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Hardware Discussion :

Trump chercherait « désespérément » à conclure un accord avec la Chine au sujet des droits de douane


Sujet :

Hardware

  1. #61
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    Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
    Je suis pas un expert en politique, mais je suis pratiquement certain que les revendications des écolos (les gens qui se soucient de leur environnement) sont plutôt de l'ordre de la réduction de la consommation, plutôt que de "déplacer les problèmes chez le voisin et maintenir la consommation actuelle" comme tu as l'air de suggérer. Surement qu'il y a des escrocs qui cherchent a faire ce que tu dis, mais dans ce cas pourquoi leur donner la pertinence qu'ils ne méritent pas ?


    comme l'a dit Fagus, c'était bien la l’œuvres des écolos.
    et aussi surement financier, la chine a casser les prix, rendant les mines occidentales non économiquement viable.

    la chine fait désormais pressions, mais contrairement au pétrole ou au gaz, l’Europe ou les USA peuvent s'auto approvisionner.
    Et c'est sans compter sur les minerais gigantesque sous marins. Mais pour ca faudra passer outre les revendications des Sandrine.

    Trump voulait rouvrir les mines d'ailleurs, ça lui donnera un bon prétexte.

    dans le même contexte
    le patron de Safran a déclaré
    "Pour moi, il n'est plus question d'investir dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste", a déclaré Olivier Andriès.
    ou l'usine leduff en bretagne
    En Bretagne, le groupe Le Duff renonce à son usine sous la pression des écologistes

    Ne vous inquiétez pas, ces entreprises vont produire et polluer, mais au lieu que cela soit fait en France, ils feront profiter de leurs richesses à d'autres pays...
    Je n'ai jamais compris comment on peut refuser a un patron de venir s'installer dans sa commune et préférer maintenir sa population pauvre et au chômage.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  2. #62
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    Citation Envoyé par calvcaire
    la chine fait désormais pressions, mais contrairement au pétrole ou au gaz, l’Europe ou les USA peuvent s'auto approvisionner.
    Citation Envoyé par fagus
    Suite à la pression d'écologistes sur l'industrie jugée trop sale, celle-ci a été fermée en France et externalisée en Chine, leur confiant un monopole...
    En 2021, l'USGS estime à 120 millions de tonnes les réserves mondiales de terres rares, dont 90% se trouvent :

    en Chine : 44 millions de tonnes, soit 37% ;
    au Vietnam : 21,6 millions de tonnes, soit 18% ;
    au Brésil : 20,4 millions de tonnes, soit 17% ;
    en Russie : 20,4 millions de tonnes, soit 17%.
    En France, les principaux sites géologiques susceptibles d'être exploités pour des terres rares sont situés en Bretagne, en Guyane et en Polynésie.

    En Bretagne, des gisements existent en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes-d'Armor et dans le Finistère. Ils sont trop modestes pour justifier l'ouverture d'une filière d'extraction, mais, en cas d'envolée des cours, le site d'Ille-et-Vilaine permettrait une production marginale.

    En Guyane, des permis de recherche ou d'exploitation sont accordés pour des "bouquets" de minerais qui comprennent des terres rares, mais aucun grand gisement n'a été identifié.
    Au rythme de production actuel (280 000 tonnes) et au vu de ces réserves, le monde dispose d'au moins 430 ans de consommation de terres rares devant lui.

  3. #63
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    ton lien renvoit un 404.

    2021 c'est vieux...
    entre temps en mer du japon il été découvert un énorme gisement, que les japonais exploite.

    et y'a a peine 2 jours
    des recherches sont mené dans les fonds marins polynésiens (français), qui semble extrêmement riche eux aussi, un coup de bulldozer dans les coraux suffit.


    Quand on cherche pas, on trouve pas, mais quand on cherche on en trouve du minerais. Depuis quelques années la France se mets a cherché.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  4. #64
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    lien corrigé.

  5. #65
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    Par défaut Les États-Unis ne parviennent pas à fabriquer de drones sans composants chinois
    Sous la coque des drones américains, l’empreinte chinoise : les États-Unis ne parviennent pas à en fabriquer sans composants chinois
    les droits de douane de Trump pourraient empirer la situation

    Les États-Unis se trouvent actuellement dans une impasse stratégique : leur industrie des drones, y compris les applications militaires, demeure fortement dépendante de composants chinois. Cette réalité, mise en lumière par des entreprises telles que Skydio, souligne la vulnérabilité des chaînes d'approvisionnement américaines. Malgré les efforts pour relocaliser la production, des éléments clés comme les capteurs, les batteries et les aimants en terres rares restent majoritairement produits en Chine. Cette dépendance est exacerbée par l'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

    Dans un bras de fer avec Pékin, l'administration Trump a imposé des droits de douane atteignant 145 % sur les importations chinoises, tandis que la Chine a répliqué avec des tarifs de 125 % sur les produits américains. Ces mesures ont entraîné une quasi-paralysie du commerce bilatéral, affectant gravement les chaînes d'approvisionnement, notamment dans le secteur des drones.​ De plus, la Chine a restreint l'exportation de terres rares, essentielles à la fabrication de composants électroniques avancés, aggravant la situation pour les fabricants de drones américains.


