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Linux Discussion :

Pourquoi Linux n'est pas prêt pour les ordinateurs de bureau, édition finale


Sujet :

Linux

  1. #1
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    Par défaut Pourquoi Linux n'est pas prêt pour les ordinateurs de bureau, édition finale
    Pourquoi Linux n'est pas prêt pour les ordinateurs de bureau, édition finale, par Artem S. Tashkinov

    L'itération précédente de cet article était trop technique, trop longue et contenait de nombreux points controversés. J'ai donc longuement réfléchi à la possibilité de le réécrire complètement, de le rendre accessible aux non-techniciens et d'exposer les problèmes fondamentaux qui font que Linux n'est toujours pas adapté à l'ordinateur de bureau moderne. La première version, écrite il y a plus de dix ans, était assez populaire, mais aujourd'hui ce site reçoit très peu de visites parce que le PC est plus ou moins obsolète : la plupart des gens dans le monde font tout sur leurs smartphones. Le PC a été largement relégué aux entreprises, aux professionnels, aux joueurs invétérés et aux afiscinados du PC.

    Encore une fois, comme dans l'ancien article, je tiens à préciser une chose : Linux peut réellement fonctionner pour votre cas d'utilisation, surtout si ce cas d'utilisation se concentre sur l'utilisation de votre ordinateur en tant que client web. Lancez Firefox ou Chrome et c'est parti (bien sûr, si vous avez la chance d'avoir une accélération vidéo matérielle qui fonctionne sur votre système, ce qui est encore un problème en 2024, presque deux décennies après que Windows ait obtenu une accélération de l'encodage et du décodage vidéo qui fonctionne presque sans faille).

    Pour être clair, cet article traite des distributions Linux, et pas spécifiquement du noyau Linux. Le noyau Linux lui-même est inutile sans les applications qui tournent dessus.

    Passons donc en revue la liste des principaux problèmes qui ne seront probablement jamais résolus à moins que quelqu'un n'investisse plus d'un milliard de dollars dans Linux :

    1. Linux n'est pas un système d'exploitation

    Lorsque vous parlez d'un système d'exploitation, vous pensez à un système d'exploitation central qui contient une tonne de logiciels, et ces logiciels peuvent fonctionner quelle que soit la version de votre système d'exploitation. Par exemple, les logiciels Windows ou Android d'il y a dix ans fonctionneront toujours dans Windows 11 ou Android 15, ou quelle que soit leur version actuelle. Pour Windows, la compatibilité logicielle est en fait excellente : de nombreux logiciels Windows 95 32 bits fonctionnent encore parfaitement sous Windows 11 64 près de 30 ans plus tard. Rien de tel n'existe pour Linux.

    Ce n'est pas le cas des distributions Linux. Pour les distributions Linux, la méthode préférée pour distribuer les logiciels est de les compiler pour chaque version du système d'exploitation. Ce n'est pas garanti et, le plus souvent, les logiciels datant d'un passé lointain ne fonctionneront tout simplement pas dans votre distribution Linux actuelle.

    Pire encore, les logiciels compilés pour la version actuelle de Linux X ne fonctionneront pas nécessairement pour la version actuelle de Linux Y. Les distributions Linux insistent pour que tous les logiciels soient compilés pour leurs versions actuelles ou fournis sous forme de code source. Le problème avec le code source est que les utilisateurs normaux ne prendront pas la peine de compiler quoi que ce soit, et deuxièmement, il n'est pas toujours possible de compiler un logiciel parce qu'il peut dépendre d'un compilateur spécifique ou de dépendances que votre distro ne fournit pas. Quant aux distributions, elles doivent employer des mainteneurs qui sont prêts à soutenir ces logiciels, et si personne ne le fait, vous ne trouverez pas les logiciels qui vous intéressent dans votre distribution.

    Cependant, les lecteurs avertis de cet article remarqueront que Linux propose des flatpaks, des snaps et des AppImages. Je ne vais pas écrire un traité perspicace sur leurs défauts, je me contenterai donc de le dire sans ambages : ce sont toutes des machines virtuelles légères. Il est insensé de penser qu'elles résolvent l'incompatibilité logicielle sous Linux, elles ne font que la contourner en obligeant l'utilisateur à allouer et à exécuter des quantités de code binaire, taxant inutilement son stockage, son processeur et sa mémoire vive. Pire encore, vous pouvez tout aussi bien les exécuter sous le WSL de Windows. Quel est donc l'intérêt d'avoir installé Linux sur son ordinateur ?

    Un autre problème majeur est que les logiciels doivent être emballés par quelqu'un sous la forme d'une VM aussi légère. Seuls les logiciels les plus populaires bénéficient de ce traitement, alors oubliez votre obscure application préférée d'il y a des années. Elle ne fonctionne pas, elle n'est pas disponible. C'est fini. Comparons cela à Windows 11 64, où la grande majorité des logiciels sortis au cours des 30 dernières années fonctionnent presque sans problème. Je ne parle pas des jeux, beaucoup ne fonctionnent pas, mais pas à cause d'une mauvaise compatibilité avec Win32, mais parce que les jeux n'ont pas été codés pour l'avenir.

    En d'autres termes, chaque distribution Linux est un système d'exploitation distinct. Et lorsqu'il s'agit d'en choisir une, laquelle l'utilisateur moyen doit-il choisir ? Personne ne vous le dira, et il y aura d'innombrables débats pour savoir laquelle est « meilleure » ou « correcte ».


    2. AQ/CQ, bogues et régressions

    Vous n'avez pas besoin de comprendre ou de connaître tous les mots ci-dessus, mais le problème principal est que Linux est dans un état de flux constant. Des régressions sont introduites en permanence parce que les développeurs Linux passent très peu de temps, voire aucun, à vérifier que leurs modifications de code n'entraînent pas de régressions ou de ruptures en dehors des problèmes qu'ils essaient de résoudre ou des fonctionnalités qu'ils mettent en œuvre.

    De plus, les développeurs du noyau Linux n'ont souvent pas accès à tous les dispositifs matériels sur lesquels ils travaillent, de sorte que les modifications apportées à un dispositif peuvent en affecter un autre sur lequel le développeur n'a pas pu mettre la main. Vous pouvez vous rendre sur le bug tracker du GPU AMD et vous trouverez cette déclaration des développeurs AMD : "Désolé, nous n'avons pas ce matériel, pourriez-vous tester ce correctif ?".

    Cela affecte de nombreux composants Linux, du noyau Linux à MESA (une interface entre les cartes graphiques et votre système d'exploitation) et même votre environnement de bureau.


    3. Manque de logiciels généraux et de jeux

    La grande majorité des applications n'existent que pour Windows, et en parlant de jeux, Linux n'a pas vu de titres AAA depuis de nombreuses années maintenant, car la base d'utilisateurs est tout simplement beaucoup plus petite, à part CS2, dont le portage Vulkan Linux fonctionne beaucoup moins bien que sa version native pour Windows. De plus, malgré des millions de joueurs, il est difficile de qualifier CS2 de titre AAA car il est basé sur Direct3D 11 (qui a maintenant plus de dix ans) et ne dispose pas de techniques d'éclairage modernes comme le ray tracing.

    Oui, de nombreux jeux Windows peuvent être exécutés en utilisant Wine + DXVK, qui est en fait une émulation de l'API Win32 sous Linux. Mais quel est l'intérêt de Linux lui-même alors que vous pouvez les faire tourner en mode natif ?

    De plus, de nombreux jeux ne fonctionneront jamais, y compris les jeux multijoueurs en ligne avec des millions de joueurs, parce que ces jeux nécessitent souvent un anticheat au niveau du noyau. Un utilisateur typique de Linux ? "Je n'y joue pas, vous n'en avez pas besoin non plus ! Va acheter une Sony Playstation !"

    Et si vous êtes un utilisateur de Windows, vous pouvez faire tourner à peu près n'importe quelle application Linux sans trop de problèmes.


