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    Par défaut Une erreur française imputée à l'effondrement du contrôle aérien au Royaume-Uni et 300 000 annulations
    Une compagnie aérienne française pointée du doigt pour avoir entré des données de vol « douteuses » qui ont fait planter le système ATC britannique,
    affectant plus de 300 000 passagers

    Une enquête a été lancée pour déterminer si une erreur de saisie d’un plan de vol par une compagnie aérienne française a provoqué la panne du système de contrôle aérien au Royaume-Uni, qui a affecté des milliers de passagers lundi dernier. Plusieurs sources affirment que le problème aurait été causé par un plan de vol défectueux qui n’avait pas de sens numérique. Au lieu d’être rejeté, il aurait entraîné l’arrêt de tout le système de la National Air Traffic Services (Nats) - soulevant des questions sur la façon dont une simple erreur administrative a pu causer un tel chaos.

    La dernière semaine du mois d'août est une période de forte demande de voyages en avion, notamment de la part des vacanciers de retour. En raison de l’infrastructure aéroportuaire limitée du Royaume-Uni, en particulier dans le sud-est de l’Angleterre, il y a peu de marge de manœuvre dans le système : Heathrow et Gatwick sont respectivement les aéroports à deux pistes et à piste unique les plus fréquentés dans le pays.

    Le système de contrôle du trafic aérien (ATC pour Air Traffic Control) du Royaume-Uni, habituellement très apprécié, devait donc fonctionner parfaitement le lundi férié.

    Pourtant, ce jour-là, des compagnies aériennes ont fait circuler des rapports dans lesquels elles disaient : « Défaillance de l'ATC affectant l'ensemble de l'espace aérien britannique ». Le même jour, la Nats a déclaré : « Nous rencontrons actuellement un problème technique et avons appliqué des restrictions de circulation pour maintenir la sécurité. Les ingénieurs travaillent pour trouver et réparer le défaut ».


    « Pire dans son genre en une décennie »

    Le secrétaire aux transports, Mark Harper, a qualifié l’incident de « pire en son genre » en une décennie et a convoqué une réunion d’urgence avec les compagnies aériennes. Le porte-parole du Premier ministre, Rishi Sunak, a déclaré que les compagnies aériennes devaient faire tout leur possible pour « ramener les clients là où ils devraient être » et a annoncé qu’un examen indépendant serait mené sur les circonstances de la panne.

    Le directeur général de Nats, Martin Rolfe, a semblé confirmer l’erreur de saisie mardi, en déclarant dans un communiqué : « Les premières investigations sur le problème montrent qu’il est lié à certaines des données de vol que nous avons reçues ». Il a ajouté que les systèmes de Nats, tant principaux que de secours, avaient réagi aux données de vol incorrectes en suspendant le traitement automatique « pour s’assurer qu’aucune information erronée liée à la sécurité ne puisse être présentée à un contrôleur aérien ou avoir un impact sur le reste du système de trafic aérien ».

    L’incident a entraîné l’annulation de plus d’un quart des vols dans les aéroports britanniques lundi, touchant environ 300 000 passagers. L’effet domino était pressenti pour durer quelques jours, tandis que les compagnies aériennes sous pression font face à l’arriéré dans une semaine où des millions de personnes rentrent déjà au Royaume-Uni après leurs vacances d’été. Certaines personnes pouvaient être bloquées à l’étranger pendant une semaine, selon certaines estimations. De nombreux vols ont également subi des retards importants, comme un vol de BA de Heathrow à Chennai en Inde qui est parti avec 26 heures de retard.


    Plus de 2 000 vols annulés à travers l'Europe

    Les compagnies aériennes ont exigé une réforme des compensations alors que le chaos du contrôle aérien a entraîné l'annulation de 2 000 vols à travers l'Europe.

    Mercredi, elles indiquaient que plus de 2 000 vols ont été annulés à la suite de la panne du système de contrôle aérien qui a duré plusieurs heures et qui a provoqué un effondrement des horaires de vol et laissé des milliers de voyageurs bloqués.

    L'organisme industriel Iata a prévu une perte de revenus estimée à plusieurs dizaines de millions de livres sterling pour les compagnies aériennes alors que les clients récupèrent les coûts de la nourriture, de l'hébergement et des voyages alternatifs, exhortant l'Autorité de l'aviation civile (CAA) à revoir le système d'indemnisation et à faire contribuer les Services nationaux du trafic aérien dans la gestion de ces dépenses.

    « C'est très injuste parce que le système de contrôle aérien, qui a été au cœur de cet échec, ne paie pas un seul centime », a déclaré Willie Walsh, le directeur général de l'Iata, à la BBC.

