Electronique : si un circuit électronique a des défaillances partielles, le fait de le refroidir pour lui permettre de surmonter temporairement ces défaillances (d’une façon générale, il est quelquefois possible de trouver une température suffisamment basse à laquelle un chip – même un CPU – peut fonctionner alors qu’il ne fonctionne pas à des températures proches de sa température de jonction (cet effet est lié, pour faire simple, à l’effet d’avalanche que l’on trouve dans tous les transistors à effets de champ et qui est directement lié à la température).
Mécanique :
dans le cas où une tête a touché un plateau et créé de fines particules dans l’espace maintenu sous vide qui environne l’ensemble plateau+têtes, le fait de faire baisser la température permet à ces particules de se reposer sur le plateau et de permettre – si l’on a de la chance – de continuer d’accéder à ces données pour un temps.
s’il y a des problèmes d’entrainement des plateaux ou dans le contrôle du moteur, le fait de réduire la température peut permettre une rétraction suffisante des métaux impliqués pour permettre le fonctionnement purement mécanique des diverses pièces concernées ; de même, dans le cas où le disque a reçu un choc, il peut y avoir des situations où le niveau de vibrations résultant de ce choc présente une composante verticale de cette vibration supérieure à la hauteur depuis la tête de lecture lit depuis le plateau ; dans ce cas, il peut y avoir un atterrissage permanent de la tête concernée : le refroidissement peut permettre la diminution mécanique de l’amplitude de cette composante verticale afin de permettre temporairement la lecture du plateau concerné.
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