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Rupture des câbles sous-marins dans la Baltique : accidents ou actes de sabotages visant l'Europe ?


Sujet :

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  1. #21
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    Avec le contrôle social que le gouvernement chinois impose à son peuple, il est impossible pour un citoyen chinois de commettre de telles infractions, de surcroît d'envergure internationale, sans avoir préalablement obtenu le consentement de son gouvernement, sous peine de finir ses jours dans les pires geôles qu'il soit.

    Si c'est bien ce bateau là qui a coupé ces câbles, j'ai vraiment beaucoup de peine à croire en la non-responsabilité de la Chine tel que décrit dans l'article.

  2. #22
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    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    Avec le contrôle social que le gouvernement chinois impose à son peuple, il est impossible pour un citoyen chinois de commettre de telles infractions, de surcroît d'envergure internationale, sans avoir préalablement obtenu le consentement de son gouvernement, sous peine de finir ses jours dans les pires geôles qu'il soit.

    Si c'est bien ce bateau là qui a coupé ces câbles, j'ai vraiment beaucoup de peine à croire en la non-responsabilité de la Chine tel que décrit dans l'article.
    Le capitaine du navire et l'équipage sont russes dans ce cas précis. Il est plus que probable qu'ils aient agi de leur propre chef.

    Pas la peine d'accuser la Chine.

  3. #23
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    Si ça pouvait pousser les entreprises européennes à utiliser services européens hébergés en Europe, l'impact serait réduit. L'idéal serait de rester au maximum à une échelle plus locale donc nationale ou régionale.

  4. #24
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    Par défaut De deux chose lune...
    1- dois-je croie à ce sujet quelqu'un qui me dis que la Russie a saboté son propre gazoduc, dans une mer surveillé à 200% par l'otan?
    2- lune

  5. #25
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    Par défaut Meta prévoit de construire un câble sous-marin de 40 000 km qui couvrira le monde entier
    Meta construit un câble sous-marin de 40 000 km qui couvrira le monde entier pour 10 milliards de dollars,
    vers une innovation technologique ou une dépendance accrue aux géants du numérique ?

    Meta prévoit de construire un câble sous-marin en fibre optique, surnommé la « mère de tous les câbles », pour un coût de 10 milliards de dollars. Long de 40 000 km, ce câble mondial évitera les zones géopolitiquement sensibles, souvent sujettes au sabotage. Contrairement à ses 16 câbles partagés existants, ce projet serait exclusivement détenu par Meta, lui offrant un contrôle total pour prioriser ses services. Le projet, en phase préliminaire, devrait débuter en 2025, avec un itinéraire prévu reliant la côte est et la côte ouest des États-Unis via l'Inde, l'Afrique du Sud et l'Australie. Sa réalisation devrait s'étendre sur 5 à 10 ans.

    Meta, déjà copropriétaire de 16 réseaux de câbles sous-marins, envisage de lancer un projet inédit entièrement sous son contrôle. Ce nouveau câble, conçu pour prioriser les besoins de l’entreprise, reflète une stratégie similaire à celle de Google, qui détient en propre plusieurs itinéraires de câbles et a investi dans 33 autres.

    En 2021, Google a lancé son 14ᵉ câble sous-marin, conçu pour améliorer la capacité et la résilience du réseau Google Cloud. Long de 6 437 km, ce câble offre une capacité impressionnante de 250 térabits par seconde, équivalente à transmettre trois fois la totalité de la Bibliothèque du Congrès numérisée chaque seconde. Ce système relie Virginia Beach, aux États-Unis, à Saint-Hilaire-de-Riez, en France. Baptisé Dunant, en hommage à Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge et premier lauréat du prix Nobel de la paix, ce câble renforce la diversité et l'interconnexion avec d'autres infrastructures régionales.

    En octobre 2022, Google a également dévoilé Equiano, un câble sous-marin de nouvelle génération au Cap, en Afrique du Sud, après un investissement d’un milliard de dollars. Annoncé en 2019, ce câble longe la côte ouest de l'Afrique, reliant le Portugal à l'Afrique du Sud, avec des points d’extension permettant de connecter d'autres pays africains. Il s’agit du câble de la plus grande capacité jamais déployé en Afrique, soulignant l’engagement de Google envers l’amélioration de la connectivité sur le continent.

    Le câble partirait de la côte est des États-Unis pour revenir à la côte ouest, en passant par des hubs stratégiques en Inde, en Afrique du Sud et en Australie. Le projet vise à contourner les zones géopolitiquement instables où les coupures de câbles sont fréquentes, nécessitant des interventions complexes via un réseau mondial de navires spécialisés.

    Rupture simultanée de deux câbles sous-marins en mer Baltique

    Deux câbles Internet sous-marins situés en mer Baltique ont été sectionnés à moins de 24 heures d’intervalle, l’un reliant la Finlande à l'Allemagne et l’autre la Lituanie à la Suède. Bien que des dommages accidentels à ces infrastructures puissent survenir, de tels incidents restent rares. Leur survenue presque simultanée a conduit certains responsables européens à suspecter un acte de sabotage, bien que la piste accidentelle ne soit pas totalement exclue.

    Les perturbations causées restent limitées, selon les opérateurs. Par exemple, Telia Lithuania a signalé une coupure affectant le câble entre la Lituanie et la Suède le 17 novembre 2024, vers 10 heures, heure locale. Cette rupture a réduit d’environ 20 % la capacité Internet de la Lituanie. L’entreprise a identifié des dommages physiques comme la cause probable après avoir constaté une interruption du trafic.

    Ces événements mettent en lumière la vulnérabilité des câbles sous-marins, essentiels au transit de 99 % des données mondiales et souvent pris pour acquis. Leur rôle stratégique dans les communications les expose à des menaces dans un contexte de guerre hybride, où les infrastructures critiques deviennent des cibles potentielles.

    Les défis de la construction du câble sous-marin de Meta

    Sunil Tagare, spécialiste des câbles sous-marins, a révélé en octobre que ce projet, surnommé « W » en raison de sa forme, nécessiterait 10 milliards de dollars et s’étalerait sur 5 à 10 ans pour être finalisé. Cela s’explique par le nombre limité d’entreprises capables de construire une telle infrastructure, comme SubCom, qui est déjà fortement sollicitée par des clients majeurs tels que Google.

    « L’offre de navires câbliers est très restreinte », explique Ranulf Scarborough, analyste spécialisé dans l’industrie des câbles sous-marins. « Ces navires sont coûteux et souvent réservés pour plusieurs années. Trouver les ressources nécessaires pour un déploiement rapide est un véritable défi. » Scarborough suggère qu’un scénario probable pourrait consister à construire le câble par segments.

    Une fois achevé, le projet offrirait à Meta une voie dédiée pour son trafic de données à l’échelle mondiale. D’après certaines sources, l’itinéraire du câble suivrait une trajectoire en « W » : reliant la côte est des États-Unis à l’Inde via l’Afrique du Sud, puis revenant à la côte ouest des États-Unis en passant par l’Australie. Cette configuration unique vise à garantir un réseau robuste et résilient. L’initiative est encore au stade préliminaire, et Meta prévoit de dévoiler des détails supplémentaires, tels que la capacité, le tracé exact et les motivations derrière cette construction privée, début 2025.

    Nom : Cable route.PNG
Affichages : 9972
Taille : 209,1 Ko

    Le projet ambitieux de Meta visant à construire un câble sous-marin mondial soulève des questions complexes sur la résilience des infrastructures critiques, leur gouvernance et les implications géopolitiques. Bien que ce câble puisse offrir des avantages considérables, notamment en matière de contrôle, de capacité et de résilience pour les services de Meta, plusieurs défis stratégiques et sécuritaires émergent.

    D'une part, le projet illustre une tendance préoccupante vers la privatisation de l’infrastructure mondiale de communication, avec des entreprises géantes comme Meta et Google exerçant un contrôle croissant sur des ressources essentielles. Cela pose des risques pour la neutralité et l’accès équitable à ces réseaux, ainsi qu'une vulnérabilité accrue en cas de sabotage ciblé.

    D'autre part, l’idée que l’itinéraire évite les « zones de tension géopolitique » paraît simpliste. Aucune région n'est entièrement exempte de risques politiques, et des pays considérés comme stables aujourd’hui pourraient devenir instables demain. Par ailleurs, la surveillance et la protection des câbles sous-marins, situés dans des eaux internationales, sont extrêmement difficiles. Cela en fait des cibles idéales pour des acteurs malveillants, qu’il s’agisse de nations ou de groupes non étatiques.


    Enfin, ce projet met en évidence la nécessité d’un cadre international pour la protection des infrastructures sous-marines critiques. Actuellement, les mécanismes de réponse en cas de sabotage sont limités, ce qui souligne l’importance d’une coopération mondiale renforcée pour garantir la sécurité des communications numériques face aux menaces hybrides.

    En somme, si ce câble pourrait représenter une avancée technologique et un atout stratégique pour Meta, il accentue également des enjeux fondamentaux en matière de souveraineté numérique, de résilience et de gouvernance mondiale des infrastructures critiques.

    Source : Sunil Tagare, expert in submarine cables

    Et vous ?

    Meta tisse son réseau : progrès technologique ou concentration inquiétante du pouvoir ?

    Selon vous, à qui profite le méga-câble de Meta ?

    La construction d'un réseau privé par Meta soulève-t-elle la question d'une souveraineté numérique à deux vitesses ?

    Voir aussi :

    Le nouveau câble sous-marin de Google entre les États-Unis et l'Europe est maintenant en ligne, il est long de 6437 km et a une capacité totale de 250 térabits par seconde

    Google lance officiellement le câble sous-marin, Equiano, au Cap en Afrique du Sud, il devrait créer 1,8 million d'emplois d'ici 2025

    La rupture de deux câbles Internet sous-marins en mer Baltique perturbe les communications et suscite des préoccupations en matière de sécurité, certains responsables européens évoquent une « guerre hybride »
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  6. #26
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    Par défaut La Finlande et la Suède achèvent la réparation des câbles Internet de la mer Baltique
    La Finlande et la Suède achèvent la réparation des câbles sous-marins de la mer Baltique, la liaison de télécommunications entre la Finlande et l'Allemagne a été réparée plus rapidement que prévu

    Les travaux de réparation d'un câble de télécommunications détérioré reliant la Finlande et l'Allemagne dans la mer Baltique sont terminés et fonctionnent à nouveau, selon Cinia, une entreprise finlandaise détenue majoritairement par l'État.