    4. Mauvaise situation en matière de partage de fichiers et de dossiers sur le réseau local

    Linux n'offre pas de technologie native similaire au partage de fichiers de Windows, qui soit facilement configurable, découvrable, chiffrée et protégée par un mot de passe. Ce qui existe dans Linux, Samba, est assez pénible pour configurer des dossiers partagés, encore plus dans les distros qui utilisent SeLinux (mécanisme de sécurité avancé), créer des utilisateurs, attribuer et modifier des mots de passe, et ne pas se préoccuper des permissions de dossiers.

    Les geeks affirment sans cesse que SSHFS et NFS sont d'excellentes alternatives. Il s'agit d'alternatives extrêmement limitées et peu conviviales, qui nécessitent beaucoup d'efforts et la lecture de longs manuels pour être configurées, et certaines fonctionnalités telles que le contrôle granulaire des utilisateurs et des groupes sont pratiquement impossibles à mettre en œuvre.

    Même la configuration de Samba est un processus extrêmement compliqué si vous avez besoin d'un contrôle granulaire des permissions impliquant plusieurs utilisateurs et groupes. Oubliez l'interface utilisateur, il n'y a que l'interface de ligne de commande.


    5. Manque de financement

    D'innombrables tuiles logicielles sous Linux présentent un grand nombre de bogues et de fonctionnalités manquantes. C'est parce que Linux est gravement sous-financé pout les ordinateurs de bureau. Alors que Linux n'a pas d'égal sur les serveurs et qu'il est le système d'exploitation le plus populaire au monde depuis plus de vingt ans, la situation sur les ordinateurs de bureau est plutôt sombre.


    6. Prise en charge et compatibilité du matériel

    En particulier lorsqu'il s'agit de matériel neuf, il se peut que la carte réseau Wi-Fi, la webcam, le son et même le clavier de votre ordinateur portable ne fonctionnent pas. Cela est dû au fait que Windows dispose d'une API (interface de programmation d'applications) et d'une ABI (interface binaire d'applications) stables, de sorte que les équipementiers peuvent publier des pilotes et les faire fonctionner dès le premier jour, alors que sous Linux, la prise en charge du matériel dépend de la version du noyau que vous exécutez. Il faut parfois des mois, voire des années, pour que Linux prenne en charge votre matériel.

    Le deuxième problème majeur est que les équipementiers ont 10 à 100 fois moins de personnes travaillant sur les pilotes Linux que sur les pilotes Windows. Cela signifie que certains bogues peuvent persister pendant des mois, des années, voire indéfiniment, parce que ces programmeurs ont tout simplement des problèmes plus prioritaires sur lesquels travailler.

    Le troisième problème est qu'il n'y a tout simplement pas assez de programmeurs pour s'assurer que toutes les modifications qu'ils apportent à la base de code sont exemptes de bogues.

    Enfin, étant donné que les pilotes sous Linux font généralement partie du noyau (il y a quelques exceptions, dont NVIDIA), vous ne pouvez pas les mettre à niveau vers la dernière version ou les rétrograder vers la version qui fonctionnait pour vous à la volée. Vous devez démarrer dans un autre noyau. C'est très peu pratique et pas toujours possible.


    6. Sécurité Linux accidentelle

    Linux sur les ordinateurs de bureau est sécurisé principalement par accident ou par pure chance. Cette partie de l'article va être assez technique mais je ne peux pas l'éviter. C'est un sujet très complexe. Considérez ceci :

    • La plupart des utilisateurs de Linux utilisent sudo (une commande qui vous donne un accès complet au PC) sans discernement, souvent sans nécessité, parce qu'ils ne comprennent pas pourquoi et quand c'est réellement nécessaire.
    • Linux ne dispose d'aucun antivirus natif décent qui analyse correctement (par exemple en utilisant le sandboxing ou l'émulation) les applications à la recherche de logiciels malveillants.
    • La plupart des utilisateurs de Linux téléchargent et exécutent des logiciels sur le web sans vérifier qu'ils sont exempts de logiciels malveillants.
    • La plupart des utilisateurs de Linux exécutent des commandes à partir du web sans s'assurer qu'elles font ce qu'elles font et qu'elles sont sûres.
    • La sécurité interne de Linux est un énorme gâchis compliqué ou, pour reprendre les termes d'une IA, "Linux ne fournit pas toujours une interface conviviale pour traiter les problèmes d'autorisation en temps réel".
    • Bonne chance pour définir les autorisations appropriées sur les répertoires et les fichiers lorsque vous avez besoin de partager correctement des ressources entre plusieurs personnes.
    • De nombreux utilisateurs de Linux désactivent Secure Boot en raison 1. de la complexité même de l'utilisation de logiciels tiers qui nécessitent des pilotes du noyau Linux 2. de l'impossibilité d'écrire dans les registres MSR du processeur.

    J'ai soumis la liste des points ci-dessus à une IA qui m'a répondu qu'elle était "partiellement vraie", que l'utilisateur inexpérimenté était à blâmer et que les utilisateurs devaient utiliser leurs dépôts de logiciels. D'accord :

    • Trop souvent, votre distribution ne contient pas tous les logiciels. Parfois, la version qui vous intéresse n'est pas disponible, et alors ? De multiples dépôts NPM, Python, Ruby ont vu passer des centaines, voire des milliers de logiciels malveillants.
    • Sous Windows, vous avez l'UAC. Sous Linux, il faut avoir une connaissance approfondie du fonctionnement du système pour éviter d'exécuter accidentellement de "mauvaises" commandes avec sudo. Cela place la barre très haut pour l'utilisation de Linux et en fait une solution peu adaptée aux personnes non techniques.
    • Les distributions Linux qui prennent en charge le démarrage sécurisé refusent souvent de signer les pilotes tiers à l'aide de leurs propres certificats. L'utilisateur n'a alors d'autre choix que d'installer son propre certificat MOK, ce qui est un processus très compliqué et sujet aux erreurs, ou de désactiver le démarrage sécurisé dans le BIOS. Il ne s'agit pas d'un problème Linux, sauf lorsque c'est le cas. Et verrouiller l'accès au MSR lorsque le démarrage sécurisé est activé ? Cela n'a pas beaucoup de sens et c'est toujours disponible dans Windows.

    Découvrez ma conversation avec une IA ici. Le verdict ? "En fin de compte, les problèmes soulevés sont réels mais pas insurmontables. Ils reflètent les domaines d'amélioration de la convivialité et de la compatibilité de Linux, tout en soulignant la nécessité d'éduquer les utilisateurs."


    7. La communauté Linux

    Vous aurez des problèmes avec Linux, je peux vous le promettre. Et lorsque vous commencerez à chercher des personnes pour répondre à vos questions, vous verrez le vrai visage de la communauté Linux. Au cours des 25 dernières années passées sur l'internet, j'ai constaté que la communauté Linux était particulièrement difficile et, parfois, peu accueillante.

    Voici les « réponses » que vous avez le plus de chances d'obtenir à vos questions :

    • Vous utilisez la mauvaise distribution Linux
    • Vous utilisez la mauvaise version du noyau Linux
    • Vous n'avez pas le bon matériel
    • Vous utilisez Linux de manière incorrecte
    • Vous en demandez trop ou vous n'en avez pas besoin (comme les jeux en ligne sous Windows avec un anti-cheat du noyau).
    • Déboguez ou réparez vous-même.


    Source : "Why Linux is not ready for the desktop, the final edition"

    Et vous ?

