Voilà une EXCELLENTE décision. C'est une condition de base pour assurer la souveraineté des états sur leur SI, et la sécurité des données des administrés. Ceci n'est rien d'autre qu'un des éléments pour mettre en œuvre le RGPD.
Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour les états de l'UE ? Devront-ils étudier le code source des logiciels installés dans les administrations pour s'assurer qu'il n'y a pas de fonctionnalités malveillantes (et donc demander l'accès aux sources aux éditeurs privateurs) ? Est-ce que les états membres de l'UE (qui sont presque tous
en faillite) pourront se donner les moyens de procéder à ces "examens complets" (ce qui signifie aussi un examen pour chaque mise à jour) ?
Ou est-ce comme avec les voitures ? Est-ce juste du pipeau, et le moteur pourra continuer de dissimuler son véritable fonctionnement ? Dans les scandales liés aux moteurs de voitures, aucune leçon n'a été tirée et finalement personne n'étudiera le code source des puces du moteur ou de l'échappement avant homologation et avant qu'elles ne polluent l'air qu'on respire pendant des années.
Bref, moi j'aimerais bien voir la mise en œuvre de ce texte dans les différents états membres, et enfin voir une interdiction de mouchards célèbres dans les administrations, comme ceux de Microsoft, Google ou Apple, enfin voir une interdiction de périphériques qui excellent dans des pratiques d'obsolescence programmée, ou l'arrêt définitif de la publicité faite à des réseaux malveillants comme Facebook.
Certains se fâchent vite en voyant leur Kaspersky bien aimé cité en exemple, et crient au complot.

Mais si on appliquait réellement ce texte, ce serait
la fin pour la majorité des logiciels privateurs américains en Europe.
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