    Le rétablissement du câble de la mer Baltique intervient alors que la sécurité de l'infrastructure Internet sous-marine dans la région suscite de vives inquiétudes. En août 2024, des rapports ont suggéré que la Russie menace de couper l'Internet et les systèmes GPS de l'Occident en représailles au soutien des pays occidentaux à l'Ukraine. L'OTAN serait en train d'étudier des solutions visant à rediriger le trafic vers l'espace pour protéger les communications mondiales, mais outre ce projet, aucun plan de secours n'est actuellement disponible.

    Cinia, l'opérateur qui exploite C-Lion1, a constaté un problème avec le câble de communication sous-marin tôt dans la matinée du 18 novembre. Quelques secondes plus tard, la liaison ne fonctionnait plus du tout.

    Le navire de réparation Cable Vigilance a commencé à réparer la ligne de télécommunications le lundi 25 novembre.

    « Les réparations ont commencé rapidement et le problème a été résolu un peu plus vite que prévu », a déclaré Ari-Jussi Knaapila, PDG de Cinia, dans un communiqué de presse publié le vendredi 29 novembre.

    Nom : submarin baltic internet cable.PNG
Affichages : 7205
Taille : 179,7 Ko

    Un autre câble au fond de la Baltique, entre la Suède et la Lituanie, a été rompu un jour avant que le câble de Cinia ne soit endommagé. Il a été réparé le jeudi 28 novembre au soir, selon Arelion, l'entreprise suédoise qui gère le câble. Ce câble fonctionne désormais à pleine capacité, a déclaré Arelion.

    Enquêtes conjointes sur fond de soupçons

    On soupçonne la Russie d'avoir joué un rôle dans la détérioration des deux câbles, mais le Kremlin a fermement nié toute implication.

    Peu après l'apparition des rapports sur les dommages, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a suggéré qu'il s'agissait d'un acte de sabotage.

    Les autorités policières de Finlande, de Suède et de Lituanie ont mis en place une équipe d'enquête commune pour examiner ces incidents, selon le Bureau national d'enquête de Finlande.

    Les enquêteurs européens affirment que l'équipage d'un navire chinois, le Yi Peng 3, a délibérément tiré sur son ancre sur plus de 160 km pour couper les câbles de télécommunications sous-marins en mer Baltique.

    Toutefois, des responsables occidentaux des services de police et de renseignement ont déclaré aux médias qu'ils ne pensaient pas que le gouvernement chinois était impliqué. L'enquête visait plutôt à déterminer si les services de renseignement russes ont persuadé le capitaine du navire de mener à bien l'opération.

    Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré le vendredi 29 novembre que les autorités chinoises étaient prêtes à coopérer avec les différents pays enquêtant sur ces incidents.

    L'annonce a été faite après que la Suède a formulé une demande officielle de coopération, a déclaré jeudi 28 novembre le premier ministre suédois Ulf Kristersson.

    Source : Cinia, une entreprise publique finlandaise détenue majoritairement par l'État

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
    Pensez-vous que les soupçons d'une implication russe dans cette affaire sont crédibles ou pertinents ?

    Voir aussi :

    La police suédoise s'intéresse à un navire chinois soupçonné d'avoir saboté un câble sous-marin dans la mer Baltique. Vers une nouvelle ère de menaces hybrides sur les infrastructures européennes ?

    Sabotage ou accident ? Les responsables américains et européens ne s'accordent pas sur les causes des coupures de deux câbles sous-marins, les enquêteurs tentent de percer le mystère de la coupure

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  7. #27
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    Au-delà de l'impact psychologique, ça montre bien l'inutilité de tels attaques, sauf à avoir des sous-marins pour bloquer la zone bien entendu.

  8. #28
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    Bonjour,

    comment fait-on concrètement pour réparer un câble sous-marin à mettons 4000 m de profondeur ?
    Merci,
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  9. #29
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    Bonjour,

    comment fait-on concrètement pour réparer un câble sous-marin à mettons 4000 m de profondeur ?
    Merci,
    Par exemple :
    https://www.lanouvellerepublique.fr/...ble-sous-marin

  10. #30
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    Bonjour,

    comment fait-on concrètement pour réparer un câble sous-marin à mettons 4000 m de profondeur ?
    Merci,
    Par reflexométrie, on détermine à quel longueur approximative la fibre est endommagée. Puis on envoie un bateau qui relève le câble à bord pour réparer.

  11. #31
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    Merci pour vos réponses, mais ça ne répond pas à mon interrogation, car si je me doute bien que le câble va être remonté pour réparation, s'il est à 4000 mètres au fond, d'où vont venir les 8000 mètres nécessaires à son relevage ?

    Et une fois réparé, on rebalance tout à la flotte en mode plat-de-spaghetti ou il y a une autre manière de faire ? Laquelle ? Je ne vois pas trop, à part faire d'immenses boucles au fond.
    Il a à vivre sa vie comme ça et il est mûr sur ce mur se creusant la tête : peutêtre qu'il peut être sûr, etc.
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  12. #32
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    Par défaut L'OTAN envisage de surveiller les câbles Internet sous-marins à l'aide d'une flotte de bateaux sans pilote
    L'OTAN envisage de surveiller les câbles Internet sous-marins à l'aide d'une flotte de bateaux sans pilote, à la suite des dommages causés à ces câbles dans les eaux européennes au cours de l'année écoulée

    L'alliance de l'OTAN a commencé à planifier sa propre flotte de bateaux sans pilote destinés à protéger les infrastructures sous-marines essentielles dans la mer Baltique et la mer Méditerranée.

    Pour rappeler les faits, en août 2024, la Russie a menacé de couper l'Internet et le GPS de l'Occident pour punir les pays qui soutiennent l'Ukraine. Aucun plan de secours n'était alors disponible à cette date en dehors d'un projet de l'OTAN qui visait à rediriger le trafic vers l'espace en cas de mise à exécution des menaces de la Russie. Le projet, qui a pour but de garantir la continuité des communications Internet en cas de dommages causés aux câbles sous-marins, fait encore l’objet d’études par différents instituts de recherche à l’échelle mondiale.

    Vers la moitié du mois de novembre 2024, deux câbles Internet situés dans la mer Baltique ont été sectionnés à moins de 24 heures d'intervalle. Le premier relie la Finlande à l'Allemagne et le second, la Lituanie et la Suède. Pour certains responsables politiques européens, cette rupture soudaine et presque simultanée est le signe d'un sabotage, bien que la piste d'une rupture accidentelle n'ait pas été totalement écartée.

    Le 30 novembre, la Finlande et la Suède ont achevé la réparation des câbles sous-marins de la mer Baltique. Les travaux, réalisés par le navire de maintenance Cable Vigilance, ont débuté le 25 novembre. Selon le PDG de Cinia, l'opérateur finlandais qui exploite le câble de communication sous-marin C-Lion1, « les réparations ont commencé rapidement et le problème a été résolu plus rapidement que prévu ». Le second câble reliant la Suède à la Lituanie a quant à lui été réparé le 28 novembre au soir, selon Arelion, l'entreprise suédoise qui gère le câble.

    À la suite de ces séries de dommages causés aux câbles sous-marins dans les eaux européennes, de hauts responsables de l'OTAN ont commencé à envisager une capacité qui permettrait à l'alliance d'avoir des yeux en permanence au-dessus et au-dessous de la ligne de flottaison.


    Dans une interview accordée à Defense News, l'amiral Pierre Vandier, commandant de l'alliance pour les concepts et la transformation à Norfolk, en Virginie, a comparé cette idée aux caméras de vidéosurveillance de la police installées sur les lampadaires dans les zones urbaines sensibles pour enregistrer les preuves des crimes.

    « La technologie permet d'éclairer les rues avec des USV [Unmanned Surface Vessel] », a-t-il déclaré, en utilisant l'abréviation militaire pour désigner les navires de surface sans pilote.

    Pierre Vandier a déclaré que son équipe en était aux premiers stades du développement d'une flotte d'USV afin que « l'OTAN puisse voir et surveiller quotidiennement son environnement ».

    La première étape consisterait à atteindre cet objectif en surface, puis plus tard sous l'eau.

    Le nouveau projet a déjà reçu un « grand soutien » de la part du commandement central de toutes les forces maritimes de l'OTAN, connu sous le nom de MARCOM, et du quartier général opérationnel de l'alliance, le SACEUR, a ajouté Pierre Vandier.

    Bien que de nombreux détails restent à régler, les responsables pensent pouvoir équiper la formation de drones avec des plates-formes connues pour leur efficacité, en s'appuyant sur les expériences menées par la Task Force 59 (TF 59) de la marine américaine.

    « Il n'y a pas de nom [pour l'instant], juste USV Fleet », a déclaré Pierre Vandier à Defense News. « En fait, il existe déjà, donc d'une certaine manière, ce n'est pas très risqué. Les États-Unis ont mis en œuvre la Task Force 59 dans le Golfe pendant des années, donc tout est connu et vendu, et c'est donc plus une question d'adoption que de technologie. »

    Lancée en 2021, la TF 59 est une unité dédiée à l'intégration des systèmes sans pilote et de l'intelligence artificielle dans la zone d'opérations de la 5e flotte de la marine américaine. Elle opère depuis Bahreïn et comprend des drones ainsi que d'autres véhicules sans équipage travaillant aux côtés de livraisons habitées.

    En janvier 2024, une nouvelle sous-unité a été créée, appelée Task Group 59.1, dont l'objectif est de tester et d'améliorer les systèmes industriels afin de renforcer la sécurité maritime dans la région du Moyen-Orient.

    Depuis le mois de novembre dernier, l'unité a testé, mis à niveau et expérimenté plus de 23 systèmes sans pilote différents.

    Le Task Group a participé à l'exercice Digital Talon début novembre, au cours duquel il a réussi à lancer à distance une munition en mer et a testé le décollage et l'atterrissage verticaux de drones à partir d'un USV.

