause après que le tribunal suprême de l'Union européenne a rejeté l'appel d'Apple cette année, ce qui n'a pas empêché Cook d'appeler Trump pour se plaindre, comme ce dernier l'a raconté dans un podcast en octobre.


    Conclusion

    Le rapprochement entre les grandes entreprises technologiques et Trump est jonché d'intérêts divers, directs ou indirects. Il ne se fait d'ailleurs pas sans critique : des défenseurs des droits numériques s’inquiètent de voir ces géants utiliser l’opportunité politique pour échapper à une régulation nécessaire. Par exemple, l'équipe de transition de Trump souhaite que l'administration entrante abandonne une exigence de déclaration des accidents de voiture à laquelle Tesla d'Elon Musk s'oppose, selon un document. Une décision qui pourrait paralyser la capacité du gouvernement à enquêter et à réglementer la sécurité des véhicules dotés de systèmes de conduite automatisée.

    La suppression de la disposition relative à la divulgation des accidents profiterait particulièrement à Tesla, qui a signalé la plupart des accidents (plus de 1 500) impliquant ses véhicules aux organismes fédéraux de réglementation de la sécurité dans le cadre du programme. Tesla a été la cible d'enquêtes de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), dont trois découlant de ces données.

    Sources : Microsoft, vidéos dans le texte

    Et vous ?

    L’absence de régulation stricte sur l’IA pourrait-elle nuire à long terme à la société, malgré les bénéfices économiques pour Big Tech ?

    Quels sont les enjeux les plus prioritaires pour Big Tech dans ce rapprochement : la régulation, l'accès aux contrats gouvernementaux ou la compétitivité face à la Chine ?

    À quel point ce virage stratégique peut-il être perçu comme une tentative opportuniste de contourner les débats sur la régulation technologique ?

    Pensez-vous que ce rapprochement soit principalement guidé par des considérations économiques ou politiques ?
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  11. #11
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    Je suis assez inquiet pour l'avenir économique en UE.

    Déjà avant avec le vieux Biden nos industrie faisait pas le poids, la avec un soutient totale du gouvernement et une dérégulation pour accélérer l'innovation, je vois pas comment une entreprise en France ou en Allemagne par exemple pourra faire le poids.

    Les boites européennes se cassent toutes aux usa (total, BASF...), mais que fait Bruxelle pour réagir ? encore plus normes surement
    le chômage augmente, le pouvoir d'achat baisse, les impôts/taxes augmente, les normes écologique devienne insupportable pour les ménages...etc.
    Un bon moyen de résumé cela serait comme imaginons un 1er ministre qui dépense plus de 12000€ en jet privé pour aller à Pau pour parler des merdes de chien sur les trottoirs et débloquer une aide de 25000€ pour Mayotte, voila comment résumer rapidement l’efficacité économique européenne.

    Sinon, pour Trump la dessus il à 100% raison, il va relancer l'économie de son pays, réduire le chômage et améliorer la compétitivité technologique face à son concurrent: la chine.
    Il fait ce pour quoi il a été élu: le bien de son pays.

  12. #12
    Communiqués de presse

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    Par défaut Tim Cook donne 1 million de dollars de son argent personnel pour l'inauguration de Donald Trump
    Tim Cook est le dernier dirigeant du secteur technologique à embrasser l'anneau, il donne personnellement 1 million de dollars pour l'investiture de Donald Trump, sans qu'Apple ne s'en mêle.

    Suivant les traces de ses pairs de l'industrie technologique, le PDG d'Apple, Tim Cook, a décidé de donner un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump. Le don de Tim Cook diffère quelque peu des autres dons, puisqu'il est fait par Cook personnellement. Des rapports montrent que Tim Cook serait peut-être mieux placé auprès du président élu Donald Trump que la plupart des dirigeants d'entreprises technologiques.

    Alors que Donald Trump s’apprête à entamer un second mandat présidentiel, un fait intrigant marque l’actualité : plusieurs entreprises technologiques, longtemps perçues comme critiques ou en opposition à son administration, ont décidé de soutenir financièrement son fonds d’investiture. Parmi elles, Meta (anciennement Facebook), Amazon, et même le PDG d’OpenAI, Sam Altman, ont effectué des dons substantiels.

    Cette situation soulève des questions sur la dynamique entre le secteur technologique et le pouvoir politique, ainsi que sur les motivations derrière ces contributions. Pour les grandes enseignes technologiques, la victoire de Donald Trump rime avec un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust.