    Contexte

    Les dirigeants du Pentagone demandent des milliers de drones pour se préparer à la guerre dans le Pacifique. Mais alors que les droits de douane de Donald Trump aggravent les tensions avec la Chine, ils sont confrontés à une réalité inconfortable : Les entreprises de drones de la Silicon Valley sont dépendantes des composants chinois.

    Un état des lieux sans appel

    C'était le lendemain de la publication par Mach Industries d'une vidéo promotionnelle pour Viper, son nouveau drone d'attaque militaire, et le PDG Ethan Thornton avait un problème.

    Quelques spectateurs attentifs de la vidéo, que Thornton avait postée sur les réseaux sociaux en proclamant « Show, don't tell », avaient remarqué que le drone utilisait un moteur ressemblant étrangement à celui d'un fabricant chinois. Il avait nié catégoriquement la présence de composants chinois dans les drones de l'entreprise. Mais Palmer Luckey, PDG du géant des technologies de défense Anduril, lui a posé une question à laquelle il est beaucoup moins facile de répondre : « Qu'en est-il de la cellule de la vidéo ? »

    Acculé, Thornton a cédé sur X : « Nous n'hésitons pas à faire exploser des composants chinois à des fins de test, Palmer », a-t-il répondu, confirmant le pays d'origine du moteur. Notons toutefois que Thornton a déclaré aux médias que « toutes les unités de production finales sont livrées sans composants chinois ». Il s'agit principalement des composants, dont une grande partie est fabriquée en Chine et fournie aux États-Unis directement ou par l'intermédiaire de chaînes d'approvisionnement.

    La Chine et le marché mondial des drones commerciaux

    La Chine contrôle actuellement près de 90 % du marché mondial des drones commerciaux et fabrique la majeure partie du matériel clé utilisé pour les construire (cellules, batteries, radios, caméras et écrans), selon la société d'études de marché Drone Industry Insights UG. En raison de leur dépendance de longue date à l'égard de ces pièces, les États-Unis ont des années de retard dans la mise en place d'une infrastructure de fabrication qui pourrait rivaliser avec celle de la Chine. « Nous dépendons presque entièrement de notre principal adversaire pour ces pièces et pour notre capacité à les fabriquer », a déclaré Josh Steinman, qui a précédemment supervisé la sécurité de la chaîne d'approvisionnement au sein du Conseil national de sécurité.

    C'est une réalité à laquelle il semble presque impossible d'échapper. Lorsque le vice-président J.D. Vance a assisté à une démonstration de drone des Marines américains pour une séance photo à Quantico le mois dernier, des photos l'ont montré portant des lunettes de visualisation de drone fabriquées (les lunettes) en Chine. Le major Hector Infante, qui supervise la formation à Quantico, a déclaré à Forbes que les lunettes « n'étaient pas fournies par l'armée » et a insisté sur le fait qu'elles l'étaient « uniquement à des fins de visualisation ».

    Cette dépendance à l'égard des pièces chinoises a déclenché la sonnette d'alarme chez les responsables militaires. Plusieurs entreprises américaines de drones sous contrat avec le Pentagone, dont Skydio, l'une des plus importantes, se démènent pour reconstruire leurs chaînes d'approvisionnement après que les sanctions chinoises ont coupé l'accès aux fournisseurs. « La Chine pourrait arrêter [l'industrie des drones] pendant un an », a déclaré Trent Emeneker, qui dirige l'équipe de la Defense Innovation Unit du Pentagone chargée d'approuver les drones à usage militaire. « Il s'agit d'une question de sécurité nationale, non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour l'Occident ».

    Plusieurs entreprises américaines de drones sous contrat avec le Pentagone se démènent pour reconstruire leurs chaînes d'approvisionnement

    Certaines entreprises de drones ont déclaré que la bureaucratie du Pentagone avait freiné la croissance de l'industrie américaine. Mais la présence de pièces chinoises a émoussé l'enthousiasme du Pentagone à les adopter à grande échelle. Par exemple, les achats militaires d'Orqa, une entreprise de drones qui se présentait comme le « DJI de l'Occident », ont été interrompus après que des composants chinois prétendument interdits ont été découverts dans ses produits. « La plupart des fabricants de drones occidentaux utilisent encore des composants chinois », a déclaré Srdjan Kovacevic, PDG d'Orqa. Il a ajouté qu'Orqa avait transféré sa fabrication en interne.