    Selon Pierre Vandier, l'objectif est de lancer la flotte de drones de surveillance avant le prochain sommet de l'OTAN, qui se tiendra aux Pays-Bas en juin prochain.

    « Nous allons expérimenter les premières discussions à ce sujet et travailler ensuite avec les alliés pour trouver un moyen adéquat de concrétiser ce projet », a-t-il ajouté.

    Les incidents les plus récents concernant les câbles sous-marins ont eu lieu les 17 et 18 novembre, lorsqu'un câble d'une société de télécommunications entre la Lituanie et la Suède a été coupé, et qu'un câble reliant la Finlande et l'Allemagne a été endommagé.

    Les enquêteurs européens affirment qu'un navire commercial chinois a délibérément tiré sur son ancre sur plus de 160 km pour couper les deux câbles de télécommunications en mer Baltique, et soupconnent les services secrets russes d'être à l'origine de l'opération. Toutefois, des responsables occidentaux des services de police et de renseignement ont déclaré aux médias qu'ils ne pensaient pas que le gouvernement chinois était impliqué.

    Les investigations sur ces incidents sont toujours en cours.

    Sources : Defense News ; Amiral Pierre Vandier, commandant de l'alliance à Norfolk (Virginie)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de l'OTAN pertinente et cohérente ?

    Voir aussi :

    La rupture de deux câbles Internet sous-marins en mer Baltique perturbe les communications et suscite des préoccupations en matière de sécurité, certains responsables européens évoquent une « guerre hybride »

    Sabotage ou accident ? Les responsables américains et européens ne s'accordent pas sur les causes des coupures de deux câbles sous-marins, les enquêteurs tentent de percer le mystère de la coupure
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  13. #33
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    Par défaut L'Europe est-elle mieux préparée à protéger les câbles Internet sous-marins ?
    L'Europe est-elle mieux préparée à protéger les câbles Internet sous-marins ?
    La complexité des problèmes de sécurité affectant les infrastructures de communication sous-marines oblige l'OTAN, l'UE et les différents gouvernements européens à s'adapter

    Les 17 et 18 novembre derniers, deux câbles sous-marins de fibre optique ont été endommagés dans la mer Baltique, mettant en lumière la vulnérabilité des infrastructures critiques dans cet espace stratégique pour les communications et l'énergie en Europe. Cet incident, attribué à une possible interférence extérieure, soulève des questions sur la capacité de l'Europe et de l'OTAN à protéger leurs installations sous-marines dans une région où la concurrence géopolitique s'intensifie.

    Mais pour le Carnegie Endowment for Peace, un groupe de réflexion non partisan sur les affaires internationales, l'Europe était mieux préparée : « Alors qu'il n'existait auparavant aucun plan d'urgence en cas de sabotage, il y a désormais davantage de patrouilles maritimes, une tentative d'établir des liens plus étroits avec les services de renseignement et les prémices d'une nouvelle relation avec le secteur privé ».


    Une réponse collective face à une menace croissante

    Les câbles sous-marins sont le pilier invisible de l’économie numérique mondiale. Ces infrastructures critiques, enfouies au fond des océans, assurent un grand pourcentage des communications transcontinentales, y compris les flux financiers, les communications gouvernementales et les services cloud. Pourtant, leur vulnérabilité est devenue une source croissante d’inquiétude pour l’Europe, exacerbée par les tensions géopolitiques et les risques d’espionnage ou de sabotage.

    Suite à des incidents antérieurs, tels que les sabotages des gazoducs Nord Stream en 2022, l'OTAN a renforcé ses initiatives. La création du Centre maritime pour la sécurité des infrastructures sous-marines critiques (en mai) et d'une cellule de coordination à Bruxelles vise à améliorer le partage d'informations entre les alliés et le secteur privé. De plus, l'intégration récente de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN renforce les capacités militaires dans la région grâce à des infrastructures et des équipements adaptés, tels que les sous-marins suédois Gotland et A26, particulièrement efficaces dans les eaux peu profondes de la Baltique.

    Et Carnegie Endowment for Peace d'expliquer :

    « Avant même l'incident d'octobre 2023, l'OTAN, l'UE et certains gouvernements européens ont commencé à redoubler d'efforts pour renforcer la résilience et la sécurité des câbles sous-marins. En février 2023, l'OTAN a mis en place une nouvelle cellule de coordination des infrastructures sous-marines critiques à Bruxelles afin de réunir les parties prenantes et d'améliorer la coordination entre les secteurs public et privé. En juillet 2023, les alliés de l'OTAN réunis au sommet de Vilnius ont créé un centre maritime pour la sécurité des infrastructures sous-marines critiques dans le cadre du commandement maritime de l'Alliance à Northwood (Royaume-Uni). En octobre 2023, après le premier incident, les ministres de la défense de l'OTAN ont approuvé une nouvelle vision numérique des océans, une initiative visant à améliorer la surveillance sous-marine. En février 2024, la Commission européenne a publié sa première « Recommandation sur des infrastructures de câbles sous-marins sûres et résilientes », encourageant les États membres à effectuer régulièrement des tests de résistance, à améliorer le partage d'informations entre eux et à renforcer les capacités de maintenance et de réparation des câbles.

    « À la fin du mois dernier, lors d'un sommet des dirigeants des pays nordiques et baltes en Suède, le Premier ministre polonais Donald Tusk a proposé un programme commun de police navale entre les pays de la mer Baltique afin de protéger leurs infrastructures sous-marines contre les menaces extérieures à la sécurité. Ce programme se déroulerait parallèlement à une mission de police aérienne de la Baltique déjà en place. Mais ces États savent bien que toute mesure de protection doit être étroitement liée à la dissuasion - aucune patrouille militaire ne peut couvrir toutes les infrastructures sous-marines ».

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    Défis juridiques et techniques

    Malgré ces avancées, la mer Baltique reste un espace maritime international, limitant le contrôle total de l'OTAN. Certaines propositions, comme l'extension des eaux territoriales de la Finlande et de l'Estonie pour éliminer les zones économiques exclusives (ZEE), sont controversées. Sur le plan technique, des solutions comme l'installation de capteurs sous-marins, de drones autonomes, ou le renforcement de la surveillance maritime sont envisagées. Cependant, ces mesures nécessitent des investissements importants de la part des gouvernements et des opérateurs privés.

    « Les dispositions actuelles du droit international ne sont pas formulées pour protéger de manière adéquate les câbles de données sous-marins contre le sabotage ni pour tenir les auteurs responsables. Cette réalité devrait conduire l'UE, en tant qu'organe intrinsèquement axé sur la résilience des régimes juridiques internationaux, à faire pression en faveur de mises à jour mieux adaptées à la réalité géopolitique actuelle. Ce faisant, les gouvernements européens devraient s'assurer qu'ils alignent mieux leurs instruments juridiques et réglementaires concernant la protection des câbles sous-marins, en poussant à une plus grande normalisation dans ce domaine où les régimes réglementaires sont fragmentés. Les législateurs devraient également étudier les moyens d'augmenter les sanctions en cas de dommages causés aux câbles sous-marins, notamment pour décourager les actes de sabotage ».

    La nécessité d'une stratégie coordonnée

    Pour surmonter ces défis, des experts plaident pour la création d'un commandement naval spécifique pour la Baltique au sein de l'OTAN. Cette structure garantirait une coordination optimale et éviterait que les responsabilités soient diluées entre différents commandements. Par ailleurs, des experts civils et militaires venant de l’ensemble de l’OTAN se sont réunis ce mardi (10 décembre 2024) au siège de l’Organisation pour intensifier encore la coopération dans la lutte contre les menaces pesant sur les infrastructures sous-marines critiques.

    Les participants à la réunion, rejoints par des représentants de l’industrie, et notamment par des représentants d’opérateurs télécoms, ont passé en revue les mécanismes permettant d’affiner la connaissance de la situation, d'améliorer le partage de l’information et l’état de préparation, et d’assurer la dissuasion et la défense contre les attaques visant les infrastructures sous-marines.

    « Il est primordial de tirer parti des innovations et des technologies, notamment à l’appui d’une meilleure détection et d'une meilleure surveillance des activités suspectes menées à proximité des infrastructures sous-marines critiques », a déclaré Jean-Charles Ellermann-Kingombe, secrétaire général adjoint de l'OTAN pour l’innovation, l’hybride et le cyber. « La problématique n’est pas nouvelle pour l’OTAN, mais elle nécessite un resserrement de la coopération entre acteurs civils et acteurs militaires face à l’intensification des campagnes hostiles, notamment côté russe ».

    Une évolution dans les réponses

    Carnegie Endowment for Peace note que :

    « Certains observateurs affirment que le dernier incident de coupure de câble est la preuve que les efforts de l'Europe ont échoué. Mais les différences dans les réactions à ces deux incidents démontrent le nouveau sérieux avec lequel ces questions sont prises en compte dans toute l'Europe. En 2023, le NewNew Polar Bear a continué à naviguer après avoir endommagé deux câbles sous-marins et un gazoduc. Le navire a ignoré les demandes des autorités finlandaises et estoniennes d'interrompre son voyage et est rentré au port de Tianjin, en Chine. Au moment de la publication, les autorités estoniennes attendent toujours que leurs homologues chinoises accomplissent les procédures nécessaires pour que l'Estonie mette fin à son enquête criminelle sur l'incident.

    « En revanche, le Yi Peng 3 se trouve actuellement dans les eaux internationales du Kattegat, et des navires de la marine et des garde-côtes du Danemark, de l'Allemagne et de la Suède tournent autour de lui. En vertu du droit maritime international, les autorités de ces pays ne sont pas autorisées à monter à bord du Yi Peng 3, sauf accord de l'État du pavillon, en l'occurrence la Chine. La seule exception est la convention de 1884 sur les câbles sous-marins, qui autorise les autorités des navires de guerre des signataires à arraisonner les navires soupçonnés d'endommager les câbles sous-marins afin de déterminer la nationalité de l'équipage. La situation et la légalité de l'arraisonnement du navire par les autorités pour approfondir l'enquête seraient différentes si le navire se trouvait dans les eaux territoriales suédoises ou danoises, ce qui explique sans doute pourquoi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a demandé au Yi Peng 3 de revenir plus près de la Suède ».