    Le dernier en date à vouloir les faveurs du président élu est Tim Cook, le dirigeant d'Apple. Suivant les traces de ses pairs de l'industrie technologique, le PDG d'Apple, Tim Cook, a décidé de donner un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump. Cette nouvelle vient d'Axios, qui a rapporté que le don représente l'aboutissement d'une "longue relation de collaboration entre Donald Trump et Tim Cook" qui a commencé il y a des années et qui a donné lieu à de nombreuses réunions, y compris un récent dîner à Mar-a-Lago.


    Tim Cook n'est pas le seul à avoir fait un don. En décembre 2024, il a été révélé que Meta avait fait un don d'un million de dollars au fonds d'investiture de Trump, dans ce qui a été largement considéré comme un effort de la part du PDG de l'entreprise, Mark Zuckerberg, pour dégeler les relations avec Trump (les deux ont notamment eu une histoire mouvementée). Le don de Cook diffère évidemment quelque peu de ce don, puisqu'il est fait par Cook personnellement. Le don de Meta provient ostensiblement de l'entreprise elle-même, et non de son dirigeant.

    Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a également fait don d'un million de dollars au fonds, et Amazon a fait de même. D'une manière générale, il semble que l'industrie technologique ait fait la queue pour embrasser l'anneau plus que d'habitude. Cela dit, les entreprises ont l'habitude de contribuer au fonds d'investiture du président et un grand nombre d'autres entreprises ont fait de même cette année. Parmi ces entreprises figurent Goldman Sachs, Bank of America, AT&T, les sociétés de crypto-monnaies Kraken et Coinbase, et d'autres encore.

    Tim Cook serait peut-être mieux placé que la plupart des dirigeants d'entreprises technologiques. Le New York Times révèle que le dirigeant d'Apple a bénéficié "d'une relation chaleureuse [avec le président] pendant le premier mandat de Trump" et que la position de Cook auprès du président était meilleure que celle d'autres concurrents.

    Les dons à l'investiture présidentielle sont généralement considérés comme un effort pour s'attirer les faveurs des administrations présidentielles entrantes. Bien que l'investiture proprement dite - la partie de la cérémonie au cours de laquelle le président prête serment - soit financée par des fonds publics, la plupart des célébrations qui ont lieu après cette cérémonie initiale sont alimentées par des dons privés. Diverses personnes et organisations peuvent contribuer au comité d'investiture du président mais, le plus souvent, les dons les plus importants proviennent d'entreprises, de lobbyistes et de comités d'action politique.

    La dernière investiture de Donald Trump a été considérée comme la plus coûteuse de l'histoire, son comité d'investiture ayant récolté la somme astronomique de 107 millions de dollars. À titre de comparaison, l'investiture de Barack Obama en 2013 a permis de récolter environ 43 millions de dollars, et celle de 2009, 55 millions.


    Pour rappel, lors des élections, Donald Trump a bénéficié d'un large soutien de la Silicon Valley lors de sa campagne électorale. De plus, sa victoire pourrait avoir un impact important sur le secteur américain de la technologie, notamment : la réglementation sur l'IA est susceptible de changer, les visas H-1B pourraient être affectés, le secteur des cryptomonnaies pourrait bénéficier d'une réglementation plus souple que prévu et la manière dont Donald Trump traitera la Chine déterminera l'avenir à court de l'industrie des semi-conducteurs.

    En outre, Donald Trump a également affirmé avoir reçu un appel personnel de Tim Cook au sujet des pénalités financières récemment imposées par l'UE à Apple. Tim Cook se serait plaint à Donald Trump des 13 milliards d'euros d'impôts impayés que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a ordonné à Apple de verser à l'Irlande, et Donald Trump a déclaré avoir dit à Tim Cook qu'il ne laisserait pas l'UE profiter des entreprises américaines s'il est réélu.

    Concernant Tim Cook, il lui est possible de faire ce don à titre personnel, car selon un rapport, sa rémunération annuelle en 2023 de la part d'Apple a été de 63,2 millions de dollars en 2023. Ce chiffre représente une baisse d'environ 36 % par rapport aux 99,4 millions qu'il a gagnés au cours de l'exercice 2022, mais elle reste néanmoins 672 fois supérieure à celle de l'employé moyen.

    Source : Axios

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce don est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur la situation ?

