Discussion :

[sroux]

Bonjour,

Curieux au sujet du "moteur" qlikview je souhaiterais avoir quelques retours sur cette solution révolutionnaire (paraît-il).
Peut-on comme dans Oracle Essbase saisir directement en base, consolider à la demande, exécuter des rêgles de consos/répartitions etc...

Je suis preneur de tout liens ou docs d'intérêt! Merci d'avance

SR

[luatwork]

Salut

Il n'y a pas vraiment de comparatif, voire de comparaison possible : Essbase est un cube OLAP, Qlikview est tout sauf du cube...
Le plus simple est de te rendre sur le site Qlikview (http://www.qliktech.fr/?LangType=1036), et de regarder les démos (http://demo.qlikview.com/).
Tu pourras télécharger une démo, utilisable pendant 15 jours.
Je te conseille fortement de tester, ça change radicalement des cubes et ça ouvre de nouvelles perspectives.

Bons tests
A+

[Hydrofoil]

La solution Qlikview ne permet pas de faire la saisie de données. Il s'agit uniquement à aujourd'hui d'un outil de restitution de l'information. En fait, l'outil ne se comporte pas comme une base OLAP traditionnelle, à savoir définie suivant des axes d'analyses avec des hiérarchies permettant l'agrégat des données.Le mieux est effectivement d'aller sur le site de l'éditeur pour en savoir plus.

[luatwork]

Salut

Tu peux avoir des champs de saisie dans Qlikview, qui seront utilisés comme des variables (calculer la progression d'une marge en fonction du CA par exemple, en jouant sur le volume de vente).
Tu peux aussi avoir des écritures dans la base.

Ceci dit, ce genre d'outil, tout comme un cube OLAP, n'est pas fait pour saisir de la donnée dans une base, mais d'analyser ces données.
Il ne peut pas se substituer à l'outil de saisie de la données (ton ERP, ta paie...).

Je ne suis pas d'accord avec toi : Qlikview se comporte au moins comme un cube OLAP traditionnel.

A+

[sroux]

Ceci dit, ce genre d'outil, tout comme un cube OLAP, n'est pas fait pour saisir de la donnée dans une base, mais d'analyser ces données.

Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce point: ESSBASE en tant que cube OLAP est fait aussi bien pour saisir/calculer et restituer. Le problème c'est que le produit reste encore méconnu aux yeux de certains ne jurant que par le relationnel.

SR

[luatwork]

Attention Qlikview permet de faire de la saisie en vue d'analyses (et donc calculs et restitutions)
il peut aussi enregistrer dans la base, mais ce n'est pas sa fonction
surtout que les outils de ce type ne tiennent pas compte des contraintes de l'outil des données

pour info : Qlikview est tout sauf du relationnel, c'est là son plus grand avantage

j'essaierai de trouver du temps pour regarder d'un peu plus près Essbase

A+

[Stefan C]

Les 2 usages sont généralement différents :

Qliktech semble plus adapté pour Sales/Marketing/RH qui ont besoin d'analyse

Essbase reste meilleur pour la finance car plus d'expérience métier.

Par contre, c'est pas le cube OLAP qui porte l'intelligence métier des mises à jour, mais les applications Oracle/Hyperion autour. Je ne suis donc PAS d'accord avec cette afirmation :

"Je ne suis pas d'accord avec toi sur ce point: ESSBASE en tant que cube OLAP est fait aussi bien pour saisir/calculer et restituer. Le problème c'est que le produit reste encore méconnu aux yeux de certains ne jurant que par le relationnel."

C'est bien les applications front qui gérent les mises à jour. Et le stockage OLAP au délà d'un certain niveau peut s'avèrer très pénalisant pour les perfs.

Si l'on souhaite avoir un SI cohérent, il faut bien avoir la même donnée mise à jour partout, pas seulement dans un cube OLAP. Or, Essbase ne sait pas faire ceci, il faut combiner avec des bases Oracle standard, un EAI etc.

Tout réduire à la finance, c'est ne pas avoir une urbanisation et une standardisation du SI. C'est vrai que dans nombre d'entreprises, surtout les PME/PMI la finance a tendance a avoir la "main mise" sur le SI, mais mon humble avis c'est que c'est une faute à ne pas faire.

La bonne information non-partagée par tout le monde c'est un gros manque de productivité et de bonnes décisions.

Et les entreprises françaises pêchent souvent par une retention d'information au sein d'un service et des guerres inter-départamentales sans fin coûtant très cher à l'entreprise.