Discussion :

[jeffk_]

Bonsoir,

Je voulais savoir si il existe une méthodes spécial, composant ou packet dans lazarus pour récupérer des infos 'materiels' voir 'logiciel' du PC où l'appli tourne, pour après les mettre un edit quelconque.

Récupérer la référence du processeur, la RAM etc ... par exemple et si possible le système d'exploitation installé.

Merci,

[SergioMaster]

Parce que je ne crois pas qu'il en existe , cela dépend tellement de l'OS

un lien pour Windows
http://www.lazarus.freepascal.org/in...ic,9108.0.html
ou autre suggestion l'utilisation des WMI

pour Linux ? <mais je suis intéressé>

[Invité]

Bonjour,

Sous Linux, on peut accéder à ce genre de renseignements par des fonctions comme cat /proc/cpuinfo, cat /proc/meminfo ou par lshw ( -short ou -class memory,...) que l'on lance avec un TProcess.

Je ne pense pas que l'on puisse utiliser directement des bibliothèques en C (ou C++) intégrant des fonctions genre GetCPU,...: normalement les droits d'un utilsateur "usuel" ne permettent pas d'accéder à ces fichiers ou d'utiliser ces fonctions (on utilise sudo dans le terminal). Or, je crois que seuls les exécutables peuvent être "SUIDés" (pas les biblis). Ce genre de fonctions dans un exécutable C++ ne pose pas de problème mais les utiliser à partir d'une bibli C++ externe, appelée par un programme Lazarus ou même C++, j'ai des doutes à cause du SUID, à moins, dans le programme Lazarus, de modifier les droits avant d'appeler les fonctions de la bibli.

"Permissions Unix
Le système classique de gestion des droits des fichiers et répertoires sous UNIX propose la possibilité de positionner trois attributs (lecture, écriture, exécution) à trois catégories d'utilisateurs: le propriétaire, le groupe propriétaire et ceux qui ne font partie d'aucune des deux premières catégories.

le bit SUID
Quand un utilisateur exécute un programme, celui ci dispose des droits de l'utilisateur l'ayant exécuté. Dans certains cas, il peut être nécessaire à un programme de disposer de droits particuliers, droits que l'on ne désire pas donner aux utilisateurs en dehors de ce contexte.
C'est dans ce genre de situations qu'il est parfois nécessaire d'activer le bit SUID. En plus d'autoriser l'exécution du programme, cet indicateur spécifie au système que le programme doit fonctionner avec les droits du propriétaire du programme, et non ceux de l'utilisateur l'ayant appelé.
Si ce méchanisme peut être fort pratique pour aider à controller les droits d'accès (les utilisateurs n'ont accès à ces ressources qu'au travers d'un programme dont on controlle normalement les actions), il est encore plus important de s'assurer que les programmes utilisant cette option ne disposent pas de faiblesses dans leur conception. En effet, l'exploitation d'une faille dans un programme SUID donnerait accès aux ressources du propriétaire du programme.

Il faut donc préter une attention particulière à tous les programmes utilisant le bit SUID, et en particulier aux programmes SUID root: l'exploitation d'une faille dans un de ces programmes permettrait d'obtenir les droits du root, donc un accès complet au système."
http://vanhu.free.fr/linux/securiser...tml/perms.html

Donc à mon avis, en Lazarus, avant le Tprocess (qui lance les fonctions linux ou appelle une fonction contenue dans une bibli C++ par exemple), il faut utiliser la bibliothèque BaseUnix (-->c'est aussi performant* qu'en C++) qui permet de changer l'utilisateur le temps de lancer les fonctions nécessitant les droits requis, puis de rebasculer immédiatement après avec les droits de l'utilisateur sans oublier un système de contrôle pour savoir si effectivement le rebasculement a été fait... sinon fermeture du programme (cf prob de sécurité évoqués dans la citation). Pour cela donc, il faut que le bit SUID de l'exécutable soit activé mais il ne faut pas oublier de l'activer lors de la diffusion ... et de se donner des droits suffisants lors du développement.

*En Lazarus, on côtoie le pire et le meilleur. Dommage que ses concepteurs ne sachent pas coder proprement de basiques StringGrids (entre autres) Je sais, cela devient rengaine : mais dans ce produit, il y a des choses "enthousiasmantes" et malheureusement il y a des "errements" qui perdurent de versions en versions...

Cordialement. Gilles