    Voir aussi :

    Les USA se préparent à lancer une vaste plainte antitrust contre Apple concernant ses stratégies, visant à rendre difficile l'utilisation d'appareils d'autres marques avec son iPhone

    Tim Cook sait qu'Apple n'est pas le premier dans le domaine de l'IA, mais il affirme qu'il s'agit d'être le meilleur. Apple Intelligence suscite toutefois le scepticisme et est fortement controversée

    Le choix de Trump pour la présidence de la FTC pourrait annuler les réussites de Lina Khan, dont le mandat a été marqué par une régulation proactive des grandes entreprises
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  13. #13
    Membre du Club Avatar de dee phoenix
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  14. #14
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    Je l'ai plutôt trouvé drôle, ceci dit, le rédacteur ne doit pas être un supporter du Donald

  15. #15
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    La réponse sarcastique de Trump se suffit à elle même:
    Pendant mon premier mandat, tout le monde était contre moi. Maintenant, c’est bien simple, je n’ai que des amis. Quelque chose a dû changer dans ma personnalité…

  16. #16
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    Citation Envoyé par dee phoenix Voir le message
    Un peu trash le titre
    Au contraire ce titre est parfaitement pertinent, c'est quand même navrant de constater que tous les seigneurs de la tech en 2025 sont obligés d'aller prêter allégeance au nouveau Roi / Pape / Empereur et ce faisant comme au moyen âge venir lui baiser les pieds en venant avec un cadeau pour sa majesté.

    Tim Cook sachant que c'est un acte honteux de demander a Apple de venir donner des millions à ce guignol pérruqué pour financer son intronisation royale fastueuse, il a préféré verser la dime de sa poche, le pauvre ayant eu sa rémunération en forte baisse en 2024 il n'a gagné que 64 millions de $, il ne lui reste donc plus que 63 millions de $, il va devoir faire des économies sur ses courses, pour aller même faire ses courses à Aldi ou à Lidl, voir devoir acheter un vélo d'occasion plutôt que de prendre l'un de ses nombreux jet privé pour aller acheter son hamburger frites.

    C'est choquant on se croirait au moyen âge
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  17. #17
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    il donne personnellement 1 million de dollars pour l'investiture de Donald Trump
    et il appelle çà des démocraties

  18. #18
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    Par défaut Meta abandonne son programme controversé de vérification des faits pour rétablir la liberté d'expression
    Meta met fin à la vérification des faits sur Facebook et Instagram pour rétablir la liberté d'expression avant le retour de Trump, et permet désormais de dire que les transgenres souffrent de maladie mentale

    Meta abandonne la vérification des faits par des tiers sur ses plateformes de médias sociaux. Il la remplacera par un système axé sur la communauté, similaire aux notes communautaires de X d'Elon Musk. L'entreprise affirme que cette mesure vise à « encourager la liberté d'expression sur ses plateformes». Certains des changements les plus frappants ont été apportés à la politique de Meta en matière de « conduite haineuse », qui couvre les discussions sur l'immigration et le genre. Ces changements suggèrent que les dirigeants de Meta cherchent à s'attirer les faveurs de Donald Trump, qui accuse régulièrement l'entreprise de censure.

    Meta se débarrasse de son programme controversé de vérification des faits

    Dans le cadre d'un certain nombre de changements radicaux qui modifieront considérablement la façon dont les posts, les vidéos et autres contenus sont modérés en ligne, Meta va ajuster ses politiques d'examen des contenus sur ses plateformes, en se débarrassant des vérificateurs des faits tiers. L'opérateur de Facebook, Instagram et Threads a récemment fait marche arrière en ce qui concerne la modération, et sa vérification des faits a toujours été controversée.


    « Il n'est pas normal que des choses puissent être dites à la télévision ou au Congrès, mais pas sur nos plateformes », a écrit Joel Kaplan, le nouveau responsable des affaires internationales de Meta, dans un billet de blogue décrivant les changements. Dans une vidéo d'accompagnement, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a déclaré que les règles que l'entreprise applique actuellement dans ces domaines sont « tout simplement déconnectées du discours dominant ».

    Meta va remplacer les vérificateurs de faits tiers par des « notes communautaires » générées par les utilisateurs, similaires à celles de X d'Elon Musk. Meta supprime également les restrictions sur les discours concernant des sujets tels que l'immigration, l'identité sexuelle et le genre, que Meta décrit comme des sujets fréquents de discours et de débats politiques. Meta affirme que la modération et la vérification des faits sont devenues des sujets trop politisés :

    Citation Envoyé par Mark Zuckerberg

    Nous allons nous débarrasser des vérificateurs de faits et les remplacer par des notes communautaires, similaires à X, en commençant par les États-Unis. Après l'élection de Trump en 2016, les médias traditionnels ont écrit sans arrêt que la désinformation était une menace pour la démocratie.