    Pensez-vous que cet avis est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    La part de marché de Linux sur le desktop passe à 4,55 % à l'échelle mondiale, avec plus de 3 % en France, les chiffres font état d'un gain d'intérêt pour l'OS, qui peine à s'imposer face à Windows

    Malgré une série de désastres rocambolesques en 2023, l'utilisation de Linux est en hausse sur desktop. Retour sur une année pleine de rebondissements pour Linux

    KDE et GNOME vont chacun lancer leurs distributions Linux officielles et allonger la liste des plus de 300 disponibles, renforçant la fragmentation considérée comme cause d'échec face à Windows sur le desktop

  2. #2
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    Après avoir (un peu) récupéré des libations du changement d'année, je tombe sur ce joli florilège d'élucubration que se veulent pseudo-techniques. Je ne saurai dire à l'auteur(e) d'aller affiner sa culture informatique avant de se mettre devant le clavier

    Pourquoi Linux n'est pas prêt pour les ordinateurs de bureau, édition finale

    L'itération précédente de cet article était trop technique, trop longue et contenait de nombreux points controversés. J'ai donc longuement réfléchi à la possibilité de le réécrire complètement, de le rendre accessible aux non-techniciens et d'exposer les problèmes fondamentaux qui font que Linux n'est toujours pas adapté à l'ordinateur de bureau moderne. La première version, écrite il y a plus de dix ans, était assez populaire, mais aujourd'hui ce site reçoit très peu de visites parce que le PC est plus ou moins obsolète : la plupart des gens dans le monde font tout sur leurs smartphones. Le PC a été largement relégué aux entreprises, aux professionnels, aux joueurs invétérés et aux afiscinados du PC.
    Le PC relégué aux entreprises (faut pas oublier les administrations), aux joueurs, bref un sacré public...

    Encore une fois, comme dans l'ancien article, je tiens à préciser une chose : Linux peut réellement fonctionner pour votre cas d'utilisation, surtout si ce cas d'utilisation se concentre sur l'utilisation de votre ordinateur en tant que client web. Lancez Firefox ou Chrome et c'est parti (bien sûr, si vous avez la chance d'avoir une accélération vidéo matérielle qui fonctionne sur votre système, ce qui est encore un problème en 2024, presque deux décennies après que Windows ait obtenu une accélération de l'encodage et du décodage vidéo qui fonctionne presque sans faille).
    Alors, il y a de moins en moins de cas où l'accélération vidéo matérielle ne fonctionne pas, le problème étant souvent plus du fait des fabricants, qui ne communiquait pas à la communauté des développeurs Linux (sources fermées) que la capacité du système à exploiter les systèmes existant, ne nous trompons pas de cible.

    Pour être clair, cet article traite des distributions Linux, et pas spécifiquement du noyau Linux. Le noyau Linux lui-même est inutile sans les applications qui tournent dessus.
    Et le noyau Windows, sans les applications, il servirait à quoi d'autre ?


    Passons donc en revue la liste des principaux problèmes qui ne seront probablement jamais résolus à moins que quelqu'un n'investisse plus d'un milliard de dollars dans Linux :

    1. Linux n'est pas un système d'exploitation

    Lorsque vous parlez d'un système d'exploitation, vous pensez à un système d'exploitation central qui contient une tonne de logiciels, et ces logiciels peuvent fonctionner quelle que soit la version de votre système d'exploitation. Par exemple, les logiciels Windows ou Android d'il y a dix ans fonctionneront toujours dans Windows 11 ou Android 15, ou quelle que soit leur version actuelle. Pour Windows, la compatibilité logicielle est en fait excellente : de nombreux logiciels Windows 95 32 bits fonctionnent encore parfaitement sous Windows 11 64 près de 30 ans plus tard. Rien de tel n'existe pour Linux.
    Là, déjà on ne peut que se gausser d'une personne qui ne connait pas la définition même de ce qu'est un système d'exploitation.
    Et de plus, aujourd'hui, il n'y a que de rares applications Windows 32 bits, développé pour Windows 95, encore capables de fonctionner correctement sur des Windows 11, le noyau de Windows 95 étant issu de la série DOS alors que le noyau de Windows 11 est l’héritier de la lignée "NT", deux technologies bien distinctes
    Seul le respect scrupuleux des API du système garanti une compatibilité élévée mais jamais certain

    Ce n'est pas le cas des distributions Linux. Pour les distributions Linux, la méthode préférée pour distribuer les logiciels est de les compiler pour chaque version du système d'exploitation. Ce n'est pas garanti et, le plus souvent, les logiciels datant d'un passé lointain ne fonctionneront tout simplement pas dans votre distribution Linux actuelle.

    Pire encore, les logiciels compilés pour la version actuelle de Linux X ne fonctionneront pas nécessairement pour la version actuelle de Linux Y. Les distributions Linux insistent pour que tous les logiciels soient compilés pour leurs versions actuelles ou fournis sous forme de code source. Le problème avec le code source est que les utilisateurs normaux ne prendront pas la peine de compiler quoi que ce soit, et deuxièmement, il n'est pas toujours possible de compiler un logiciel parce qu'il peut dépendre d'un compilateur spécifique ou de dépendances que votre distro ne fournit pas. Quant aux distributions, elles doivent employer des mainteneurs qui sont prêts à soutenir ces logiciels, et si personne ne le fait, vous ne trouverez pas les logiciels qui vous intéressent dans votre distribution.
    C'est totalement faux, et cela démontre le manque de culture informatique de l'auteur(e) de cet article
    La laision avec dynamique avec les bibliothèques système (les dll Windows et les so Linux) est un des fondement des développement actuels
    Ceci permet de s'abstraire de la version du système, et tant que l'on ne fait pas appel à des fonctionnalités dépréciées de rester compatible malgré les évolutions de ces dernières


    Cependant, les lecteurs avertis de cet article remarqueront que Linux propose des flatpaks, des snaps et des AppImages. Je ne vais pas écrire un traité perspicace sur leurs défauts, je me contenterai donc de le dire sans ambages : ce sont toutes des machines virtuelles légères. Il est insensé de penser qu'elles résolvent l'incompatibilité logicielle sous Linux, elles ne font que la contourner en obligeant l'utilisateur à allouer et à exécuter des quantités de code binaire, taxant inutilement son stockage, son processeur et sa mémoire vive. Pire encore, vous pouvez tout aussi bien les exécuter sous le WSL de Windows. Quel est donc l'intérêt d'avoir installé Linux sur son ordinateur ?

    Un autre problème majeur est que les logiciels doivent être emballés par quelqu'un sous la forme d'une VM aussi légère. Seuls les logiciels les plus populaires bénéficient de ce traitement, alors oubliez votre obscure application préférée d'il y a des années. Elle ne fonctionne pas, elle n'est pas disponible. C'est fini. Comparons cela à Windows 11 64, où la grande majorité des logiciels sortis au cours des 30 dernières années fonctionnent presque sans problème. Je ne parle pas des jeux, beaucoup ne fonctionnent pas, mais pas à cause d'une mauvaise compatibilité avec Win32, mais parce que les jeux n'ont pas été codés pour l'avenir.

    En d'autres termes, chaque distribution Linux est un système d'exploitation distinct. Et lorsqu'il s'agit d'en choisir une, laquelle l'utilisateur moyen doit-il choisir ? Personne ne vous le dira, et il y aura d'innombrables débats pour savoir laquelle est « meilleure » ou « correcte ».
    Donc, effectivement, à lire ce paragraphe, de nombreux logiciels codés en Win32 à l'époque ne fonctionnent plus aujourd'hui, c'est se contredire !!

    2. AQ/CQ, bogues et régressions

    Vous n'avez pas besoin de comprendre ou de connaître tous les mots ci-dessus, mais le problème principal est que Linux est dans un état de flux constant. Des régressions sont introduites en permanence parce que les développeurs Linux passent très peu de temps, voire aucun, à vérifier que leurs modifications de code n'entraînent pas de régressions ou de ruptures en dehors des problèmes qu'ils essaient de résoudre ou des fonctionnalités qu'ils mettent en œuvre.

    De plus, les développeurs du noyau Linux n'ont souvent pas accès à tous les dispositifs matériels sur lesquels ils travaillent, de sorte que les modifications apportées à un dispositif peuvent en affecter un autre sur lequel le développeur n'a pas pu mettre la main. Vous pouvez vous rendre sur le bug tracker du GPU AMD et vous trouverez cette déclaration des développeurs AMD : "Désolé, nous n'avons pas ce matériel, pourriez-vous tester ce correctif ?".

    Cela affecte de nombreux composants Linux, du noyau Linux à MESA (une interface entre les cartes graphiques et votre système d'exploitation) et même votre environnement de bureau.
    Que dire des bugs Windows, jamais corrigés, dont certains sont maintenant sous "contrôle" par des développeurs tiers, car Microsoft n'a jamais daigné s'en occuper ?