    Conclusion

    En conclusion, les incidents récents rappellent l'importance d'une réponse collective et coordonnée face aux menaces hybrides en mer Baltique. Si des progrès ont été réalisés, des défis techniques, juridiques et financiers subsistent, exigeant une coopération accrue entre l'OTAN, les États membres et le secteur privé.

    « À l'avenir, les Européens doivent améliorer leurs mécanismes de partage de l'information et les échanges entre les parties prenantes publiques et privées afin d'obtenir une image plus claire de leurs vulnérabilités sous-marines. Ils doivent investir dans de nouvelles technologies de protection des infrastructures sous-marines et dans des capacités de réparation des câbles afin d'améliorer la sécurité physique de leurs câbles. Ils devraient allouer stratégiquement des ressources pour soutenir les leaders européens du marché de l'installation de câbles sous-marins. Enfin, ils devraient poursuivre des initiatives créatives avec les pays partenaires pour garantir la sécurité des données circulant dans leurs câbles et approfondir les partenariats mondiaux avec les pays qui ne disposent pas de redondances de câbles ou de capacités de réparation suffisantes. Un prochain rapport du Carnegie Endowment présentera des recommandations plus détaillées sur la manière dont l'Europe peut à la fois se protéger contre les dommages futurs causés aux câbles sous-marins et contribuer à l'expansion des réseaux de confiance dans le monde entier ».

    Sources : Carnegie Endowment for Peace, OTAN

    Et vous ?

    Qui doit financer les technologies de surveillance sous-marine : gouvernements, opérateurs privés ou une combinaison des deux ?

    Des innovations comme les capteurs sous-marins et les drones autonomes sont-elles suffisantes pour prévenir efficacement les sabotages ?

    Les câbles sous-marins devraient-ils être considérés comme des infrastructures militaires ou civiles dans le contexte de la sécurité collective ?

    La création d'un commandement naval spécifique pour la Baltique au sein de l'OTAN est-elle une solution réaliste et efficace pour améliorer la sécurité régionale ?

    Les cadres juridiques actuels en mer Baltique permettent-ils de répondre aux menaces hybrides ou nécessitent-ils une refonte ?
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  14. #34
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    Par défaut La Russie de Vladimir Poutine aurait orchestré le sabotage par un navire chinois avec un capitaine russe
    La Russie accusée d'être à l'origine de la rupture des câbles sous-marins de la Baltique. Poutine aurait orchestré le sabotage par un navire chinois avec un capitaine russe
    ce que la Chine et la Russie nient

    La rupture de deux câbles sous-marins entre les 17 et 18 novembre 2024 dans la Baltique a perturbé les communications entre plusieurs pays européens. Des responsables européens ont tout affirmé qu'il s'agit d'un sabotage qui s'inscrit dans le cadre d'une « guerre hybride » menée par la Russie contre l'Europe. Des enquêteurs affirment que l'équipage d'un navire chinois a délibérément traîné son ancre pour couper les câbles et que les services secrets russes sont à l'origine de l'opération. Cette thèse est controversée, car il n'y a pas de preuves concrètes pour l'étayer. L'incident a suscité des craintes quant à la sécurité des infrastructures critiques.

    Ce que l'on sait jusqu'à présent de la rupture des deux câbles sous-marins

    Les 17 et 18 novembre 2024, deux câbles de télécommunications situées dans la Baltique ont été sectionnés. Les deux câbles endommagés sont le câble Arelion, qui relie la Suède à la Lituanie, et le câble C-Lion1, qui relie la Finlande à l'Allemagne. La rupture de ces câbles a perturbé les communications entre la Suède, la Lituanie, la Finlande et l'Allemagne. Les premières investigations n'ont pas apporté des réponses concluantes, mais beaucoup accusent la Russie.


    Les soupçons se sont rapidement portés sur le navire chinois Yi Peng 3, présent dans la zone au moment des incidents. Les autorités suédoises ont demandé que ce cargo entre dans leurs eaux territoriales afin de faciliter l'enquête. La chaîne danoise TV2 a analysé des images sous-marines et des données du système d'identification automatique (AIS) et a découvert que le navire avait effectué une manœuvre suspecte près de l'île danoise de Læsø, le 7 novembre.

    Les données AIS montrent que le Yi Peng 3, qui reliait Port-Saïd en Égypte à Ust-Luga en Russie, a ralenti lors de son passage au-dessus de deux câbles sous-marins au large de Læsø, avant de s'arrêter complètement. Le Yi Peng 3 est resté ainsi pendant environ cinq minutes avant que les hélices ne soient remises en marche et que le navire ne poursuive sa route vers le sud à travers le Kattegat. C'est la seule fois où le Yi Peng 3 a effectué une telle manœuvre.

    Un porte-parole du commandement danois de la Défense a expliqué que « la défense danoise s'est davantage concentrée sur la surveillance dans et autour des eaux danoises et qu'elle surveille régulièrement les navires d'autres pays lorsqu'ils se trouvent dans les eaux territoriales danoises ».

    Certains responsables européens ont déclaré qu'ils soupçonnent la Russie d'avoir endommagé ces deux câbles de télécommunication dans le cadre des opérations visant à soutenir son invasion de l'Ukraine. Le Kremlin a toutefois rejeté ces accusations, les qualifiant d'absurdes et de « risibles ».

    Un ancien capitaine de navire et actuel analyste de la défense chez Nordic Defense Analysis a déclaré à TV2 : « je trouve suspect qu'un navire marchand, qui est en principe en transit d'un port à l'autre, se comporte de la sorte. Un navire marchand ne devrait normalement pas agir de la sorte ».

    L'analyste de défense Jens Wenzel Kristoffersen a déclaré : « on peut voir sur les données AIS que le navire de 225 mètres de long n'a pas effectué de manœuvre d'évitement par rapport à un autre navire. Il est donc suspect que la vitesse ait été réduite juste au-dessus ou après les câbles ».

    La Chine est accusée d'avoir refusé de collaborer dans le cadre de l'enquête

    La Suède, la Finlande et la Lituanie enquêtent sur l'incident depuis la rupture des câbles. La Chine, dont le navire a été accusé d'avoir délibérément sectionné les câbles en traînant son ancre sur le fond marin sur une distance de 160 km, a nié toute responsabilité dans cet acte, qui aggraverait les tensions géopolitiques entre la Russie, l'OTAN et la Chine. Stockholm affirme avoir envoyé une demande officielle à la Chine, lui demandant de coopérer à son enquête.

    À la fin du mois de novembre, le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a déclaré que les autorités suédoises avaient adressé à la Chine une demande officielle de coopération concernant les soupçons de sabotage et qu'elles cherchaient à obtenir des éclaircissements de la part de la Chine sur ce qu'il était advenu des câbles. La Chine a répondu qu'elle est prête à découvrir la vérité. Mais la Suède indique que les choses ne se sont pas passées comme prévu.

    La ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Malmer Stenergard, a déclaré le lundi 23 décembre 2024 que « la Chine n'a pas accédé à la demande de la Suède d'autoriser des procureurs suédois à monter à bord du navire ». « La police suédoise s'est rendue à bord et a assisté en tant qu'observateur à l'enquête chinoise. La commission nationale des accidents a participé en tant qu'autorité chargée de l'enquête sur l'accident », a déclaré Maria Stenergard.

    « Dans le même temps, je constate que la Chine n'a pas écouté notre demande de permettre au procureur de mener une enquête préliminaire à bord. Notre demande d'autoriser les procureurs suédois, ainsi que la police et d'autres personnes, à prendre certaines mesures d'investigation dans le cadre de l'enquête à bord reste d'actualité. Nous avons été clairs avec la Chine à ce sujet », a ajouté la ministre suédoise. Maria Stenergard a également déclaré :

    Citation Envoyé par Maria Malmer Stenergard, ministre suédoise des Affaires étrangères

    Nous avons beaucoup de respect pour l'enquête préliminaire menée de manière indépendante et nous attendons toujours ses conclusions. Je suppose que nous poursuivrons les discussions avec la Chine à ce sujet, à différents niveaux, afin de continuer à faire valoir nos arguments et à œuvrer pour que la police et le procureur disposent des conditions nécessaires pour enquêter sur ce qui s'est passé.
    Pendant plus d'un mois, le navire chinois est resté ancré dans le détroit du Kattegat, entre la Suède et le Danemark, où il a été observé par de nombreux pays et a été arraisonné par la police suédoise et d'autres autorités la semaine dernière. Le site de suivi des navires VesselFinder a montré que le Yi Peng 3 quittait le détroit samedi et, lundi, la Chine a confirmé que le navire avait quitté le détroit afin de garantir « le bien-être physique et mental de l'équipage ».

    « L'armateur, après une évaluation complète et une consultation avec les parties concernées, a décidé de reprendre ses activités. La Chine a informé à l'avance tous les pays concernés. La Chine est prête à maintenir la communication et la coopération avec les pays concernés pour faire avancer le suivi de l'incident », a déclaré à l'AFP Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

    La Russie et la Chine rejettent les accusations des enquêteurs occidentaux

    Les enquêteurs occidentaux pensent que l'équipage du Yi Peng 3, un vraquier chargé d'engrais russe, a traîné son ancre dans les fonds marins de la Baltique sur une distance de 160 km, ce qui a endommagé les câbles qui les traversent. Les enquêteurs tentent à présent de déterminer si des agents des services de renseignement russes ont ordonné la destruction des câbles. La Russie et la Chine rejettent toutefois en bloc les accusations des enquêteurs occidentaux.

    Selon Wall Street Journal, des sources anonymes ont déclaré que le propriétaire du navire, Ningbo Yipeng Shipping, coopère avec les enquêteurs. Le média rapporte que plusieurs responsables occidentaux des services de police et de renseignement ne croient pas que la Chine ait pris part au stratagème présumé. Pour l'heure, outre les données indiquant que le Yi Peng 3 a ralenti au-dessus des câbles Internet, aucune preuve palpable n'a été fournie par l'enquête.