    Nous avons essayé de bonne foi de répondre à ces préoccupations sans devenir les arbitres de la vérité. Mais les vérificateurs de faits ont tout simplement fait preuve de trop de partialité politique et ont détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée, en particulier aux États-Unis.
    Les vérificateurs de faits indépendants évaluent l'exactitude des articles et leur attribuent des notes telles que « faux », « altéré », « partiellement faux », « contexte manquant », « satire » et « vrai ». Meta ajoute des avis aux articles classés comme faux ou trompeurs et avertit les utilisateurs avant qu'ils n'essaient de partager le contenu ou s'ils l'ont déjà partagé par le passé. Lancé en 2016, le programme de la vérification des faits a toujours été très controversé.

    « Les gouvernements et les médias traditionnels ont poussé à censurer de plus en plus. Une grande partie de ce phénomène est clairement politique », a-t-il déclaré. Il a ajouté que « les récentes élections donnent l'impression d'un point de basculement culturel vers une nouvelle priorité accordée à l'expression ».

    Selon Meta, le programme de vérification des faits, qui sera bientôt abandonné, comprend plus de 90 organisations tierces qui évaluent les messages dans plus de 60 langues. Les vérificateurs de faits basés aux États-Unis comprennent AFP USA, Check Your Fact, Factcheck.org, Lead Stories, PolitiFact, Reuters Fact Check, etc.

    Meta affirme que les experts qui vérifient les faits ont leurs propres préjugés

    L'intention du programme de vérification des faits par des tiers était de faire en sorte que des experts indépendants donnent aux gens plus d'informations sur les choses qu'ils voient en ligne, en particulier les canulars viraux, afin qu'ils soient en mesure de juger par eux-mêmes ce qu'ils voient et lisent. Mais selon le responsable des affaires internationales de Meta, « les experts chargés de la vérification des faits ont également leurs propres préjugés et perspectives ».

    Joel Kaplan a ajouté que « le programme a fini par imposer des étiquettes intrusives et réduire la distribution de contenus que les gens considèrent comme des discours et des débats politiques légitimes ». Cette évolution a réduit la liberté d'expressions sur les plateformes de Meta. Joel Kaplan affirme que le système de notes communautaires permet à la communauté de décider quand les messages sont potentiellement trompeurs et nécessitent plus de contexte.

    Selon lui, à travers ce système, des personnes aux perspectives diverses décident quel type de contexte est utile pour les autres utilisateurs. « Tout comme sur X, les notes communautaires [sur les sites de Meta] devront faire l'objet d'un accord entre des personnes ayant des points de vue différents afin d'éviter les évaluations biaisées », a écrit Joel Kaplan. La fin de la vérification des faits par des tiers sera mise en œuvre aux États-Unis avant les autres pays.

    Mark Zuckerberg a déclaré que Meta déplacera également ses équipes internes de confiance et de sécurité et de modération de contenu hors de Californie. Meta a annoncé que l'équipe va s'installer au Texas. « Alors que nous nous efforçons de promouvoir la liberté d'expression, je pense que cela nous aidera à renforcer la confiance en faisant ce travail dans des endroits où il y a moins d'inquiétude quant à la partialité de nos équipes », a déclaré Mark Zuckerberg.

    Parallèlement à la suppression de la vérification des faits, l'entreprise a procédé à un certain nombre de mises à jour de ses Community Guidelines, un vaste ensemble de règles qui décrivent les types de contenus interdits sur les plateformes de Meta, notamment Instagram, Threads et Facebook. Il y a notamment :