    3. Manque de logiciels généraux et de jeux

    La grande majorité des applications n'existent que pour Windows, et en parlant de jeux, Linux n'a pas vu de titres AAA depuis de nombreuses années maintenant, car la base d'utilisateurs est tout simplement beaucoup plus petite, à part CS2, dont le portage Vulkan Linux fonctionne beaucoup moins bien que sa version native pour Windows. De plus, malgré des millions de joueurs, il est difficile de qualifier CS2 de titre AAA car il est basé sur Direct3D 11 (qui a maintenant plus de dix ans) et ne dispose pas de techniques d'éclairage modernes comme le ray tracing.

    Oui, de nombreux jeux Windows peuvent être exécutés en utilisant Wine + DXVK, qui est en fait une émulation de l'API Win32 sous Linux. Mais quel est l'intérêt de Linux lui-même alors que vous pouvez les faire tourner en mode natif ?

    De plus, de nombreux jeux ne fonctionneront jamais, y compris les jeux multijoueurs en ligne avec des millions de joueurs, parce que ces jeux nécessitent souvent un anticheat au niveau du noyau. Un utilisateur typique de Linux ? "Je n'y joue pas, vous n'en avez pas besoin non plus ! Va acheter une Sony Playstation !"

    Et si vous êtes un utilisateur de Windows, vous pouvez faire tourner à peu près n'importe quelle application Linux sans trop de problèmes.
    Et si vous êtes un utilisateur Linux, Wine vous permet de faire tourner une foultitude d'applications Windows sans problème !!!


    4. Mauvaise situation en matière de partage de fichiers et de dossiers sur le réseau local

    Linux n'offre pas de technologie native similaire au partage de fichiers de Windows, qui soit facilement configurable, découvrable, chiffrée et protégée par un mot de passe. Ce qui existe dans Linux, Samba, est assez pénible pour configurer des dossiers partagés, encore plus dans les distros qui utilisent SeLinux (mécanisme de sécurité avancé), créer des utilisateurs, attribuer et modifier des mots de passe, et ne pas se préoccuper des permissions de dossiers.

    Les geeks affirment sans cesse que SSHFS et NFS sont d'excellentes alternatives. Il s'agit d'alternatives extrêmement limitées et peu conviviales, qui nécessitent beaucoup d'efforts et la lecture de longs manuels pour être configurées, et certaines fonctionnalités telles que le contrôle granulaire des utilisateurs et des groupes sont pratiquement impossibles à mettre en œuvre.

    Même la configuration de Samba est un processus extrêmement compliqué si vous avez besoin d'un contrôle granulaire des permissions impliquant plusieurs utilisateurs et groupes. Oubliez l'interface utilisateur, il n'y a que l'interface de ligne de commande.
    Etant un système ouvert, Linux est beaucoup plus "partageur" que Windows, vous le sauriez si vous aviez une culture informatique.
    Si Microsoft avait rendu le protocole "Samba" ouvert les diverses implémentations de ce dernier (crée par Microsoft) en auraient été plus efficaces


    5. Manque de financement

    D'innombrables tuiles logicielles sous Linux présentent un grand nombre de bogues et de fonctionnalités manquantes. C'est parce que Linux est gravement sous-financé pout les ordinateurs de bureau. Alors que Linux n'a pas d'égal sur les serveurs et qu'il est le système d'exploitation le plus populaire au monde depuis plus de vingt ans, la situation sur les ordinateurs de bureau est plutôt sombre.


    6. Prise en charge et compatibilité du matériel

    En particulier lorsqu'il s'agit de matériel neuf, il se peut que la carte réseau Wi-Fi, la webcam, le son et même le clavier de votre ordinateur portable ne fonctionnent pas. Cela est dû au fait que Windows dispose d'une API (interface de programmation d'applications) et d'une ABI (interface binaire d'applications) stables, de sorte que les équipementiers peuvent publier des pilotes et les faire fonctionner dès le premier jour, alors que sous Linux, la prise en charge du matériel dépend de la version du noyau que vous exécutez. Il faut parfois des mois, voire des années, pour que Linux prenne en charge votre matériel.

    Le deuxième problème majeur est que les équipementiers ont 10 à 100 fois moins de personnes travaillant sur les pilotes Linux que sur les pilotes Windows. Cela signifie que certains bogues peuvent persister pendant des mois, des années, voire indéfiniment, parce que ces programmeurs ont tout simplement des problèmes plus prioritaires sur lesquels travailler.

    Le troisième problème est qu'il n'y a tout simplement pas assez de programmeurs pour s'assurer que toutes les modifications qu'ils apportent à la base de code sont exemptes de bogues.

    Enfin, étant donné que les pilotes sous Linux font généralement partie du noyau (il y a quelques exceptions, dont NVIDIA), vous ne pouvez pas les mettre à niveau vers la dernière version ou les rétrograder vers la version qui fonctionnait pour vous à la volée. Vous devez démarrer dans un autre noyau. C'est très peu pratique et pas toujours possible.


    6. Sécurité Linux accidentelle

    Linux sur les ordinateurs de bureau est sécurisé principalement par accident ou par pure chance. Cette partie de l'article va être assez technique mais je ne peux pas l'éviter. C'est un sujet très complexe. Considérez ceci :

    • La plupart des utilisateurs de Linux utilisent sudo (une commande qui vous donne un accès complet au PC) sans discernement, souvent sans nécessité, parce qu'ils ne comprennent pas pourquoi et quand c'est réellement nécessaire.
    • Linux ne dispose d'aucun antivirus natif décent qui analyse correctement (par exemple en utilisant le sandboxing ou l'émulation) les applications à la recherche de logiciels malveillants.
    • La plupart des utilisateurs de Linux téléchargent et exécutent des logiciels sur le web sans vérifier qu'ils sont exempts de logiciels malveillants.
    • La plupart des utilisateurs de Linux exécutent des commandes à partir du web sans s'assurer qu'elles font ce qu'elles font et qu'elles sont sûres.
    • La sécurité interne de Linux est un énorme gâchis compliqué ou, pour reprendre les termes d'une IA, "Linux ne fournit pas toujours une interface conviviale pour traiter les problèmes d'autorisation en temps réel".
    • Bonne chance pour définir les autorisations appropriées sur les répertoires et les fichiers lorsque vous avez besoin de partager correctement des ressources entre plusieurs personnes.
    • De nombreux utilisateurs de Linux désactivent Secure Boot en raison 1. de la complexité même de l'utilisation de logiciels tiers qui nécessitent des pilotes du noyau Linux 2. de l'impossibilité d'écrire dans les registres MSR du processeur.

    J'ai soumis la liste des points ci-dessus à une IA qui m'a répondu qu'elle était "partiellement vraie", que l'utilisateur inexpérimenté était à blâmer et que les utilisateurs devaient utiliser leurs dépôts de logiciels. D'accord :

    • Trop souvent, votre distribution ne contient pas tous les logiciels. Parfois, la version qui vous intéresse n'est pas disponible, et alors ? De multiples dépôts NPM, Python, Ruby ont vu passer des centaines, voire des milliers de logiciels malveillants.
    • Sous Windows, vous avez l'UAC. Sous Linux, il faut avoir une connaissance approfondie du fonctionnement du système pour éviter d'exécuter accidentellement de "mauvaises" commandes avec sudo. Cela place la barre très haut pour l'utilisation de Linux et en fait une solution peu adaptée aux personnes non techniques.
    • Les distributions Linux qui prennent en charge le démarrage sécurisé refusent souvent de signer les pilotes tiers à l'aide de leurs propres certificats. L'utilisateur n'a alors d'autre choix que d'installer son propre certificat MOK, ce qui est un processus très compliqué et sujet aux erreurs, ou de désactiver le démarrage sécurisé dans le BIOS. Il ne s'agit pas d'un problème Linux, sauf lorsque c'est le cas. Et verrouiller l'accès au MSR lorsque le démarrage sécurisé est activé ? Cela n'a pas beaucoup de sens et c'est toujours disponible dans Windows.