    C'est le genre d'étau que les droits de douane du président Donald Trump semblent vouloir briser, en encourageant théoriquement les entreprises américaines à réduire leur dépendance à l'égard des chaînes d'approvisionnement étrangères moins chères et à construire leurs propres chaînes sur le territoire national. Mais pour ce faire, il faudra des années de recherche et de développement et des investissements importants. Entre-temps, les tarifs douaniers de rétorsion de la Chine devraient rendre les composants dont dépendent les fabricants de drones américains encore plus chers ; les plans visant à redéfinir un nouveau système d'exportation interrompent déjà les expéditions d'aimants, qui sont essentiels pour les moteurs de drones.

    Toutefois, les efforts réglementaires visant à forcer la main, en mettant fin aux importations de tous les drones et pièces détachées chinois, se sont heurtés à une forte opposition de la part des fabricants chinois et des investisseurs américains. En réponse à une proposition de mesure du département du commerce qui envisage d'interdire ou de restreindre les drones et les composants fabriqués en Chine, la société de capital-risque Andreessen Horowitz (qui a soutenu les licornes Anduril, Skydio et Shield AI) a appelé à une réponse plus réfléchie avec des restrictions progressives sur les ventes de pièces de drones en provenance de Chine, tout en permettant aux entreprises américaines de continuer à s'approvisionner en composants dans le pays.

    « L'élimination immédiate de toutes les sources d'approvisionnement en composants de drones critiques basées sur des adversaires étrangers aurait un effet catastrophique sur l'industrie américaine des drones », a écrit le directeur juridique Jai Ramaswamy dans sa réponse au ministère du commerce le mois dernier.

    Les experts en sécurité nationale estiment qu'une telle catastrophe pourrait être nécessaire. « Il va falloir retirer le pansement à un moment ou à un autre », a déclaré Steinman. « Et soit vous allez choisir de le faire, soit [la Chine] le fera ».

    La Chine impose des sanctions sur la fourniture de certains composants susceptibles d'être utilisés dans les équipements militaires

    Cela a considérablement compliqué la situation pour les fabricants américains. Bien que certaines entreprises tentent de rétablir la production de composants critiques aux États-Unis, le Pentagone reconnaît qu'une telle dépendance n'est pas sans conséquence.

    Le Pentagone reconnaît qu'une telle dépendance constitue une menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Cependant, les fabricants eux-mêmes se plaignent de l'excès de bureaucratie du gouvernement et du ministère américain de la défense, qui les empêche d'organiser leur production de manière indépendante.

    Les États-Unis reconnaissent qu'il est actuellement impossible de contrer la domination de la Chine dans la fabrication de composants de drones. C'est pourquoi ils autorisent l'utilisation de pièces chinoises, telles que les cellules, les moteurs et les batteries, même dans les drones militaires.

    Militarnyi a précédemment rapporté que les États-Unis avaient sélectionné quatre entreprises pour participer au programme de drone kamikaze à longue portée Artemis, dont deux collaborant avec des fabricants ukrainiens.

    Nom : drone.png
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Taille : 502,2 Ko

    DJI, l'ennemi commun ?

    Les chefs militaires, les experts en sécurité nationale et l'industrie des drones semblent tous s'accorder sur un point : la mise en place d'un approvisionnement en drones sans la Chine passe par l'expulsion de DJI des États-Unis. L'entreprise basée à Shenzhen, qui est devenue le plus grand fabricant de drones au monde grâce à d'importantes subventions du gouvernement chinois et au financement des sociétés américaines de capital-risque Accel Partners, Kleiner Perkins et l'ancienne branche chinoise de Sequoia, est le vendeur de drones le plus omniprésent aux États-Unis et l'un des plus grands fournisseurs de drones aux agriculteurs et aux services de police.

    « Tant que DJI n'est pas totalement interdite, le marché n'est pas suffisant pour créer une base industrielle américaine », a déclaré Nathan Ecelbarger, président de l'association nationale américaine des drones (U.S. National Drone Association), qui vise à accélérer l'adoption des drones par l'armée.

    Mais DJI a jusqu'à présent mené une campagne fructueuse pour éviter les tentatives d'interdiction de ses drones. Elle a protesté contre la proposition du ministère du commerce d'interdire les importations de drones et de pièces détachées chinoises, estimant que cette mesure « nuirait considérablement à un certain nombre de parties prenantes américaines ». En octobre, elle a intenté un procès au ministère de la défense en insistant sur le fait qu'elle ne constituait pas une menace pour la sécurité nationale, et elle a fait pression contre une mesure législative qui aurait interdit l'entrée de ses produits aux États-Unis, comme le montrent les informations communiquées. « DJI a été injustement ciblée en raison de ses origines nationales », a déclaré la société dans un communiqué.

    En décembre, l'interdiction législative des produits DJI a été supprimée du projet de loi annuel sur les dépenses militaires. DJI a pu continuer à expédier ses produits. Dans un communiqué publié à l'époque, la société a remercié les personnes qui avaient soutenu ses efforts pour faire tomber l'interdiction, au premier rang desquelles se trouvaient ses clients américains. « Votre soutien a fait la différence », a déclaré DJI. « Les bureaux du Congrès ont prêté attention et écouté ce que vous aviez à dire ».