    • la suppression de la formulation interdisant le contenu ciblant des personnes sur la base de leurs « caractéristiques protégées », qui comprennent la race, l'appartenance ethnique et l'identité de genre, lorsqu'elles sont combinées à des « allégations selon lesquelles elles sont porteuses du coronavirus ou l'ont propagé ». Sans cette disposition, il serait désormais permis d'accuser, par exemple, les Chinois d'être responsables de la pandémie de Covid-19 ;
    • un nouvel ajout semble faire de la place aux personnes qui souhaitent publier des messages expliquant, par exemple, que les femmes ne devraient pas être autorisées à servir dans l'armée ou que les hommes ne devraient pas être autorisés à enseigner les mathématiques en raison de leur sexe. Meta autorise désormais les contenus qui plaident en faveur de « limitations fondées sur le sexe pour les emplois dans l'armée, les forces de l'ordre et l'enseignement ». Nous autorisons également le même contenu basé sur l'orientation sexuelle, lorsque le contenu est basé sur des croyances religieuses ;
    • une autre mise à jour précise ce que Meta autorise dans les conversations sur l'exclusion sociale. Il est désormais précisé que « les gens utilisent parfois un langage excluant le sexe ou le genre lorsqu'ils discutent de l'accès à des espaces souvent limités par le sexe ou le genre, tels que l'accès aux toilettes, à des écoles spécifiques, à des rôles militaires, policiers ou enseignants spécifiques, ainsi qu'à des groupes de santé ou de soutien ». Auparavant, cette exclusion ne s'appliquait qu'aux discussions visant à limiter les groupes de santé et de soutien à un seul sexe ;
    • la politique de Meta en matière de conduite haineuse commençait auparavant par indiquer que les discours haineux pouvaient « promouvoir la violence hors ligne ». Cette phrase, qui figurait dans la politique depuis 2019, a été supprimée de la version mise à jour.


    Conformément à la version précédente de sa politique, Meta continue d'interdire de qualifier les immigrants d'insectes, d'animaux, d'agents pathogènes ou d'« autres formes de vie sous-humaines », ainsi que d'alléguer qu'ils sont des criminels ou des personnes immorales. Par ailleurs, Mark Zuckerberg a annoncé que « Meta continuera à prendre très au sérieux les choses légitimement mauvaises » comme la drogue, le terrorisme et l'exploitation des enfants.

    Meta s'attire les faveurs de Donald Trump et accuse l'Europe de censure

    Ces changements interviennent juste avant l'investiture du président élu Donald Trump. Les républicains ont reproché à Mark Zuckerberg et à Meta ce qu'ils considèrent comme une censure des voix de droite. Bien que Mark Zuckerberg rejette ces allégations, il semble reconnaître que la vérification des faits est allée trop loin. Il a déclaré dans sa vidéo : « les vérificateurs de faits ont été trop biaisés politiquement et ont détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée ».

    Joel Kaplan a déclaré : « ce qui a commencé comme un mouvement visant à être plus inclusif a de plus en plus été utilisé pour fermer les opinions et exclure les personnes ayant des idées différentes, et c'est allé trop loin ». Mark Zuckerberg a précisé que la nouvelle politique constitue un « compromis », notant que davantage de contenus préjudiciables apparaîtront sur la plateforme en raison des changements majeurs apportés à la modération des contenus.

    Mark Zuckerberg a déclaré que l'Europe a un nombre croissant de lois institutionnalisant la censure, que les pays d'Amérique latine ont des tribunaux secrets qui peuvent discrètement ordonner aux entreprises de retirer des choses et que la Chine a censuré des applications qui ne peuvent même pas fonctionner dans le pays. Il a déclaré que Meta a besoin du soutien du gouvernement américain pour s'opposer aux restrictions de contenu imposées par d'autres pays :

    Citation Envoyé par Mark Zuckerberg

    C'est pourquoi il a été si difficile au cours des quatre dernières années de faire pression sur le gouvernement américain pour qu'il censure les contenus. En s'en prenant aux États-Unis et à d'autres entreprises américaines, elle a encouragé d'autres gouvernements à aller encore plus loin. Mais nous avons maintenant l'opportunité de restaurer la liberté d'expression, et je suis impatient de la saisir.
    Quelques heures avant l'annonce de ces changements, Meta a annoncé que Dana White, allié de Donald Trump et PDG de l'UFC, rejoindrait son conseil d'administration, ainsi que deux autres nouveaux directeurs. Meta a également déclaré qu'il ferait un don d'un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump et que Mark Zuckerberg souhaitait jouer un « rôle actif » dans les discussions sur la politique technologique de la future administration Trump.

    Joel Kaplan a reconnu que l'annonce était directement liée au changement d'administration. « Nous avons constaté une forte pression sociétale et politique, qui allait dans le sens d'une plus grande modération des contenus, d'une plus grande censure, et nous avons une réelle opportunité. Maintenant, nous avons une nouvelle administration et un nouveau président qui sont de grands défenseurs de la liberté d'expression, et cela fait une différence », a-t-il déclaré.

