Discussion :

[LhIaScZkTer]

Bonjour,

Il y a deux ou trois ans (ou peut-être bien quatre) en cours mon prof m'avait(enfin à toute la classe) parlé de la fuite des cerveaux.

Je me demandais à partir de quel niveaux d'étude est-on considéré comme un cerveaux ? Cela touche-il toutes les branches ou certain secteur en particulier ?

Est-ce que l'informatique enfait parti ? Vu le nombre d'informaticien(ou autre) qui ont un BAC+5 aujourd'hui, sont-ils considéré comme des cerveaux ?

Est-ce que les cerveaux peuvent être contrain de rester dans leurs pays, genre interdiction de quitter le territoire justement à cause de leurs connaissance, ou de subir des pressions gouvernemental ou non gouvernemental ?

Comment appel-t-on les gens qui "save" utiliser plusieurs technologies et les mettres en relation, pour en faire un super projet, sans forcément les maîtriser ? Enfin, je sais pas trop comment formuler cette dernière question. Des super-consultants n'ayant pas la maîtriser mais la connaissance, ce qui leur donneraient un niveaux d'abstraction supérieur, comparé aux consultants ou au chef de projet qui ne maîtrise qu'un domaine technique particulier.


Enfin tout ça, c'est pour enrichir ma culture personnel et favoriser un échange d'idée et d'opinion, le but même d'un forum

Merci à tous pour vos réponses

[Hephaistos007]

Bonjour,
Il y a deux ou trois ans (ou peut-être bien quatre) en cours mon prof m'avait(enfin à toute la classe) parlé de la fuite des cerveaux.
Je me demandais à partir de quel niveaux d'étude est-on considéré comme un cerveaux ? Cela touche-il toutes les branches ou certain secteur en particulier ?
Est-ce que l'informatique enfait parti ? Vu le nombre d'informaticien qui ont un BAC+5 aujourd'hui, sont-ils considéré comme des cerveaux ?

Les "cerveaux" désigne les chercheurs et surtout les meilleurs d'entre eux. Cela concerne donc les BAC+8, quelle que soit la discipline. Un Bac+5 n'a pas besoin de fuir, ses conditions de travail et de rémunération sont très bonnes en France. Ce n'est pas le cas pour les chercheurs, qui préfèrent souvent s'exiler dans des pays où la recherche est bien mieux lotie.

Est-ce que les cerveaux peuvent être contrain de rester dans leurs pays, genre interdiction de quitter le territoire justement à cause de leurs connaissance, ou de subir des pressions gouvernemental ou non gouvernemental ?

Actuellement il n'y a aucun frein à cette fuite. Sarkozy en parlait justement lors de sa récente intervention sur France 2 avec Arlette Chabot. Il se désespérait de voir les plus grands chercheur Français faire le bonheur de laboratoires étrangers.
Mais bon, quand on lui propose 3 fois plus de moyen pour faire sa recherche, 3 fois plus de reconnaissance et de respect, et un salaire 3 fois plus élevé, je comprends qu'un chercheur accepte.

Comment appel-t-on les gens qui "save" utiliser plusieurs technologies et les mettres en relation, pour en faire un super projet, sans forcément les maîtriser ? Enfin, je sais pas trop comment formuler cette dernière question. Des super-consultants n'ayant pas la maîtriser mais la connaissance, ce qui leur donneraient un niveaux d'abstraction supérieur, comparé aux consultants ou au chef de projet qui ne maîtrise qu'un domaine technique particulier.

Là encore j'aurais tendance à penser aux chercheurs. Certains d'entre eux sont consultants pour l'état, des projets européens, etc. Ils expertisent et délèguent aux personnes plus aptes à maîtriser les technologies.

[GLDavid]

Bonjour

Etant concerné par le problème, je me permettrais de faire quelques commentaires sur ce que Hephaistos007 a dit.

Je suis Bac+5 en Biologie et en Informatique. Est-ce que je me considère comme un cerveau ? L'humilité dirait non. Mais bon, ma définition du cerveau est toute personne avec un niveau d'études respectable et/ou des compétences avérées dans une branche scientifique pointue. Pour ma part, je travaille en qualité de bioinformaticien où je dispose de quelques publications.

Il est clair qu'il y a un problème de fuite des cerveaux en France. Pourquoi ? Je me rappelle de mon travail au CNRS. Le seul PC sur lequel je pouvais travailler était mon propre PC portable ! C'est pourquoi, après avoir été remercié de mon CDD, j'ai décidé de partir au Canada. la différence était saisissante ! Plus de moyens, plus de reconnaissances ! Certes un pression supplémentaire mais elle était utile et motivante ! Au CNRS (fonction publique), tu peux rester le cul vissé sur ta chaise, personne ne le remarquera !

J'ai du revenir en France pour des raisons familiales. Avec ça, la galère de la recherche d'emploi en bioinformatique en France. Rien, nada ! Les employeurs français, fussent-ils de la recherche publique ou du privé, se moquaient bien de mes précédents emplois et mon époque canadienne.

C'est pourquoi je suis reparti (pas loin) en Belgique où encore une fois, j'ai été mieux accueilli et mieux apprécié dans mon travail.


Ma conclusion est simple, il y a réellement un problème de reconnaissance en France. Je pointe du doigt l'université. Tout le monde ne peut pas être master et pourtant, après le bac, c'est maintenant au tour des diplômes universitaires d'être bradés. Attention ! Je ne dis pas qu'il faut fermer l'université à tout le monde; mais i lserait souhaitable d'introduire un concours d'entrée et de faire en sorte que le lycéen soit réellement suivi dans son orientation étudiante et professionnelle ! L'entreprise dans l'université me semble être aussi un élément fondamental.

Voilà en tout cas mon retour d'expérience d'un neurone migrateur

@++

[LhIaScZkTer]

Merci beaucoup pour vos expériences et précisions. En tout cas, ça me rassure de savoir qu'on risque pas d'être persécuté ou subir des pressions d'une quelconque aussi bien privé que public. Ma question aurait pu paraître bête, mais avec notre histoire passé, on ne sait jamais

En tout cas merci, n'hésité à mettre vos oppinions, pour que je puisse ainsi former la mienne d'après tout les éléments et expérciences vécu.

[Nemerle]

En tout cas merci, n'hésité à mettre vos oppinions, pour que je puisse ainsi former la mienne d'après tout les éléments et expérciences vécu.

bis repitita: les lettres des mots se mélangent, d'aucunes surgissent, d'aucunes disparaîssent: c'est la fuite du cerveau.

[ftrifiro]

Mon cerveau n'a pas fui. Je ne sais pas si c'est relié directement à un niveau d'études. Je crois qu'on peut parler de fuite disons de compétences (restons lucides) dès lors qu'on pense trouver une meilleure reconnaissance ailleurs qu'en France pour son travail. Ou la perception qu'on en a. Je pense qu'il y a une forte part de subjectivité dans tout ça ; perception de soi, de ce qu'on pense recevoir, ce qu'on pense qu'on devrait recevoir... Bref, l'herbe est-elle tj plus verte ailleurs ? Possible mais je voulais juste me faire l'avocat du diable !

A+

Fred