    Découvrez ma conversation avec une IA ici. Le verdict ? "En fin de compte, les problèmes soulevés sont réels mais pas insurmontables. Ils reflètent les domaines d'amélioration de la convivialité et de la compatibilité de Linux, tout en soulignant la nécessité d'éduquer les utilisateurs."


    7. La communauté Linux

    Vous aurez des problèmes avec Linux, je peux vous le promettre. Et lorsque vous commencerez à chercher des personnes pour répondre à vos questions, vous verrez le vrai visage de la communauté Linux. Au cours des 25 dernières années passées sur l'internet, j'ai constaté que la communauté Linux était particulièrement difficile et, parfois, peu accueillante.

    Voici les « réponses » que vous avez le plus de chances d'obtenir à vos questions :

    • Vous utilisez la mauvaise distribution Linux
    • Vous utilisez la mauvaise version du noyau Linux
    • Vous n'avez pas le bon matériel
    • Vous utilisez Linux de manière incorrecte
    • Vous en demandez trop ou vous n'en avez pas besoin (comme les jeux en ligne sous Windows avec un anti-cheat du noyau).
    • Déboguez ou réparez vous-même.


    Source : "Why Linux is not ready for the desktop, the final edition"

    Et vous ?

    Pensez-vous que cet avis est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    La part de marché de Linux sur le desktop passe à 4,55 % à l'échelle mondiale, avec plus de 3 % en France, les chiffres font état d'un gain d'intérêt pour l'OS, qui peine à s'imposer face à Windows

    Malgré une série de désastres rocambolesques en 2023, l'utilisation de Linux est en hausse sur desktop. Retour sur une année pleine de rebondissements pour Linux

    KDE et GNOME vont chacun lancer leurs distributions Linux officielles et allonger la liste des plus de 300 disponibles, renforçant la fragmentation considérée comme cause d'échec face à Windows sur le desktop
    Je ne prend pas la peine de commenter la fin de cet article et de ses biais.
    Visiblement l'auteur ne maitrise ni le sujet ne les enjeux (surtout pas le coté technique) et se perd dans des poncifs éculés depuis de nombreuses années.

    Passé totalement sous Linux depuis bientôt un ans (j'avais déjà le coté serveur), j'apprécie :

    La réactivité du système
    La convivialité sans intrusivité
    L'absence de collecte de mes données
    Une IHM moderne qui répond à tous mes besoins
    Des mises à jours sans redémarrage, à la fréquence que je décide
    Une sécurité bien au delà que ce Windows peut apporter
    Et bien plus encore....

  3. #3
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    Et c'est donc Sergio Sergio qui sort le discours anti Windows [95 - 98] que tous les utilisateurs linuxiens sortent ad nauseam depuis 30 ans : c'est la faute de Microsoft, de NVidia, d'Apple, ...

    Si sur le desktop, Linux ne fait que 2.5% il y a 1 bonne raison mais il ne meure pas assez vite pour qu'on n'en entende plus parler
    On devrait juste parler de Valve qui fait du très bon travail et cela permet de sortir du matériel "Linux"

    Par contre sur serveur, c'est 1 autre histoire et rien à dire Même Microsoft l'utilise dans Azur et à créer la WSL

  4. #4
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    6. Sécurité Linux accidentelle
    La plupart des utilisateurs de Linux utilisent sudo (une commande qui vous donne un accès complet au PC) sans discernement, souvent sans nécessité, parce qu'ils ne comprennent pas pourquoi et quand c'est réellement nécessaire.
    Absolument pas, sudo ne donne que les droits spécifiés dans un sudoers. Et vous allez me dire que les Windowsiens comprennent ce qu'ils font et quand c'est réellement nécessaire? Ouaiiiis d'accord. D'autant que l'UAC, il me semble, donne les full droits à l'utilisateur (sans aucune granularité comparable à sudo), ce qui "équivaut" à un root ALL dans un sudoers.

    La sécurité interne de Linux est un énorme gâchis compliqué ou, pour reprendre les termes d'une IA, "Linux ne fournit pas toujours une interface conviviale pour traiter les problèmes d'autorisation en temps réel"
    La sécurité de Linux est, croyez moi, 20 multivers au dessus de celle de Windows (IMA, fs-verity, mseal, Seccomp, LockDown et j'en passe).
    Je veux bien que vous disiez qu'un Linux par défaut est peut être comparable en sécurité à un Windows par défaut (et encore... mais j'accepte). Mais de la à dire que la sécurité de Linux est un énorme gâchis compliqué...Bon je me contiens pour ne pas être méchant mais je peux vous donner quelques cours de cybersécurité sous Linux si ca vous tente

    Et pour la réponse de l'IA, la partie "temps réel" ne veut absolument rien dire dans un noyau standard.

    Sous Windows, vous avez l'UAC. Sous Linux, il faut avoir une connaissance approfondie du fonctionnement du système pour éviter d'exécuter accidentellement de "mauvaises" commandes avec sudo. Cela place la barre très haut pour l'utilisation de Linux et en fait une solution peu adaptée aux personnes non techniques.
    What? Depuis quand l'UAC protège d'une action accidentelle? Tous les utilisateurs graphiques sont admin sous Windows à 99% et vont cliquer comme des porcs lors de l'élévation de privilège.



    Mais la ou je suis d'accord, c'est que Windows est bien plus out-of-the-box et présente donc un avantage certain.

  5. #5
    Modérateur

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    Bonjour,
    Citation Envoyé par sergio_is_back
    Citation Envoyé par Jade Emy
    Pire encore, les logiciels compilés pour la version actuelle de Linux X ne fonctionneront pas nécessairement pour la version actuelle de Linux Y. Les distributions Linux insistent pour que tous les logiciels soient compilés pour leurs versions actuelles ou fournis sous forme de code source. Le problème avec le code source est que les utilisateurs normaux ne prendront pas la peine de compiler quoi que ce soit, et deuxièmement, il n'est pas toujours possible de compiler un logiciel parce qu'il peut dépendre d'un compilateur spécifique ou de dépendances que votre distro ne fournit pas. Quant aux distributions, elles doivent employer des mainteneurs qui sont prêts à soutenir ces logiciels, et si personne ne le fait, vous ne trouverez pas les logiciels qui vous intéressent dans votre distribution.
    C'est totalement faux, et cela démontre le manque de culture informatique de l'auteur(e) de cet article
    La laision avec dynamique avec les bibliothèques système (les dll Windows et les so Linux) est un des fondement des développement actuels
    Ceci permet de s'abstraire de la version du système, et tant que l'on ne fait pas appel à des fonctionnalités dépréciées de rester compatible malgré les évolutions de ces dernières
    Je t'invite à essayer d'installer des logiciels tels que ElmerFEM (un solver multiphysique) ou OpenEMS (solver électromagnétique) sur un Debian 12, je viens de laisser tomber alors que sur mon ancien Linux Mint je n'ai rencontré aucun problème. Je trouve que ça devient de plus en plus problématique avec le temps et ça m'a obligé à retourner sous Windows quasiment à 100% alors que j'ai été utilisateur 100% Linux pendant 5 ans du temps de Debian 7. C'est le revers de l'open source, des superbes projets naissent, genre https://qucs.sourceforge.net/ puis s'arrêtent et il devient hyper compliqué de les compiler sur des distri récentes.


    Avec le recul je dirai que :
    - Linux sur un serveur c'est le top mais on est plus dans le grand public.
    - Linux sur PC de bureau pour M et Mme Michu c'est au point si tu n'as besoin de rien qui sorts de l'ordinaire (aller sur internet, envoyer des mails, retouche photo etc...)
    - Linux sur PC de bureau pour faire du dév c'est nickel.
    - Linux sur PC de bureau pour des gens comme moi ayant besoin de simulateur ou simplement d'outil de dev hors parquets officiels, tu finis par retourner sous Windows sauf à avoir le temps de devenir admin système et développeur juste pour compiler des sources. Je ne pense pas faire partie des exceptions car j'en connais beaucoup qui ont été obligé de retourner sous Windows.