    Le 30 novembre 2024, la Finlande et la Suède ont achevé la réparation des câbles sous-marins de la mer Baltique, corrigeant les perturbations provoquées. Les travaux, réalisés par le navire de maintenance Cable Vigilance, ont débuté le 25 novembre. Selon le PDG de Cinia, l'opérateur finlandais qui exploite le câble de télécommunication C-Lion1, « les réparations ont commencé rapidement et le problème a été résolu plus rapidement que prévu ».

    Le second câble reliant la Suède à la Lituanie a quant à lui été réparé le 28 novembre au soir, selon Arelion, l'entreprise suédoise qui gère le câble. À la suite de ces séries de dommages causés aux câbles sous-marins dans les eaux européennes, de hauts responsables européens et de l'OTAN ont commencé à envisager une capacité qui permettrait à l'alliance d'avoir des yeux en permanence au-dessus et au-dessous de la ligne de flottaison.

    Dans une interview avec Defense News, l'amiral Pierre Vandier, commandant de l'alliance pour les concepts et la transformation à Norfolk, en Virginie, a comparé l'idée aux caméras de vidéosurveillance de la police installées sur les lampadaires dans les zones urbaines sensibles pour enregistrer les preuves des crimes.

    « La technologie permet d'éclairer les rues avec des USV [Unmanned Surface Vessel] », a-t-il déclaré, en utilisant l'abréviation militaire pour désigner les navires de surface sans pilote. Pierre Vandier a déclaré que son équipe en était aux premiers stades du développement d'une flotte d'USV afin que « l'OTAN puisse voir et surveiller quotidiennement son environnement ». La première étape consisterait à atteindre cet objectif en surface, puis sous l'eau.

    Ce n'est pas la première fois que des responsables européens soupçonnent la Russie de sabotage d'infrastructures sous-marines depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Mais ils hésitent à accuser le Kremlin d'ingérence, en partie par crainte d'une nouvelle escalade des tensions entre la Russie et l'Europe.

    Européens et Américains ne s'accordent pas sur les causes de la rupture des câbles

    Deux responsables américains ayant connaissance de l'évaluation initiale de l'incident ont déclaré aux médias que les dommages ne semblaient pas résulter d'une activité délibérée de la Russie ou d'un autre pays. Ils ont déclaré qu'ils pensent que l'incident avait probablement été causé par la traînée d'une ancre d'un navire qui passait par là. De tels accidents se sont déjà produits par le passé, mais pas dans une succession aussi rapide comme ces deux incidents.

    Le Kremlin a rejeté les allégations « risibles » selon lesquelles il serait impliqué, déclarant qu'il est absurde de continuer à blâmer la Russie pour quoi que ce soit sans aucun fondement. Néanmoins, les services de police suédois et finlandais ont indiqué qu'ils pensaient que les dommages étaient délibérés. Comme souligné plus haut, le ministère public suédois poursuit son enquête préliminaire sur des soupçons de sabotage.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des accusations portées contre la Chine et la Russie par les responsables occidentaux ?
    La rupture des câbles est-elle un accident ou un acte de sabotage ? Y a-t-il des éléments qui permettent de parler d'un sabotage ?
    Dans le cas d'un sabotage, qui de la Chine ou de la Russie serait l'auteur ? Ou soupçonnez-vous les deux pays d'avoir coopéré sur l'opération ?

    Voir aussi

    Les enquêteurs affirment que l'équipage d'un navire chinois a délibérément tiré sur son ancre pour couper des câbles de données sous-marins. Les services secrets russes sont soupçonnés d'en être à l'origine

    La rupture de deux câbles Internet sous-marins en mer Baltique perturbe les communications et suscite des préoccupations en matière de sécurité, certains responsables européens évoquent une « guerre hybride »

    Sabotage ou accident ? Les responsables américains et européens ne s'accordent pas sur les causes des coupures de deux câbles sous-marins, les enquêteurs tentent de percer le mystère de la coupure

  15. #35
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    Par défaut La Finlande enquête sur un navire de la « flotte fantôme » russe après l'endommagement d'un câble en mer
    La Finlande enquête sur un navire de la « flotte fantôme » russe après l'endommagement d'un câble en mer Baltique à Noël,
    le dernier incident en date d'une série de dommages causés aux câbles de télécommunications et aux pipelines d'énergie dans la mer Baltique

    Les autorités finlandaises pensent qu'un cargo appartenant à la « flotte fantôme » russe pourrait être à l'origine de la dernière avarie survenue sur un câble électrique sous-marin reliant la Finlande et l'Estonie en mer Baltique. Les forces de l'ordre finlandaises enquêtent pour savoir si un navire russe est impliqué dans l'endommagement d'un câble électrique sous-marin reliant la Finlande et l'Estonie à la suite d'une panne soudaine survenue mercredi, a déclaré la police jeudi.

    Selon les autorités finlandaises, les dommages causés au câble Estlink 2 seraient dus au navire Eagle S, battant pavillon des îles Cook, rapportent les médias nationaux. La Finlande enquête sur l'incident en tant que vandalisme aggravé. L'équipage du navire a été interrogé et une enquête a été menée pendant la nuit.

    Le Bureau national d'enquête n'a pas précisé si les dommages, qui auraient été causés par l'ancre du navire, pouvaient être accidentels.


    Que s'est-il passé le jour de Noël ?

    Un câble électrique reliant la Finlande et l'Estonie sous la mer Baltique a subi une panne mercredi après-midi. Il s'agit du dernier incident en date d'une série de dommages causés aux câbles de télécommunications et aux pipelines d'énergie dans la mer Baltique.

    Dans un message publié sur X, anciennement Twitter, le Premier ministre finlandais Petteri Orpo a déclaré : « La connexion de transmission d'électricité Estlink 2 entre la Finlande et l'Estonie a été déconnectée cet après-midi. »

    L'opérateur national finlandais du réseau de transport d'électricité, Fingrid, a déclaré dans un communiqué que l'interruption du câble EstLink 2 s'était produite à 12 h 26, heure locale (11 h 26, heure d'Europe centrale). Il a assuré le public que l'incident n'entraînerait pas de coupures d'électricité en Finlande, précisant qu'Helsinki disposait d'une alimentation électrique suffisante.

    L'opérateur de réseau estonien Elering a déclaré que la capacité de réserve était suffisante pour répondre aux besoins en électricité du côté estonien.

    Le directeur des opérations de Fingrid, Arto Pahkin, a déclaré à la chaîne de télévision finlandaise Yle que « la possibilité d'un sabotage ne peut être exclue ».

    « La possibilité d'un sabotage ne peut être exclue »

    Estlink 2, un câble électrique sous-marin reliant la Finlande et l'Estonie, a été interrompu de manière inattendue vers 12 h 26 heure locale (10 h 26 GMT) le jour de Noël. Si le Premier ministre finlandais Petteri Orpo a déclaré que la panne n'avait pas affecté l'approvisionnement en électricité du pays, Reuters indique qu'elle a réduit la capacité disponible entre les deux pays à 358 mégawatts par rapport à la capacité installée prévue de 1 106 mégawatts. Cet incident survient après le sabotage présumé de deux câbles internet sous-marins qui relient la Finlande et la Suède au reste de l'Europe.

    Au moment de l'incident, quelque 658 mégawatts d'électricité circulaient de la Finlande vers l'Estonie, selon l'opérateur national de transmission d'électricité finlandais Fingrid. L'opérateur de transport d'électricité estonien Elering a également reconnu l'incident, mais n'a pas encore signalé de perturbation dans son approvisionnement en électricité.

    Il existe deux câbles électriques sous-marins entre la Finlande et l'Estonie : Estlink 1, situé à l'ouest d'Helsinki et de Tallinna et d'une capacité de 350 mégawatts, et Estlink 2, situé à l'est des deux villes et d'une capacité plus importante de 650 mégawatts. Le radiodiffuseur public finlandais Yle indique qu'Estlink 2 a été hors service pendant plusieurs mois au début de l'année en raison de travaux de maintenance, mais que la connexion a été rétablie en septembre. Pour cette raison, le directeur des opérations de Fingrid, Arto Pahkin, a déclaré que l'action de forces extérieures ne pouvait être écartée.

    « La possibilité d'un sabotage ne peut être exclue. Cependant, nous examinons la situation dans son ensemble et fournirons des informations dès que la cause aura été identifiée », a déclaré Pahkin. Il a également déclaré : « Une enquête sur l'incident a été ouverte ». Le Premier ministre finlandais, Petteri Orpo, s'est également exprimé sur le sujet en déclarant sur X (anciennement Twitter) : « La liaison de transport d'électricité Estlink 2 entre la Finlande et l'Estonie est tombée en panne cet après-midi. Les autorités sont encore éveillées à Noël et enquêtent sur la question. La perte de la connexion n'affectera pas l'approvisionnement en électricité des Finlandais. »

    D'autres câbles ont également été touché

    Le compte Bluesky auonsson apporte une analyse des Système d'identification automatique (SIA), des trajectoires et des vitesses en corrélation avec les positions des câbles qui offre un aperçu intéressant. Il recoupe également les informations de la presse locale.

    Pour mémoire, le Système d'identification automatique (SIA) ou Automatic Identification System (AIS) en anglais est un système d’échanges automatisés de messages entre navires par radio VHF qui permet aux navires et aux systèmes de surveillance de trafic (CROSS en France) de connaître l'identité, le statut, la position et la route des navires se situant dans la zone de navigation. Sa mise en place initiale a été motivée par des raisons de surveillance et de sûreté.

    Il y a quelques heures, il a indiqué que le nombre de câble touchés est désormais passé à cinq : quatre câbles de communication et un câble électrique.

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    Le compte suspectait d'ailleurs la coupure de plus d'un câble :

    Je pense que le pétrolier EAGLE S a endommagé au moins un autre câble hier dans le golfe de Finlande.

    Le câble de communication sous-marin C-LION1 (Helsinki - Rostock) a connu une panne hier, signalée à 16:50Z.

    16:42Z Le saboteur de câble suspecté EAGLE S a passé ce câble.

    EAGLE S est arrêté par les garde-côtes finlandais.
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    Le compte a également indiquer que le navire chinois mentionné par certains médias locaux n'avait pas lieu d'être suspecté :

    En mer Baltique, une corvette suédoise se déplace le long d'un autre navire mentionné dans cette saga, le XIN XIN TIAN 2.