    Lors d'une conférence de presse tenue le 7 janvier 2025 à Mar-a-Lago, Donald Trump a déclaré avoir regardé l'intervention de Joe Kaplan sur Fox. « J'ai regardé leur conférence de presse et j'ai trouvé que c'était une très bonne conférence de presse. Je pense qu'ils ont, honnêtement, parcouru un long chemin. Meta, Facebook, je pense qu'ils ont parcouru un long chemin. Je l'ai regardée, l'homme était très impressionnant », a déclaré Donald Trump.

    Source : Meta

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des changements apportés par Meta à sa politique de modération ?
    Que pensez-vous de la suppression de vérificateurs des faits par Meta ? En quoi cela impactera-t-il ses plateformes ?
    Meta affirme que les vérificateurs des faits ont leurs propres préjugés et perspectives ? Que pensez-vous de cette déclaration ?

    Voir aussi

    Les entreprises technologiques les plus menacées par Donald Trump font des dons pour financer son investiture. Meta, Amazon et même le PDG d'OpenAI effectuent des dons substantiels

    Ce que signifie la victoire de Donald Trump pour les géants de la technologie tels que Google, Apple et Microsoft : un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust

    Tim Cook est le dernier dirigeant du secteur technologique à embrasser l'anneau, il donne personnellement 1 million de dollars pour l'investiture de Donald Trump

  19. #19
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    Le revirement des multinationales du numérique devrait, si les gens réfléchissais un peu, révéler que Trump ne lutte pas contre le fameux "état profond" que les multinationales du numérique était censé représenter dans le fantasmes de certains, et que ces même multinationales se foutent totalement des fameuses théories "wokistes" et des bonnes causes qu'elles on feintent de défendre dans le passé.

  20. #20
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    Par défaut Trump annonce un investissement étranger de 20 Mds $ pour la construction de nouveaux data centers aux USA
    Donald Trump annonce un investissement étranger de 20 milliards de dollars pour la construction de nouveaux centres de données aux États-Unis,
    pour renforcer l'infrastructure technologique américaine et créer des milliers d'emplois locaux

    Le président-élu Donald Trump a révélé qu'un investissement étranger de 20 milliards de dollars sera consacré à la construction de nouveaux centres de données à travers les États-Unis. Cette initiative, qui marque un engagement important envers le développement technologique et la création d’emplois, est présentée comme un signal fort de la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie américaine. L'investissement de DAMAC Properties aux Émirats arabes unis vise à mettre en évidence la capacité personnelle de Trump à attirer de l'argent frais pour de grands projets. Cette annonce fait suite à la promesse faite le mois dernier par l'investisseur milliardaire japonais Masayoshi Son, alors qu'il se trouvait aux côtés de Trump, d'investir 100 milliards de dollars aux États-Unis.

    Acteurs clés et contexte

    Hussain Sajwani, connu pour ses activités dans l'immobilier de luxe, a collaboré avec Trump sur des projets antérieurs, notamment le Trump International Golf Club à Dubaï. Cette nouvelle entreprise marque l'extension de leur partenariat au secteur des technologies.

    « Les États-Unis offrent des possibilités de croissance inégalées », a déclaré Sajwani. « Nous sommes fiers de soutenir l'infrastructure qui sera à l'origine de la prochaine vague d'avancées technologiques.

    Cette annonce s'inscrit dans une tendance plus large d'augmentation des investissements dans l'infrastructure des centres de données. Microsoft s'est récemment engagé à investir 80 milliards de dollars dans ses capacités d'IA au cours de cette année fiscale, tandis que les dépenses mondiales en infrastructures de centres de données devraient dépasser 250 milliards de dollars d'ici 2030, selon McKinsey.

    « Au moins » 20 milliards de dollars seront versés

    Le milliardaire émirati Hussain Sajwani, associé de Trump et fondateur de la société de développement immobilier DAMAC Properties, s'est engagé à verser « au moins » cette somme, a déclaré le président élu dans sa résidence de Floride, Mar-a-Lago. « Il est possible qu'ils doublent, ou même qu'ils fassent un peu plus que doubler cette somme », a déclaré Trump à propos de la société de Sajwani.

    La « première phase » du plan se déroulera au Texas, en Arizona, en Oklahoma, en Louisiane, en Ohio, en Illinois, au Michigan et en Indiana, a précisé Trump.