    Source : DJI

    Et vous ?

    La politique de Trump en matière de tarifs douaniers a-t-elle renforcé ou affaibli la compétitivité industrielle des États-Unis ?

    La Chine a-t-elle aujourd’hui un monopole géo-industriel sur les terres rares ? Et quelles seraient les conséquences d’un embargo ciblé ?

    Les États-Unis doivent-ils développer une stratégie offensive ou défensive sur l’accès aux ressources critiques ?

    Quels partenariats internationaux pourraient atténuer cette dépendance (ex : Australie, Canada, Afrique) ?
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  6. #66
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    Dans un mode 100% profit les donneurs d'ordres ne veulent pas diversifier leurs approvisionnements même si ceux ci sont parfois plus cher !

  7. #67
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    Par défaut Logitech augmente discrètement de 25 % les prix US d'accessoires populaires pour PC
    Logitech augmente discrètement de 25 % les prix US d'accessoires populaires pour PC après que le Donald Trump a imposé des droits de douane à la Chine, entraînant des hausses de prix pour divers fabricants

    Logitech a discrètement augmenté jusqu'à 25 % les prix américains d'accessoires populaires pour PC après que le président Donald Trump a imposé des droits de douane à la Chine, qui entraînent des hausses de prix pour divers fabricants.

    Ce développement intervient alors que l'industrie technologique dans son ensemble s'est préparée aux retombées depuis que les droits de douane sur les importations chinoises ont été proposés pour la première fois. Les analystes ont prévenu que les droits de douane de Donald Trump pourraient faire flamber les prix des téléphones, PC et autres appareils pour les Américains, et nuire aux intégrateurs de systèmes locaux. Aujourd'hui, Logitech est la dernière grande entreprise contrainte d'augmenter ses prix pour des raisons mystérieuses que personne ne connaît.

    Logitech semble avoir discrètement mis en œuvre des augmentations de prix substantielles sur une grande partie de son catalogue de produits. Lorsqu'un utilisateur se rend sur le site web de Logitech, il peut constater des augmentations de prix allant jusqu'à 25 % sur certains articles. L'entreprise n'a pas annoncé ces changements de prix, mais il est clair qu'il s'agit probablement d'une conséquence directe des tarifs douaniers en vigueur sur les produits importés de Chine - de nombreux produits Logitech sont fabriqués en Chine, dans l'usine principale de l'entreprise à Suzhou, Jiangsu, et sont donc soumis aux tarifs douaniers. De nombreuses autres entreprises procèdent à des hausses de prix similaires sur leurs produits, et Logitech n'est que la dernière en date à le faire.


    Les ajustements de prix (qui, une fois encore, n'ont pas été annoncés par le fabricant suisse) ont été initialement mis en évidence par le YouTubeur technologique Cameron Dougherty. Une analyse suggère qu'environ 51 % de la gamme de produits Logitech, qui comprend des souris, des claviers, des webcams et des accessoires de jeu, a fait l'objet d'une révision de prix. L'augmentation moyenne pour l'ensemble des produits concernés serait d'environ 14 %, mais elle pourrait atteindre 25 % pour certains produits. Une moyenne de 14 % n'est pas si mauvaise comparée à certaines hausses de prix que nous avons vues - des produits comme la OnePlus Watch 3, également fabriquée en Chine, ont vu leur prix augmenter de 50 %, ce qui est tout simplement incroyable. Mais une augmentation reste une augmentation.

    Parmi les produits dont le prix a augmenté, la souris sans fil MX Master 3S se vend désormais 119,99 dollars sur le site officiel de Logitech, soit une augmentation de 20 dollars par rapport à son prix précédent de 99,99 dollars, ce qui représente une hausse d'environ 20 %. De même, le clavier de jeu Pro X TKL passe de 199,99 $ à 219,99 $. Même les options bon marché n'ont pas échappé aux ajustements : le clavier K400 Plus Wireless Touch a subi une augmentation de 7 $, passant de 27,99 $ à 34,99 $ - malgré l'apparence d'une petite augmentation, il s'agit en fait de l'un des pourcentages d'augmentation les plus élevés, avec 25 %. Le matériel de jeu haut de gamme a également connu des augmentations significatives, le Pro Racing Wheel augmentant de 200 $ pour atteindre un nouveau prix de 1 200 $.