    Le navire suédois a patrouillé dans cette zone ces derniers jours et c'est un endroit très fréquent. Je pense que leur corrélation temporelle n'a pas de sens.

    Et ce navire ne correspond pas à l'incident.
    Nom : sens.png
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    Avant d'indiquer que 200 MW étaient désormais importés de Russie :

    Nom : russie.png
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    Un contexte géopolitique sensible

    La mer Baltique est entourée de pays membres de l'OTAN et de nombreux câbles traversent la région, ce qui permet à l'alliance de communiquer facilement, de transférer des données et d'échanger de l'électricité. Ces câbles sont souvent indiqués sur les cartes marines afin d'aider les navires à les éviter, en particulier lorsqu'ils jettent l'ancre. Cependant, bien que rares, les dommages accidentels à ces câbles se produisent toujours et ils font rarement la une des journaux.

    La mer Baltique a connu de nombreux incidents d'infrastructure depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Avec les tensions accrues en Europe, tout le monde est sur le qui-vive. Cette situation a été exacerbée par le sabotage présumé les 17 et 18 novembre 2024 de deux câbles de télécommunications situées dans la Baltique. Les deux câbles endommagés sont le câble Arelion, qui relie la Suède à la Lituanie, et le câble C-Lion1, qui relie la Finlande à l'Allemagne. La rupture de ces câbles a perturbé les communications entre la Suède, la Lituanie, la Finlande et l'Allemagne. Les premières investigations n'ont pas apporté des réponses concluantes, mais beaucoup accusent la Russie. Cette dernière, ayant également un accès direct à la mer Baltique, il lui serait facile de mener des opérations dans la région pour perturber l'alliance.

    Avant cela, un gazoduc sous-marin finno-estonien a été endommagé en octobre par un cargo chinois qui aurait jeté l'ancre.

    Le gazoduc Nord Stream, qui acheminait le gaz naturel de la Russie vers l'Allemagne, a été endommagé par des explosions sous-marines en septembre 2022. Les autorités ont alors soupçonné qu'il s'agissait également d'un acte de sabotage, allant même jusqu'à lancer des enquêtes criminelles.

    Sources : communiqué du Premier ministre, opérateur national finlandais du réseau de transport d'électricité, auonsson (Bluesky)

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cet évènement ?

    Quelles pourraient être les causes les plus plausibles de l’endommagement de ce câble sous-marin ?

    Pensez-vous que cet incident soit le résultat d’un acte délibéré ou d’un accident ? Pourquoi ?

    Quelle est la responsabilité des États voisins ou d’acteurs non étatiques dans ce genre d’incidents ?

    La guerre en Ukraine pourrait-elle indirectement influencer la vulnérabilité des infrastructures sous-marines européennes ?

    Cet incident souligne-t-il une faille dans la protection des infrastructures énergétiques européennes ?

    Quelles technologies ou stratégies pourraient être déployées pour mieux protéger ces installations ?

    La dépendance accrue aux interconnexions énergétiques est-elle une force ou une faiblesse pour la sécurité énergétique de l’Europe ?
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  16. #36
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    Par défaut Les autorités finlandaises arraisonnent un pétrolier lié à la Russie soupçonné d'avoir endommagé des câbles
    Les autorités finlandaises arraisonnent un pétrolier lié à la Russie soupçonné d'avoir endommagé des câbles sous-marins,
    « Nous devons être en mesure de prévenir les risques posés par les navires appartenant à la flotte fantôme russe »

    Le pétrolier en question serait affilié à ce que l’on désigne comme la « flotte fantôme » russe, un réseau informel de navires souvent utilisé pour contourner les sanctions internationales. Ces navires, opérant sous des pavillons de complaisance, sont régulièrement accusés de transporter des cargaisons illicites et de se livrer à des activités suspectes. Leur implication présumée dans des actes de sabotage soulève des questions sur l’intensification des tactiques hybrides en période de tensions géopolitiques.

    La Finlande a arrêté et arraisonné un navire soupçonné d'avoir endommagé le câble électrique sous-marin Estlink 2 et trois autres lignes internet le jour de Noël. Le pétrolier Eagle S, immatriculé aux îles Cook, appartient à Caravella LLCFZ, basé aux Émirats arabes unis, et c'est apparemment le seul navire que possède cette société. Au moment de l'arrêt, le Financial Times a déclaré que le navire transportait du pétrole de la Russie vers l'Égypte et que les archives publiques le plaçaient au-dessus du câble endommagé au moment de la panne.

    Selon certaines sources, l'Eagle S fait partie de la flotte fantôme russe, composée de pétroliers anciens et délabrés. Ces navires sont immatriculés et détenus par des sociétés basées dans d'autres pays, et la Russie les utilise pour contourner les sanctions internationales qui pèsent sur ses exportations de pétrole. En raison de ce dernier événement, le président finlandais Alexander Stubb a indiqué que son pays doit être en mesure de prévenir les risques posés par « les navires appartenant à la flotte fantôme russe ».

    Le directeur général de la police, Ilkka Koskimäki, le chef de la police criminelle centrale, Robin Lardot, et le chef adjoint des gardes-frontières, Markku Hassinen, m'ont donné une vue d'ensemble de la rupture de câble dans le golfe de Finlande. Nos autorités ont coopéré efficacement dans l'enquête sur ces incidents.

    Nous avons suivi la situation de près hier PMI @PetteriOrpo

    Les risques posés par les navires appartenant à la flotte fantôme russe doivent être contrés.
    Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les infrastructures sous-marines de la mer Baltique ont subi une série de dommages et d'interruptions. Le dernier incident majeur avant ce dernier développement s'est produit à la mi-novembre, lorsque le Yi Peng 3, un vraquier chinois voyageant d'Ust-Luga, en Russie, vers l'Égypte, une route similaire à celle empruntée par l'Eagle S, a été soupçonné d'avoir délibérément traîné son ancre sur le fond marin pour endommager un câble internet sous-marin reliant la Suède et la Lituanie, le 16 novembre. Le navire aurait ensuite effectué la même manœuvre le lendemain, coupant le câble de communication C-Lion1 entre la Finlande et l'Allemagne.

    Le ministre estonien des affaires étrangères, Margus Tsahkna, a déclaré que ces incidents deviennent si fréquents qu'il est peu probable qu'ils soient tous dus à des accidents ou à des erreurs des opérateurs. « Nous devons comprendre que les dommages causés aux infrastructures sous-marines sont devenus plus systématiques et doivent donc être considérés comme des attaques contre nos structures vitales », a-t-il déclaré.

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    L'incident survenu le jour de Noël semble être le dernier d'une série de pipelines et de câbles pris pour cible en mer Baltique par des navires étrangers, ce qui fait craindre des attaques délibérées contre des infrastructures essentielles entre les pays de l'OTAN.

    Dans un message publié sur X, le Premier ministre finlandais, Petteri Orpo, a déclaré que les autorités enquêtaient sur l'incident. « L'interruption de la connexion de transmission n'affectera pas l'approvisionnement en électricité des Finlandais », a-t-il ajouté.

    L'année dernière, un porte-conteneurs chinois, le Newnew Polar Bear, a coupé un gazoduc entre la Finlande et l'Estonie, mais n'a pas été arrêté par les autorités car il se trouvait dans les eaux internationales.

    Le mois dernier, un vraquier chinois, le Yi Peng 3, est passé sur deux câbles de données entre la Finlande et l'Allemagne et entre la Suède et la Lituanie à peu près au moment où ils ont été sectionnés. Il s'est arrêté pendant un mois dans les eaux internationales entre le Danemark et la Suède.

    Les enquêteurs chinois sont finalement montés à bord du navire la semaine dernière, en présence de représentants suédois, danois, allemands et finlandais en qualité d'observateurs. Mais le ministre suédois des affaires étrangères a critiqué Pékin pour n'avoir pas autorisé le principal enquêteur suédois à monter à bord ou à inspecter le navire, qui a maintenant quitté la région.

    Le cas de l'Eagle S est différent car le navire s'est volontairement arrêté dans les eaux finlandaises, selon des personnes familières de l'enquête, ce qui ne laisse aucun doute quant à la juridiction. La propriété de l'Eagle S n'est pas claire, mais il semble que ce soit le seul navire appartenant à une société de Dubaï.

    Les autorités n'ont pas déterminé la cause de la déconnexion du câble Estlink 2. L'Estonie a également déclaré que cela n'affecterait pas son approvisionnement en électricité. Le câble est utilisé pour exporter de l'électricité de la Finlande, qui a récemment mis en service sa dernière centrale nucléaire, vers l'Estonie.

    Les autorités finlandaises gardent l'esprit ouvert face à ce nouvel incident, notamment parce que des dizaines de navires mal entretenus de la flotte fantôme naviguent dans la mer Baltique.

    Les défenseurs de l'environnement ont multiplié les mises en garde contre les dangers que représentent ces navires délabrés dans la région et ailleurs. En Méditerranée, un cargo russe faisant l'objet de sanctions américaines pour avoir travaillé avec l'armée russe a coulé entre l'Espagne et l'Algérie mardi.

    Réactions et implications

    La Finlande, qui a récemment rejoint l'OTAN, se trouve désormais en première ligne face à ces menaces. Les autorités renforcent leurs capacités de surveillance maritime et coopèrent étroitement avec leurs alliés pour contrer ces activités. Le ministre de la Défense finlandais a souligné la gravité de ces incidents, les qualifiant de "signal alarmant" sur la vulnérabilité des infrastructures sous-marines.

    Les partenaires européens de la Finlande s’inquiètent également des répercussions potentielles. Ces attaques présumées mettent en lumière la nécessité de renforcer la sécurité maritime et de dissuader tout comportement hostile.

    Le Président vient de donner un compte rendu d'une réunion extraordinaire qui s'est tenue à ce sujet :

    Aujourd'hui, le Président de la République et le Comité ministériel de la politique étrangère et de sécurité ont tenu une réunion extraordinaire. Nous avons discuté des dommages causés aux câbles dans le golfe de Finlande.