    Sajwani a laissé entendre que l'élection du républicain l'avait incité à s'engager dans cet investissement. « L'élection de [Trump] en novembre a été une nouvelle extraordinaire pour moi et ma famille. Cela fait quatre ans que nous attendons d'augmenter nos investissements aux États-Unis pour atteindre des montants très importants », a déclaré le promoteur de Dubaï lors d'une brève allocution à Mar-a-Lago.


    L'engagement de Sajwani est le dernier exemple en date d'un chef d'entreprise étranger promettant de dépenser beaucoup aux États-Unis à la suite de la victoire électorale de Trump sur la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

    En décembre, le PDG de Softbank, Masayoshi Son, a annoncé son intention d'investir 100 milliards de dollars aux États-Unis et de créer 100 000 emplois au cours des quatre années du mandat de Trump.

    Masayoshi Son a fait cette promesse lors d'un discours aux côtés de Donald Trump. Le futur locataire de la Maison Blanche a salué cet engagement comme un « investissement historique ». Il a ajouté que cela constitue « une démonstration monumentale de confiance dans l'avenir de l'Amérique, qui contribuera à garantir que l'IA, les technologies émergentes et les autres industries de demain soient construites, créées et développées ici même, aux États-Unis ».

    « Mon niveau de confiance envers l'économie des États-Unis a énormément augmenté avec sa victoire. Le président Trump est un président qui met les bouchées doubles. Je vais devoir mettre les bouchées doubles », a déclaré Masayoshi Son. Entre autres, cet investissement vise la création de 100 000 emplois dans le domaine de l'IA et des infrastructures connexes, ce qui suggère que l'IA sera l'une des préoccupations de Donald Trump lors de son mandat.


    Pour les grandes enseignes technologiques, la victoire de Donald Trump rime avec un potentiel assouplissement des réglementations face à la montée des menaces antitrust. De plus, Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a cherché à inciter davantage d'entités étrangères à faire des affaires aux États-Unis en offrant des avantages, tels que des permis accélérés, à celles qui investissent au moins un milliard de dollars.

    Toute personne ou entreprise investissant UN MILLIARD DE DOLLARS, OU PLUS, aux États-Unis d'Amérique, bénéficiera d'approbations et de permis accélérés, y compris, mais sans s'y limiter, toutes les approbations environnementales. PRÉPAREZ-VOUS À VOUS LANCER !!!
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    Un investissement stratégique pour l'IA et la technologie

    Les centres de données proposés visent à répondre à la demande croissante de puissance de calcul de pointe, essentielle pour les applications d'intelligence artificielle générative (IA), telles que ChatGPT d'OpenAI et Gemini de Google. Les technologies basées sur l'IA nécessitant d'immenses ressources informatiques, cet investissement devrait renforcer la position de l'Amérique dans la course mondiale aux technologies.

    « Il s'agit d'un moment de transformation pour notre pays », a déclaré Trump lors de l'annonce. « Les centres de données sont l'épine dorsale de l'économie numérique, et cet investissement permettra à l'Amérique de rester à la pointe de l'innovation. »

    Implications pour l'économie américaine

    Selon l’équipe de transition de Trump, l'investissement devrait générer des milliers d'emplois pendant les phases de construction et d'exploitation des centres de données. Cet aspect correspond à une promesse centrale de la campagne de Trump : redynamiser le marché du travail américain et attirer des investissements significatifs dans des secteurs porteurs. Il témoigne également de la confiance des investisseurs étrangers dans l'économie américaine et son environnement réglementaire sous la politique pro-entreprise de Trump. « C'est un signal clair au monde que l'Amérique est ouverte aux affaires et à l'innovation », a souligné Trump.

    L’annonce de cet investissement est également perçue comme un exemple concret de la politique "America First" défendue par Trump. En attirant des capitaux étrangers pour des projets locaux, la stratégie vise à renforcer l’économie nationale tout en encourageant les partenariats internationaux.

    Cependant, certains observateurs soulignent les défis potentiels liés à ce projet. Des préoccupations environnementales pourraient émerger concernant la consommation énergétique des centres de données, souvent très élevés. Par ailleurs, des critiques pourraient s’élever contre l’implication d’entreprises étrangères dans des infrastructures sensibles.