    Les augmentations de prix ne sont pas universelles sur l'ensemble de la gamme Logitech, et certains produits ne connaîtront pas d'augmentation de prix, du moins pour l'instant. Logitech avait précédemment déclaré que l'ensemble de sa fabrication se faisait en Chine, bien que cela ait pu parfaitement changer au cours des dernières années, car de nombreuses entreprises ont également cherché à externaliser vers d'autres pays. Cela ne signifie pas que les produits non affectés ne verront pas une augmentation de prix prochainement, surtout avec la volatilité de la politique commerciale américaine actuelle. Ces produits pourraient ne pas voir une augmentation de prix pour le moment, soit parce que Logitech peut avaler le coût sur eux, soit parce qu'ils ont suffisamment de surplus de stock aux États-Unis pour ne pas avoir à augmenter le prix pendant un certain temps.

    Il y a tout de même une lueur d'espoir, et c'est le fait que des détaillants comme Amazon peuvent encore proposer les anciens prix pour l'instant. Mais il faut s'attendre à voir ce genre de nouvelles de la part d'un grand nombre des entreprises technologiques que vous préférez dans les mois à venir.

    Par ailleurs, le président Donald Trump a récemment admis son erreur et a publié des orientations actualisées qui excluent les smartphones, les ordinateurs portables et d'autres produits des nouveaux droits de douane exorbitants contre la Chine. Toutefois, les autorités ont confirmé par la suite que les droits de douane sur les smartphones seraient rétablis d'ici un mois ou deux, ce qui laisse présager une incertitude persistante pour les fabricants.

    Rappelons en outre que d'autres grands acteurs technologiques ont déjà été affectés par les droits de douane de l'administration Trump. Nintendo, par exemple, a ainsi reporté les précommandes américaines de la Switch 2, initialement prévues pour le 9 avril, en raison de la réévaluation des prix due à l'augmentation des coûts d'importation. Ce retard, alors que la console doit être lancée mondialement le 5 juin, a suscité la frustration des consommateurs américains, dont certains ont blâmé le président Donald Trump, le qualifiant de « pire président de l'histoire des États-Unis ».

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette décision de Logitech justifiée et pertinente ?

    Voir aussi :

    Nintendo explique pourquoi le matériel et les logiciels de la Switch 2 coûtent si cher, le système à 450 dollars n'est pas vendu à perte et son prix n'a pas été fixé en tenant compte des tarifs douaniers

    Les droits de douane imposés par Trump viennent de briser le marché américain des ordinateurs portables, Framework Computer est la première victime, l'entreprise interrompant ses ventes

    Apple a précipité les livraisons d'iPhone en provenance d'Inde et de Chine pour éviter les nouveaux droits de douane de Donald Trump, et a stocké des réserves suffisantes pour plusieurs mois

    Trump impose 104 % de droits de douane sur les importations chinoises, Pékin riposte avec 84 % : L'IT mondiale prise en otage par cette guerre commerciale impactant la chaîne d'approvisionnement technologique
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  8. #68
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    Par défaut Trump chercherait « désespérément » à conclure un accord avec la Chine au sujet des droits de douane
    Trump chercherait « désespérément » à conclure un accord avec la Chine au sujet des droits de douane qui menacent l'industrie technologique américaine
    qui est dépendante des composants électroniques chinois

    Donald Trump a adopté une approche musclée pour tenter de rapatrier les industries manufacturières aux États-Unis afin de réduire la dépendance du pays à l'égard de la Chine. Il a imposé des droits de douane à tous les pays, tout en ciblant spécifiquement la Chine avec un tarif élevé de 145 %. Mais l'initiative a exacerbé la guerre commerciale avec la Chine et menace l'industrie technologique américaine. Donald Trump a admis son erreur en exemptant les équipements électroniques des droits de douane exorbitants contre la Chine. En outre, des sources rapportent qu'il cherche désormais à conclure un accord avec la Chine pour mettre fin à l'escalade.

    Donald Trump a imposé des droits de douane à presque tous les pays du monde lors d'un événement (« Liberation Day ») organisé à la Maison Blanche le 2 avril. Le 5 avril, un tarif universel de 10 % sur toutes les importations aux États-Unis est entré en vigueur, mais la Chine et d'autres pays se sont vus imposer des taxes très élevées pour différentes raisons. Par exemple, les produits chinois sont soumis à des droits de douane pouvant aller jusqu'à 145 %.

    Pour Donald Trump, toute la production peut être rapatriée aux États-Unis, ce qui réduirait les risques en matière de sécurité nationale. Mais les analystes ont alerté que les droits de douane sur les importations chinoises pourraient avoir des effets extrêmement négatifs sur l'industrie technologique américaine.

    Ces politiques ont provoqué une baisse significative des actions technologiques américaines. Les produits les plus menacés sont les composants électroniques et les appareils connectés. Ainsi, le 11 avril, la Maison Blanche a annoncé des exemptions sur les importations de produits électroniques fabriqués en Chine. Les disques durs, les puces mémoires, les écrans plats de télévision et les semiconducteurs figurent également parmi les composants exemptés.