    Mes trois messages :
    1. La Finlande a une forte capacité à répondre à des situations comme celle-ci. Nos autorités travaillent rapidement et en étroite collaboration. La situation est sous contrôle. Nous n'avons aucune raison d'être inquiets. Nous enquêtons actuellement sur l'incident.
    2. Nous avons informé nos principaux partenaires internationaux. Avec l'Estonie, nous avons demandé un renforcement de la présence de l'OTAN dans notre voisinage, en particulier autour des infrastructures critiques. Notre demande a déjà été satisfaite.
    3. 3. Avec nos alliés et nos partenaires, nous continuerons à relever les défis posés par la flotte fantôme de la Russie. Il s'agit notamment de mesures convenues avec l'OTAN, l'UE et nos partenaires, telles que l'inspection des certificats d'assurance des navires. Nous cherchons également des moyens, fondés sur le droit maritime international, de répondre plus efficacement à des incidents similaires à l'avenir.

    Je tiens à remercier la police, les gardes-frontières finlandais et les autres autorités impliquées dans l'enquête pour leur excellent travail.
    Et vous ?

    Que pensez-vous de la déclaration du président concernant les risques posés par « les navires appartenant à la flotte fantôme russe » ?

    Quelles mesures les pays européens pourraient-ils prendre pour mieux protéger leurs infrastructures sous-marines ?

    Une solution technologique pour faire face à ce problème est-elle envisageable ? Laquelle vous vient à l'esprit ?
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  17. #37
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    Mais comme d'habitude, quel conséquence pour le pays saboteur ?

    quand l'ukraine a détruit nord stream y'a rien eu
    pour la russie je doute qu'il y'ait des suites...

    c'est quoi le message finalement envoyé au reste du monde ? vous pouvez venir casser nos infrastructures, a part un communiquer de presse fait par 2-3 hommes gris inconnu a Bruxelles ca n'iras pas plus loins.

  18. #38
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    Par défaut Un pétrolier lié à la Russie et soupçonné de sabotage « était chargé de matériel d'espionnage »
    Un pétrolier lié à la Russie et soupçonné de sabotage « était chargé de matériel d'espionnage », selon un rapport
    les dirigeants politiques européens appellent à un renforcement de la défense des infrastructures maritimes

    L'Eagle S, un navire-citerne transportant du pétrole russe et soupçonné d'avoir sectionné le câble électrique Estlink 2 qui passe sous la mer Baltique entre la Finlande et l'Estonie, aurait été truffé d'équipements d'espionnage. L'incident concernant le câble est le dernier d'une série d'événements de ce type dans cette région stratégiquement importante, alors que les tensions avec la Russie se sont accrues à la suite de sa guerre contre l'Ukraine.

    Après avoir été saisi par la police finlandaise, l'Eagle S s'est avéré « équipé de dispositifs spéciaux de transmission et de réception utilisés pour surveiller l'activité navale, selon une source directement impliquée dans le navire », selon un rapport. Cet équipement « lui a effectivement permis de devenir un “navire espion” pour la Russie ».


    Le pétrolier Eagle S, un navire-citerne de la flotte noire lié à la Russie, saisi par la Finlande le 25 décembre pour avoir endommagé un câble sous-marin, était équipé de dispositifs de transmission et de réception qui lui ont permis de devenir un « navire-espion » pour la Russie. L'équipement de haute technologie à bord était anormal pour un navire marchand et consommait plus d'énergie du générateur du navire, ce qui a entraîné des coupures de courant répétées, a déclaré une source connaissant bien le navire qui lui fournissait des services maritimes commerciaux il y a encore sept mois.

    Outre l'Eagle S, un autre pétrolier appartenant au même groupe de propriétaires, le Swiftsea Rider, sanctionné par le Royaume-Uni, a également été équipé d'un matériel similaire.


    L'Eagle S, battant pavillon des îles Cook, et le Swiftsea Rider, battant pavillon du Honduras, sont deux des 26 vieux pétroliers liés à la Russie dont les structures de propriété opaques sont liées à trois armateurs apparentés, dont deux ont été sanctionnés par le gouvernement britannique il y a 12 mois pour avoir « soutenu la machine de guerre de Poutine ».

    Les pétroliers qui contournent les sanctions ont été achetés entre 2022 et 2023 et affrétés coque nue par Eiger Shipping, la branche maritime du négociant en pétrole russe Litasco.

    L'Eagle S a été arraisonné par les forces finlandaises qui enquêtaient sur le sabotage du câble sous-marin Estlink 2, qui a interrompu l'approvisionnement en électricité de l'Estonie depuis la Finlande.

    Le pétrolier a ralenti et traîné son ancre autour du câble vers midi, le 25 décembre, a déclaré la police finlandaise. Trois autres câbles ont également été endommagés.

    La source, qui a refusé d'être identifiée pour protéger sa sécurité, a fourni au moins 60 documents confidentiels sur l'Eagle S à certains médias en juin, y compris le rapport d'inspection qui décrivait de nombreux manquements à la sécurité découverts lors d'une inspection effectuée alors que le navire était à l'ancre dans les eaux danoises ce mois-là. Ces documents, ainsi que d'autres relatifs à des pétroliers de la flotte noire fournissant des informations confidentielles et privées sur la classe, l'assurance et le pavillon, ainsi que d'autres exigences techniques et réglementaires, ont été vérifiés comme étant authentiques à ce moment-là.


    En juillet, des médias locaux ont fait état des graves lacunes du Eagle S qui compromettaient la sécurité de l'environnement et de l'équipage, et ont souligné le manque d'entretien et l'absence de respect des normes réglementaires et techniques pour l'ensemble de la flotte noire. La source a depuis fourni des informations supplémentaires, indiquant qu'une personne non autorisée, qui n'était pas un marin, avait été identifiée à bord de l'Eagle S.

    Elle a déclaré que du matériel d'écoute et d'enregistrement avait été apporté à bord du pétrolier vieux de 20 ans par le biais « d'énormes valises portables », ainsi que de « nombreux ordinateurs portables » dotés de claviers pour les langues turque et russe lors des escales en Turquie et en Russie. L'équipement était conservé sur le pont, a-t-elle déclaré.

    Les dispositifs d'émission et de réception étaient utilisés pour enregistrer toutes les fréquences radio et, lorsqu'ils atteignaient la Russie, ils étaient déchargés pour être analysés. « Ils surveillaient tous les navires et avions de l'OTAN », a déclaré la source. « Ils disposaient de tous les détails les concernant. Ils se contentaient de faire correspondre leurs fréquences. Des officiers radio russes, turcs et indiens s'en servaient ».

    L'Eagle S a également largué des « dispositifs de type capteur » dans la Manche au cours d'un transit.

    À sa connaissance, aucun autre équipement n'est revenu sur le navire après son déchargement pour analyse, mais d'autres dispositifs ont été placés sur un autre pétrolier apparenté, le Swiftsea Rider.

    Les allégations selon lesquelles des navires marchands liés à la Russie seraient utilisés pour des activités d'espionnage et de sabotage en mer Baltique, où la Russie est entourée d'alliés de l'OTAN, soulignent la montée des tensions géopolitiques dans la région, alors que les dirigeants politiques européens appellent à un renforcement de la défense des infrastructures maritimes.

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    C'est la deuxième fois en deux mois que des câbles sous-marins vitaux entre les alliés de l'OTAN sont endommagés et c'est la première fois qu'un navire commercial soupçonné de sabotage est pris en charge par les autorités.

    En novembre, le vraquier Yi Peng 3 a été accusé d'avoir jeté l'ancre pour endommager le câble de communication C-Lion 1 reliant la Finlande et l'Allemagne. Le vraquier a passé plus de quatre semaines dans les eaux internationales, dans le détroit du Danemark, pendant que les autorités allemandes, suédoises, danoises et finlandaises enquêtaient, mais il a fini par reprendre la mer samedi 16 décembre.

    L'équipage de l'Eagle S aurait été au courant de ses activités d'espionnage « car cela ne pouvait pas être caché », mais il était « menacé de mort, alors tout le monde s'est tu », a déclaré la source. « Les capitaines ont été remplacés lorsqu'ils ont soulevé la question », a-t-elle ajouté.

    Les propriétaires réels d'Eagle S et de Swiftsea Rider se cachent derrière des structures d'entreprise complexes. Le propriétaire enregistré d'Eagle S est une structure à navire unique qui prétend avoir un bureau dans le centre d'affaires d'un hôtel de luxe à Dubaï.

    Si certains médias n'ont pas pu vérifier ces affirmations de manière indépendante, l'un d'eux a interrogé une source de sécurité de l'industrie du transport maritime qui lui a indiqué qu'elles étaient « plausibles ».

    Après que l'Eagle S a été vu à l'endroit de la zone économique exclusive (ZEE) finlandaise où le câble Estlink 2 a été sectionné, la police finlandaise, en coopération avec d'autres autorités, a arraisonné et saisi le pétrolier de 750 pieds de long, battant pavillon des îles Cook, et l'a emmené dans ses eaux territoriales. Les autorités finlandaises ont également ouvert une enquête criminelle.

    « La police d'Helsinki et les gardes-frontières ont mené une opération tactique sur le navire », a déclaré la police finlandaise dans un communiqué jeudi. « Les autorités ont pris des mesures d'enquête sur le navire, auquel ont accédé les gardes-frontières finlandais et les hélicoptères des forces de défense. La police étudie également d'autres dommages possibles dans la zone maritime ».

    Les enquêteurs finlandais pensent que l'Eagle S a pu causer les dégâts en traînant son ancre sur le fond marin, selon Reuters.

    Source : vidéos dans le texte

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ? Cela vous semble-t-il crédible ou non ?

    Quelles mesures les pays européens pourraient-ils prendre pour mieux protéger leurs infrastructures sous-marines ?

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  19. #39
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    Par défaut « Flotte fantôme » russe : la Finlande trouve des traces de traînée près d'un câble sous-marin rompu
    La Finlande trouve des traces de traînée près d'un câble sous-marin rompu. La « flotte fantôme » russe soupçonnée de sabotage
    d'infrastructures critiques en Europe en plus de l'espionnage

    Les responsables occidentaux s'inquiètent depuis longtemps de ce que l'on appelle la « flotte fantôme » de la Russie, un assemblage de vieux pétroliers créé pour transporter clandestinement du pétrole brut russe dans le monde entier. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'inquiétude porte principalement sur l'utilisation de ces navires clandestins pour contourner les sanctions occidentales et générer des revenus pour alimenter la machine de guerre du Kremlin. Mais la flotte fantôme de la Russie pourrait désormais représenter un danger plus pressant pour l'Occident.