    Pour que Linux décolle plus fort il faudrait moins de distribution, arrêter l'utilisation de la console qui est un repoussoir pour les non informaticiens (c'est à dire l'écrasante majorité) et arrêter cette folie de compiler les sources car les dépendances font que ça merdouille 9 fois sur 10. Si pour conduire une voiture vous deviez devenir expert en mécanique et thermodynamique vous resteriez à vélo
    La science ne nous apprend rien : c'est l'expérience qui nous apprend quelque chose.
    Richard Feynman

  6. #6
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    arrêter l'utilisation de la console qui est un repoussoir pour les non informaticiens
    Tu n'es pas obligé d'utiliser la console surtout avec les distros type Ubuntu/Mint. Et sur Windows, il y a plein de trucs qui ne sont accessibles que via une commande PowerShell.

    c'est au point si tu n'as besoin de rien qui sorts de l'ordinaire (aller sur internet, envoyer des mails, retouche photo etc...)
    là c'est plus un prob d'offre logicielle ou de résistance au changement (utilisation d'autres logiciels que ceux habituellement utilisés sur Windows).
    Pour des logiciels spécifiques, ça peut être impossible de passer sur Linux.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  7. #7
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    L'article est franchement orienté, et oublie plusieurs points:
    • Windows a son propre système type "snapshat" via le store
    • La sécu est celle que l'on paramètre
    • Windows perd en compatibilité
    • Windows est d'une intrusivité, et Ms force des "habitudes" bien dérangeantes



    J'utilise Linux sur 3 ordis en desktop:
    • Le PC de jeux: impéccable avec Steam
    • Mon ordi perso: Moyen
    • Ordi de dev électronique: impéccable


    Je suis d'accord sur le fait que Linux n'est pas près pour le desktop (sous KDE dans mon cas)
    • Des messages d'erreur incompréhensibles
    • Une incohérence crasse qui le rend inutilisable sur des configs légères (genre 1366x768: des boutons de l'écran de démarrage sont hors écran)
    • Des traductions en carton
    • Des mises en veilles qui ne reviennent pas (avec un message d'erreur concernant la console et les modes de récupération - qui dépasse de l'écran en 1366x768)
    • Des mises à jour qui cassent les anciens logiciels
    • Une gestion atroce des lecteurs amovibles
    • Une gestion largement perfectible des périphériques "récents" - notamment avec les mises en veille: clavier/souris/casque BT


    Pour ce qui est du pro: Linux manque d'une solution concurrente aux GPO de Windows pour la gestion multipostes, et d'un système centralisé pour le diagnostic comme l'observateur d'évènements de Windows (il faudrait que tout le monde se mette à journald ou harmonise les traces dans /var/log).

    Par ailleurs, Linux manque d'outils type Windows/MacOS pour:
    • Nettoyer son profil (fichiers & répertoires .xxxxx partout)
    • Corriger une install en cas de problème de mise à jour



    Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
    Et de plus, aujourd'hui, il n'y a que de rares applications Windows 32 bits, développé pour Windows 95, encore capables de fonctionner correctement sur des Windows 11, le noyau de Windows 95 étant issu de la série DOS alors que le noyau de Windows 11 est l’héritier de la lignée "NT", deux technologies bien distinctes
    Il y a encore beaucoup d'applis qui fonctionnent. Le plus gros problème ... c'est l'installeur! Donc il faut bidouiller pour les démarrer.
    Pas du tout d'accord avec la partie sur la lignée Windows 95/DOS: 95 était un kernel à part, sans toute la sécu de NT pour des raisons de perfs et de compatibilité des applis Win3.

    Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
    C'est totalement faux, et cela démontre le manque de culture informatique de l'auteur(e) de cet article
    La laision avec dynamique avec les bibliothèques système (les dll Windows et les so Linux) est un des fondement des développement actuels
    Non, c'est les fondements de l'informatique d'avant. D'où les snaps et autres appimage. Il y a trop de divergences dans les librairies tierces, les partager n'est plus possible. C'est notamment visible avec l'infâme système de dépendances de Python.
    Comme sous Windows maintenant: vive la dedup de fichiers



    Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
    Passé totalement sous Linux depuis bientôt un ans (j'avais déjà le coté serveur), j'apprécie :
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    La convivialité sans intrusivité
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    Une IHM moderne qui répond à tous mes besoins
    Des mises à jours sans redémarrage, à la fréquence que je décide
    Pareil
    Sauf pour les màj: on ne demande pas de redémarrer, mais parfois c'est nécessaire.

    Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
    Une sécurité bien au delà que ce Windows peut apporter
    Ca je ne suis pas convaincu sur un linux par défaut. Mais alors pas du tout...

  8. #8
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    Citation Envoyé par Vincent PETIT Voir le message
    Bonjour,
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    Ce qui est possible, c'est d'utiliser un conteneur pour séparer les màj du système de celles de l'appli. C'est effectivement souvent nécessaire, surtout si on utilise python.

    Après, il reste le cas de la librairie python qui dépend d'une DLL Windows... Là on est assez coincé pour Linux et autres...

  9. #9
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    Citation Envoyé par Rep.Movs Voir le message
    Pour ce qui est du pro: Linux manque d'une solution concurrente aux GPO de Windows pour la gestion multipostes
    Pas besoin de GPO, il faut simplement changer de paradigme: utilisation d'un serveur Ansible pour push des nouvelles conf + un EDR pour contrôler que tout est OK.

    et d'un système centralisé pour le diagnostic comme l'observateur d'évènements de Windows (il faudrait que tout le monde se mette à journald ou harmonise les traces dans /var/log)
    Enorme erreur, l'observateur d'évènement c'est /var/log, et c'est bien plus efficace que l'event viewer. Par contre je suis d'accord ca nécessite de bien configurer son démon de log (Personnellement pass-through journald vers Syslog-ng avec une séparation automatisée en dossiers basé sur le program_name).

    Sauf pour les màj: on ne demande pas de redémarrer, mais parfois c'est nécessaire.
    Uniquement dans les Maj kernel. Mais dans le cas d'un PC desktop, le PC est fréquemment éteint.

    Ca je ne suis pas convaincu sur un linux par défaut. Mais alors pas du tout...
    Rien que le fait que le stockage des mots de passe par défaut sous Windows c'est du Hash NTLM et que sous Linux c'est du sha256/512 devrait te convaincre.
    Sans compter la flexibilité légendaire de PAM sous Linux ( je peux t'implémenter un 3FA rapidement et ultra robuste).
    Des exemples comme ça je peux t'en citer des dizaines.


    Mais pour le reste, je suis totalement d'accord avec toi.

  10. #10
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    En tant qu'utilisateur amateur de longue date de linux je trouve quand même qu'il y a du vrai et du faux dans cet article, voila mes cinq centimes sur la question :

    Pour ce qui est du jeu bon, ça fait longtemps qu'on sait que oui, c'est pas aussi bien que sur windows. Mais de plus en plus de solution de contournement existent, voir même de passer par geforce now si on est un gros bourrin avec la fibre et qu'on veut pas se casser la tête.

    Ubuntu et Mint avaient fait des efforts la dessus et ZorinOS intègre par défaut des outils pour émuler du windows via Steam. Je n'ai pas encore testé mais c'est ce qui va conditionner le passage de ma grosse bécane à Zorin à la fin du support de win10. Steam Proton en est un exemple mais ce que je lis à son sujet est mitigé.

    Par contre pour le reste je dois avouer qu'il y a quand même un peu de mauvaise foi :

    La sécurité : en plus de 10 ans de linux je n'ai jamais rien chopé, pourtant je clique, j'installe, je tâtonne, bref je fais n'importe quoi si on me dit de le faire dans un tuto bizarre. Un enfant qui court dans un champs de mine . C'est presque plus facile de bricker sa machine en pétant la config que de choper un malware. Sous windows 10 en un an j'ai du choper deux trois malware qui ralentissaient tellement la bécane qu'une action immédiate de nettoyage était requise. Jamais arrivé sous linux. Pourtant c'est un amateur qui parle !