    Aujourd'hui, Donald Trump a commencé à faire savoir qu'il est prêt à réduire les droits de douane sur les importations chinoises. Toutefois, les économistes ont averti que l'assouplissement de la position des États-Unis cédait probablement le pouvoir à la Chine, qui a peut-être intérêt à faire traîner les négociations commerciales. D'après des fonctionnaires de Washington, l'administration Trump cherche « désespérément » à conclure un accord sur les taxes.

    Un haut fonctionnaire de la Maison Blanche a déclaré au Wall Street Journal que les taxes pourraient être ramenées entre 50 et 65 % environ. « Les États-Unis pourraient adopter une approche à plusieurs niveaux, en imposant une taxe de 35 % sur les produits qui ne menacent pas la sécurité nationale, tout en exigeant des droits de douane de 100 % sur les importations considérées comme stratégiques pour les intérêts américains », selon les sources.

    Guerre commerciale contre la Chine : la stratégie de Donald Trump est illisible

    Pour l'instant, Donald Trump reste vague, se contentant de confirmer que « les droits de douane ne seront pas aussi élevés ou ne s'approcheront pas de 145 % ». Tentant de maintenir un vernis de fermeté dans ce bras de fer, le président américain a averti que « la Chine devait agir rapidement pour conclure un accord afin de mettre fin à la guerre commerciale, sous peine de faire des concessions que la Chine pourrait ne pas considérer comme idéales ».


    « S'ils ne concluent pas d'accord, nous fixerons l'accord », a-t-il déclaré. Cependant, des analystes ont déclaré au South China Morning Post (SCMP) que Donald Trump semblait « anxieux » et « paniqué ». Il se précipite pour conclure un accord que la Chine peut se permettre de retarder jusqu'à ce que des conditions plus favorables lui soient offertes. En outre, les négociations entre les fonctionnaires chinois et américains n'avancent pas comme prévu.

    Alors que Donald Trump semble « désespéré » d'obtenir un « accord rapide », le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a averti le 16 avril que la seule voie vers un accord exige que « les États-Unis cessent de proférer des menaces et de recourir à la coercition ». Selon Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique auprès de la banque Natixis, la Chine est bien placée pour obtenir un meilleur accord.

    « Trump et son équipe sont sous pression, mais la Chine ne montre aucun signe d'impatience. C'est Trump qui subit toute la pression pour mettre fin à la guerre commerciale », a déclaré Chen Zhiwu, professeur de finance à l'université de Hong Kong. Toutefois, Donald Trump n'est pas désespéré au point d'être prêt à supprimer tous les droits de douane. Le 22 avril, il a confirmé que, quelle que soit la qualité des négociations, « ce ne sera pas zéro ».

    Donald Trump a décidé d'exempter les produits électroniques des droits de douane exorbitants à la suite de conversations avec Tim Cook. C'est ce qu'il a laissé entendre lors d'une interview le 14 avril à la Maison Blanche. La chaîne d'approvisionnement d'Apple est dépendante de la Chine. Les iPhone, qui constituent la principale mine d'or d'Apple, sont principalement assemblés en Chine. Le maintien de ces taxes aurait donc été désastreux pour Apple.

    Un iPhone entièrement fabriqué aux États-Unis pourrait coûter 3 fois plus cher

    Le président américain Donald Trump et ses responsables économiques ont promis que, grâce aux droits de douane, de nombreux emplois manufacturiers seraient finalement réimplantés aux États-Unis, ce qui permettrait d'employer des millions d'Américains. Mais Dan Ives, responsable mondial de la recherche technologique pour la société de services financiers Wedbush Securities, a déclaré à Erin Burnett, de CNN, que cette idée est une « utopie ».

    Ce plan pourrait rendre le smartphone beaucoup plus cher pour les Américains. Par exemple, le prix d'un iPhone pourrait grimper jusqu'à environ 3 500 $ s'il était fabriqué aux États-Unis, car il serait nécessaire de reproduire l'écosystème de production très complexe qui existe actuellement en Asie.

    Un iPhone coûte actuellement environ 1 000 $. Cette hausse considérable des prix serait due au coût élevé de la construction et de l'entretien d'usines de pointe aux États-Unis. La Chine a mis des dizaines d'années à construire ses infrastructures industrielles de pointe et une chaîne d'approvisionnement intégrée. Apple prévoit d'investir plus 500 milliards de dollars aux États-Unis, mais les analystes estiment que cet investissement louable reste insuffisant.

    La fabrication et l'assemblage des pièces de smartphones se sont déplacés vers l'Asie il y a des décennies, les entreprises américaines s'étant concentrées sur le développement de logiciels et la conception de produits, qui génèrent des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes. Cette évolution a contribué à faire d'Apple l'une des entreprises les plus précieuses au monde et à consolider sa position de plus grand fabricant de smartphones au monde.