    Il a ajouté que le Royaume-Uni devrait « examiner la manière dont l’indemnisation des passagers est gérée pour garantir que les personnes responsables des retards et des annulations en supportent en fin de compte les coûts ».

    Le responsable du contrôle aérien du Royaume-Uni, Martin Rolfe, a déclaré que le problème – causé par des données de vol « douteuses » – avait été corrigé et ne se reproduirait plus à l’avenir.

    Une erreur française dans la saisie des données ?

    Plusieurs sources ont déclaré au quotidien britannique Independent qu'une compagnie aérienne française avait déposé un plan de vol douteux et qui n'avait aucun sens numérique. Plus tard mardi, le directeur général des Nats, Martin Rolfe, a confirmé les informations selon lesquelles une soumission malveillante était responsable de la fermeture calamiteuse.

    Dans un communiqué, le PDG a indiqué que le système informatique complexe de l’organisation était passé par défaut en mode de sécurité lorsqu’il lui était présenté des données anormales : « Nos systèmes, tant primaires que de secours, ont réagi en suspendant le traitement automatique pour garantir qu'aucune information incorrecte relative à la sécurité ne puisse être présentée à un contrôleur de la circulation aérienne ou avoir un impact sur le reste du système de la circulation aérienne. »

    Le système Nats aurait sûrement dû automatiquement identifier une anomalie et demande de réessayer. Pourtant, au lieu de cela, le plan de vol a été ingéré et a déclenché l’arrêt de l’ensemble du système.

    On estime que la panne pourrait coûter environ 80 millions de livres sterling à l’industrie britannique de l’aviation.

    Interrogé sur la possibilité que le plan de vol fautif provienne d’une compagnie aérienne française, le porte-parole du Premier ministre a déclaré : « Vous vous attendriez à ce qu’ils parlent régulièrement [avec d’autres pays], mais je ne suis pas au courant de conversations spécifiques avec les homologues français ».


    La panne a également eu des répercussions sur les vols internationaux, notamment ceux à destination et en provenance des États-Unis, de l’Europe et du Moyen-Orient. Certains passagers ont dû passer la nuit dans les aéroports ou dans des hôtels à proximité, tandis que d’autres ont été contraints de modifier leurs plans de voyage. Certains ont exprimé leur frustration et leur colère sur les réseaux sociaux, accusant Nats et les compagnies aériennes de manquer de communication et de soutien.

    Nats a présenté ses excuses aux passagers touchés et a déclaré qu’il travaillait avec ses partenaires pour « rétablir le service normal le plus rapidement possible ». Il a également affirmé que la sécurité n’avait pas été compromise à aucun moment et que le problème avait été résolu en moins d’une heure. Nats a déclaré qu’il s’agissait d’un « incident isolé » qui n’était pas lié à la capacité ou aux ressources du système.

    Toutefois, certains experts ont remis en question la fiabilité du système de contrôle aérien britannique, qui repose sur un logiciel datant des années 1990. Le professeur David Stupples, expert en systèmes de communication aérospatiale à l’université City de Londres, a déclaré que le système était « obsolète » et qu’il devait être remplacé par un système plus moderne basé sur le cloud. Il a également suggéré que le système actuel était vulnérable aux cyberattaques et aux interférences électromagnétiques.

    Le syndicat Prospect, qui représente les contrôleurs aériens, a également appelé à une modernisation du système. Il a déclaré que les contrôleurs aériens étaient « sous pression constante » pour faire face à la demande croissante de trafic aérien et qu’ils avaient besoin d’un « système robuste et fiable » pour assurer la sécurité des passagers.

    Nom : itec.png
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    Interoperability Through European Collaboration

    Nats prévoit de mettre en œuvre un nouveau système appelé iTEC (Interoperability Through European Collaboration), qui devrait permettre une meilleure coordination entre les pays européens et une réduction des retards. Le projet, qui coûte environ 1 milliard de livres sterling, est financé par le gouvernement britannique et l’Union européenne. Toutefois, annoncé en mars 2019, il a été retardé à plusieurs reprises en raison de difficultés techniques et de négociations contractuelles.

    EUROCONTROL et les membres de la collaboration iTEC, qui comprend des prestataires de services de navigation aérienne de toute l'Europe, ont signé aujourd'hui un accord de collaboration qui répond à la demande croissante de transport aérien en Europe de manière sûre et efficace. L'accord permet le partage de données essentielles qui contribuent à la mise en œuvre du concept d'opérations SESAR, décrit dans le plan directeur européen ATM, déployé par les membres d'iTEC.