    Au niveau de la compatibilité et du manque de soft je ne sais pas quoi dire, tout dépend de votre utilisation ! J'ai envie de dire que c'est face aux limitations techniques/matérielles qu'on sort les meilleures idées ou solution, Linux en distribution de programmmation/dev/bidouille (j'aime bien les arduino/rasperry etc et j'ai mon serveur maison sous un pi et j'aime bien bricoler ça) alors linux est la distribution qui fonctionnera le plus out of the box ! Se connecter à un port série est plus facile sous linux que Windows. Même compiler du C est plus facile sous linux (ce qui est normal dans un sens...).

    Pour la bureautique il existe aussi plein de solutions si vous ne pouvez pas vraiment faire autrement, même si ça doit finir avec office 365... Après en milieu pro le sujet n'est pas le même, comme les contraintes, si il faut utiliser un soft il faut utiliser un soft, point barre, l'OS suit la contrainte technique.

  11. #11
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    Citation Envoyé par Vincent PETIT Voir le message
    Bonjour,


    Je t'invite à essayer d'installer des logiciels tels que ElmerFEM (un solver multiphysique) ou OpenEMS (solver électromagnétique) sur un Debian 12, je viens de laisser tomber alors que sur mon ancien Linux Mint je n'ai rencontré aucun problème. Je trouve que ça devient de plus en plus problématique avec le temps et ça m'a obligé à retourner sous Windows quasiment à 100% alors que j'ai été utilisateur 100% Linux pendant 5 ans du temps de Debian 7. C'est le revers de l'open source, des superbes projets naissent, genre https://qucs.sourceforge.net/ puis s'arrêtent et il devient hyper compliqué de les compiler sur des distri récentes.
    Alors c'est étrange, mais une solution peut être de lancer le binaire windows depuis linux par wine. ça peut marcher étonnamment bien avec des performances très acceptables.
    Ou d'accepter de faire tourner certains logiciels dans une machine virtuelle, comme je fais d’ailleurs tourner des vieux logiciels de windows qui marchent très mal sous le dernier windows.

    C'est malheureux, mais c'était au développeur initial de fournir son produit dans un container, parce que le binaire lié à une librairie non disponible et impossible à recompiler, à un moment on n'a pas que ça à faire.

  12. #12
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    Vous pouvez démontrer que l'auteur n'a pas tout à fait raison sur certains points, mais dans les faits le marché lui donne toujours raison, malheureusement :
    La part de marché de Linux sur le desktop passe à 4,55 % à l'échelle mondiale, avec plus de 3 % en France, les chiffres font état d'un gain d'intérêt pour l'OS.
    Linux à gagné 2% en 10 ans, c'est bien mais c'est très insuffisant

    Je voudrais que l'auteur ait tord, et que Linux défonce Microsoft, qui veux nous imposer coute que coute cette grosse merde de Windows 11
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  13. #13
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    6. Sécurité Linux accidentelle

    Linux sur les ordinateurs de bureau est sécurisé principalement par accident ou par pure chance. Cette partie de l'article va être assez technique mais je ne peux pas l'éviter. C'est un sujet très complexe. Considérez ceci :

    La plupart des utilisateurs de Linux utilisent sudo (une commande qui vous donne un accès complet au PC) sans discernement, souvent sans nécessité, parce qu'ils ne comprennent pas pourquoi et quand c'est réellement nécessaire.
    Linux ne dispose d'aucun antivirus natif décent qui analyse correctement (par exemple en utilisant le sandboxing ou l'émulation) les applications à la recherche de logiciels malveillants.
    La plupart des utilisateurs de Linux téléchargent et exécutent des logiciels sur le web sans vérifier qu'ils sont exempts de logiciels malveillants.
    La plupart des utilisateurs de Linux exécutent des commandes à partir du web sans s'assurer qu'elles font ce qu'elles font et qu'elles sont sûres.
    La sécurité interne de Linux est un énorme gâchis compliqué ou, pour reprendre les termes d'une IA, "Linux ne fournit pas toujours une interface conviviale pour traiter les problèmes d'autorisation en temps réel".
    Bonne chance pour définir les autorisations appropriées sur les répertoires et les fichiers lorsque vous avez besoin de partager correctement des ressources entre plusieurs personnes.
    De nombreux utilisateurs de Linux désactivent Secure Boot en raison 1. de la complexité même de l'utilisation de logiciels tiers qui nécessitent des pilotes du noyau Linux 2. de l'impossibilité d'écrire dans les registres MSR du processeur.


    J'ai soumis la liste des points ci-dessus à une IA qui m'a répondu qu'elle était "partiellement vraie", que l'utilisateur inexpérimenté était à blâmer et que les utilisateurs devaient utiliser leurs dépôts de logiciels. D'accord :

    Trop souvent, votre distribution ne contient pas tous les logiciels. Parfois, la version qui vous intéresse n'est pas disponible, et alors ? De multiples dépôts NPM, Python, Ruby ont vu passer des centaines, voire des milliers de logiciels malveillants.
    Sous Windows, vous avez l'UAC. Sous Linux, il faut avoir une connaissance approfondie du fonctionnement du système pour éviter d'exécuter accidentellement de "mauvaises" commandes avec sudo. Cela place la barre très haut pour l'utilisation de Linux et en fait une solution peu adaptée aux personnes non techniques.
    Les distributions Linux qui prennent en charge le démarrage sécurisé refusent souvent de signer les pilotes tiers à l'aide de leurs propres certificats. L'utilisateur n'a alors d'autre choix que d'installer son propre certificat MOK, ce qui est un processus très compliqué et sujet aux erreurs, ou de désactiver le démarrage sécurisé dans le BIOS. Il ne s'agit pas d'un problème Linux, sauf lorsque c'est le cas. Et verrouiller l'accès au MSR lorsque le démarrage sécurisé est activé ? Cela n'a pas beaucoup de sens et c'est toujours disponible dans Windows.


    Découvrez ma conversation avec une IA ici. Le verdict ? "En fin de compte, les problèmes soulevés sont réels mais pas insurmontables. Ils reflètent les domaines d'amélioration de la convivialité et de la compatibilité de Linux, tout en soulignant la nécessité d'éduquer les utilisateurs."

    Alors, par où commencer. Mon anecdote personnelle ? Au temps de XP, en 2006, je surfais sur le web et au détour d'un site pas dans le darkweb ou sujet à risque particulier, je suis interpellé sur une ligne qui dit "XPSP2 est une grosse merde ! IE6 est une passoire ! passe à linux !"
    Il s'agissait de hackers slaves russophiles, ukrainiens et russes en fait. Je tournais déjà en dual boot mais n'allais sur linux que pour avoir accès à gcc. Je trouvais linux encore trop peu convivial pour lacher Windows et je jouais encore pas mal à l'époque.

    Les inconvénients d'XP :

    - troué
    - pas stable
    - nécessitant une défragmentation au moins hebdomadaire
    - gourmand en ressources
    - perte de performances nécessitant un formatage et une réinstallation complète y compris linux pour conserver le dual boot
    - un antivirus qui bouffe des ressources et doit scanner régulièrement

    La même chose sous 7 que j'ai gardé un temps en machine virtuelle pour les jeux tant que wine n'était pas au point

    Mais j'ai effectué malgré tout le virage vers Debian en 2007 échaudé par ces hackers slaves qui m'interpellaient en plein surf dans une fenêtre IE6.


    Les inconvénients de linux :

    - on ne retrouve pas tous les softs disponibles dans le monde MS
    - les forums passent encore beaucoup par la ligne de commande même si des distros peuvent être plus conviviales
    - pas d'antimalwares digne de ce nom

    Mais avoir un surfe tranquille et avoir accès à des vieux jeux plus compatibles avec les nouvelles versions de windows donnent l'avantage à linux car ses désavantages ne me dérangent pas alors que ceux de MS me font royalement chier en plus de perdre du temps pour des avantages succints.

    De plus il existe toutes une chiadée de softs systèmes et réseaux sur linux pour la sécurité qui font passer le manque d'antimalwares un réflexe d'utilisateur MS. Je suis depuis 2007 sur Debian ou Ubuntu ou Mint suivant l'humeur du moment et le monde MS ne me manque pas du tout. Quelle sensation de liberté et de tranquillité en comparaison ! Quel gain de temps, d'argent, de découvertes et de connaissances !