    Jeff Bezos s'attend à un environnement réglementaire plus favorable aux entreprises technologiques sous l'administration Trump

    Lors du DealBook Summit organisé par le New York Times le 4 décembre, Jeff Bezos a déclaré qu'il s'attendait à un environnement réglementaire plus favorable sous la prochaine administration. « Je suis en fait très optimiste cette fois-ci », a déclaré Bezos sur scène. « Il semble consacrer beaucoup d'énergie à la réduction de la réglementation. Si je peux l'aider à le faire, je l'aiderai ».

    Trump a appelé Bezos « Jeff Bozo ». Son surnom préféré pour le PDG de Meta est « Zuckerschmuck ».

    Après sa défaite aux élections de 2020, Trump a poursuivi Facebook, Twitter et Google, ainsi que leurs PDG respectifs, dans le cadre d'une action collective. Ces trois entreprises ont supprimé les comptes de Trump de leurs plateformes après les émeutes du 6 janvier 2021 au Capitole.

    Trump accuse depuis longtemps Facebook de réduire au silence les voix conservatrices. En mars, il a qualifié la plateforme « d'ennemi du peuple et d'une grande partie des médias », lors d'une interview à l'émission « Squawk Box » de CNBC.

    Maintenant que Trump est de retour à la Maison-Blanche et qu'il s'est acoquiné avec Musk, le reste du secteur technologique semble désireux de s'attirer ses faveurs. Tim Cook, PDG d'Apple, Satya Nadella, PDG de Microsoft, Sundar Pichai, PDG de Google et d'autres ont tous félicité publiquement Trump après sa victoire en novembre.


    Un revirement stratégique

    En 2017, lors de la première investiture de Trump, la Silicon Valley s’était montrée largement distante, voire hostile, à l’égard de l’homme d’affaires devenu président. Les tensions étaient exacerbées par ses politiques controversées en matière d’immigration et ses critiques acerbes envers les entreprises technologiques, accusées de biais politiques et de pratiques monopolistiques. Cependant, en 2024, les géants de la tech semblent avoir adopté une stratégie différente.

    Meta et Amazon ont chacune fait un don d’un million de dollars au fonds d’investiture de Trump. Ce geste marque un tournant, en particulier pour Meta, qui n’avait soutenu financièrement aucune investiture présidentielle par le passé. Pour Amazon, ce choix pourrait s’expliquer par une volonté d’apaiser les relations après des années de critiques acerbes de Trump contre son fondateur, Jeff Bezos, et contre le Washington Post, propriété de ce dernier.

    Bezos et l'entreprise ont décidé de cette contribution en début de semaine dernière et l'ont communiquée à l'équipe de Trump, selon certaines personnes. « Bezos fait un don par l'intermédiaire d'Amazon », a déclaré une personne proche de Bezos. Amazon diffusera également la cérémonie d'investiture par l'intermédiaire de son service Prime Video, un don en nature distinct évalué à 1 million de dollars, a indiqué une autre personne.

    Amazon a donné environ 58 000 dollars en cash et en nature pour l'investiture de Trump en 2017, alors que d'autres entreprises technologiques ont donné des montants plus importants. L'administration Biden a dit à Amazon qu'elle n'acceptait pas de dons technologiques pour l'inauguration de 2021, selon une personne familière avec le sujet, bien qu'Amazon ait diffusé l'inauguration en streaming pour le président Biden.

    Conclusion

    L'investissement promis par Sajwani s'inscrit dans le cadre de l'essor actuel de la construction de centres de données utilisés pour le développement de l'intelligence artificielle et l'expansion des crypto-monnaies, ainsi que pour d'autres éléments d'une économie de plus en plus numérique qui repose sur l'augmentation des sources de puissance de traitement informatique.

    Les détails concernant le calendrier et les emplacements spécifiques des centres de données n'ont pas encore été divulgués. Toutefois, les experts du secteur sont optimistes et pensent que cette initiative catalysera d'autres investissements dans l'infrastructure technologique américaine, ce qui favorisera l'innovation et la croissance économique.

    Sources : vidéo dans le texte, Truth Social

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de ces annonces ?

    Reflète-t-elle réellement une politique "America First" ou s’agit-il plutôt d’une dépendance accrue aux capitaux étrangers ?

    L’implication d’investisseurs étrangers dans des infrastructures stratégiques comme les centres de données représente-t-elle un risque pour la sécurité nationale ?

    Comment cet investissement pourrait-il redéfinir les relations commerciales et technologiques entre les États-Unis et les pays d’origine des investisseurs ?
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