    Il y a quelques jours, des commandos finlandais ont arraisonné un pétrolier que les autorités soupçonnent d'avoir sectionné des câbles sous-marins vitaux dans la mer Baltique, notamment celui qui transporte l'électricité entre la Finlande et l'Estonie. Le navire, l'Eagle S, présente toutes les caractéristiques des navires appartenant à la flotte fantôme de la Russie, selon les autorités, et avait embarqué dans un port russe peu de temps avant que les câbles ne soient coupés.

    D'ailleurs, Alexander Stubb, le président finlandais, a indiqué que son pays doit être en mesure de prévenir les risques posés par « les navires appartenant à la flotte fantôme russe » avant même les conclusions de l'enquête :

    Le directeur général de la police, Ilkka Koskimäki, le chef de la police criminelle centrale, Robin Lardot, et le chef adjoint des gardes-frontières, Markku Hassinen, m'ont donné une vue d'ensemble de la rupture de câble dans le golfe de Finlande. Nos autorités ont coopéré efficacement dans l'enquête sur ces incidents.

    Nous avons suivi la situation de près hier PMI @PetteriOrpo

    Les risques posés par les navires appartenant à la flotte fantôme russe doivent être contrés.
    Le premier cas connu d'utilisation d'un navire de la flotte fantôme pour saboter délibérément des infrastructures critiques en Europe ?

    Si cette hypothèse est confirmée, il s'agirait du premier cas connu d'utilisation d'un navire de la flotte fantôme pour saboter délibérément des infrastructures critiques en Europe et, selon des responsables et des experts, d'une escalade manifeste de la Russie dans son conflit avec l'Occident.

    « Nous savons que la flotte fantôme russe opère dans notre région et que la Russie mène systématiquement une guerre hybride contre les pays voisins de l'OTAN et de l'UE », a déclaré Lauri Läänemets, ministre estonien de l'intérieur, dans un courriel adressé au New York Times. « Il est temps d'abandonner les illusions et de faire face à la situation ».

    Vendredi, plusieurs pays de la région ont annoncé le déploiement de ressources navales et de garde-côtes supplémentaires pour renforcer la sécurité. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, répondant aux demandes des dirigeants de la Finlande et de l'Estonie, deux pays membres, a déclaré que l'Alliance atlantique allait « renforcer » sa présence militaire en mer Baltique.

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    « L'OTAN est solidaire des Alliés et condamne toute attaque contre les infrastructures critiques », a déclaré Rutte dans un message publié sur la plateforme sociale X.

    Pour la Russie, la création d'une flotte fantôme offre une solution au problème du financement de sa guerre en Ukraine. Après que le président russe Vladimir Poutine a donné l'ordre d'envahir l'Ukraine en février 2022, les pays occidentaux ont commencé à imposer des sanctions destinées à étrangler l'économie russe et à lui couper l'accès aux fonds nécessaires pour maintenir l'armée du pays en mouvement.

    Le pétrole est la pierre angulaire de l'économie russe et le secteur énergétique de la Russie était l'une des principales cibles des sanctions. Mais au lieu d'un embargo total, dont les responsables craignaient qu'il ne provoque une flambée mondiale des prix, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont imposé des plafonds de prix de 60 dollars le baril pour tout le pétrole et les produits pétroliers provenant de Russie et transportés par voie maritime, ce qui représente une réduction significative par rapport au prix du marché.

    L'idée de créer une flotte fantôme pour contourner les sanctions n'est pas nouvelle

    Ce stratagème est utilisé depuis longtemps par des parias mondiaux tels que l'Iran et la Corée du Nord, ainsi que par les cartels de la drogue, a déclaré Elisabeth Braw, chargée de recherche au Conseil atlantique, qui a effectué des recherches et écrit sur les flottes clandestines.

    « C'est comme une tumeur », a-t-elle déclaré. « Lorsque la proportion était faible, elle pouvait être gérée, mais maintenant qu'elle approche les 20 %, elle est beaucoup moins gérable et, de toute évidence, elle s'accroît ».

    Près de 70 % du pétrole russe est transporté par des pétroliers clandestins, selon une analyse publiée en octobre par l'Institut de l'école d'économie de Kiev, un organisme de recherche basé en Ukraine. Certains experts estiment à plus de 1 000 le nombre total de navires fantômes russes, bien que la Russie en utilise beaucoup moins pour contourner régulièrement les sanctions, selon l'analyse de l'institut.

    Les autorités finlandaises enquêtent toujours pour déterminer si l'Eagle S a commis un acte criminel. Mais la taille même de la flotte fantôme pourrait avoir rendu l'utilisation de certains de ces navires à des fins de sabotage irrésistible pour la Russie, a déclaré Braw.

    Je pense qu'à un moment donné, la Russie s'est dit : « Oh, nous avons tous ces navires que nous utilisons ; nous pourrions tout aussi bien en utiliser quelques-uns pour causer un peu plus de dégâts ».

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    les incidents liés à la flotte fantôme, selon l'Institut de l'école d'économie de Kiev

    Un lieu stratégique, idéal pour les opérations de sabotage

    Bien qu'il ne soit pas encore certain que la coupure de câble ait été effectuée intentionnellement, la mer Baltique est, pour un certain nombre de raisons, un lieu idéal pour mener des opérations de sabotage. Elle est relativement peu profonde et est traversée par des câbles et des pipelines sous-marins essentiels qui fournissent de l'énergie, ainsi que des services Internet et téléphoniques, à un certain nombre de pays européens membres de l'OTAN. La Russie a un accès relativement libre à la mer à partir de plusieurs ports, et ses navires commerciaux, protégés par le droit maritime international, peuvent se déplacer dans les eaux internationales sans être inquiétés.

    Avant même que les câbles ne soient coupés, il était clair que la mer Baltique devenait une arène clé dans l'intensification de la concurrence entre l'Occident et la Russie.

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'OTAN, que le Kremlin considère comme son principal ennemi, s'est agrandie de deux membres, la Suède et la Finlande, deux puissances baltes importantes. Les jets de l'OTAN dans la région sont souvent mobilisés pour répondre aux avions militaires russes et, chaque automne, les pays de l'alliance occidentale y organisent des exercices navals majeurs appelés « Freezing Winds » (vents glacés), principalement dirigés contre la menace russe.

    Plusieurs mois après le début de la guerre en Ukraine, des explosions ont détruit plusieurs sections du gazoduc Nord Stream sous la Baltique, coupant l'Europe occidentale des livraisons de gaz naturel russe. Les services de renseignement américains ont estimé qu'un groupe pro-ukrainien avait perpétré l'attentat, mais les détails publics restent rares.

    Les soupçons selon lesquels la Russie utilisait des navires fantômes pour d'autres raisons que celle d'échapper aux sanctions existaient déjà avant la coupure de câble de la semaine dernière. En avril, le chef de la marine suédoise a déclaré à un média local qu'il existait des preuves que ces navires étaient utilisés pour mener des activités de renseignement d'origine électromagnétique pour le compte de la Russie et que certains navires de pêche avaient été repérés avec des antennes et des mâts que l'on ne voit normalement pas sur les navires commerciaux.

    Depuis le début de la guerre, le nombre d'incidents suspects ayant endommagé des infrastructures sous-marines essentielles a également augmenté

    L'année dernière, un navire immatriculé à Hong Kong, le Newnew Polar Bear, a jeté l'ancre et coupé un gazoduc entre la Finlande et l'Estonie. Ce navire a été autorisé à naviguer dans les eaux internationales avant que les autorités ne puissent enquêter. Le mois dernier, les autorités ont réagi de manière plus agressive en arrêtant un navire battant pavillon chinois, le Yi Peng 3, en le maintenant à l'ancre pendant près d'un mois et en l'arraisonnant après que deux câbles de fibre optique ont été sectionnés dans la mer Baltique.

    Dans le cas de l'Eagle S, la réponse a été encore plus agressive. Quelques heures après que l'opérateur du réseau énergétique finlandais a alerté la police qu'un câble électrique sous-marin avait été endommagé mercredi, des officiers finlandais sont descendus en hélicoptère sur le pont du navire et ont pris le contrôle de la passerelle, empêchant le navire de poursuivre sa route. Vendredi, il est resté à l'ancre dans le golfe de Finlande, gardé par un bateau lance-missiles des forces de défense finlandaises et un patrouilleur des gardes-frontières.

    L'intensité de la réaction pourrait s'expliquer par le fait que le navire présente les mêmes caractéristiques qu'un navire fantôme russe. Le pétrolier de 70 000 tonnes a changé de propriétaire et de gérant au cours des deux dernières années et n'est pas assuré comme le sont habituellement les pétroliers, ce qui constitue un indicateur majeur d'un navire fantôme, a déclaré Yuliia Pavytska, responsable du programme de sanctions à l'Institut de l'école d'économie de Kiev, qui travaille avec des responsables occidentaux pour identifier les navires fantômes russes et imposer des sanctions à leur encontre.

    Le navire bat également pavillon des îles Cook, connues pour leur laxisme en matière de surveillance. Une inspection de l'Eagle S au Ghana en septembre 2023 a permis de découvrir 24 défauts, notamment des problèmes de sécurité incendie et de systèmes de navigation, un nombre stupéfiant, a déclaré Pavytska.

    « C'est un véritable record », a-t-elle déclaré. « Je n'arrive pas à me souvenir si nous avons vu autant de déficiences identifiées.

    Sources : Kyiv School of Economics Institute, interview d'Elisabeth Braw

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de la situation ?

    Que pensez-vous de la déclaration du président concernant les risques posés par « les navires appartenant à la flotte fantôme russe » ?

    Quelles mesures les pays européens pourraient-ils prendre pour mieux protéger leurs infrastructures sous-marines ?

    Une solution technologique pour faire face à ce problème est-elle envisageable ? Laquelle vous vient à l'esprit ?
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    des suppositions à qui profite le plus ceci d'accuser les russes?

    les importations de gaz russe repartent à la hausse en Europe ... bonne chance à l'allemagne

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