    La signature de l'accord de collaboration prévoit le développement conjoint du gestionnaire d'objets de vol (FOM) et du nœud d'information à l'échelle du système (SWIM) qui sous-tend le futur échange de données sur les trajectoires de vol, offrant des améliorations significatives en matière de cohérence entre les frontières du système.

    Aujourd'hui marque la prochaine étape du partenariat toujours croissant entre les membres de la collaboration iTEC et EUROCONTROL. Cet accord de collaboration permettra la définition conjointe de concepts opérationnels, d'exigences communes et le développement partagé des services Flight Object Manager et SWIM. Il démontre l'engagement d'iTEC et du centre de contrôle de la zone supérieure d'EUROCONTROL Maastricht dans le développement de SESAR IOP et de l'infrastructure d'interopérabilité européenne.

    Le partage de trajectoires de vol entre les prestataires de services de navigation aérienne (ANSP) et le gestionnaire de réseau d’EUROCONTROL est l’une des fonctionnalités clés requises par la législation relative au projet pilote commun de la Commission européenne. Le développement conjoint des composants FOM et SWIM permet d’y parvenir.
    Sources : vidéos, communiqué de presse sur iTEC

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la responsabilité de la compagnie aérienne française qui aurait causé la panne du système de contrôle aérien au Royaume-Uni ? Doit-elle indemniser les passagers affectés ?
    D'ailleurs, qui est responsable, la compagnie française ou les développeurs qui ont programmé un système trop fragile ?
    Partagez-vous l'avis des compagnies aériennes qui estiment qu'elles ne devraient pas avoir à dépenser de l'argent pour gérer un problème qui ne vient pas d'elles ?
    Comprenez-vous que des données erronées de vol puissent bloquer tout un système ?
    Quelles sont les mesures que le gouvernement britannique et l’Union européenne devraient prendre pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise à l’avenir ? Faut-il renforcer la réglementation et la supervision du secteur aéronautique ?
    Comment évaluez-vous la performance de Nats dans la gestion du trafic aérien au Royaume-Uni ? Est-il à la hauteur des attentes des usagers et des acteurs du secteur ? Quels sont les défis et les opportunités auxquels il fait face ?

    Voir aussi :

    Trolldi : 10 lois et principes de l'ingénierie logicielle qui sont souvent négligés comment les développeurs peuvent les appliquer à leur travail
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Si c'est véridique, ce qui peut prêter à rire, c'est que les données erronées aurait été rejetées mais que le système ce soit également arrêté.
    On peut se demander qui a prévu une telle idiotie !

    Si les données sont incorrectes, elles sont rejetées et l’émetteur en est prévenu
    Mais on arrête pas un tel système au risque avec le risque de clouer des centaines d'avions au sol, le risque d'avoir déroutés, qui ne peuvent plus atterrir, etc... J'imagine la panique des contrôleurs aériens

  3. #3
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    Toutefois, certains experts ont remis en question la fiabilité du système de contrôle aérien britannique, qui repose sur un logiciel datant des années 1990. Le professeur David Stupples, expert en systèmes de communication aérospatiale à l’université City de Londres, a déclaré que le système était « obsolète » et qu’il devait être remplacé par un système plus moderne basé sur le cloud. Il a également suggéré que le système actuel était vulnérable aux cyberattaques et aux interférences électromagnétiques.
    Il n'y a que moi à qui ça pique les yeux ? Un système "cloudesque" serait moins vulnérable aux cyberattaques qu'un data center par aéroport aux connexions limitées et à l'usage exclusif du contrôle aérien ? Ce Monsieur Stupples a des actions chez AWS?

    Et puis, l'angleterre fait partie de l'OTAN, elle peut recevoir comme les autres l'ACCS Pour une interopérabilité Super trop bien, même que tout marche sans problèmes et que le projet n'a que 15 ans de retard Mais s'ils veulent faire leur truc de zéro dans leur coin et essuyer els mêmes écueil, grand bien leur fasse!

    Citation Envoyé par sergio_is_back Voir le message
    Si c'est véridique, ce qui peut prêter à rire, c'est que les données erronées aurait été rejetées mais que le système ce soit également arrêté.
    On peut se demander qui a prévu une telle idiotie !

    Si les données sont incorrectes, elles sont rejetées et l’émetteur en est prévenu
    Mais on arrête pas un tel système au risque avec le risque de clouer des centaines d'avions au sol, le risque d'avoir déroutés, qui ne peuvent plus atterrir, etc... J'imagine la panique des contrôleurs aériens
    En aviation, la priorité numéro 1, c'est pas le pognon, c'est la vie des passagers. Le contrôle aérien est là uniquement pour éviter les accidents. Et comme souvent dans ces domaines de sureté, c'est ceinture et bretelles...

