Discussion :

[B.michael]

Merci pour ces explications claires.

Est-on obligé de mettre ces "relations de composition classiques" (R1 et R2) ? Sont-elles vraiment nécessaires au MCD ?

Car si l'on me demande le jour de mon oral : "pourquoi avez vous mis ces deux relations sur les pattes?", j'avoue que je ne serai pas répondre.

[pfortin]

Attention : on ne met pas des relations sur des pattes, ce sont les pattes qui sont devenues des associations.

Ces 2 associations correspondent aux 2 pattes de l'ancienne association.
C'est le formalisme de Merise qui l'impose : les entités ne peuvent être reliées que par des associations <=> pas de pattes entre entités !
C'est donc la conséquence directe de la transformation de l'association en entité (faible).

Notez bien au passage les (1,1) précisant que ces relations participent à l'identification de l'entité.
On parle alors d'identification relative (ou faible (et donc d'entité faible )).

Mais dans d'autres formalismes, comme I/E (E/R pour Entité/Relation de PowerAMC), les entités sont reliées directement, et toute association devient soit une entité, soit une relation("patte"). Ces subtilités graphiques n'y ont donc pas cours. Ca donne le MCD équivalent ci-joint.

J'espère avoir éclairci les choses...

[B.michael]

Très bien, merci beaucoup pour toutes vos réponses et explications sur ce long topic, je le passe en staut de [RESOLU].

Merci encore 1000 fois !

[pfortin]

Dans une autre discussion, je viens de comprendre que j'ai commis un abus de langage concernant le terme d'entité faible.

... si j’utilise le modèle de Chen, je traduirai le détail d’opération par une entité-type faible (weak entity), ...

En fait, ce serait plutôt 'valoir' qui serait une association faible car s'identifiant relativement à une autre association.
L'expression dans le formalisme de Merise n'autorise pas de ces nuances et conduit bien au MCD produit.
Mais mieux vaut être clair lors d'un examen.