
Envoyé par
PirBip
Pas mal de choses en réalité.
1/ Beaucoup pointent du doigt (Linus Torvalds en premier) la fragmentation des OS Linux. En réalité, si on y regarde de près et qu'on fait abstraction des distributions Linux qui ont tenté en vain l'aventure en solitaire, il existe 4 "noyaux" d'utilisateurs Linux : Android, Debian, Red Hat, et Slackware. En réalité, beaucoup d'utilisateurs partagent énormément d'outils entre eux. Mais effectivement, quand on a 3% de Linux en bureaux, avoir potentiellement montré à la face plus de 100 OS actifs basés sur le même noyau questionne. Le gros avantage est qu'on a le choix. Le gros inconvénient est qu'à cause de ce choix, on morcelle les possibilités.
Il y a aussi un problème de clarté dans cette fragmentation. Qu'est-ce qu'un Kubuntu, sinon un Ubuntu où on aurait juste remplacé le bureau Gnome par KDE ? Ne serait-il pas plus judicieux d'avoir seulement une seule Ubuntu, mais qu'à l'installation on propose l'interface graphique ? Debian le fait déjà dans une moindre mesure : quand on installe un Debian, on a le choix de l'écosystème graphique. Aussi, qu'est-ce qu'un Ubuntu, sinon un Debian Test dont on aurait simplement validé les paquets par d'autres moyens ? Ça aussi, ça contribue au bazar pour l'utilisateur qui a juste envie d'utiliser son ordinateur.
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