    La solution est sous-optimale, c'est clair, mais felicitons nous, même en conditions dégradées du système, il n'y a eu aucun mort.

  4. #4
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    Cocorico !

  5. #5
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    Ben oui les francais, leur séparateur décimale c'est la virgule et pas le point... je sens bien l'erreur venir :-)

  6. #6
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    Mine de rien, je n'avais pas vu depuis longtemps un gestionnaire de solutions afficher haut et fort que chacun de ses clients peut le mettre à genoux avec une opération triviale.

    Si je disais ça à mon chef de projet comme excuse, je pense que je ne finirai pas la semaine.


    Moi je traduirai ça par :

    On a un système pourri qui ne fonctionne que si les données de nos clients sont nickel. Une erreur était certaine… seule la chance nous a protégés jusqu'à maintenant.

  7. #7
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Plusieurs sources ont déclaré [...] qu'une compagnie aérienne française avait déposé un plan de vol douteux et qui n'avait aucun sens numérique. Plus tard mardi, le directeur général des Nats, Martin Rolfe, a confirmé les informations selon lesquelles une soumission malveillante était responsable de la fermeture calamiteuse.
    C'est quoi un plan de vol douteux? Ca veut dire quoi "aucun sens numérique", ça avait un sens pratique?
    Comment savoir si la soumission était malveillante?
    Ce que je veux dire c'est que malgré la rivalité naturelle entre la France et le Royaume Uni (et c'est ça quand on aime le rugby) je ne vois pas un compagnie aérienne faire volontairement bugger le système d'aiguillage à visage découvert.

    Ensuite je me pose la question de la gestion des anomalies d'un système aussi critique.
    Je suis en train de travailler sur ce genre de sujet sur un système qui est bien moins critique que ça et peu d'anomalie de transsmission ne mène à l'immobilisation complète du système.

    Toutefois, certains experts ont remis en question la fiabilité du système de contrôle aérien britannique, qui repose sur un logiciel datant des années 1990. Le professeur David Stupples, expert en systèmes de communication aérospatiale à l’université City de Londres, a déclaré que le système était « obsolète » et qu’il devait être remplacé par un système plus moderne basé sur le cloud. Il a également suggéré que le système actuel était vulnérable aux cyberattaques et aux interférences électromagnétiques.
    Ah beh voilà, on y vient.
    Par contre un système aiguillage aérien vulnérable aux cyberattaques et aux interférences électromagnétiques??? En 2023? Soit.
    Mais j'ai de gros doutes qu'un système aussi critique doit être basé sur le cloud. Le cloud n'amène pas une surface d'attaque trop importante pour ce genre de système?

  8. #8
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    Si le système date des années 1990, il a sans doute été conçu à une époque où les flux de données étaient davantage contrôlés, ce qui explique qu'il y ait moins de validation a posteriori (ou un oubli). Peut-être même qu'à l'origine il ne recevait des données que de British Airways et puis il a été élargi aux compagnies aériennes de monde entier. Et évidemment ce n'était pas conçu pour être relié à Internet non plus...
    Il me semble que les systèmes de réservations du genre Sabre ont 50, 60 ans d'historique... j'ai vraiment envie de voir comment ça marche en coulisses.

    A part ça, voilà pourquoi les prestataires de services informatiques devraient avoir une assurance professionnelle solide. Car tout le monde peut faire des boulettes, mais certaines peuvent avoir des conséquences coûteuses que l'on imagine pas.

  9. #9
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    Citation Envoyé par binarygirl Voir le message
    Si le système date des années 1990, il a sans doute été conçu à une époque où les flux de données étaient davantage contrôlés, ce qui explique qu'il y ait moins de validation a posteriori (ou un oubli). Peut-être même qu'à l'origine il ne recevait des données que de British Airways et puis il a été élargi aux compagnies aériennes de monde entier. Et évidemment ce n'était pas conçu pour être relié à Internet non plus...
    Ce que je trouve surprenant est qu'on ne fait pas une évolution de design/fonctionnement d'un avion -au sens large- sans une recertification (qui est faillible, cf la crise boeing) mais que les outils d'aiguillages ne suivent pas les mêmes types de certification parce qu'une défaillance a un potentiel de décès bien plus important.
    La certificaiton d'un avion passe par la garantie qu'il peut vivre certains incidents sans encombres, garantie couverte par des essais suffisament couteux pour qu'on surdimensionne l'avion pour être sur que ça passera sans problème.
    Je soupçonne (et je suis peut être naïf) qu'il est plus facile de tester une application parce qu'il est plus facile de lui suggérer des choses crédibles qu'un système physique.

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