    « Vous construisez cette (chaîne d'approvisionnement) aux États-Unis avec une usine en Virginie-Occidentale et dans le New Jersey. Ce seront des iPhone à 3 500 dollars », a déclaré Dan Ives, en faisant référence aux installations de production de haute technologie où sont normalement fabriquées les puces informatiques qui alimentent les appareils électroniques. Selon les analystes, les droits de douane de Donald Trump menacent directement l'empire d'Apple.

    L'Union européenne envisage une riposte ciblée contre les Big Tech américains

    En réponse aux droits de douane de Donald Trump, l'Union européenne envisage des mesures de rétorsion ciblant spécifiquement les géants technologiques américains. Selon les responsables européens, cette stratégie reflète la volonté du bloc des 27 de diversifier ses contre-mesures au-delà des produits manufacturés, en incluant notamment les services numériques dominés par des entreprises telles que Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.

    La riposte de l'UE pourrait offrir un terrain favorable à l'émergence de solutions locales. Si l'accès des Big Tech américains est restreint ou plus réglementé, des entreprises européennes de taille intermédiaire pourraient renforcer leur position sur des segments comme l'hébergement souverain, les moteurs de recherche alternatifs ou les plateformes open source. Il existe toutefois un risque de fragmentation et d'instabilité sur le plan réglementaire.

    Cette escalade réactive un débat de fond sur la souveraineté numérique de l'Europe. Pour les professionnels du numérique, il ne s’agit plus simplement de choisir des outils performants, mais de composer avec un environnement géopolitique instable, où les choix technologiques peuvent devenir des enjeux stratégiques.

    Donald Trump a déclaré qu'il ne laisserait pas l'UE profiter des entreprises américaines. En attendant d'en arriver là, la Commission européenne a déclaré au début du mois qu'elle a proposé un accord tarifaire « zéro pour zéro » afin d'éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. (Les ministres de l'UE ont convenu de donner la priorité aux négociations, tout en ripostant avec des droits de douane de 25 % sur certaines importations américaines.)

    Le sort de TikTok reste entre les mains de la Chine

    Les questions relatives à TikTok risquent d'accroître la pression. La première vague de droits de douane annoncée par Donald Trump au début du mois d'avril a apparemment mis un terme à l'accord conclu avec TikTok, qui aurait permis à la populaire application de médias sociaux de poursuivre ses activités aux États-Unis. TikTok a déclaré l'année dernière qu'il a contribué à hauteur de 24 milliards de dollars à l'économie américaine rien qu'en 2023.

    Une personne au fait du dossier a déclaré que les États-Unis étaient sur le point de finaliser un accord visant à transformer TikTok en une société américaine dans laquelle ByteDance, l'actuel propriétaire, conserverait une participation minoritaire. Mais l'opération a été interrompue après que Donald Trump a décrété ses droits de douane, car la Chine n'approuverait plus l'opération tant que les négociations commerciales ne seraient pas résolues.

    Conclusion

    La délocalisation des emplois manufacturiers n'est pas seulement un objectif de Donald Trump. L'un des principaux objectifs de la loi CHIPS Act de Joe Biden était de ramener les emplois manufacturiers en Amérique. L'idée de relocaliser les emplois est bonne, et les droits de douane ciblés pendant le premier mandat de Donald Trump et sous l'administration de Biden, ainsi que la loi CHIPS Act, ont été efficaces pour pousser les entreprises dans cette voie.

    Mais de manière générale, les droits de douane punitifs qui font exploser la chaîne d'approvisionnement mondiale et l'ordre commercial mondial du jour au lendemain vont infliger des souffrances économiques aux populations du monde entier, sans aucune garantie que tout ira bien de l'autre côté.

    L'exemption de certaines taxes sur les produits électroniques aux États-Unis a suscité des réactions contrastées, notamment en ce qui concerne Apple. Bien que cette mesure offre un soulagement temporaire aux entreprises technologiques, il y a de nombreuses zones d'ombre en ce qui concerne son application. Les détails sur les produits électroniques spécifiquement concernés et les raisons de leur sélection ne sont pas explicitement mentionnés.

    Trump risque de voir sa cote d'approbation chuter à mesure que les marchés sont déstabilisés, que les prévisions de croissance de l'économie américaine sont menacées et que la domination du dollar américain sur le commerce mondial risque d'être perturbée. L'industrie technologique et les détaillants en ligne figurent parmi les secteurs les plus durement touchés. À court terme, les États-Unis ne pourront pas se débarrasser de leur dépendance à l'égard de la chine.