    Linux peut suffire amplement aux besoins de 80% des utilisateurs à la louche pour ce qu'ils font de leur smartphone. D'ailleurs linux est de loin le numéro un dans le monde du numérique loin devant MS qui est une anomalie.

    J'en profite pour remercier l'auteur de ce pamphlet anti-linux d'avoir comparé linux et Android qui est un linux aussi sûr stable et peu gourmand même s'il a tendance à l'embonpoint avec le temps.
    Repeat after me
    Le monsieur lutte pour la défense des libertés individuelles et collectives

    Repeat after me...

  14. #14
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    Tissus d’ânerie mais le pire c'est le début.

    Linux n'est pas un système d'exploitation

    L'argument et la définition donnée d'un système d'exploitation dans cette article est complétement fausse.
    Un système d'exploitation est un élément logiciel qui va charger les programmes utilisateurs et qui va gérer les interactions avec les différentes périphériques. C'est exactement ce que fait Linux.

    Il est difficile de faire un binaire compatible avec plusieurs version de Linux mais ce n'est pas impossible. Pendant des années , la JVM de Sun en était un bonne exemple. La même version tournait sous quasiment tous les Linux.

    En général, les logiciels sont compilé par version de la distribution car le partage des librairies est un sujet correctement géré sous Linux. Quand on charge GTK , on le charge qu'une fois et non pour chaque programme l'utilisant.
    Tu peux build un binaire qui va s’exécuter sur la majorité des distributions mais dans ce cas. Il faut tout charger en statics.

    Le binaire fera plusieurs Mo & Go sur disque et en mémoire.

    Pour les systèmes modernes, on penserait que le rôle de l'OS est aussi de gérer la mise à jour de ces composants. Actuellement, ce point est extrêmement mal géré sous Windows. Chaque logiciel doit être géré en mise à jour individuellement contrairement à Linux qui le gère de manière centralisé via les repos de logiciels.
    Combien d'entreprise , on actuellement un adobe acrobat reader mal: mise à jour , ou un 7zip , ...

    Sous Linux, c'est en général 2 lignes de commandes. Sous Windows, il faut un administrateur du domaine pour piloter le déploiement & la mise à jour sur le réseau.


    [VI] Sécurité Linux accidentelle [/VI]

    En général, j'ai beaucoup de mépris pour les gens qui pensent que la sécurité repose sur un antivirus. Il faut arrêter de véhiculer l'idée que les "bons" antivirus protège des logiciels malveillant.
    Les antivirus protège uniquement de ce qui est connu. Le reste, c'est de la roulette russe déguisé.

    Donc , il n'y a qu'une seul solution. Vérifier sa source d'approvisionnement logiciel.


    En vérité, Linux n'a pas explosé sur le Desktop car Microsoft a su négocier l'intégration de Docker & d'un sous-système Linux dans Windows sinon depuis 4 ans la majorité des postes de dev serait passé sous Linux.

  15. #15
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    Pour ce qui est du jeu bon, ça fait longtemps qu'on sait que oui, c'est pas aussi bien que sur windows.
    Certains jeux ont de meilleures perfs sous Linux, mais ce n'est pas une généralité.

    La sécurité : en plus de 10 ans de linux je n'ai jamais rien chopé, pourtant je clique, j'installe, je tâtonne
    Des failles existent aussi sou Linux, mais il faut reconnaitre que laes plus importants CVE concernant Windows.

    pas d'antimalwares digne de ce nom
    Il y a des produits de très bonne qualité, comme SELinux et AppArmor, mais difficiles à prendre en main.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  16. #16
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    Pour revenir à la partie sur les pilotes, Nvidia et AMD ont implémenté des handshakes cryptographiques dans leur matériel pour verrouiller certaines fonctionnalités.

    Les développeurs ont toutes les peines du monde à proposer des pilotes décents, qui sortent généralement bien après l'obsolescence du matériel. On en est donc réduit à utiliser les pilotes propriétaires de qualité plus que médiocre.

  17. #17
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    Vous pouvez démontrer que l'auteur n'a pas tout à fait raison sur certains points, mais dans les faits le marché lui donne toujours raison(...)
    Non, ça n'a rien à voir.
    Les gens n'utilisent pas Windows parce que c'est mieux que Linux, c'est uniquement parce que Windows est installé de base.
    Beaucoup ne savent même pas que Windows est un système parmi d'autres et qu'il existe un choix.

  18. #18
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    En plus WSL nécessite des accès administrateur au poste Windows donc ce n'est pas du tout sécurisé. Les banques, assurances ou autres grosses entreprises ne permettront jamais ça pour le développement.

  19. #19
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    Citation Envoyé par Vincent PETIT Voir le message
    Je t'invite à essayer d'installer des logiciels tels que ElmerFEM (un solver multiphysique) ou OpenEMS (solver électromagnétique) sur un Debian 12, je viens de laisser tomber alors que sur mon ancien Linux Mint je n'ai rencontré aucun problème. Je trouve que ça devient de plus en plus problématique avec le temps et ça m'a obligé à retourner sous Windows quasiment à 100% alors que j'ai été utilisateur 100% Linux pendant 5 ans du temps de Debian 7. C'est le revers de l'open source, des superbes projets naissent, genre https://qucs.sourceforge.net/ puis s'arrêtent et il devient hyper compliqué de les compiler sur des distri récentes.
    Ton exemple marche dans les 2 sens. J'ai un vieux scanner dont le driver n'a jamais été porté au delà de Window XP... Et bizarrement son équivalent Linux a continuer de fonctionner jusqu'à il a 3 ans quand il a rendu l'âme (maintenant je peux plus savoir si ça marche toujours). Du coup, c'est la faute de Windows si le driver merde après XP ? Les API de Linux ne sont pas plus stable ?

    Puis c'est étrange, parce que le meilleur outil de compatibilité logiciel Windows aujourd'hui, je dirais presque que c'est Wine, qui peut faire tourner des vieux softs qui ne fonctionnent plus sous Windows sans grosses bidouilles.
    D'ailleurs, ce dernière s'est sacrement amélioré dernièrement. J'ai l'impression d'être sous Windows. J'ai récupéré un jeu sur ich.io dernièrement : double clic sur un exe et ça se lancer.

    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    En plus WSL nécessite des accès administrateur au poste Windows donc ce n'est pas du tout sécurisé. Les banques, assurances ou autres grosses entreprises ne permettront jamais ça pour le développement.
    Je m'en sers de WSL2 pour le dév. Mais c'est plus pour contourner une politique de sécurité désastreuse alors que tout notre dév est à destination de serveur Linux.
    Ça bouffe énormément de mémoire, la vue en serveur X est gérée, ouvrir un tunnel vers lui est lent, j'ai l'impression d'avoir un Linux qu'il y a 10 ans.

  20. #20
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    J'ai d'abord voulu répondre un peu comme vous pour "défendre Linux" avant de lire la source (liée en bas) et la description de l auteur:

    About the author: Artem S. Tashkinov is an avid supporter of the Open Source movement and Open Source projects. He has helped resolve numerous bugs across many open source projects such as the Linux kernel, KDE, Wine, GCC, Midnight Commander, X.org and many others. He's been using Linux distros exclusively since 1999.
    J'ai aussi passé 1 heure à regarder la vidéo liée, une interview de Linus Torvalds de 2021 devant la communauté Debian qui justement dit un peu la même chose que l'article. Sa principale critique est la gestion des packages.
    Pour un utilisateur d une distro donnée, le packaging semble plutôt une force, surtout chez Debian AMHA.
    Mais il voit surtout le boulot de maintenance des packages derrière, avec une application donnée conçue pour une distribution et une version donnée: c'est peu gérable pour la multitude des petits éditeurs.

    Linus en parle peu, mais il y a bien des logiciels distribués en binaires génériques pour Linux qui fonctionne généralement bien sur les distro standards et récentes mais conceptuellement pas garanti car une version de librairie différente peut potentiellement tout casser.

    Si on compare avec Windows ou Mac, MS et Apple sont critiquables pour la fermetures de leurs OS vs l ouverture de Linux, mais c'est justement la fermeture qui limite les possibilités et facilite la livraison des applications.

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