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    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    Donald Trump admet son erreur en exemptant les smartphones et les ordinateurs des droits de douanes exorbitants contre la Chine
    Comprenant que les USA sont incapables de les fabriquer


    Trump confirme qu'il a réduit les droits de douane pour aider Tim Cook. Tout en niant qu'il change d'avis, Trump a déclaré qu'il a aidé Apple avec des droits de douane à la suite de conversations avec Tim Cook

    La Chine a interrompu toutes ses exportations de terres rares, y compris vers les États-Unis, le Japon et l'Allemagne à la suite des droits de douane élevés de Donald Trump sur les produits chinois

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    Par défaut Apple va déplacer la production d'iPhones pour les États-Unis de la Chine vers l'Inde
    Apple va déplacer la production d'iPhones pour les États-Unis de la Chine vers l'Inde en raison des droits de douanes imposés par le président Donald Trump

    Apple vise à fabriquer la plupart de ses iPhones vendus aux États-Unis dans des usines en Inde d'ici la fin 2026, et accélère ces plans pour naviguer dans des droits de douane potentiellement plus élevés en Chine, sa principale base de fabrication. Apple vend chaque année plus de 60 millions d'iPhones aux États-Unis, dont environ 80 % sont actuellement fabriqués en Chine. Les experts ont déjà prévenu que les prix des produits électroniques en général, et pas seulement ceux des produits Apple, risquaient d'augmenter.

    Apple est l'une des entreprises les plus exposées aux conséquences fâcheuses des droits de douane de Donald Trump. Les iPhone d'Apple sont principalement assemblés en Chine, notamment dans les usines de Foxconn. Ce choix s'explique par : la disponibilité des matières premières, une chaîne d'approvisionnement intégrée, une infrastructure industrielle développée, le faible coût de la main-d'œuvre (qualifiée et abondante) par rapport aux États-Unis.

    Selon les analystes, fabriquer un iPhone 100% américain, comme le souhaite Donald Trump, représente une initiative présentant de nombreux défis. La complexité de la chaîne d'approvisionnement d'Apple rend l'opération impossible avant de nombreuses années. Le prix d'un iPhone pourrait grimper jusqu'à 3 500 dollars s'il est fabriqué aux États-Unis.

    C'est pourquoi, Apple aurait précipité les livraisons d'iPhone en provenance d'Inde et de Chine. Selon Apple, cette expédition accélérée lui permet de stocker dans ses entrepôts américains des réserves suffisantes d'iPhone pour plusieurs mois. Elle permettrait également au géant technologique d'éviter les droits de douane américains de Donald Trump et de maintenir temporairement les prix actuels.

    Récemment, un rapport a révélé qu'Apple prévoit de déplacer la production des iPhones qu'elle vend aux États-Unis vers l'Inde et non plus vers la Chine. Le géant technologique a pour stratégie de diversifier sa chaîne d'approvisionnement, mais la guerre tarifaire et commerciale en cours entre la Chine et les États-Unis accélérerait ce processus. En outre, cette initiative est une réponse aux droits de douane imposés par le président Donald Trump.


    Apple espère utiliser l'Inde comme source d'approvisionnement pour les plus de 60 millions d'iPhones vendus chaque année aux États-Unis d'ici à la fin de 2026. Actuellement, la majorité des téléphones iPhone sont fabriqués en Chine, mais le pays a été la cible des nouveaux tarifs douaniers les plus agressifs de Trump, et Apple se serait déjà empressé d'exporter d'autres iPhones d'Asie vers les États-Unis afin d'éviter l'augmentation des tarifs douaniers. Apple devrait augmenter sa capacité de production en Inde afin de pouvoir répondre à toutes les commandes américaines.

    Trump avait initialement annoncé son intention d'imposer des droits de douane de plus de 100 % sur les importations en provenance de Chine, mais il a depuis offert une exemption pour les smartphones, bien que l'administration Trump ait depuis déclaré que cette exemption n'était que temporaire. Les experts ont déjà prévenu que le prix de l'électronique en général, et pas seulement celui des produits Apple, risquait d'augmenter en raison des nouvelles taxes à l'importation introduites en Chine, qui reste un centre de fabrication clé pour de nombreuses entreprises.

    Le fabricant de l'iPhone devrait présenter ses derniers résultats financiers prochainement, au cours duquel, l'impact et la réponse aux droits de douane pourraient être discutés.

    Pour rappel, Donald Trump est persuadé qu'Apple peut fabriquer un iPhone 100% américain. La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a réaffirmé l'idée que des produits tels que les iPhones pourraient de manière réaliste être fabriqués aux États-Unis, affirmant que "si Apple ne pensait pas que les États-Unis pouvaient le faire, ils n'auraient probablement pas investi cette grosse somme", citant son plan d'investissement américain de 500 milliards de dollars récemment annoncé.


    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur cette initiative d'Apple ?

    Voir aussi :

    Voici ce qu'Apple demande à Donald Trump en échange de son investissement de 500 milliards de dollars aux États-Unis

    Trump confirme qu'il a réduit les droits de douane pour aider Tim Cook. Tout en niant qu'il change d'avis, Trump a déclaré qu'il a aidé Apple avec des droits de douane à la suite de conversations avec Tim Cook

    Apple annonce un chiffre d'affaires trimestriel record de 124 milliards de dollars, avec un record historique de ventes pour la période d'octobre à décembre 2024
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